L'enfant de l'Aube Rouge...

« Procédure d'ouverture complète. Coordonnées vérifiées. Croiseur Diplomatique Kane, vous et votre escorte avez l'autorisation d'effectuer le saut. Bonne chance de l'autre côté. »
Cette phrase type, prononcée des centaines de fois avec toutefois pour variation le nom et la classe du vaisseau, venait de résonner dans la passerelle du Kane vaisseau diplomatique porte-étendard de la Nation Obscurcie. Il s'agissait du premier vaisseau de grande taille construit par cette dernière, et bien qu'il ait été au départ conçu pour la guerre, il avait fini par être désarmé et reclassé en un vaisseau diplomatique. Au fil du temps, il avait perdu ses dernières caractéristiques de vaisseau de guerre et ressemblait maintenant à un vaisseau civil au design un peu guerrier. Autour de lui se tenait une dizaine de croiseurs d'escorte classe Brique, paré à faire face à toute éventualité. Le capitaine en charge du vaisseau fit signe à son préposé aux communications qui entama des remerciements tout ce qu'il y avait de plus protocolaire :
« Merci, contrôle Ahkiann. Parés pour le saut.»

S'ensuivit un compte un rebours au terme duquel le vaisseau et son escorte traversèrent la surface bleutée qui les séparait de Cnossus. Toute notion d'espace et de temps s'estompa jusqu'à ce que les vaisseaux réapparaissent de l'autre côté, en orbite de leur destination. Ils furent rapidement accueillis par une transmission leur demandant de décliner le nom du vaisseau ainsi que sa provenance, ce dont le responsable des communications s'occupa rapidement. Le Vaslynsten les contacta à son tour quelques minutes plus tard :
« Ici le Vaslynsten, on commençait à vous attendre.
- Toutes nos excuses, répondit le chargé des communications Obscurci, le passage par Sietch Tahbr nous a pris plus de temps que prévu.
- Compris. Est-ce que vos délégations sont prêtes à atterrir ? Nos hôtes commencent à s'impatienter.
- Affirmatif. Notre délégation ainsi que celle de la Théocratie Kwanita sont en train d'embarquer dans leurs navettes respectives. On devrait pouvoir les faire décoller d'ici quelques minutes.
- Parfait. Nous prévenons le contrôle de Cnossus que nous arrivons.
- Bien reçu. Nous vous préviendrons lorsque nos navettes seront prêtes à se lancer. »

Quelques minutes après cet échange, les trois navettes des représentants de l'Amirauté Solarienne quittaient leurs deux vaisseaux porteurs et entamaient leurs manœuvres orbitales en suivant les ordres donnés par le centre de contrôle de la planète. Les navettes touchèrent le sol quelques dizaines de minutes plus tard, à trois débarcadères différents, dans l'immense spatioport Cnossien. Un comité d'accueil était déjà présent sur place lorsque les portes de la nef diplomatique Obscurcie s'ouvrirent. Deux hommes en sortirent, habillés dans une tenue d'un vert sombre complétée par une cape de la même couleur. On pouvait voir un sabre à lame courte à leur ceinture, ce qui ne laissait planer aucun doute quand à leur fonction de soldat. Les deux hommes se mirent rapidement en place de chaque côté de la porte qu'ils venaient d'emprunter, dans un mouvement répété des dizaines de fois à l'avance. Une fois les deux gardes en place, sept personnes quittèrent à leur tour la navette. Il s'agissait du Chef d'État de la Nation Obscurcie, le Régent Akhan, vêtu de sa tenue d'apparat, accompagné par son Ministre des Relations Extérieures, de deux diplomates tous trois également parés de leurs plus beaux habits. Trois autres gardes fermaient la marche.
« Bienvenue sur Cnossus, les salua un des membres de leur comité d'accueil. Sa tenue un peu plus décorée que celle de ses collègues semblait indiquer un grade supérieur. Nous espérons que vous avez fait bon voyage.
- Merci, répondit le Régent Obscurci. Le voyage n'a pas été des plus courts mais rien de bien désagréable.
- J'en suis ravi. Par contre... Il hésita quelques instants avant de désigner les gardes. Je ne suis pas sûr que les armes soient autorisées au Baptême.
- Rassurez-vous, ce ne sont que des armes de cérémonie, rien de bien dangereux. Il s'agissait ici d'un mensonge, et le Régent le savait très bien. Il savait que sa Garde était presque suréquipée et que tout cet équipement était habilement dissimulé dans leur tenue. Simplement, par oubli ou par confiance, les gardes n'avaient pas pris la peine de les scanner.
- Très bien. L'hésitation se lisait encore sur son visage, mais il avait, semble-t-il, décidé de ne pas pousser l'affaire plus loin. Sans doute par peur de remontrances de la part de ses supérieurs. Si vous voulez bien me suivre. »

Le groupe se mit alors en marche, juste après qu'un des diplomates aie glissé quelques mots à l'oreille du gradé qui les avait accueilli. Celui-ci fit un signe, et deux de ses hommes pénétrèrent à l'intérieur de la navette, tandis que le reste de leur escouade et leurs invités partaient en direction de la salle de réception où ils retrouveraient, à n'en point douter, leurs homologues de la Confédération Stellaire Batulléenne et de la Théocratie Kwanita.

Le panorama qu'offrait la baie d'observation du Vaslynsten était des plus magnifiques, laissant voir Cnossus depuis l'orbite basse. De cette hauteur, la courbure planétaire se distinguait aisément, de même que le halo atmosphérique bleuté. La planète en elle même était densément habitée et extrêmement industrialisée, les seuls trous dans le tissus urbain se trouvant être les mers – servant de réserves d'eau – et les jardins du Palais Impérial.

Mais après plusieurs heures passées à attendre les autres délégations de l'Amirauté Solarienne, la Directrice Sonckaj était quelques peu lassée de voir la planète défiler sous elle. Fort heureusement pour sa patience, ce ne fut que peu de temps après qu'elle aie envisagé de retourner se coucher que le Kane surgit en orbite.

Le détachement qu'avait envoyé la Confédération emprunta une petite navette, elle aussi blanche et frappé d'un losange rouge sur ses flancs, pour atteindre la surface. Sa trajectoire de descente était proche de celle suivit par les navettes Obscurcie et Kwanitienne, mais leurs chemins se séparèrent une fois arrivé au port, chacune s'ayant vu attribuer un dock particulier.

Une fois la navette posée et la rampe de débarquement solidarisée, les portes s'ouvrirent. D'abord celles du vaisseau, puis celles de la rampe. Cette dernière était en pente douce, de sorte à arriver au sol. À son bout, on devinait un grand hall, ainsi que ce qui semblait être un comité d'accueil.

Les batuléens descendirent de leur vaisseau, empruntant la rampe précitée pour rejoindre leurs hôtes. Les premiers à sortir furent deux hommes vêtus d'un uniforme de cérémonie, sabre d'apparat compris. Suivirent la Directrice Sonckaj ainsi qu'une autre femme, plus jeune, elle aussi vêtue d'un uniforme, mais d'une prestance et d'une fabrique bien supérieur à celui des gardes. Il s'agissait du Capitaine Duellos, membre du service de xénologie de la Force. Elle avait été conviée à la délégation en raison de sa spécialité au sein de son département : le bellissime primaire, thème particulièrement en phase avec la culture de leurs hôtes. Deux autres gardes suivaient, portant une caisse en bois paraissant fort lourde.

