échange diplomatique OLD/FCA

La Trière dorienne sortie d'hyperespace, elle fut escorter jusqu'au monde centrale de l'Ordre. Arriver enfin en orbite, une navette s'en détacha et parti en direction du Palais des Grands Ducs, Oefar.

La délégation de la Fédération des Corporations Adreanes arriva rapidement au pied du gigantesque Palais. Elle y fut accueilli par un héraut qui les guida à travers les couloirs du palais jusqu'à deux immenses portes d'argent. Apailana, l'ambassadrice de Cerberus Doriana ouvra les portes, une entrée remarquer puisqu'elle mit 5 min à les ouvrir... Elle entra enfin dans la pièce ou siégeaient les Ducs de l'Ordre, elle s'avança pour parler au nom de ses homologues corporatistes rester en retrait.

« Je vous salue noble ducs! Avec tout les hommages et respects que je vous dois, je suis ici pour parvenir à une solution pacifique au problème conflictuelle entre l'Ordre Légitime et la Fédération Corporatiste. Après discussion avec la chambre du Consortium, nous vous soumettons une proposition de pacte de non-agression dont les termes serons débattu ici même. Il est préférable d'en venir à se type de pacte pour préserver le plus de mondes Corporatistes dans ce conflit qui est en toute honnêteté unilatéral. »

Elle laissa la parole aux Ducs présent dans la pièce.

Un émissaire au blason écarlate émergea depuis une porte dérobée, il n'osa tout d'abords pas bouger du palier, puis d'une observation rapide vers son maître qui lui fit mine de s'avancer, il s'engagea vers le cercle intérieur, d'un pas prudent. Le Haut-Duc Edeart Halgart s'adressait au même instant à l'ambassadrice de la Fédération des Corporations Adréannes, il aperçu du coin l'oeil l'émissaire ducale qui commençait à pénétrer dans le cercle intérieur de la Chambre, reconnaissant immédiatement le blason il se retourna vers le Haut-Duc non loin derrière et souleva un sourcil interrogateur devant cette distraction. Embrazur Marcus Antonius II, le Haut-Duc du Duché d'Anton s'avança légèrement sur son trône, il adressa un rapide clin d'oeil et un sourire malicieux à son homologue, qui à son tour se mit à sourire en se retournant vers l'émissaire écarlate qui était arrivé juste devant l'estrade des Grand Ducs. Il se rassit ensuite, prêt à écouter la suite des évènements.

L'émissaire prit la direction d'un petit escalier à l'extrémité droite où son maître l'avait rejoint. Il lui donna un support de stockage de rapport de combat que le Haut-Duc consulta en rejoignant le centre de l'estrade, qu'il parcouru quelques instant d'un petit va et vient. Lorsqu'il releva la tête son visage semblait souriant, mais à la vue de ses yeux l'Ambassadrice y perçu toute la cruauté propre aux Seigneurs Ducaux, il l'a pointa d'un doigt et s'adressa enfin à elle.

« Vos dirigeants ont attaqué une position défensive appartenant à notre duché en Galaxie 1 il y'a de cela quelques années TSU, position stratégique et négocier dont nous avions commencé une démilitarisation. Par vos actes vous avez détruis un petit nombre de modules défensifs, mais surtout une Terreur de Classe Goliath positionnée ici pour maintenir l'ordre.

Devant l'affront subis il nous a semblé nécessaire de vous répondre dans une certaine mesure, aussi nous avons décidé, à la vue de vos multiples vagues de croiseur léger venant s'écraser sur nos modules, de vous montrer que nous étions aussi capable de sacrifier nos vaisseaux, dans une certaine mesure.

Vingts de nos croiseurs amiraux, prévu spécialement pour l'occasion ont pris la direction du Duché de Kah-nâr, et se sont écrasés sur une de vos positions défensives.

Ceci ne remet toutefois pas en cause les négociations que vous menez ici, la guerre faisant rage actuellement entre nos factions respectives, nous tenions simplement à répondre à votre intervention contre nous. »


Son intervention finit, il se mit en direction de son trône et adressa au passage à son confrère du Duché d'Ylnaria, un second clin d'oeil ainsi qu'un petit grognement presque imperceptible qui donna bien du mal au Haut-Duc Edeart à garder son sérieux.

Apailana écouta attentivement le discours porté par Edeart Halgart. Gardant le même sourire diplomate, la même posture affirmée, l'ambassadrice gardait la tête haute même si le discours actuel aurait poussé nombre de diplomates à se plier.

Une fois fini, il y eut l'intervention du Haut-Duc du Duché d'Anton, agressant l'ambassadrice à coup de rapports de combat. Elle attendit que le Haut-Duc finisse de parler, ce qui arriva plus vite qu'elle ne le crût. Elle marqua un temps de pause, décida de ne pas prendre en compte ces paroles, et prit la parole à son tour.

« Et bien, cela met de l'ambiance.» Elle laissa échapper un léger sourire. « Avant de continuer les négociations, je ne peux laisser l'Organisation de Cerberus Doriana insulté de la sorte. Vous nous tenez pour responsable des actes de l'élite Républicaine, or sous cette alliance l'OCD n'a été qu'une Corporation membre et non-dirigeante. Quant aux soi-disant accords diplomatiques attentés avec l'élite, l'OCD n'en a jamais eu connaissance et je doute fortement qu'il y en ait vraiment eu. Une dernière précision, l'OCD n'a jamais eu recours à l'usage de la Bombe P, à la satomisation en mode destruction ni à la destruction de secteurs miniers ou industriels. Constat dont vous êtes vous-même tombé d'accord avec notre Présidente il y a des années de cela.» La diplomate fit une pause avant de relancer. «Pourtant vous montrez un rapport de combat nous accusant de telles actions, alors qu'il ne montre qu'une interception d'une flotte de pillage duc rentrant du cœur de faction RCA en Région 18, ce qui inscrit cette intervention dans la défense du territoire Corporatiste et aucunement comme un acte de destruction gratuit ! »

Apailana s'était quelque peu emportée dans cette dernière déclaration, elle prit quelques secondes pour reprendre son calme et enchaina sur les véritables négociations.

« Pour ce pacte de non agression, nous proposons ceci: Une cessation immédiate des hostilités pour les deux parties avec la possibilité de défendre son propre territoire. Ça vous paraît naïf voir utopiste, mais c'est à vous de voir pour la suite. »