Un départ nécessaire

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.
Ven Déc 13, 2013 4:51 am

  • La bibliothèque de la station diplomatique centrale est un lieu vaste et ancien, une quantité innombrable de données s'y trouvent. Elle rassemble l'histoire de nombreux empires, pour la plupart aujourd'hui disparut, et pour certains, toujours présent. De nombreuses archives sont consacrées aux évènements ayant secoué Aelden, quel que soit leur importance. Malheureusement le faible nombre d'archivistes n’a jamais permit de conserver toutes les données. Beaucoup ont été perdues, et un plus grand nombre encore ont été fragmentés. Néanmoins cette endroit reste une mine d'or pour celui qui veut y découvrir le passé, si tant est qu'il est le temps d'y chercher ce qu'il souhaite.

    Rand était un habitué de la bibliothèque, il y était souvent venu, et cela depuis l'intégration de l'empire Baérien à la fédération Thélios. Il avait passé de nombreuses heures, voire des jours entiers, à s'user les yeux devant les écrans et les livres. Seul, au début, il avait vite été rejoint par d'autres Baérien venant de la même guilde que lui, celle des explorateurs.

    Après la découverte de leur frères Loups et l'unification des deux peuples en un seul, Rand rencontra Aeren et ils ne se quittèrent plus. Ils avaient tout deux la même passion pour l'histoire, ce désir irrépressible de connaître le passé. Dévorant inlassablement le moindre livre traitant d'antique évènements.

    Mais aujourd'hui, les temps n'étaient plus à l'exploration. La guerre avait démarré depuis quelques mois déjà. Plusieurs grandes batailles avaient secoué l'immobilisme qui avait régné durant tant de temps. Sera t'elle un vecteur d'évolution, ou bien ne changera t'elle rien ? Nul ne le sait, pour l'instant.

    Levant les yeux du livre qu'il lisait, Rand promena son regard sur les immenses rayonnages. Quelques jeunes assistants déplaçaient certaines archives, houspillés par de vieux bibliothécaires à l'age inconnus.Tandis que son regard se perdait dans la contemplation des milliers de livres, ses pensées s'envolèrent.

    Il est temps, j'ai déjà trop retardé notre départ. Ce n'est plus le moment d’hésiter, ni d'attendre, il nous faut agir. Et aussi nous préparer.

    Son regard tomba sur Aeren. Immense silhouette animale aussi haute qu'un homme et à la fourrure entièrement noire. La vision d'un loup géant lisant avec attention un livre, et tournant ses pages avec délicatesse à l'aide d'une griffe était presque comique. Aeren. Plus qu'un frère, plus qu'un ami. C'était une part de lui même. Rand pouvait sentir sa concentration grâce au lien télépathique qui les unissaient. Ce dernier, sentant que son compagnon humain l'observait, suspendit sa lecture et tourna ses yeux jaunes ambrés en direction du seigneur des Baériens.

    <Qui ya t'il ?> Demanda Aeren en parlant directement dans la tête de Rand
    - On y va.
    <Ok>

    Et sur ces mots il referma le livre puis, le prenant délicatement entre ses pattes, il le reposa à sa place première.
    Alors qu'ils étaient arrivés à la sortie, ils se retournèrent pour jeter un dernier regard à cette bibliothèque qu'ils ne reverraient pas avant plusieurs années.

    Ils croisèrent peu de personne dans les couloirs. La guerre en cours occupaient toutes les attentions. Au détour d'un de ces couloirs, ils tombèrent sur Balladion, le jeune Ephrenien qui représentait son peuple auprès de Rand.

    - Ah, super ! J'vous cherchais justement.
    <Tout est prêt ?>
    - Oui, un Kallishan nous attend aux docks, on n'attendait plus que vous.
    - Parfait, alors allons y.

    Pendant qu'ils se dirigeaient vers leur vaisseau, ils pouvaient suivre l'actualité galactique sur les nombreux écrans qui jalonnaient les murs de la station. Plusieurs d'entre eux montraient des scènes d'exhortation à la guerre contre les Thelios.

    - Ils ne sont guère aimés.
    - Jalousie, rancune, ennuis... les raisons de cette guerre sont aussi nombreuses que ses belligérants. Mais ce qui est important c'est le fait que les Thélios nous aient sauvés.
    <Et c'est pour ça que nous nous battrons avec eux>

    Ils poursuivirent leur chemin en silence, perdus dans leur pensées, jusqu'à ce que Balladion remarque quelque chose.