- Soyez les bienvenus sur Cnossus, commença un des employés du service diplomatique de l'Aube Rouge chargé de leur accueil. Avez-vous fait bon voyage ?
- Assurément, merci, répondit la Directrice.
- Parfait. Cependant, reprit-il après avoir jeté un œil à la tenue des gardes, je vois que vous êtes armés.
- Rassurez-vous, ce n'est que dans un but.. décoratif, si je puis dire.
- Certes. Il consulta son calepin. Sabre d'apparat ?
- À vrai dire, intervint Duellos, comme l'indiquent les deux tranchants, il s'agit d'une épée. Une colichemarde, ajouterais-je, comme...
- D'apparat, oui. La Directrice l'avait interrompue d'un air las, habituée à ses logorrhées dès que le sujet touchait aux coutumes martiales.
- Je vois. Les armes sont techniquement interdites, mais nous venons de recevoir un mémo concernant les sabres d'apparat, vous comprenez.
- Certes.
- D'autre part, quelle est cette caisse ?
- Oh, elle contient le cadeau, pour la petite.
- Oh, bien entendu. Il fit signe à deux autres personnels de prendre en charge le présent. Maintenant, si vous voulez me suivre...

Le Cnossien les guida vers la salle de réception, où s'était déjà massés un grand nombre de diplomates et autres envoyés d'une foultitude de nations. La Directrice chercha ses homologues de l'Amirauté, puis, les ayant retrouvé en train de discuter avec les représentants des Domaines d'Ossus, alla les rejoindre, suivie de la délégation confédérée.

Le Basha activa l'intercomm des hangars spatiaux :
"Deftak? Préparez un Nehmet.
- Oui Basha.
- Quand sera-t-il prêt?
- Donnez-nous une heure.
- Bien. Vous avez trente minutes."
Elle raccrocha l'intercomm et se leva pour se préparer. Elle avait décidé de ne pas porter de robe au baptême. Elle avait fait faire pour l'occasion une tenue qui était la tradition sur son monde d'origine. Une chemise corsetée sans manches et un pantalon, lui aussi corseté. Le tout de couleur sable.

Elle se rendit au hangar où l'attendait son vaisseau. Contrairement aux autres de ce type, il avait été repeint en noir, ce qui lui donnait un aspect fantomatique.
Elle se tourna vers le chef hangar.
"Chef? Situation opérationnelle du vaisseau?
- Tous systèmes parés Basha.
- Merci. On embarque"
Elle se dirigea vers le vaisseau, suivie des quelques dignitaires qu'elle avait jugé bon d'emmener.

Une fois à bord, elle donna l'ordre au commandant d'utiliser la porte spatiale en orbite autour de la planète.

Quelques instants plus tard, le vaisseau sortit du néant dans l'espace aérien passablement encombré de Cnossus.
"Contrôle Cnossus? Ici la flotte du Basha Kerryann Dernethar, demandons autorisation d'atterrir.
- Ici Cnossus contrôle, vous êtes sur la liste, nous vous envoyons vos ordres de descente.
- Cnossus contrôle, reçu. Bonne journée"

Elle savait l'effet que son Nehmet noir allait provoquer sur les autres délégations, et c'est bien pour ça qu'elle l'avait choisi, malgré sa lenteur.
Quand il atterrit, tout le personnel au sol de Cnossus eut le regard attiré par ce grand vaisseau, blanc en temps normal.
Quand elle sortit du vaisseau, l'employé chargé de la redirection resta quelques secondes muet. Elle pencha la tête, attendant qu'il sorte de son mutisme.
"Vous êtes la délégation du Basha Dernethar?
- Tout à fait.
- Quatre personnes, comme indiqué. Parfait, tout est en règle. Veuillez me suivre."

L'employé les dirigea à travers un dédale de couloirs, jusqu'à une salle déjà bien remplie.
Le Basha reconnut beaucoup de délégations, les Kaced, toujours aussi discrets, la délégation Batuléenne, toujours aussi élégante en rouge et blanc, beaucoup de délégations Melrehns, pour l'absence de couleurs vives généralement observées chez eux, et même une délégation des Domaines d'Ossus.

Elle se dirigea lentement vers le buffet et prit un verre d'une boisson non alcoolisée, en observant le comportement des autres délégations

*Ainsi, plus ou moins rapidement, la quasi totalité des délégations prévues pour le baptême traversèrent la porte spatiale montée en orbite de le planète mère de l'Aube Rouge uniquement pour l'occasion.

Chacune leur tour, les soldats les ayant accueillis les dirigèrent, comme prévu, jusqu'au gigantesque bâtiment aménagé spécialement pour la réception.

Les représentants des domaines d'Ossus, arrivés particulièrement en avance sur tout les autres restaient plantés là depuis déjà un nombre d'heure... disons, non négligeable, quand enfin, ils purent voir s'approcher d'autres délégations approchèrent de la gigantesque porte d'entrée.

Dans l'ordre, les délégations Thelios, dont principalement les Kaceds ne passèrent comme à leur habitude pas vraiment inaperçus, puis, une partie des illusionnistes, et enfin, les membres de l'Amirauté Solarienne, bon derniers pour le moment, qui semblaient avoir prit la décision de ne faire qu'un seul groupe pour se rendre à la salle.

Chaque fois qu'une délégation arrivait, les soldats engagés pour servir d'escorte les abandonnaient à un autre groupe de soldats, non pas dans leurs tenues militaires mais en tenue d'apparat, qui après des salutations d'une politesse presque étonnante, leur indiquait la table à laquelle ils étaient assignés.

Evidemment, l'Impératrice et ses organisateurs avaient fait tout leurs possibles pour regrouper les invités par affinité, afin d'éviter au maximum d'éventuels couacs... même si, à en juger par la réputation de certains des invités en question, les chances que tout se déroule sans le moindre problème étaient pour le moins... particulièrement légères.*

__________

*L'heure prévue pour le début de la cérémonie était dépassée de déjà vingt bonnes minutes, et tout les invités déjà présents confortablement installés à leur table depuis au moins autant de temps, pourtant, aucune annonce n'avait encore était faite.

Dans la salle, les réserves du "buffet apéritif" commençaient à s'épuiser, pendant qu'au même rythme les réflexions de certains des invités les moins patients sur la ponctualité de l'Impératrice devenaient de plus en plus fréquentes...*

__________

*Et dans sa loge personnelle, notre fameuse Impératrice était en rage. Chose parfaitement compréhensible: Insister sur le fait que les invités devaient impérativement être à l'heure, et être soi même en retard... c'était, disons... loin d'être digne de son rang*.

"-Raaaah... mais... qui est ce qu'on attend encore?!

-Le... le seigneur Alizen, Impératrice...

-Alizen? Mais.. mais qu'est ce qu'il attend pour arriver? On approche déjà de la demie heure de retard!!

-Je.. je n'en sais rien, Dame... il ne donne pas de nouvelle...

-Graaa... bon... reprenons notre calme...

-Un... un massage peut-être?...

-Un.. massage? Non mais, vous avez l'impression que j'ai le temps de me faire masser?!

-N.. Non, bien sûr que non...

-Tant pis pour Alizen. Nous le ferons passer par l'une des portes secondaires. Nous ne pouvons nous permettre d'attendre plus. Annoncez le début de la cérémonie...

__________

*Ainsi, l'annonce tant attendue fût enfin passée, et le protocole de fermeture mécanique de la gigantesque porte lancé. Tant pis pour le seigneur illusionniste manquant, il se débrouillera pour trouver une autre porte.

Une fois l'entrée totalement verrouillée, l'Impératrice Tinuviel s'avança au centre de la salle. Révélant à chacun des invités présents un physique que beaucoup qualifieraient "d'étonnant", en effet, qu'on la trouve belle ou pas, bien que certains diraient qu'il faudrait être fou pour ne pas la trouver belle, mais soit, qu'on la trouve belle ou pas, au moins on pouvait objectivement dire que toute trace de grossesse était déjà effacée de son corps.
Pour l'occasion, la "Dame Rouge" de son surnom surtout répandu dans les territoires de Varden, faisait pour le coup parfaitement honneur au surnom en question, car en effet, non contente de porter une robe incroyablement sophistiquée et tellement décorée de milles et unes façons qu'elle serait bien trop compliquée à décrire précisément, ce qui frapperai l’œil de n'importe qui serait sa couleur rouge sang, si prononcée qu'elle n'aurait aucun mal à accrocher le regard de beaucoup rien que par sa teinte.

