La Croisière Vers Thélios

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.
Mer Mar 09, 2016 6:20 am

  • En ce 10 Volahn de l’an 16.866 s’amoncelait sur les quais du Temple du Créateur touristes, manœuvres et diplomates. Le Peuple, anciennement nommé le Cercle Nécrosianne et connu aujourd’hui sous le simple nom de la Résurgence finissait les derniers préparatifs pour la croisière vers Thélios, la planète mère de la Fédération. Depuis des semaines on s’activait sur la colonie tout entière afin de terminer à temps ; des voyageurs étaient présents pour certains depuis des semaines sur la colonie , profitant de ses installations pour se relaxer et pour certains , partageant la foi du Peuple , de se rendre aux nombreux monuments en l’honneur du Créateur parsemant la planète. Les contacts entre la population locale et les étrangers étaient pour le moins particulier ; peu de gens s’habituent à commencer une conversation avec un membre du Peuple et de la continuer sans interruption avec un autre dans les instants qui suivent ; l’esprit communautaire du Cercle Nécrosianne reste pour la plupart une aberration.

    Régulièrement, le Cercle Nécrosianne mettait en place une grande croisière, permettant aux différents habitants de l’univers pouvant se le permettre de s’offrir un peu de bons temps, un moment de délassement, une période de temps bienvenue durant laquelle aucun plaisir n’était interdit ni refusé. On y voyait aussi bien des membres hauts placés des différentes administrations de l’univers que des personnes bien moins aisées, ayant passés plusieurs années TSU à économiser pour pouvoir s’offrir quelques semaines de repos sur l’Exodus, le vaisseau de croisière réputé à travers tout Aelden pour son luxe, sa beauté, sa taille et les services qu’il offrait à ses clients.

    Toujours est-il qu’en ce jour, le lancement de la croisière était enfin arrivé. Parmi les premiers vacanciers à s’approcher des quais d’embarquement, on pouvait ainsi voir divers représentants de différentes nations, provenant des différentes factions présentes en Aelden. Produisant un bruit particulièrement joyeux, un groupe constitué de Daniel Reinfield, le grand PDG de la Fédération Libre d’Arnovan et de deux de ses amis proches, Franck Dalton et David Sarif, tout deux des membres éminents de cette fière nation Thélios.; tous trois étaient suivis par une cohorte de serviteurs leurs apportant boissons, nourriture ou tout autre chose que réclamait le trio.

    Un peu en retrait, Paul Hardin, le grand représentant de la Maison Hardin, provenant de la lointaine Aelron et de l’Empire Amaranth. Il était accompagné de Vilya Hardin, sa soeur et d’un cousin léanth, Milaë Hardin.
    Melwing Eârwin et Ernaêlle Edarin, deux autres représentantes d’une province de l’Empire Amaranth étaient également présentes, un peu plus loin dans la foule.

    Le quai réservé aux touristes provenant des Domaines Ducaux voyait, lui, Maximilian Von Rösch, jeune homme de l’Archiduché de Breguen-Nassau comptant visiblement dépenser une partie de la fortune familiale dans divers plaisirs lors de cette croisière.
    Eude de Blousy, Chevalier du Duché de ClairdeDune, était également présent ; Adélis Naux, du Grand Duché d’Ambre, avançait le long du quai vers les zones d’embarquements.

    En provenance des terres Zetrannes, Aenor, Premier Conseiller de l’Empire Zoobie, accompagné de Erilian, l’Amirale de l’empire. Un jeune homme, semblant être mal à l’aise à côté d’eux et se prénommant Lang les accompagnait aussi ; il était l’Opérateur d’Oeil Céleste aillant permis un coup d’éclat assez fameux dans les incessants conflits entre Zetrans et Ducaux.

    Ils furent parmi les premiers à être amené par navette dans l’immense vaisseau de croisière, en orbite de la planète ; de prime abord on pouvait prendre le mastodonte de métal pour un satellite de la planète, mais assez rapidement on se rendait compte de la merveille d’ingénierie qu’était ce monstre réservé aux plaisirs de ses clients. Le personnel, entièrement composé de membre du Peuple, était aux aguets afin de répondre au plus vite aux demandes des voyageurs. Après plusieurs heures d’embarquement, l’Exodus et son contenu commença à s’éloigner du Temple du Créateur et mis cap vers sa destination : la planète mère Thelios.
    Le Savoir est Pouvoir


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Ven Mar 11, 2016 8:32 pm

  • Melwing Eärwin et Ernaëlle Edarin étaient arrivées toutes deux sur la colonie Temple du Créateur peu de temps avant le départ du vaisseau. (Comptez une ou deux semaines)Et pendant ce temps là, elles étaient surtout restées toutes les deux dans le bâtiment qu'un quelconque individus de ce peuple étrange leur avait assigné. La population avait l'air de réagir bizarrement, voir parfois de... parler avec plusieurs bouches, aussi les deux femmes avaient elles limitées leurs contacts avec l'extérieur, sauf avec des envoyés officiels, et elles avaient demandées à ce que surtout ces derniers viennent seuls, afin de ne pas être perturbées davantage.
    Des informations qu'elles réussirent à glaner auprès de différents individus, les seules personnes avec qui elles avaient un rapport étaient les représentants de la maison Hardin, Vilya devant son nom à Tauriel Féataure elle même. Elles demandèrent donc à ce qu'elles soient installées à l'intérieur du vaisseau près des hommes de Terminus, qui étaient d'ailleurs les seuls autres Amaranths à bord.
    Ayant un tout petit peu de temps devant elles, elle préparèrent leur départs avec soin. Après tout, Tauriel elle même leur avait demandé de faire bonne impression. L'occasion de voir un Harlondais hors de la province ne devant pas revenir de si tôt, elles devaient la représenter dignement.