    - Regarder. On dirait que quelqu'un va faire une déclaration au sénat.

    Ils s’arrêtèrent devant l'un des nombreux écrans et attendirent que cette personne prennent la parole. Et lorsqu'elle le fit, ce ne fut pas pour rien. Il est certains que beaucoup n'oublieraient jamais ces mots. Car personne n'avait oublié le personnage qui les déclama.

    - Lui ?! Comment est ce possible ?!
    <Esclar Tenebris...>
    - Vous le connaissez ?
    <De nom seulement, il est célèbre>
    - Autant par ses mises en scènes légendaire et par ses actions. D'autant plus qu'il est censé être mort depuis plusieurs années.

    Ils continuèrent à écouter jusqu'à un certains passage où Rand et Aeren tiquèrent.

    - Une citée des âmes ? C'est quoi ce truc ?
    - La chose la plus dangereuse de l'univers
    - Et ça fait quoi ?
    <Aucune idée, les textes qui en font mention sont trop vieux et trop incomplet. Ils parlent juste d'une puissance sans pareille>

    Après que l'individu eut disparut, non sans lâcher son légendaire rire. Ils se remirent tout trois en marche en direction des docks.

    - Au fait Bal, que fait Velian ?
    - Il à été obligé de rester sur le vaisseau, Mélia refusait de nous laisser partir tout les deux.
    - Je vois
    <Elle sait bien qu'on ne partirait pas sans Balladion et Velian>
    - C'est elle qui à choisit ?
    - Non. On à tiré au sort, et c'est moi qui ait gagné. Dit il en souriant
    <Pauvre Velian>

    Ils continuèrent à discuter jusqu'à ce qu'il arrivent au vaisseau. Mélia les y attendait dehors l'air grave. Velian sortit à son tour, lui qui avait d'habitude une expression joviale affichait un air sombre qui ne lui ressemblait pas.

    - Qu'est ce qu'il ce passe ?
    - On à un problème. Sil à été attaqué.
    - Quoi ?!
    <Qui ?>
    - Un seigneur Amaranth du nom de Domonis. La flotte n’a rien put faire.

    Ils entrèrent dans le vaisseau et on afficha aux nouveaux arrivant le rapport de bataille. Aeren pouvait sentir la colère que ressentait Rand, et il là partageait.

    - Il sera le premier...
    <Oui>

    Se détournant de l'écran Rand donna ses ordres et conclut ainsi.

    - Allons y, on à du pain sur la planche, direction Silas'Avondei. En premier lieu on va évaluer les dégâts. En second j'ai un message à envoyé à Dyum, il m'avait proposé quelque chose et je croit bien que je vais accepté.




    HRP : C'est mon premier RP, alors si vous avez des conseils ou des critiques, n'hésitez pas à m'envoyer un MP ^^
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    Rand Faylinden
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Mar Déc 17, 2013 4:35 am

  • Le voyage c'était déroulé dans un morne silence, seulement troublé par le bruit des pas de Rand qui parcourait de long en large le vaisseau. Aeren avait avertit les autres de ne pas le déranger. A leur arrivée sur Silas'Avondei,dans l'un des spatioport de Baer'duo, ils furent accueillit par le commandant en charge de la défense de la capitale de l'empire. Tandis que Balladion et Velian allaient chacun avertir leur monde respectif des dernières nouvelles, le commandant, Melia, Aeren et Rand se dirigèrent vers le centre de la ville tout en parlant.

    - Il est bon de vous savoir de retour mes seigneurs. Commença t'il en s'adressant à Rand et Aeren. Nous avons déjà commencé les réparations.
    <Bien Darek, comment ça c'est passé ?>
    - Nos radars ont détecté la flotte ennemie quelques secondes seulement avant son arrivée, il est fort probable qu'ils aient utilisés une rampe.
    - Avez vous vu d'où ils étaient partit ?
    - Non, nous avons seulement eu le temps d'évacuer en catastrophe le stock de photopiles.
    - Dommage, il devra attendre.
    - La flotte à fait le maximum, mais elle n'était ni assez nombreuse ni assez puissante.
    - je suppose que ce n'est pas notre stock de ressources qui l'à attiré ?
    - Je ne pense pas. Après avoir remporté la bataille ils ont fait un rapide passage dans les entrepôts avant de repartir aussi vite.
    <Le prix à payer n'en sera que plus grand> dit il les yeux luisant d'une sourde colère.