Soit, ce n'est probablement pas pour son physique ou sa tenue que la plupart des convives la fixaient. Non, c'était pour son discours d'ouverture, qui débutait enfin...*

"-Chers ex-ennemis ou peut-être futurs ennemis... bon, d'accord...

CHERS AMIS!

En ce jour merveilleux... non, ce jour béni..

Hm! En ce jour sanguinaire de l'an 16 080, j'ai l'honneur de vous accueillir tous ici, et sans n'avoir encore rien tenté pour éliminer l'un d'entre vous, afin de célébrer comme il se doit, le plus beau cadeau qu'il ne m'ai jamais été donné de voir.

Non, il ne s'agit pas de l'annonce de la mort du seigneur Marks, ni d'une proposition d'alliance des pirates du Verdon et pas non plus, d'un album photo d'Ashley Williams en petite tenue.

Car si je recevais ces cadeaux, sachez bien qu'ils n'appartiendraient qu'à moi et que jamais je ne vous en offrirai ne serait-ce qu'une toute petite partie!

Non... si vous êtes tous réunit ceci, suspendus à ma voix et à mon bon vouloir quand au moment ou je vous donnerai l'autorisation de réclamer aux serveurs mis à votre disposition de remplir de nouveau vos verres de vin, c'est pour célébrer la naissance de Melian, fille adorée que m'a offert.. si on peut dire, le dirigeant de l'Empire Extalien, j'ai nommé le plus grand diplomate que le peuple mort n'ai jamais accueilli en son sein: Le seigneur Celestia!

Sachez dés à présent, si vous n'êtes pas encore au courant, qu'ici nous respectons des traditions bien particulières, et qu'elles incluent de bénir l'enfant à minuit. Pas juste avant, pas juste après.

Aussi, puisqu'il est à peine plus de vingt heure... que la fête commence! Profitez de ces quelques heures pour danser, vous amuser, vous goinfrer, et si possible, ne tuez personne avant que tout ne soit terminé.

Je vous souhaite à tous une agréable soirée, et... pensez à envoyer des tomates, ou quelque chose du genre, à la face du seigneur Alizen quand il entrera ENFIN ici, car mon retard est entièrement du à sa petite personne."

*Et c'est ainsi que, comme pour toute cérémonie de l'Aube Rouge, les lumières de la salle se coupèrent pendant que l'Impératrice se retirait, afin que rapidement, tout le monde soit plongé dans l'obscurité la plus totale.

Puisqu'une grande majorité des invités connaissaient les débuts de fête sur Cnossus et les autres colonies de l'Empire, seuls quelques un furent surpris de l'obscurité ambiante, et l'hymne sans parole débuta, chacun sachant ou se doutant qu'il ne serait autorisé à parler et plus généralement, à commencer à profiter de la fête qu'une fois l'hymne totalement terminé.*



*Les esclaves réservés pour s'occuper de la fête profitèrent du noir le plus total pour débarrasser le "banquet apéritif", et installer celui des entrées, afin qu'une fois l'hymne terminée et la lumière de nouveau présente, les convives aient un nouveau banquet à vider, des verres de vin tous pleins, et un fond musical bien plus... disons, attractif, pour danser si ils le souhaitaient.*

Le service se fit normalement, les repas servis aux invités présent, sans que personne ne ce doute que ce n'est plus le personnelle habituel de service repas.

Brea avait profiter pour voler une copie de la liste des invités présent a cette cérémonie par soucis que l'un d'eux la démasque alors qu'elle voulait voir la petite et son amie de longue date sans que des Melrenn lui pointe une arme sur la tempe ou la tu a vu, elle avait posté ses hommes de tel sorte que ce genre d'accident fâcheux ne se passe pas.

Personne ne s'attendraient a voir une Leanth faire irruption dans une cérémonie Melrenn, sens qu'on tente l'éliminer.

Elle bénéficiait de l'effet de surprise et de l'avantage du nombre et de l'équipements, si elle le voulait elle aurait pus tous les empoisonner ou dissimuler des charge explosive un peu partout dans le bâtiment . Si elle était présentes ici, sous ordre Leanth.

Mais ce n'était pas le cas . Elle ne voyait donc pas l'utilité de saboter une tel événement.
Elle écouta pourtant le discourt d'ouverture de la Dame Rouge en retrait des invités. Elle nota la maladresse et l'originalité de celui-ci qui n'avait rien a voir avec les canons habituel du discourt oral, pour un politiciens d'un quelconque états.

Elle ne put se retenir de lâcher un petit rire a l'écoute de se discourt ,alors qu'elle siroter un verre de champagne, une gorger passa de travers du au faite qu'elle buvait et qu'elle avait rit en même temps a l'écoute de la Dame Rouge.

Quand celle-ci se retira après avoir ouvert le bal, et que les lumière s'éteignirent pour faire place a cette curieuse danse, Elle en profita pour essayer de rejoindre Tinuviel, en ce frayant un chemin parmi les invités, elle en bouscula quelques un par mégarde, dont une femme vêtu d' une chemise corsetée sans manches et un pantalon, lui aussi corseté de couleur sable.

Elle s'excusa maladroitement, du au fais que son Melrenn était pas très au point.
Quand elle arriva enfin en vu de la Dame Rouge, elle la suivi discrètement. Se glissant dans son ombre.
Aprés quelque secondes de filature, elle la rattrapa et lui tapota l'épaule, en plaquant sa mains sur ses lèvres.

- Alors comme sa tes maman et tu ne me l'as jamais dis ? A oui entre nous ta sécurité et pas au top condamne les entré de service des annexe Astryens la prochaine fois.
Mais plus important montre moi ton petit trésors s'il te plait. Lui chuchotant a l'oreille alors qu'elle avait poser sa mains devant la bouche de la Dame Rouge.

(hrp: je suis fâche avec l'orthographe si vous voyez d'autre fautes hésiter pas a me le dire merci a vous)

Kerryann tourna brusquement la tête suite au coup d'épaule reçu par une femme à l'air visiblement pressée.
Elle ne vit que peu de choses d'elle, une robe noire, et un teint pâle. Mais quelque chose dans la démarche de cette femme lui était familier. Elle posa son verre et n'eut aucun mal à la suivre.
Elle la retrouva en compagnie de la Dame Rouge, dans un couloir.
La voix qu'elle entendit venait du passé. Brea... Elle était ici...

Elle dut se mordre les lèvres pour ne pas l'apostropher. Au contraire, elle devait attendre, savoir ce qu'elle voulait de l'impératrice Tinuviel.

Apparemment, elle voulait uniquement prendre de ses nouvelles.
Toujours en retrait, Kerryann attendit le départ de l'impératrice Tinuviel.
Une fois sûre que cette dernière était hors d'atteinte, elle cria :
"BREA!" sa voix sonnant comme un coup de fouet.
Elle s'approcha de sa cible qui s'était arrêtée, visiblement surprise de s'entendre appeler par son nom dans ce couloir

A l'échos de son Nom elle se retourna brutalement vers l'origine de cette voie, qui au premier abord ne lui disait rien, surprise elle dégaina, chercha un couvert et scruta l'obscurité en attendant que l'inconnu qui l'avais nommé par son Non se montre, se montre et qu'elle le blesse.

elle distingua une silhouette féminine s'avancer lentement dans l'obscurité, elle tenta malgré tout d'ouvrir le dialogue, restant sur ses gardes, prête a faire feu si nécessaire.

- Qui va là ! montré vous ou je vous abats comme un chien !

elle s'adossa a un mur d'angle toujours a regarder l'obscurité et enfin découvrir la personne qui la connaissait.