    Lorsque le jour d'embarquer sur le vaisseau fut venus, elles quittèrent le bâtiment, dont elles n'étaient jamais sorties et rejoignirent la navette, guidée à travers une ville bien plus dense qu'Arân Thryn, ou qu'aucune autres villes Harlondaises.
    Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles avaient soignées leur apparence.
    La robe que Melwing portait était blanche, ses cheveux d'un blond très pur ondulaient par mèches jusqu'à la taille et étaient ceints au front par un diadème en argent, et ses yeux bleus semblaient pénétrant à tous ceux qui les regardaient. Comme certains avaient déjà pus s'en apercevoir, elle était d'un caractère plutôt doux. Quand à Ernaëlle, elle avait revêtit pour l'occasion sa plus belle robe bleue, d'un bleu relativement sombre et profond. Ses cheveux noirs et raides lui descendaient un peu moins bas que ceux de Melwig, mais ses yeux, qu'elle avait marron clair au point qu'ils paraissent parfois ambrés étaient tout aussi pénétrant. Elle était d'un caractère plus vif, et cela se voyait. Tandis que Melwig essayait surtout de tenter de se repérer lorsqu'enfin elles montèrent dans le vaisseau si grand que la plupart des villes Harlondaises n'atteignaient pas sa taille, Ernaëlle regardait activement les autres personnes qui débarquaient un peu plus loin, en posant parfois des questions à Melwig sur les identités de tels ou tels dignitaire, en particulier les Vardennois, que quasiment aucun Harlondais n'avaient jamais vus, ou même entendus parler, qu'à son grand regret elle n'apercevait que fugacement.

    Une fois rentrées pleinement à bord du vaisseau, les personnes du Peuple leur demandèrent ce qu'elles voulaient faire, en essayant de parler à tour de rôle de manières cohérentes. Elles leur répondirent qu'elles voulaient rejoindre les pièces qui leur étaient réservées, et les hommes du Peuple les conduisirent à travers un dédale de couloirs et de salles de luxes jusqu'à leurs chambres.

    Bien qu'elles n'aient été exigeantes en rien depuis qu'elles étaient sur la planète, elles avaient tout de même demandés que l'on adapte leur suite à leurs convenances. Elles entrèrent donc dans une chambre aux murs oranges clairs, garnis de quelques plantes et fontaines, et éclairée par une lumière blanche ressemblant à celle d'un soleil. Une fois fait, les serviteurs se retirèrent à leur demande, elles s'installèrent et passèrent le temps de diverses façons.
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Sam Mar 12, 2016 10:13 pm

  • Sur le pont d’envol de l’Exodus, accourait serviteurs, domestiques et autres laquais, le tout portant les objets les plus indispensables au confort des domaniaux. N’importe quel observateur aurait tout de suite remarqué un individu des plus stoïque. De grande taille, d’une figure hautaine et d’une bizarrerie de costume, il attirait sur lui tous les coups d’œil.


    Sans se rendre compte de l’attention dont il faisait l’objet, Eude de Blousy songeait aux mois qui venaient de s’écouler. Notamment, sa mise en disponibilité par la flotte et le décès brutal de son fils. Tout ceci avait changer l’homme. Le corps et l’esprit s’étaient atrophiés, le regard avait perdus tout éclat, sa posture bien que martiale n’était que le vestige d’un passé glorieux et oublié. Fatigué de vivre et l’âme lourde, il donnait l’impression d’être un pantin désarticulé et sans tête.


    Toutefois, son épouse l’avait convaincue de rendre visite à son ami Arnoult, plénipotentiaire domanial à Thelios. Les deux hommes furent très proches à une époque, mais s’étaient perdus de vue quand Arnoult avait rejoint le corps diplomatique. Eude à qui la politique étrangère ducale échappait complétement, avait désapprouvé ce choix. Peut-être était-ce là la cause de la rupture entre les deux hommes ? Quoiqu'il en soit, il était désormais à bord du fleuron des croisiéristes Thelios et devait s’efforcer de ne plus songer au passé. Dès lors, d’un pas tranquille et entouré d’un essaim de serviteurs, il se dirigea vers sa chambre.