    En ce bel après midi d'été, la ville était pleine de vie. De nombreux Baériens, hommes et loups, marchaient entre les bâtiments. Au dessus d'eux, le transit aérien était presque saturé. D'innombrables véhicules parcouraient le ciel. Du plus simple moyen de transport familial, aux gigantesque cargos de marchandises. Chacun projetait leur ombre sur le sol créant un damier de zone ombragées et ensoleillés.
    Lorsqu'ils reconnaissent les seigneurs de l'empire, chaque habitants y allaient de son petit salut. Que ce soit une simple inclinaison de tête ou une courbette parfaitement exécutée. Ce spectacle dissipa la colère que Rand et Aeren ressentait. Tout deux étaient heureux de voir que malgré les difficultés lié à la guerre, les Baériens restaient eux même.

    Lorsqu’ils parvinrent au complexe de bâtiments qui servaient de centre administratif principal, ils se séparèrent. Darek repartit superviser la mise en place d'un réseau de défense fonctionnel. Melia se rendit au centre de commandement des Valkirs. Aeren prit la direction de la bibliothèque afin d'archiver des données qu'ils avaient copiés à la station diplomatique centrale. Et Rand se rendit à son bureau.
    Il prit un ascenseur et traversa plusieurs couloirs. Quelques fonctionnaires transportaient des liasses de documents de bureau en bureau. Deux ou trois groupes de Valkirs patrouillaient dans les couloirs et lorsqu'elles passèrent près de lui elles firent leur salut rituel, le poing droit sur le coeur. Rand grimaça, il détestait ce salut, car il signifiait qu'elles étaient prête à mourir pour lui.
    Il voulut prendre un autre ascenseur, mais devant la queue qui s'y était formé, il préféra opter pour l'escalier. Ce dernier le conduisit à un grand couloir, très large, et au bout de celui ci se tenait un soldat en uniforme. Rand se dirigea vers cet homme et s’arrêta lorsqu'il fut près de lui.

    - Bien le bonjour Tommaz.
    - Salut Fay. Répondit ce dernier en se détendant légèrement, lorsque Rand disait bonjour ainsi c'était qu'il était de bonne humeur. Le voyage c'est bien passé ?
    - Autant qu'il peut l'être avec les nouvelles qu'on à reçues. Rand était plutôt content , il ne cessait de se battre pour que les Baériens arrête de leu adresser la parole avec des titres honorifiques mais il fallait reconnaitre que c'était presque une cause perdue. Heureusement au fil des ans, ceux qu'il côtoyait souvent avait finit par se comporter de manière bien plus familière avec lui et Aeren. Et les appelaient maintenant par leur prénom, surnom ou diminutif. Petite victoire certes, mais il fallait s'en contenter.
    - Oui j'imagine.
    - J'ai quelques p'tit trucs à faire, tu pourrais demander à Kennon de venir me voir s'il te plait ?
    - Pas de problème.
    - Merci. Et sur ces mots il pénétra dans son bureau.

    Dès qu'il fut rentré, il alluma un petit holo-écran et demanda à voir Le Kaced Dyum. Au bout de quelques secondes le visage de ce dernier apparut.

    - C'est pour quoi ?
    - C'était pour te dire que j’acceptai ta proposition.
    - C'est vrais ? Génial ! Je vais t'envoyer un premier chargement de ressources.
    - Envoie les sur Belastir'Avondei.
    - Ok. Tu vas voir on va les faire tourner tes usines entre Tehkan et moi. Dit il en souriant.
    - De toute façon Tehkan c'est qu'un sale riche. Répondit Rand en souriant à son tour.
    Ils rirent quelques secondes avant de revenir sur des sujets plus sérieux.
    - Je viens d'apprendre pour l'attaque, pas trop de dommages ?
    - Juste la flotte, et quelques milliards de ressources. Et vous de votre coté ?
    - On s'est tous mit en défense autour de Coruscant.
    - je vois, on est dans la merde quoi.
    - Un peu oui. Bon je te laisse on à un boulot monstre ici. Le chargement est en route.
    - Ok merci.

    La transmission se coupa. En attendant l'arrivée de Kennon. Rand envoya deux messages et s’occupa de quelques affaires courantes de l'empire. Il en profita aussi pour inscrire le premier nom dans le grand livre, le premier d'une longue série.
    Il était en train de lire un rapport sur un projet d'agrandissement des mines d'Erais Tanan lorsqu'il reçut un message télépathique de Tommaz.

    <Kennon est arrivé>
    <Bien, fait le entrer>

    La porte s'ouvrit et ce dernier entra, il referma la dite porte avant de prendre la parole.