Après quelques temps de retard...


Descriptions de transmission :

- [...] Porte spatiale, ouverture autorisé [..] Pont d’amarrage 17 [...].

Dès lors, un bon nombre de vaisseaux melrehns sortirent de la porte, des intercepteurs ainsi que des chasseurs premièrement.
Puis des croiseurs, accompagné de quelques croiseurs amiraux, ceux-ci formant un nuage dispersé dans une très large orbite, vinrent ensuite quelques croiseurs d'ombre, puis une vingtaine de vaisseaux amiral d'ombre.

*Tramission*

- Ici le seigneur Alizen en personne, je suis en retard et je n'est pas le temps de discuter.

- Secteur 64 Zone B, bonne fête seigneur.

D'une voix plate :

- Bien entendu.

Une fois l'ordre donner, 9 escadron de corvette ainsi que un soutient en chasseurs des vaisseaux toujours en orbite descendirent se poser en de multiple endroit sauf pour 3 corvettes qui atterrirent non loin de la salle de réception.
A l'atterrissage des hommes armées se déployèrent, et on vit le seigneur Alizen suivi de 5 gardes faisant parti de son meilleur commando, partir en direction de la salle, alors que quelques autres soldats plus classique étaient parti en éclaireur ainsi que pour prévenir les gardes de l'impératrice.

Quelques temps plus tard, juste avant d'arriver à la hauteur des gardes de l'impératrice.

- Chasseur seconde section, nuage en limite orbitale. [...]
Ah ! Et faite atterrir mon cadeau pour la petite, préparez le, et attendez mon ordre.

Puis il fit signe au garde de l’emmener dans la salle pour rejoindre l'impératrice.
Entre temps le seigneur eu le temps de s'armer de sa plus belle parure de réception, au contour jaunis d'or, embelli de plusieurs médaille de diverse couleur et signification propre à son empire, aux divergences de rouge, ayant qu'un seul symbole légèrement apparent passant de par en autre de cette dite parure reconnaissable par les contraires de rouge superposé.

Une fois en salle, les gardes se faisant discret, Alizen rejoignit l'Impératrice.

- Tinuviel ! Excuse-moi pour se retard, j'ai eu des affaires urgente à régler, je t'expliquerais plus tard, pouvons-nous rejoindre le seigneur celestia pour prendre un verre tous ensemble ?

D'un signe de tête, Tinuviel fit comprendre à Alizen de la suivre...

"Brea, Brea Brea... Tsss... Toujours aussi impulsive n'est-ce pas? Un conseil, range ça. Ca ne prend pas avec moi. Et tourne-toi quand je te parle. Maintenant nous sommes de même rang..."
Kerryann s'avança, et remarqua quelques changements chez Brea. Ses cheveux étaient plus longs, et ses formes plus présentes. Le temps avait eu sa prise sur elle constata-t-elle avec une satisfaction non dissimulée.
Quand elle fut à portée de Brea, elle lui posa la main sur le bras. Ce geste n'était pas innocent, elle savait ce qu'elle faisait.
"Viens, retournons dans la salle commune" dit-elle en broyant brusquement le bras de Brea, la forçant ainsi à la suivre. Elle savait que Brea avait été blessée à cet endroit il y a bien des années. Chaque pression sur une blessure de ce type entraînait une douleur foudroyante, qui empêchait tout mouvement.
"Suis-moi, et ne résiste pas, tu sais très bien que je peux appuyer encore plus fort. Alors suis-moi, et je vais essayer de ne pas te briser le bras"

- Mais qui est-tu ? comment sais tu pour cette blessure ?

contrainte et forcer par ce geste elle n'eut autre choix que d'obéir et de suivre l'inconnue vers la salle de repos. tendis que la douleur de la pression la tenaillé et engourdissez tout son bras.

Kerryann s'arrêta et se tourna face à Brea, sans la lâcher.
"Regarde-moi. Tu ne me reconnais donc pas? Regarde-moi bien..." dit-elle en se penchant vers Brea. "REGARDE-MOI! RAPPELLE-TOI! Les arènes... C'est tout ce que je te dirai... Maintenant viens"
Elle la traîna sans ménagement jusqu'à une salle qui ressemblait à une antichambre.
"Assieds-toi" dit-elle en forçant Brea à s'asseoir sur une chaise. "Et attends..."

Kerryann alla se poster près de la porte, en attendant l'arrivée de certaines personnes que cette "découverte" allait intéresser au plus haut point

- Les Arènes..., Ses mots dans la bouche de cette inconnue réveilla de vieux souvenir, que Brea c'était efforcer d'oublier et de combattre, mais au final elle fut séduite par ces combats barbare, cette vie qu'elle ôter de ses mains alors que combattre devant des millier de spectateur lors de l'obscurantisme d'Alinoor uniquement satisfait par les effusions de sang des condamné a mort, des captifs, des esclaves, des volontaires qui avait signé au jeu pour s'offrir le plaisir de tuer son voisins pour un paquet d'argent, de denrée le tous appuyer d'une propagande malsaine prônant un culte de la souffrance défilant dans son esprit tel un film en accéléré qui au final permis a Brea de reconnaitre cette inconnue qui sembler la connaitre depuis fort longtemps.

Elle se mordilla la lèvre inférieur, et articulas le nom de cette inconnu:

- Lieutenant Dernethar ? Kerryan Dernethar ? comment cela peu être possible, vous avez été tuer dans la destruction de l'ascenseur Lunaire d' Alinoor dans l'attaque terroriste. Vous êtes donc du genre coriace, vous aurez été une valeureuse adversaire dans les arènes

*Dés que son discours fût terminé, le stress intense dû à la complexité de l'organisation d'un tel événement commença enfin à l'abandonner un peu, et tandis que derrière elle on commençait à faire la fête, -du moins pour certains, quelques peuples un peu trop "timides", ou trop adeptes des traditions dénuées de tout type d'amusement ayant besoin de l'injection d'une dose d'alcool plus conséquente que les autres avant de s'amuser-, elle se redirigeait discrètement vers la loge royale, pour retoucher son maquillage, voir sa fille et son homme, ce genre de chose...

Quand soudain, elle se retrouva plaquée à un mur, une main sur sa bouche... en toute logique, elle aurait du paniquer, mais dés que son regard pu reconnaître l'identité de son "agresseur", elle se calma instantanément, discutant quelques instants de tout et de rien avec l'Amirale, en lui présentant une bonne vingtaine de fois ses plus plates excuses pour ne pas l'avoir invitée directement...

Après près de cinq minutes de "discussions de fille" en tout genre, les deux femmes se séparèrent, l'Amirale partant probablement sans le savoir à l'encontre de quelques petits problèmes, et l'Impératrice, reprenant la route de sa loge...

Enfin tranquille, se dit notre naïve petite blonde!
Hey, et puis quoi encore? Une Impératrice n'est jamais tranquille, et cette soirée semblait décidément n'exister pour que lui rappeler en permanence cet état de fait.

Ainsi, à peine eut-elle le temps de faire une dizaine de pas en avant, que ce fût cette fois-ci, l’illusionniste retardataire qui vint à sa rencontre, bien plus... diplomatiquement, cela dit.

Répondant poliment à ses salutations, sa colère contre lui pour son retard probablement fortement atténuée par sa joyeuse discussion avec Brea, elle lui fit signe de le suivre d'un geste élégant de la tête, et repris, avec lui, la route jusqu'à sa loge.

Une fois juste en face, elle examina d'un rapide balayage du regard les alentours, histoire d'être sûre que quelqu'un d'autre ne les suivait pas pour ENCORE, venir lui adresser la parole d'une manière relativement peu conventionnelle, et poussa la porte, entrant la première, suivit de son supérieur illusionniste.