    Le pont où logeait Eude était des plus remarquable, baignant dans une lumière chatoyante, on y trouvait des salles de jeux, des bars, ainsi qu’un restaurant gastronomique mais ce n’était rien comparé à cette merveille qu’était l’observatoire de l’Exodus. A travers une voûte en verre de trente-neuf kilomètres de diamètre, les passagers peuvent contempler la beauté des astres tout en conservant un haut niveau de confort. C’est un des lieux privilégiés pour les réceptions et est régulièrement loué par des personnalités.

    Pour accéder aux chambres, il fallait suivre un long couloir en pente, une fois arrivé devant sa porte, Eude congédia les serviteurs puis il pénétra dans un univers insoupçonné, rutilant d'or et de couleurs bariolées. Mais sentant une présence, son cœur fit un bond. Devant lui se tenait un petit homme chauve et au visage difforme mais au regard perçant et intelligent.

    « Qui es-tu ? » balbutia Eude, sous le choc.
    « Casimir, votre valet de chambre, noble seigneur » Il accompagna ses mots par une obséquieuse révérence toute aristocratique.

    Pour les domaniaux, un valet de chambre n’était qu’un meuble nécessaire à tout homme. Cependant, Eude avait le pressentiment que celui-ci serait à l’avenir très utile.

    Il continua : « Ah oui, je vois. Hum…fait couler un bain et demain matin tu m’apporteras le petit déjeuner »
    « Bien sûr, à votre service messire »
    Casimir s’éloignant, Eude s’effondra lamentablement sur le lit. Repensant aux événements de la journée, il sombra dans une profonde torpeur.
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Dim Mar 13, 2016 10:41 am

  • La délégation en provenance de Terminus était arrivée sur Necrosianne quelques mois avant le départ de la croisière. Ce voyage n'était pas un simple voyage d'agrément, il devait aussi servir de cadre aux retrouvailles entre les deux branches de la famille Hardin, qui n'avaient plus eut de contact depuis de nombreux siècles. La branche principale, incarnée en la personne de Vilya et Paul Hardin. Et la branche considérée comme renégate Léanth, représentée par Milaïe Hardin.

    Au cours de ces mois, Paul et sa sœur, purent en apprendre plus sur la culture Nécrosianne, inconnue en Aelron et ses étranges habitants qui semblaient penser avec un esprit unique. Cela était un point perturbant dont il fallait se souvenir en permanence. Un autre point des plus désagréables pour les Hardin, fut la luminosité et la température de la planète : celle-ci était en orbite d'un soleil rouge. Hors le temps avait doté les membres de cette famille de caractéristiques adaptées à la présence d'un Pulsar. Leurs yeux noirs sur fond noirs atténuaient donc toutes lumières, rendant supportable une géante bleu ou un Pulsar mais réduisant la luminosité d'un soleil rouge à celle d'une lampe de chevet placé à une dizaine de mètre. De même si ils pouvaient aisément supporter des températures allant de 50 à 200°C les températures inférieures leurs étaient tout bonnement inenvisageables et potentiellement dangereuses. Aussi eurent-ils recours à nombre de vêtements chauffant et à un appareil visuel quelque peu gênant.


    Consultant la liste des hauts dignitaires présent à cette croisière, Vilya fut ravie de découvrir la présence de compatriotes Amaranths, provenant de Harlonduneï qui plus est. Cette présence promettait au moins d'échanger avec des personnes civilisées et raffinées. En effet bien que l'empire du faucon soit ouvert à tout échange, de nombreux préjugées perduraient à l'encontre des barbares Zetrans, ou des tyrans Ducaux. Néanmoins en sa qualité de représente de son peuple, elle se devait d'échanger et de se montrer courtoise même avec eux, doutant que son frère se présente de son propre chef le premier.

    Le jour du départ, la suite provenant de Terminus se présenta sur le pont d'embarquement de l'Exodus.

    Au centre se trouvait le jeune dirigeant Paul Hardin, revêtu d'une tenue d'apparat aux couleurs de son empire, c'est à dire portant des vêtements noir nuancés de noir; un observateur cynique aurait put lui dire que sa tenue était assez bien assortie avec ses yeux et ses cheveux d'ébène; une cape elle aussi noire maintenue au cou par un faucon ailes ouvertes couleur rubis. Au coté il arborait une rapière maintenue dans un fourreau d'un alliage constitué de plomb. Bien que l'arme soit un motif symbolique elle n'en était pas moins véritable.
    A sa droite, conformément au protocole, se trouvait Milaïe Hardin. Le seul point qu'il partageait avec son cousin était ses yeux. Du reste il était blond, et portait une tenue correspondant à son blason : un pantalon et une chemise blanche liserée de vert, sur laquelle figure un épervier émeraude. Il possède lui aussi une arme de cérémonie : une sorte de longue dague d'argent. Seul l'intérêt diplomatique l'a poussé à suspendre sa quête d'Elendis pour rejoindre la croisière.
    Et à la gauche de son frère aîné se trouvait Vilya, fine de taille et d'esprit, elle est comme son frère de peau claire mais pas blafarde comme les Melhrens. Comme toute Hardin elle possède de grands yeux aussi sombre que l'espace. Ses cheveux châtains cascadent librement sur ses épaules, couvertes de sa robe. Étonnamment celle-ci est noire, d'un noir nuancé et changeant selon la position de l'observateur, dessinant de nombreux motifs pouvant paraître abstrait pour un non Terminien. La seule touche de couleur étant le faucon carmin arboré au niveau du cœur.
    Derrière se trouvait les quelques gardes et serviteurs provenant des deux empires.

