Les fanatiques en question jugeaient la technologie impie, aussi se battaient ils à coup de dague, d’épée, de hache, de masse, et autre marteau de guerre.
Originaires de la colonie bien avant que le duché n’y impose sa domination, ils avaient survécus grâce à un accord avec Rionyt, stipulant qu’ils pourraient continuer à vivre au nord, sans s’en prendre de quelque manière que ce soit aux colons.
Hors, Kall Diolo, brigand aux commandes d’une troupe d’une centaine de pillards, avait lancé un raid sur une ferme, tuant deux employés, et volant dix-sept animaux.
C’était donc vers le campement de celui-ci que ce dirigeait Rionyt, escorté par son éternel ami et protecteur, la vieille canaille nommé Ruthain .
Il penetra dans le campement, une lance dans une main, une épée courte de l’autre, et ce dirigea droit vert l’habitation de Kall.
Ce dernier en sortit, mais Rionyt le dépassa, et planta la lance dans le sol, assez profondément pour qu’elle reste droite.
-Je n’ai pas besoin d’une lance, grommella Kall.
Rionyt se retourna vivement tout en sautant, son épée fendant l’air à une vitesse ahurissante en direction du cou de Kall.
Elle y penetra une premiere fois, s’enfoncant profondément dans les vertebres cervicales, ce retira, et alors que le nain attérissait, il attendit un millieme de seconde que le corps tombe et que la tete arrive à sa hauteur pour lui porter un deuxieme coup, tranchant net, cette fois ci, la tete de Kall, que Rionyt maintient en l’air par les cheveux, et planta sur la pique.
La scène n’avait pas duré plus de trois secondes.
Il regarda un instant son travail, songeur, puis satisfait, la lance ce balançant, la tête envoyant des giclés de sangs et fluides vitaux moins nobles dans toutes les directions.
-Quelqu’un d’autre souhaite renégocier notre accord ? demanda le nain d’une voix glaciale.
-Si c’était le cas ? fit un homme dans la foule.
-Il obtiendrait la même réponse que Kall.
Personne ? Parfait.
-Le nouveau chef de cet attroupement devra m’envoyer deux hommes valides pour travailler à la ferme en dédommagement, a partir de la prochaine saison.
Il dévisagea un instant la foule.
-toi, et toi, je vous prends tous les deux, suivez-moi.
Le nain, a l’allure maléfique en l’instant, repartit comme si de rien était, slalomant entre les bandits et autres pillards bien trop médusés par tant d’audace et d’assurance pour seulement penser a s’interposer.
A son retour à son vaisseau, il apprit qu’un important stock de photopiles estampillés CLA attendaient son bon vouloir.
Elpída, murmura-t-il… encore une forteresse que l’on réputait imprenable, simplement de part l'alliance dont les couleurs étaient fièrement affichés.
Les préparatifs furent rapidement faits, et pas moins de quatre mastodontes s’élancèrent, escortés de quelques millions de nefs.
Sitôt la porte franchis, les défenses au sol commencèrent a envoyer un énorme tir de barrage, pendant qu’un cuirassé accompagné de croiseurs, et croiseurs amiraux, avançait droit sur la flotte ducale.
Les quatre cuirassés encerclèrent le léanth, tandis que les nués de nefs maintenait à l’ écart du combat de titan les croiseurs ennemis.
Le « Baiser de la Mort » voulant passer derrière l’ennemi pour détruire ses propulseurs rompit la formation et dut manœuvrer serrer pour éviter d’être submergé, par le cuirassé léanth qui avait deviné la manœuvre et qui tentant un tout pour le tout était fermement décidé a l’abattre.
Le léanth exposa son flanc droit au « falcon » par la même occasion, ce faisant instantanément un énorme trou dans le blindage, vite accompagné sur le flanc gauche et a l’arrière du vaisseau, qui finit par dériver, devenue une carcasse carbonisée.
Le « Baiser de la Mort » ne parvint pas, pendant ce temps, a modifié assez sa trajectoire pour éviter d’exposer son ventre au feu nourris venant de la colonie, qui eut raison de son blindage.
Parallèlement, les nefs n’avaient laissés aucune chance aux croiseurs léanths.
La suite fut bien plus facile, les défenses au sol seul ne pouvant lutter contre l’armada ducale.
Pendant que les stocks étaient abondamment pillés, quelques milliers de bataillons de soldats déferlèrent dans les rues des villes, tuants plus d’un million de civils.
Le butin total fut conséquent, assez pour que le facétieux nain ce permettent une blague de mauvais gout :
Quelle irrésistible cocasserie, moi, le petit singe démoniaque, pillant, tuant sans vergogne ces peuples que l'ont dit élus des Dieux.
http://www.celestus.fr/CelestusV2/RC/Un ... m0pel6.htm
http://www.celestus.fr/CelestusV2/RC/Un ... 8vbkq7.htm
http://www.celestus.fr/CelestusV2/RC/Un ... 9hxluz.htm
http://www.celestus.fr/CelestusV2/RC/Un ... 182bag.htm