La suite en elle même n'avait rien d'incroyablement luxueux, peut-être par manque de temps pour la préparer ou juste, par manque d'envie de s'ennuyer à l'aménager alors qu'elle ne servirait que pour une soirée, la seule chose brillante qui pourrait accaparer le regard du maître d'Alipolis était le berceau de la petite Melian, tout au fond de la suite, bien à l'abris des regards... un berceau entièrement fait d'or pur, incrusté de diverses pierres précieuses, majoritairement de couleur rouge sang. Lentement elle s'en approcha, écartant les trois nourrisses qui surveillaient le bébé en permanence d'un rapide mouvement de la main droite, et se penche pour poser les lèvres quelques secondes sur le front de la petite Melian endormie... avant de se reculer pour à nouveau, revenir vers son confrère de l'AMI.

"-Désolée, tu n'aura le droit de l'apercevoir qu'à minuit une fois la cérémonie du baptême terminée, c'est la règle.

*Tire la langue*

-Hm... j'ai cru comprendre que tu souhaitais qu'on boive quelque chose, qu'est ce que je nous fais apporter?
Oh, eu... si tu te demandes, Celestia est dans la salle de bain sur la droite, parait-il que cela fait une bonne heure qu'il se bat avec l'uniforme traditionnel qu'il ne parvient pas à enfiler..."

Après quelques seconde perdu à regarder la magnificence du berceau, ainsi que la langue de l'impératrice..


- Très bien, alors.. Pourquoi ne pas retourner plutôt à cette soirée ? Et boire un peux de vénom pour commencer ? Quelque chose me dit qu'elle pourrait être la meilleure de ces 20 dernières années...

On pu lire un léger sourire sur la bouche d'Alizen...

- Et laissons celestia à son dilemme, on l’accueillera comme il se doit à son arrivé. Je n'est plus envie de manquer une seule seconde de cette soirée, mon intuition me dit qu'elle pourrait être la meilleure de ces 20 dernières années. Enfin, si tu le veux bien.

Alizen marqua une courte pause..
- Et nous pourrions profiter du petit chemin à faire pour parler rapidement des sécurités de ton palais, j'ai quelque questions.

*Après une bonne heure ou plutôt deux, l'empereur sortait enfin de la salle de bain dans sa tenue de tradition. La dite tenue été tellement collante, que son revêtement avait nécessité une dizaine d'esclave et un temps monstrueux. Mais cette fois c'était bon, la jeune femme sortait enfin de la salle de bain.

Jeune femme ? Ceci est l'impression que n'importe quel ignare aurait en voyant le dirigeant Extalien, la tunique ainsi que la longue cape violette ténébreuse accentuait de surcroit les traits de fille manqué de celui-ci sans parler de sa coupe de cheveux qui finissait d'achever la chose.

- Chérie ? C'est qui qui est avec toi ? Rien d'important j'espère, je suis entrain de finir de m'habiller.

dit il tranquillement en sortant à reculons, tirant doucement sur sa cape visiblement coincé dans la porte de la salle de bain*

Le discours peu conventionnel de l'Impératrice avait beaucoup amusé les représentants des Domaines d'Ossus, alors que les autres personnes présentes à leur table, c'est à dire, les délégations de l'Amirauté Solarienne, semblaient plus dubitatives.

Cependant, une fois l'hymne passablement incongru passé, tous avaient l'intention de profiter pleinement de la soirée, qui s'annonçait fort pourvue en mets et autres boissons. Les conversations étaient aussi animées que diverses : la Capitaine Duellos débattait des traditions militaire ducales avec Koutouzof, tandis que le Régent Akhan discutait avec la Directrice Sonckaj des dernières nouvelles de l'Amirauté. Slarti Bartfast, l'ambassadeur des Domaines, l'air perpétuellement blasé, tentait d'ébahir la galerie avec des ouï-dires.

- Vous savez, le berceau de la petite est la chose la plus luxueuse sur treize années lumières. J'ai entendu dire qu'il était en or massif, incrusté de pierres précieuses, le tout plaqué en saumon fumé.
- ...en saumon fumé ?, demanda, suspicieux, l'Ambassadeur dépêché par la Théocratie Kwanita.
- Ou bien peut-être était-ce du saumon fumé directement plaqué or, je ne m'en souviens plus.

Tous furent interrompus par l'arrivé d'un serveur, apportant un plateau chargé de petits fours et autres hors-d'œuvre. Un autre serveur s'attelait à remplir leurs verres avec une boisson alcoolisée qui ressemblait à du venom, mais qui, faute de licence, n'en était pas le moins du monde. La Directrice attrapa la bouteille, lisant l'étiquette.

- Peuh, du « vémonne »... Aucun respect.
- En même temps, intervint le Ministre des Relations Extérieures Obscurci, vous connaissez la position de l'OPEV sur l'Empire de l'Aube Rouge : aucune exportation.
- Heureusement que nous avons apporté notre propre boisson, fit remarquer Bartfast.
- Assurément.
- En tous cas, c'est vachement bon ces trucs ! Déclara Duellos, se goinfrant d'une sorte de pâté en croûte. Je sais pas ce que c'est, mais j'en reprendrais bien.
- Oh, ça ? répondit un des convives en regardant l'étiquette, C'est de l'Amaranth en croûte.
- Du ? Oh, déesses ! s'écria-t-elle en reposant son toast.
- Tiens, j'en avais pas entendu parler depuis le mariage du Père Prieur Falas, de ça. C'est plutôt pas mal, ça, conclua la Directrice en en prenant un.

Il est un fait commun et bien connu. Ce fait commun et bien connu déclare que quand on parle des gens, on doit demander la permission avant d'en parler à la cantonade, aussi, mon noble confrère de narrateur Batuléen a commis une épouvantable erreur. Et même plusieurs. Tout d’abord, Slarti Bartfast n'est pas un raconteur d'ouïe dire, c'est un diplomate de renom et il sait très bien qu'il ne faut jamais faire ce genre de choses, sans risques de retombées néfastes. De plus, notre honorable ami l'a confondu avec Constaton de Norlarate, qui se livre à se genre de débauche intellectuel, véritable insulte à sa profession, notamment quand il force sur les produits alcoolisé. En un mot : il est, était et sera bourré pour encore quelques bonnes heures. Mais heureusement, les "hommes" de la sécurité des Domaines veillaient au grain pour éviter que le pauvre homme, asservi par l'alcool, ne commette quelque impaire.

On ne rigole pas aux Domaines. On pouffe. On ne s'impatiente pas. On piaffe. Bref, on fais comme tout le monde mais on ose se permettre de dire qu'on ne fait pas pareil même si on fait la même chose, c'est à dire à notre façon. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet. Nous devrions surtout nous pencher sur les réactions des représentants des Domaines. Dans les faits, ils avaient été plus énervés qu'amusés. Au début oui, c'était drôle. Mais apprendre que l'Impératrice voulait garder le seigneur Marks pour elle toute seul, ça jetais un froid. Ce n'était pas surprenant au regard du tempérament de la bouillonnante jeune femme, mais tout de même, pour un homme comme Koutouzof, qui regardait avec une bienveillante lubricité sa voisine alors que l'Impératrice faisait son discours, ça portait légèrement à confusion. Au final, le dernier qui tenait encore la route parmi les trois compères était Bartfast. Koutouzof avait l'alcool mauvais, et on constatera que Constaton constate chaque jour que le poison insidieux lui flingue les neurones plus vite que la norme... et Bartfast. Bartfast... se sentait seul et n'aimait pas être entouré de tous ces gens.