    Entré dans l'imposant vaisseau, le groupe entreprit la visite, cherchant à mémoriser la localisation des principales pièces. Au final chacun se sépara, le frère et la sœur résidant dans la même cabine, ou plutôt la même très vaste chambre, dont la luminosité était d'une douce lueur bleutée à leurs yeux et d'une température acceptable. Paul partit en direction de la baie d'observation tandis que sa sœur se dirigea vers la vaste serre du vaisseau afin de patienter en attendant le départ. Le Léanth était partit dans les nombreux dédales pour explorer plus en avant ce monstre de métal et de douceurs.
    Je ne manque jamais à mes principes. Et ceux ci vont toujours dans le sens de mes intérêts.
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Lun Mar 14, 2016 12:42 am

  • Pour un rafiot, c'est un sacré rafiot ! Ce fut la première pensée d'Adélis quand il aperçu pour la première fois l'Exodus, s'arrêtant quelque instant pour bien l'admirer, il reprit sa route jusqu’à l’embarcadère.

    Une fois à bord, il fut surpris de la foule se pressant tout autour de lui, il avait l'impression d’être une fourmis dans une fourmilière. il passait presque inaperçue dans cette masse grouillante, bien que son costume soit assez original, il réussi tant bien que mal à rejoindre sa cabine, cabine qui lui plaisait en tout point, ces Thelios avait vraiment bon gouts.

    Se tournant vers son valet il lui demanda :
    "Dis moi voir..., ou se trouve la plus belle vue du vaisseaux ?"
    "La Grande Verrière, Messire, c'est une immense voute de verre de trente-neuf kilomètre de diamètre."
    "A merci bien, Valet je vais y aller faire un tour avant le départ" sur ces mots Adélis tourna les talons et ce dirigea vers la Grande verrière.

    La Grande Verrière était des plus impressionnante, surtout avec Temple du Créateur bien visible sur un des cotés. Adélis pris un verre au bar, se retourna et le va son verre en direction de la planète et dis :

    "J’espère que la croisière sera passionnante et amusante !" en baisant son verre il croisa le regard d'une belle jeune femme, au moins je ne m’ennuierai pas pensa t-il.
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Lun Mar 21, 2016 10:29 pm

  • Les 3 compères étaient arrivés une heure avant le décollage. Arrivé tout droit d’Oasis, la capitale de la Fédération, ils avaient pu profiter de différents cocktails et boissons à bord de la Sentinelle Fédérale spécialement affrétée pour ces vacances. Une fois arrivée à quai, celle-ci repartit directement, pour revenir les chercher à leur retour.

    Tandis qu'ils se dirigeaient vers le vaisseau, et suivit par l’armée de serviteurs de David, les 3 membres parlaient de leurs aventures, mésaventures, et anecdotes toutes les plus ou moins inutiles. Cependant, un sujet ressortait, la coupe du monde de l'Unreal Tournament. Pour cette 100eme édition anniversaire, toute la nation était en ébullition afin de connaître le grand vainqueur. La finale se déroulait sur Pandemonium, planète réputée la plus dangereuse avec une population de bandits extrêmement agressive. Les règles étaient simples : suive le parcours dans les territoires sauvages, et aligner le plus de bandits sur son chemin.
    Daniel regardait avec Franck sur son téléphone afin de connaitre les résultats, et David essayait tant bien que mal à gérer ses sous-fifres.

    Bon, à qui on doit le titre cette année ? s’interrogea David.
    Alors, c’est un certain Sylvain Miller pour le plus grand nombre de tués, 682 en 4 heures et 32 minutes. Pour le meilleur tir, encore une fois Sylvain avec un tir à 250 mètres. Et enfin, le prix du public à un certains Jack Sol pour son triplé avec une balle de pistolet. Ils sont mauvais par rapport à l’an dernier je trouve.
    Je trouve aussi. L'an dernier, le meilleur avait fait 982 shutdown en 3h20., rétorqua Franck.
    En même temps, sur Karmenn, se sont des hippies pacifistes !

    Ils rigolèrent, puis, le groupe arriva devant la réceptionniste du vaisseau. Ils prirent leur clef, les chefs aux meilleurs étages, et l’armée de sbires … Au dernier. Toutes les affaires étaient portées par cette armée, qui amena aux différentes chambres. Par chance, les 3 compères étaient au même étage, et leurs chambres étaient les unes à côté des autres. Puis, voyant toute la troupe de David, Daniel ne put s’empêcher de lui signaler :

    Dis donc, un jour, faudra m’expliquer pourquoi tu prends à chaque fois tous tes sbires David, ils ne servent à rien je trouve …
    Et alors, qu'est-ce que ça peut te faire. Sinon, on se retrouve dans combien de temps au jacuzzi ?
    D’ici une heure ?
    Ça peut se faire.