    - Salutation Rand.
    - Bien le bonjour Kennon.
    - Alors, tu à trouvé des indices sur où pourrait se trouver la planète des Eredan ?
    - Non, ce n'est pas pour ça que je t'ai fait venir.
    - Ah bon ? Qu'elle en est la raison si ce n'est ça ?
    - A partir de maintenant c'est toi qui dirigera l'ensemble des Baériens membres de la guilde des explorateurs.
    - Hein ?! Ce n'est pas toi qui...
    - Je quitte la guilde Kennon...
    - Comment ça ? Mais pourquoi ?
    - L'Arahis ne possède plus de membres de la flotte de faction, et devant l'ampleur de la guerre en cours Dyum m’a proposé d'en devenir membre. Et j'ai accepté.
    - Et pour les vaisseaux de la guilde que tu possédais ?
    - je te les ai cédés. Les dirigeants ne devraient y voir aucun inconvénient tant que tu ne t'en sert qu'à titre privé.
    - Très bien... Autre chose ?
    - Non, c'est bon.
    - J'y vais alors, je vais superviser le déplacement de la base d'exploration et des horizons. Au revoir.
    - Salut...

    Kennon quitta le bureau. Rand resta quelques secondes immobiles après son départ. Il savait que son ami était déçu, mais cette guerre ne lui laissa pas le choix. Du moins ce n'était pas un choix qu'il était prêt à refuser.
    Il se ressaisit vite, il avait encore beaucoup de choses à faire. Il sortit de son bureau, mais avant de continuer il s'adressa à Tommaz.

    - Tu peux disposé pour aujourd'hui. Est ce que tu pourra juste envoyer un message sur Belastir ?
    - Bien sur, qu'elle est ce message ?
    - Dit leur qu'ils vont bientôt recevoir une cargaison envoyé par le Kaced Dyum, il faut qu'il la dispatche sur l'ensemble de nos chantiers de production libre et qu'ils se tiennent prêt à commencer la production dès qu'ils recevront les plans. Merci encore.
    - De rien.

    Rand se dirigea vers la sortie du bâtiment. En chemin il contacta mentalement Aeren, ainsi que Balladion et Velian et leur dit de l'attendre au spatioport où ils avaient atterrit. Ils prit bien soin d'éviter les patrouilles de Valkirs et se fit discret lorsqu'il fut rendu à l'extérieur.
    Entre le centre administratif et le spatioport, il su rester incognito en évitant les rues les plus peuplés. Il marchait vite, pressé d'arrivé à sa destination. Ayant prit la précaution de dissimuler son visage avec une capuche, personne ne le reconnut.
    Il parvint finalement au spatioport et se dirigea rapidement vers le Kallishan qui les avaient amenés. Aeren, Balladion et Velian l'attendait devant. Il rejeta sa capuche en arrière et ralentit le pas. Ils le remarquèrent quelques secondes plus tard.
    Il se dirigeait tranquillement vers eux lorsqu'il vit les yeux de Balladion s'agrandirent de surprise et de peur mêlées. A cette vue le coeur de Rand rata un battement, et ses craintes se confirmèrent lorsqu'il entendit une voix de femme derrière lui.

    - Espèce de triple con ! Tu croyais partir sans moi ?! Hurla Mélia furieuse.

    Rand se retourna lentement.

    - Allons Mélia, je je peut tout expliquer... Commença t'il en s'adressant, gêné, à la dirigeante de l'ordre Valkir.
    - Ouais, c'est c'est ça ! Tu comptait partir avec eux en me laissant en plan ! Cria t'elle en s'approchant de plus en plus rapidement du seigneur des Baériens et en pointant du doigt Balladion, Aeren et Velian, mort de rire un peu plus loin.
    - Mais non, voyons... Tenta t'il de répondre, vite interrompu par l'index tendu de la jeune femme.
    - Tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement. Le prévint elle en lui fichant son doigt dans la poitrine.
    - Bon, bon, je suis désolé, ça te va ? Dit il en soupirant.
    - Tu dit ça, mais à chaque fois tu essaye de filer en douce. Répondit elle en croisant les bras le regard sévère.
    - On peut y aller ? Demanda t'il légérement agacé.

    Mélia ne répondit pas. Elle passa à coté de lui et rentra dans le vaisseau. Rand soupira et se retourna .

    - On y va. Et arrêtez de vous marrez ! Lança t'il à ses trois amis qui était au bord des larmes. Ce qui eut pour effet de redoubler leurs rires.
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