« Diable, fit-il, tant de Melrehns et de... gens.
- On dirait un de ces enregistrements artistiques en noire et blanc, lui fit alors remarquer Koutouzof. Il y à plus de gris qu'autre chose, et ils sont légions à porter des tenus en noire, blanc ou... gris...
- Bon sang mais tu à raison en plus ! lui répondit Bartfast avec une certaine frayeur, alors qu'ils s'éloignaient un peu des autres pour se glisser dans un coin encore peu occupé de la salle, Constaton et leurs gardes sur les talons. Mais redevenons sérieux quelques instants. J'ai ça, Selim viens de me le faire parvenir. Regarde. »

Bartfast utilisa une sorte d'appareil holoprojecteur de poche, et il matérialisa en code un petit rapport, en s'assurant que personne ne le voyait, à l'aide de sa veste et de la cape de Koutouzof. Les gardes avaient éloigné un peu les voisins fort peu nombreux, avec force excuses... et fermeté. Koutouzof ne dit rien au début. Ses traits, déjà ruinés par le temps, semblaient soudain se décomposer.

« C'est sérieux ? finit-il par lâcher.
- Il semblerait. Je ne sais pas si c'est du à un dysfonctionnement interne, ou si ça viens d'en haut, voir de tout en haut, mais c'est arrivé, dit Bartfast l'aire affligé.
- On part. On ne va pas rester ici plus longtemps.
- Laissons notre hôte et sa fille en dehors de ça, Selim et Calvin vont s'en charger. Mais ça va vouloir dire... que ce sera bientôt fini de l'Aeon.
- Qu'est-ce que le Duc à avoir la dedans ? dit Koutouzof en parlant un peu trop fort.
- On va devoir en changer. Cela fait des années qu'il ne guérit pas et qu'on assure une sorte de régence. En rentrant, on aura besoin d'un pouvoir central fort pour réagir. Même si Aeon II fut un des plus grands souverains de notre histoire, au moins aussi grand que son père... il a fait son temps. Il marqua une pause. Mais bon, on en reparlera une fois de retour au Sanctuaire. »

Koutouzof hocha la tête. Ils étaient d'accord. Laissons les convives en dehors de cette sombre histoire... pour le moment. Les Domaines d'Ossus ne sont pas... enfin ils ont la classe quoi. Ils laissent le fruit mûrir, et attendent, tapis dans l'ombre, prêts à bondir pour l'attraper au vol quand il tombera ! Le seul problème, c'est que les Domaines avaient un peu trop tendance à s'endormir pendant qu'ils étaient tapis. Donc bah forcément... le fruit, il s'éclate par terre, ou il est pris par quelqu'un d'autre. Qu'importe ! Une page se tournait ! Un baptême avait lieu ici et maintenant, et bientôt, les Domaines auraient eux aussi une grande cérémonie à célébrer.

Tandis que l'Impératrice déclamait son discours (nul n'aurait su dire s'il avait été écrit à l'avance, tant il semblait étrange) le Régent Akhan avait haussé un sourcil interrogateur. D'une part, il avait la très nette impression d'être pris pour un abruti, chose qui ne lui plaisait décidément pas vraiment, et d'autre part, il commençait à trouver que tout cela "sentait le pâté", pour reprendre une des expressions qu'il avait apprise quelques minutes plus tôt en discutant avec d'autres délégations. Il avait pourtant été prévenu maintes fois du caractère un peu à part de l'Impératrice, mais il devait admettre qu'il se sentait plutôt mal à l'aise. Il avait d'ailleurs cherché ses gardes d'un oeil presqu'inquiet lors de l'hymne. Leur présence le rassura quelque peu. Si les sous-entendus auxquels elle faisait allusion était fondés, il y avait fort à parier que les armes qu'ils portaient sur eux seraient les bienvenues, même si pour l'instant leurs sabres n'avaient pour seul effet que de rendre la position assise très inconfortable, ce qui expliquait en partie le fait qu'ils restaient debouts. Portant son regard sur ses autres compatriotes, il remarqua que même son Ministre des Relations Extérieures, d'ordinaire fort guilleret, arborait une mine anxieuse qui en disait long sur son opinion du discours. D'ailleurs, la Directrice Batuléenne ne semblait pas vraiment plus à l'aise non plus.

Au terme de ces réflexions qui semblaient avoir duré une éternité de grande taille, l'hymne cessa. Les convives regardaient désormais avec envie les plats regorgeant de victuailles en tous genres qui trônaient désormais sur leurs tables. Les gens commençaient à y piocher des parts dont la taille variait d'un individu à l'autre. Le Régent Akhan, contrairement à son Ministre des Relations Extérieures, se contentait d'une petite portion de cette espèce de salade dont il n'avait aucune idée de la composition mais qui semblait tout de même fort gouleyante. Il entama la conversation avec ses voisins de table, à savoir les délégations des Domaines d'Ossus, de la Confédération Stellaire Batulléenne et de la Théocratie Kwanita. Les sujets oscillaient entre les matériaux utilisés pour fabriquer le berceau de la petite Melian, et les directives de l'OPEV. Le Ministre des Relations Extérieures, dont la bonne humeur semblait revivre, commençait à expliquer à quel point il trouvait les jeux des Domaines d'Ossus intéressant, et cela tandis que la Capitaine Batulléenne regrettait d'avoir goûté à l'Amaranth en croûte :
« Franchement, je trouve ce jeu génial, quel était son nom, déjà ?
- Le Monopoly, lui répondit Barfast, l'air blasé.
- C'est ça ! Le Monopoly ! Alors autant je n'étais pas convaincu par le nom, autant je trouve que le principe est très intéressant. C'est presque comme une simulation du capitalisme et de l'économie de marché mais à l'échelle d'un jeu de plateau. On y retrouve tous les prin...
- Et ça consiste en quoi ? demanda le Régent Obscurci, sentant qu'il allait vite regretter sa question.
- C'est une très bonne question ! En fait, si j'ai bien compris le principe, à partir d'un capital de départ, il faut tenter de développer une économie immobilière fructueuse, et cela avec de simples pions sur un plateau ! Ceux-ci se déplacent d'un certain nombre de cases, tiré aux dés, ce qui semble représenter les aléas des affaires, avec la constante humaine, personne ne peut être partout à la fois, et il faut avoir de la chance pour arriver à trouver les bonnes affaires... »

Il continua ses explications durant de longues minutes, sous les regards sceptiques de ses convives qui ne désiraient désormais plus que le voir s'étouffer avec sa nourriture afin qu'ils puissent reprendre le contrôle de la situation vocale du secteur. Les représentants des Domaines d'Ossus finirent par quitter la table de façon presque précipitée, laissant les délégations de l'Amirauté Solarienne seules pour supporter les explications des règles de ce jeu qui n'intéressait visiblement pas grand monde.

*Hochant la tête aux phrases du seigneur Alizen, elle cligna des yeux quelques instants, son esprit se penchant momentanément sur la question du "pourquoi j'ai l'impression qu'il a dit deux fois la même phrase?..."..

Après un bref haussement d'épaule, elle fît quelques pas en direction de la sortie de sa suite, avant qu'un petit sourire en coin ne se dessine sur son visage, pile au moment où le son de la voix de Celestia atteignit son oreille.

Tournant la tête en direction de la salle de bain, elle se dirigea rapidement, -tout du moins aussi rapidement que le port de talons aiguilles le lui permettait-, vers la salle de bain en question, pour pousser la porte et l'ouvrir, réduisant ainsi fortement le risque que son cher et tendre seigneur Extalien ne massacre sa cape avant même qu'il n'ai pu atteindre la salle des convives.

Elle le fixa quelques secondes d'un regard, disons, pas vraiment des plus amical, mais le moment ne lui semblait pas convenir à une remontée de bretelle pour une simple histoire de cape qu'il a faillit déchirer, et surtout, une mini scène de ménage n'était probablement pas le spectacle que leur collègue illusionniste avait le plus envie de voir. Aussi, elle fît son possible pour se calmer rapidement et, reprenant son sourire, posa quelques secondes les lèvres contre celles du jeune papa.*

-C'est Alizen que tu entendais! On était venus boire un verre avec toi à l'origine, mais puisque tu semblais occupé...