    David signala alors à l’un de ses serviteurs d’aller chercher 3 verres au bar, tandis qu’il rendait avec ses amis au jacuzzi du vaisseau, discuter encore de tout et de rien.
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Mar Mar 22, 2016 6:54 pm

  • Fils cadet d'une branche secondaire de la Noble et Fort Ancienne Maison de Rösch, Maximilian – troisième du nom – Von Rösch représentait l'épitomé de la jeunesse aristocratique oisive de l'Archiduché. L'héritage et la gestion du domaine familial, les postes dans les forces armées, les avocats, les médecins, toutes les carrières attendues pour les jeunes nobles avaient déjà été comblées par ses myriades de frères et de cousins. Non pas qu'il manquât d'éducation – une kyrielle de précepteurs tous plus barbants les uns que les autres s'était assurée aux frais de ses parents qu'il en reçût une – mais plus simplement que rien n'était attendu de lui. Il venait donc rejoindre les rangs d'une certaine classe sociale passablement désœuvrée quoiqu'absurdement fortunée – là où la majorité des citoyens des Domaines pouvait s'estimer heureuse lorsque leur vie était décente –, s'essayant à tous les loisirs huppés en tentant tant bien que mal de ne pas apporter opprobre et déshonneur sur son nom.

    C'est ainsi qu'il se retrouvait – seul – aux commandes de son yatch personnel – le nec plus ultra en terme de mode au sein de la jeunesse dorée des Domaines – en phase d'approche finale du Temple du Créateur. Un plan en or, lui avait-on garanti. Sensations, alcool et ribaudes à volonté. Peuplades exotiques et plus ou moins barbares. Comment aurait-il pu résister ?
    La figure massive du paquebot apparu sur les écrans de son Stahlkönig, la majesté du bâtiment emplissant l'entièreté de son champ de vision. Le vaisseau de plaisance scintillait tel un joyau, flottant lascivement au dessus de l'émeraude qu'était la planète. Alwis avait raison, pensa-t-il en se remémorant l'ami d'ami de connaissance du cousin d'un ami de la promise d'un beau-frère qui lui avait obtenu – d'une façon probablement fort peu réglementaire – les tickets pour cette croisière, cet endroit suinte la richesse et la luxure. Surprenant, de la part de ces amoureux de gueux que sont les thélios... Il fut tiré de ses rêveries par les injonctions radio de la tour de contrôle lui donnant les cordonnées du vecteur d'approche requis.

    ***


    Maximilian entra dans le Grand Salon, et décida instantanément de placer l'endroit dans son top cinq des lieux les plus absurdement riches – et avec vingt-sept ans d'existence dans le plus pur luxe archiducal, ce n'était pas peu dire. L'intérieur faisait montre de la vulgarité ostentatoire que les plus fortunés confondent souvent avec le bon goût ; cristaux, tapisseries ouvragés et statues prestigieuses à l'air austère parsemaient la pièce comme s'il s'agissait d'un repère de pirate. Le haut plafond voûté était soutenu par des piliers de pierre – de pierre ! – habilement ciselés, leurs pieds s'enfonçant dans une moquette si épaisse qu'on eût dit des sables mouvants. Un œil habile pouvait remarquer que les discrets changements de teinte dans cette dernière finissaient par dessiner au sol le portait d'un homme à l'air sévère. Le commandant du vaisseau, peut-être. Le canapé négligemment placé au centre de la pièce pouvait donner l'impression que le portrait avait le nez coulant. Authentique bévue ou serviteur mécontent, qui sait ?

    L'archiducal nobliau traversa la salle, absorbant toute l'opulence de ses environs. Il se dirigeait vers un vaste escalier – ayant dans l'idée de rejoindre ses quartiers – lorsqu'une enseigne attira son attention. Un bar. Il haussa les épaule – un larbin quelconque se chargerait de toutes façons de ses affaires – et entra dans l'établissement.
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Mer Mar 30, 2016 12:01 am

  • Lang et Aenor débarquèrent ensemble de la navette affrétée par leur hôte. Lang, le jeune opérateur de l'oeil céleste, observait l'Exodus avec un oeil pétillant, ébloui par le luxe affiché par l'endroit. En revanche, le Premier Conseiller semblait de son côté insensible à cet étalage de richesses et guida son compagnon à travers le vaisseau de croisière.
    "Ne vous émerveillez pas devant quelques broderies chuchota ce denier au jeune soldat. Un tel gâchis de ressources est d'un ridicule sans nom. Tâchez de rester attentif et de garder notre mission en mémoire: nous sommes là pour nous amuser.. ou du moins pour en avoir l'air."