*Cligne des yeux un court moment, un sourire taquin prenant lentement place sur ses douces lèvres...*

-Mais dis moi... tu es magnifique dans cette tenue, ma princesse!

*Tire la langue en riant, il fallait bien être honnête, la tenue de cérémonie de son chéri était absolument parfaite pour mettre en valeur son côté... disons, légèrement efféminé.*

-Hm...*se tournant de nouveau vers Alizen, toujours amusée de sa petite taquinerie*Tu disais donc, que tu voulais qu'on aille profiter de la soirée, et que tu avais des questions, à propos de... *cligne des yeux* la sécurité de mon palais?

-Alors... en route messieurs!

*Les incite donc, finalement, à enfin quitter la pièce, remuant exagérément du postérieur pour leur indiquer la direction, méthode qu'elle voyait surtout comme de l'humour, mais qui avait une certaine tendance à faire que beaucoup se seraient mit à fixer son derrière pour une autre raison que le côté comique de la chose, et c'est ainsi qu'ils prirent tous les trois la direction du retour vers la salle, dans... la joie et la bonne humeur!*

Le dirigeant Extalien qui perdait patience avec sa cape, été à deux doigts de tout arraché lorsqu'il fut délivré à la dernière seconde par la plus belle créature qui soit, d'autant plus qu'il avait eu droit à un petit baiser, chose dont il se délectait autant qu'il pouvait...

Mes respects Maître, désolé de mon retard non consenti.

Il avait à peine fini, que la taquine maman s'amusa à lui complimenter sa tenue...

Me... Merci...

Finalement, après la petite discutaille, l'Impératrice leurs ordonna de se rendre à la fête, ce qu'il fit sans broncher, sans doute parce qu'il été absorbé par le déhanché divin de celle-ci....*

La coupure des lumières surprit l'ensemble des Baériens, à l'exception d'Aeren qui voyait encore parfaitement dans cette obscurité. Ils attendirent patiemment la fin de l'hymne, typiquement Melrehns. Tandis qu'il écoutait, Rand sentit son corps se raidir et les battements de son coeur accélérèrent. Il régula sa respiration et chuchota, si bas que nul ne l'entendit, tentant de combattre ce qu'il savait arriver. Et il réussit, quelques secondes plus tard son corps se détendit et son coeur se calma.
Lorsque l'hymne fut fini et que les lumières revinrent, Rand aperçu le regard interrogateur d'Aeren mais il l'ignora. Il préféra prendre un morceau de pain recouvert par ce qui ressemblait à du pâté.

- C'est pas mauvais ce truc, dit il.
- C'est fait à base de quoi ? Demanda Aeren.
- Aucune idée, et je crois que je n'ai pas vraiment envie de le savoir, répondit il avec un léger sourire. Il avait observé la réaction de quelques invités ayant précipitamment reposé l'aliment qu'ils avaient goutté, surement après qu'on leur avait dit ce que c'était.
Tu ne prend rien ?
- Bof, j'ai pas très faim pour le moment.

Tandis qu'il discutait avec Aeren, le regard méfiant de Melia et ses Valkirs ne cessait de parcourir l'immense salle. On ne leur avait laissé que leur armure et leur épée, elles avaient dû laisser le reste à l'entrée non sans avoir fortement protesté. Mais la menace de les laisser dehors les avaient fait pliée. Rand avait savouré cette victoire, mineure certes, mais une victoire quand même.
Continuant à piocher ici et là dans les aliments, il observait les invités. Il en reconnaissait certains, mais n'avait jamais discuté avec aucun d'entre eux. Rand ne s'était même pas présenté à la station diplomatique centrale, trop occupé à fouiller le passé.
Si certains portait de riches tenues, la majorité portait des vêtements moins voyant, voire beaucoup moins. A l'instar de d'un grand nombre, Rand portait du gris. Tenue qui aurait fait s'évanouir son intendante. Les vêtements qu'elle avait préparé pour le seigneur des Baériens reposait dans la cabine de ce dernier. Mais il avait jugé celle ci trop... voyante à son gout. Il allait devoir profité du voyage de retour pour faire comme s'il l'avait porté. S'il voulait éviter un sermon sur l'image que devait présenté un dirigeant.
Apercevant Neantia, il se dirigea vers elle. N'ayant pas encore eu le temps de discuter avec les Kaced. Bien qu'il ait noté la présence de certains d'entre eux.

- Bien le bonjour, lança t'il lorsqu'il fut à proximité de la dame verte. Dit moi, il vous manquerais pas quelques Kaced ? Je n'ai vu ni Ohuka, ni Tramad, Ni Genayh, ni Tehkan.

Sur Rotalie , l'empereur faisait les cents pas , il voulait particulièrement assister à la cérémonie du baptême , mais n'ayant pas été invité probablement pour des raisons diplomatiques , il hésitait a s'invité de force , bien que cela serait mal vu.

Il hésitait encore lorsque sa femme fit son apparition dans son bureau . Tulian s'attendait a tout sauf a ce que sa femme allait lui dire .

-Tulian !! Espèce de paresseux que fais-tu encore ici ? Tu va être en retard pour la cérémonie !!

Le regard de l'empereur devait être particulièrement étrange puisque qu'elle ajouta :

-Et arrête de me regarder comme un idiot. Je t'ai fait apporter des affaires tu en choisis plusieurs tu t'habilles et tu pars immédiatement.

-Mais ma reine , je ne peux pas me présenter comme cela a l'improviste.

-Tu les préviendra en route , comme ça , si tu n'est pas le bienvenu , tu pourras toujours faire demi-tours. Aller hop file.

Sans attendre de réponse L'impératrice quitta la pièce.

Se penchant vers son interphone , l'empereur fit commander sa navette, sa garde personnelle et son intendant .

Quelques instants plus tard , la navette décolla pour se diriger vers le lieu de la cérémonie .

L'Empereur se sachant quelle tenu mettre , il se résolu a choisir la tenu du couronnement impérial .

Quelques instants plus tard le pilote indiqua que l'on approchait et qu'il convenait de demander l'autorisation de se poser .

L'empereur acquiesça et pris la parole mais de façon non protocolaire :

-Bonjour , je suis l'empereur Tulian souverain de l'empire Rotalien , nous venons à la cérémonie du baptême . Bien que nous ne soyons pas inviter nous demandons une dérogation à l’impératrice Tinuviel. Merci d'avance.

L'empereur retourna s'asseoir a son siège pendant que le pilote reprenait la communication de façon plus protocolaire.

Pendant se temps , le responsable de la garde effectuer un briefing rapide a ses hommes.

-Bon les gars inutile de vous dire qu'il faudra être des plus attentifs , il y aura des hommes qui sont actuellement considérer comme ennemie de l'empire , on est pas la pour faire la guerre , compris ? donc si y'en a un qui viens nous provoquer par de bêtise , contentez vous d’écarter l'individu quel qu'il soit , dirigeant comme garde ou autre . Personne ne doit approcher l'empereur sauf a ça demande , compris ?

L'escouade approuva d'un signe de tête puis le chef repris :

-Comme arme prenez l'équipement lambda , fusils , arme de poing , et sabre, même si je pense que les 2 premières nous seront retirer a notre arriver . donc soyez vigilent.

Le Princeps Maximus Routhos revenait à peine d'une séance du Sénat plein d'enthousiasme, sa voix n'était pas supérieure à celle des autres, mais il avait réussi à imposer son avis par divers arguments tout à fait remarquables.

-Préparez l'holocapteur, nous avons un message urgent à envoyer, nous sommes déjà très en retard ! Il pointa du doigt un assistant, vous, en lui tendant un morceau de papier, prenez cet ordre sénatorial et remettez le à l'adresse indiquée.