    De son côté, Erilian se dirigea rapidement vers un des bars de l'Exodus. Le voyage l'avait épuisée et elle avait besoin d'un remontant.
    Sirotant sa boisson, elle se remémora le briefing interminable qui avait précédé son départ du Temple du Zeptium. Sa mission était gravée dans sa mémoire et elle ne comptait pour rien au monde la faire attendre, ne serait-ce que quelques instants. Elle repéra un jeune Duc à l'air niais qui se rapprochait du comptoir. Une rapide analyse de son apparence et de sa démarche la renseigna sur le personnage auquel elle avait à faire: un richissime fils de famille noble qui n'avait pour seule limite que les comptes en banque de ses parents (soit preque aucune). Il devait certainement correspondre au "Maximilian Von Rösch" noté dans la liste des invités.
    "Pour commencer, une proie facile" glissa l' Amirale à voix basse avant d'inviter le jeune désoeuvré à la rejoindre.
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Mer Avr 13, 2016 3:33 pm

  • Sur l’Exodus, le temps semble s'écouler à un rythme bien diffèrent que dans le reste de l’univers ; ainsi l’embarquement, qui pris plus d’une journée, ne provoqua nulle plainte de la part des clients : aucuns n’avait remarqué les nombreuses heures s'écoulant lentement avant qu’enfin l’imposant mastodonte quitte l’orbite de la colonie du Temple du Créateur, se dirigeant vers la planète mère Thélios. Il était prévu plusieurs escales, sur différentes colonies du Peuple, avant que le vaisseau ne se dirige finalement vers le monde capital de la Fédération Thélios ; plusieurs semaines de voyage étaient donc prévu, permettant aux passagers de se vautrer de la plus profonde luxure, de satisfaire tous leurs désirs.

    Durant les premières heures de voyages, certains clients se réservèrent un moment de sérénité dans leurs quartiers, avant de se jeter dans l'océan de mondanité qui les attendais à travers les différentes sections de l’Exodus. D’autres profitaient de salles spécifiques, chacune dédiée à un but précis, pour profiter au maximum de leurs temps à bord. C’est ainsi que dans un des bars des plus simples, réservé habituellement pour la plèbe ayant réussi à obtenir une place dans le monstre de métal, se trouvaient l’Amirale Erilian et Maximilian Von Rösch. Le second se contentait de tenter de se saouler, du mois était-ce là les pensées de ceux qui le regardaient ; ils n'étaient guère nombreux, pour la plupart occupé à se remplir tel une outre percée avec les alcools vendus au bar. La première, elle, semblait avoir jetée son dévolue sur le jeune noble ; peut être l’attrait de la jeunesse avait éveillée en elle des appétits charnels ?
    Les serviteurs du Peuple n’étaient pas là pour juger ; ils servaient, le temps du voyages, leurs différents clients et ceux-ci en étaient, aussi leurs verres et assiettes ne furent jamais vides. Assez rapidement, un jeune nécrosianne entra, se dirigeant vers l’Amirale ; quand elle lui accordât son attention, il se contentât de lui signaler que les frais de son voyages étaient pris en compte par le Cercle Nécrosianne, à l'égard des liens commerciaux fort cordiaux qui liaient leurs deux nations. Il repartit aussi vite qu’il était apparu, jouant probablement le rôle de diplomate pour le Peuple ; il était rare qu’un grand conseiller d’une nation accepte et prennent au sérieux des propositions provenant d’un serviteur, même en sachant que celui-ci était du Peuple et donc parfaitement au fait de donner un avis engageant le Cercle Nécrosianne en entier.

    Dans une des sections réservés aux personnes les plus influentes et en l'occurrence dans des thermes, trois comparses provenant de la Fédération Libre d’Arnovan semblaient profiter au mieux des loisirs offerts par l’Exodus. S’ils avaient prêtés la moindre attention à l’heure entourage, il aurait vu passer un léanth du nom de Milaë Hardin, occupé à visiter au maximum le mastodonte d’acier ; ils auraient également put voir passer quelques instants après, comme sur les traces du jeune homme, un personnage fort singulier, parlant dans le vide, la tenue débraillée, lui même suivis par un soldat nécrosianne quelques instants après. Mais à leurs déchargent, les jeunes femmes en leurs compagnies semblaient être une source de distractions fort justifiable dans le cas où ils n’auraient rien vu.

    Au niveau de la Baie d'Observation, reconnue pour son élégance et prouesse technique, d’autres invités pouvaient voir la colonie s’éloigner peu à peu, un verre à la main. Ainsi Paul Hardin put admirer à tous loisirs les océans majestueux du Temple du Créateur disparaître, à moins qu’il ne soit en train de profiter du décolleté fort intéressant de la jeune femme conversant avec lui ; celle-ci s’était présenté comme membre du Peuple, ayant été chargée de se renseigner sur les peuples d’Aelron étant donné la rareté de leur contact dans cet univers. Ainsi le Gouverneur put en apprendre un peu plus sur le Cercle Nécrosianne et le récent passage d’une autre dimension vers celle-ci.
    Un peu plus loin, c’était Adelis Naux qui ne pouvait s'empêcher d’observer le couple ; assez rapidement les serviteurs nécrosiannes commencèrent à se renseigner sur ce qu’il voulait, s’il lui plairait de converser avec la jeune femme un peu plus tard ou si son corps seulement éveillait son intérêt ; dans ce cas le réceptacle serait à sa disposition une fois sa tache actuelle accomplie.