Il s'était déjà préparé, il portait pour l'occasion une toge en fils d'argent avec une bande pourpre. Il s'installa à son bureau et prépara le plan de son discours, en effet les sénateurs n'avaient décidé qu'à l'instant d'envoyer un message de félicitations aux deux Empires à l'origine de cet événement. Le sénateur Nicollelus entra dans son bureau sans prendre le soin de frapper à la porte et l'interrompit :

-Êtes-vous prêt Princeps Maximus Routhos ? Nous devons nous dépêcher, nous sommes en retard, et cela n'est pas une chose à faire.
-Vous vous êtes permis de rentrer dans mon bureau pour me faire savoir que nous étions pressés ? Alors ce n'était pas la peine de se déranger, je connais tout à fait la situation, et comme le dit le proverbe : Mieux vaut tard que jamais. Pour votre gouverne, je ne suis pas encore prêt, il nous manque les présents qui arriveront dans peu de temps. Vous pouvez disposer !
-Encore une chose, êtes-vous sûr de vouloir faire ça ? D'après les rumeurs, les deux géniteurs sont pour le moins... comment dire... irascibles et dotés d'une assez mauvaise réputation...
-C'est le Sénat qui vous envoie ? Si nous nous fions aux rumeurs, la Galaxie aurait déjà été annihilée. Et puis connaissez-vous l'Impératrice Tinuviel et l'Empereur Celestia ?
-Je ne les connais que par les rumeurs et je ne sais que ce que je vous ai raconté. avoua timidement Nicollelus face à cet homme devenu géant par la voix.
-Ne vous rappelez-vous pas de notre Grand Empereur Lepidus, qui disait à quiconque ne voulait pas aller en mission à cause des rumeurs et d'autres histoires à dormir debout : Lorsqu'on juge un inconnu, ce n'est pas lui que l'on juge, mais le fantôme de notre imagination ! Cette phrase s'applique parfaitement à ce contexte, comment voulez-vous engager des rapports neutres ou pacifiques avec d'autres peuples avec de pareilles sottises !
-Je m'excuse, je ne suis pas digne d'être diplomate en pensant de cette façon. céda le sénateur vaincu.
-Ne vous rabaissez pas, restez digne, vous aurez au moins appris quelque chose d'important aujourd'hui. Souhaitez-vous assistez à l'enregistrement afin de voir comment organiser vos prochaines négociations ?
-Volontiers !

L'assistant précédemment envoyé avec un ordre officiel du Sénat revint essoufflé par sa course folle. Il avait avec lui, les présents que Serena comptait offrir à ce nouvel enfant. Aussi le Princeps Maximus Routhos commença bien que l'appareil ne fut pas encore allumé. Encore une fois, on le coupa dans son élan quasi romanesque pour lui rappeler que pour enregistrer un message, il fallait que le courant passe, tout ceci grâce à la magie de l'interrupteur. Il recommença donc encore plus sûr de lui, la détermination était chez lui une seconde nature lorsqu'il était confiant :

"Impératrice Tinuviel, de l'Empire de l'Aube Rouge, Empereur Celestia, de l'Empire Extalien,

Permettez-moi, au nom de la Res Publica Senatoria Serenae en tant que Princeps Maximus de vous souhaiter avec un terme de notre langue : "Gratulationes !" pour cette nouvelle étoile née de votre union qui brillera durant de nombreuses années. Je tiens au nom de mon peuple, m'excuser pour ce retard. Pour vous montrer notre bonne foi, nous vous envoyons via une navette ultra-rapide des présents traditionnels de Serena qui nous l'espérons vous plairons. Il s'agit d'une Bulla en or sertie de nombreuses pierres précieuses qui contient à l'intérieur de nombreux objets portes-bonheur qui protégeront votre enfant. En réalité, la Bulla est un appareil capable, une fois activé, d'absorber les tirs à énergie et de repousser par polarité les balles et autres projectiles métalliques dans une période de 13 ans après quoi, elle ne servira plus que comme accessoire, cependant elle est prévue uniquement pour les jeunes gens et pas pour les adultes. De plus nous vous envoyons de nombreux bijoux en métaux rares voire exceptionnels qu'elle pourra porter plus tard, ainsi que de nombreuses tenues auto-adaptables à sa taille et à sa croissance, dont une tenue de campagne, à base de matériaux résistants qui pourra servir d'armure et de cotte de maille, modernes sans les contraintes de masse. Nous espérons que ces modestes présents vous conviendront mais sachez qu'ils viennent droit du cœur des habitants de Serena.

Et n'oubliez jamais : Puer veritatem semper dicit, l'enfant dit toujours la vérité."

Lorsque l'enregistrement fut terminé, le sénateur Nicollelus applaudit ému par ce discours prononcé par le Haut diplomate de la République. Il pensait que jamais il ne pourrait mieux faire en si peu de temps. Le Princeps Maximus lui était moins fier de sa prestation, mais qu'importe, le message était déjà envoyé avec les présents.

Après quelques seconde passées à regarder l'accoutrement du seigneur celestia et après avoir écouter ça discussion avec Tinuviel...

- Exacte, je ne critique pas ton dispositif, je suis juste intrigué de savoir comment celui-ci est organiser.
Peut-être que ce n'es pas le meilleur moment pour en parler. M'enfin.

Alizen soupira et il se mit à regarder, tout en marchant, la décoration des murs..

*Ainsi donc les trois illusionnistes se mirent en route pour rejoindre les autres à la gigantesque salle de réception, non sans prendre le temps d'évoquer tour à tour les rapports de combats les plus ridicules qui avaient pu parvenir à leurs bureaux respectifs ces derniers mois, ceux ou l'éternel malchanceux seigneur Celestia subissait des tirs de plasma quand un seul plasma mobile défendait la position ou bien ceux où, au contraire, ses défenses soit disant blindées ne parvenaient finalement pas à tirer sur le moindre intercepteur, mais aussi les flottes écrasées par les Eventris du seigneur Alizen ou encore, les dons non intentionnels de ressources à l'Impératrice par les Valkyries de la flamme rouge, riant de bon cœur chaque fois que l'un ou l'autre s'énervait quand les rapports de combats ou il était le perdant étaient mit sur la table.

Une fois enfin arrivés en bas, chacun entrepris dans son coin d'aller saluer ses amis plus ou moins proches parmi les invités présents, le seigneur Alizen fût rapidement prit dans une intense partie d'échec galactique avec le seigneur Avomgg, sous le regard incrédule du seigneur Zebo dés qu'Avomgg venait à tenter d'expliquer des formules mathématiques incompréhensibles pour la plupart des humains normalement constitués, tandis que Celestia s'amusait à parader devant les femmes Melrehnnes, tantôt admiratrices, tantôt moqueuses face à sa "magnifique" tenue impériale.

L'Impératrice elle, après avoir répondu à un garde venu la prévenir de la demande de la délégation Rotalienne pour s'inviter à la fête d'une manière étonnamment positive et l'avoir envoyé prévenir le poste de contrôle qu'ils pouvaient atterrir, commença par chercher du regard sa consœur illusionniste Kerryann... déçue de ne la trouver nul part, elle en conclu qu'elle était fort probablement partie au petit coin, ou qui sait, peut-être se refaire une beauté, et vint elle aussi s'installer à la table de l'AMI, donnant une petite tape sur l'arrière du crâne du seigneur El Costo, avachi sur la table à ronfler après avoir, comme Zebo, succombé à la complexité des formules d'Avomgg.

Et c'est ainsi que les moqueries sur l'incompétence militaire de leurs adversaires, plus ou moins fondées reprirent plus intensément encore, chaque seigneur illusionniste souhaitant inévitablement apporter sa pierre à l'édifice de l'humiliation vocale de ceux qu'ils surnommaient, au choix, "les "empires poubelles", "les cafards d'Aelden", ou, plus étonnant, les "futurs repas."*