    Un peu plus loin, dans une des serres botaniques de l’Exodus, Vilya Hardin se promenait ; nombreux étaient les personnes à tenter de converser avec elle ; sa nation était réputée de part l’univers pour sa grandeur, et la sœur du gouverneur ne passait donc pas inaperçue. Lors d’un moment de paix relative, un des membres du Peuple s'approchât d’elle pour lui demander si elle souhaitait un peu plus de calme ; si c’était le cas, le Cercle Nécrosianne aurait la plus grande joie de l’amener, elle et elle seule, dans une serre plus privée, qui lui serait réservée. Si Vilya avait à ce moment jeté un œil sur son entourage, elle aurait put voir différentes personnes du Peuple en train de divertir ses courtisans si empressé quelques instants plus tôt ; ceux-ci avait le regard un peu vide, comme si le Peuple utilisait ses dons télépathiques pour les détourner quelques instants.


    xxXXXxx


    Quelque part, dans un couloir plus discret, peu fréquenté, Milaë Hardin toujours plongé dans son exploration, ne senti pas la présence derrière lui. Il ne remarqua pas non plus la seringue que l’individu avait à la main, et ne senti que trop tard une piqûre dans sa nuque. Le temps qu’il se retourne, son champs de vision était déjà sombre, trop sombres pour lui permettre de distinguer autre chose qu’une silhouette au dessus de lui. Et il sombra dans le néant.
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    Vyslanté l'illettré: Mortak est toujours connecté.
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Jeu Mai 05, 2016 5:38 pm


  • Vilya accepta la proposition du représentant du Peuple. Non sans s'étonner toutefois de l’affabilité soudaine des courtisans si loquaces il y a quelques instants. Une fois arrivée dans la serre, elle s'assit sur un banc situé sous l'un des arbres, et contempla au calme ce nouveau lieu. Les plantes y étaient différentes de la serre précédente, mais ne ressemblaient toujours pas à celles qu'elle avait connues dans l'Empire. Elle profita de cet instant de paix dans le tumulte des mondanités pour laisser vagabonder son esprit. Ah ! Si seulement de tels moments arrivaient plus souvent. Au bout d'un moment elle se leva, remis un peu d'ordre dans sa tenue et décida de retourner dans sa chambre. Elle n'avait pas vu quoi que ce soit pouvant lui indiquer l'heure mais elle se sentait si fatiguée qu'elle pouvait en conclure qu'au moins une journée s'était écoulée.

    Paul continuait de discuter avec sa charmante interlocutrice sur son peuple quand il sentit un regard appuyé. En essayant de rester le plus naturel possible il se retourna et vit un homme accoudé au bar qui regardait fixement dans leur direction. Retournant à son interlocutrice celle-ci lui appris que des connaissances sommaires sur son peuple avaient été compilé dans certains ouvrages, et qu'une grande partie de ceux-ci se trouvait à bord. La remerciant de l'information il mit fin à la conversation, se promit de se renseigner sur l'inconnu et décida de se diriger vers sa cabine pour s'y reposer, sans savoir que sa sœur avait pris une décision similaire au même instant. Il aurait tout le temps le lendemain de retrouver celui qui le fixait ainsi.

    Le couple de Terminien arrivèrent donc en même temps dans leur chambre. Aucun ne manifesta vraiment de surprise. Après avoir refermer la porte le jeune gouverneur avança jusqu'à la penderie pour y déposer ses habits.

    « Alors, comment étaient leurs serres ? » Demanda Paul en retirant sa cape et son arme inutiles et encombrantes ici.

    « Si l'on omet les pépiements des oiseaux, magnifique. Heureusement pour moi des gens du Peuple m'ont permis de me débarrasser d'eux – pourquoi ces vêtements d'apparats sont ils aussi peu confortable? » Se plaignit Vilya tentant d'ôter sa robe.

    « Je n'en ai aucune idée. » Répondit son frère, en l'aidant néanmoins à enlever sa robe. « Ils ont réussis à te débarrasser de courtisans ? Je ne croyais pas la chose possible dans ces contrées sans la présence de gardes.

    - Je ne sais absolument pas comment ils ont fait, mais les courtisans semblaient plus calmes et ne se pressaient plus dans mon sillage. Ils m'ont ensuite conduis à une partie privée de la serre où je n'ai été dérangée par personne. Mais toi comment as tu occupé ton temps ? Tu es allé à la baie d'observation comme tu le souhaitais ? » Demanda à son tour la jeune femme en ôtant le reste de ses habits pour enfiler une tenue plus confortable.

    - Oui et elle était bondée. J'y ai trouvé une représentante du Peuple qui m'a renseigné sur leur culture. Charmante vraiment... Ne me regarde pas comme ça ! Tu n'as aucune raison d'être jalouse. Je ne risque pas de fricoter avec une de ces femmes : t'imagines tu ce que ça doit être ? Elle est à elle seule la conscience de la population passée et présente de son peuple. C'est un peu effrayant.

    - Mmh. » Répondit Vilya peu convaincue. « J'imagine que demain il faudra quand même retrouver Milaë. Après tout nous serions de mauvais hôtes si nous le délaissions, et il serait dans notre intérêt qu'au moins l'un d'entre nous ne le quittes pas.»
    Paul soupira. Le Léanth était en effet une priorité avant le loisir.


    « Tu as raison comme toujours. Nous irons le voir demain, dans le courant de l'après midi. En attendant reposons nous. Nous pourrons toujours nous amuser plus tard. J'irais peut être à la bibliothèque demain, il paraît qu'il y a certains renseignements sur nos hôtes. »

    Après un bref repos, les jeunes dirigeants revêtirent -encore une fois- des habits d'apparats, bien que moins formel. Une robe bleu sombre pour Vilya, avec l'éternel faucon carmin au niveau de la poitrine, et une coiffure ramenée en arrière. Tandis que sa sœur s'habillait, Paul était assis, dans un des fauteuils de la cabine, à proximité d'une table recouverte d'un écran, tenant une manuscrit papier à la main.
    Lui avait conservé une tenue que presque rien ne pouvait distinguer de celle de la veille. Ayant finie ses préparatifs sa sœur lui demanda quel était l'objet de sa lecture.


    « Oh ça. Une idée de notre père : une tentative de réunir les commerçants de chaque factions, afin de disposer d'un nouveau poids politique. Enfin ça n'a pas aboutit, il fut assassiné avant. Ce livre était sur son bureau quand on l'a retrouvé. Mais tu es ravissante aujourd'hui. Te sens tu plus à l'aise dans cette robe ? » Dit il en posant le livre sur le coin de l'écran, un léger sourire aux lèvres.

    « Et toi te sens tu plus à l'aise maintenant que tu connais le nom de ton admirateur ? » Lui rétorqua Vilya, faisant bien entendu référence à l'étranger qui l'avait observé la veille. Une recherche dans la liste passager lui avait au moins apprit son nom.

    Il écarta la remarque et lui demanda où elle comptait se rendre aujourd'hui.


    « J'essaierai de rencontrer nos compatriotes Amaranths. Et si elle ne sont pas là je retournerais sûrement aux serres. 

    -Nos compatriotes ?

    -Les Harlondaises... Je me demande parfois si tu fais attention aux informations que je te transmet ? » Demanda sa sœur exaspérée.

    «Parfois. Si tu les rencontres, transmet leurs mes amitiés. Et retrouve moi ici dans trois heures s'il te plait. » Dit Paul en sortant de leur cabine.

    Peu après, Vilya se dirigea vers la cabine des Harlondaises, logées non loin d'eux.
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Lun Juin 20, 2016 1:17 am

  • Adélis avait regardé Temple du Créateur s'éloigner depuis la Baie d'Observation, il était vrai que cette structure était une merveille d'ingénieries, au bout d'un moment il reporta son attention sur la jolie femme, aperçue plutôt dans la journée, il but une gorgée de vin un goût légèrement fruitée lui viens en bouche, cela lui rappelle un des grands crus des Cours quelques souvenirs remonta à la surface, dans lesquels il se perdit de longue minute. Un mouvement le fit revenir à la réalité, il n'avait pas aperçu que pendant ce temps il avait continué de fixer l'Amaranth et la jolie femme, qui d'ailleurs était une représentante du Peuple, le jeune Amaranth c'était un peu retournée, il a dû sentir qu'Adélis le regardait.

    Il se décida de finir son verre de vin et de chercher une table tranquille, une fois assis, il sorti de sa poche intérieure un paquet de carte à jouer. Le paquet était orné du blason du Grand-Duché d'Ambre. Adélis ouvris le paquet et tira les cartes, elles étaient faites sur le modèle des tarots. Les figurines avaient presque l'air vivantes, prêtes à s'élancer hors de leurs prisons. Il plaça les cartes sur la table d'une façon particulière et retourna juste deux cartes, la première représentait un homme de taille moyenne, des cheveux courts et brun, les yeux violets possédant une sorte d'éclats, vêtu de noir et d'argent, c'était lui-même sur la carte. sur l'autre carte, une femme y était représentée, des yeux orange, un regard ardent, pour une chevelure flamboyante, vêtue d'une robe de soie rouge et orange, c'était la Grande Duchesse Evelyne Esphaneys. il se demandait quel pouvait bien être le présage qui se cachait derrière ces deux cartes puis finalement il se mit à sourire en se disant qu'il avait probablement trop forcé sur le vin pour ce soir, il rangea les cartes et se leva pour retourner dans sa chambre pour aller se coucher.

    Le lendemain Adélis se leva avec un léger mal de crâne, il ne se souvenait pas d'avoir bu tant que ça, il fit un brin de toilette pour avoir une meilleure mine, une fois tout ceci de fait, il n'avait toujours pas décidé de ce qu'il ferait aujourd'hui. Il sorti de sa chambre, commença à siffloter un refrain d'une musique populaire et se mit en marche dans une direction aléatoire en espérant y faire une bonne rencontre.
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