Après de nombreux siècles d'existences, les lunes de PÅlmål¥s s'étaient dotées d'une solide réputation parmi les fonctionnaire de l'Empire Nibelungen. Plus qu'un simple pôle politico-économique et militaire, PÅlmål¥s avait su se doter d'un complexe touristique très fermé, aux accès délivrés par des permis de séjours convoités. Un système de gestion autonome propulsait depuis la surface cuivré du Gouvernement Principale chaque décade plusieurs milliers de capsules de transport individuel aux trajectoires savamment calculés, dans des explosions de gerbes vermeilles, chacune exécutant maintes prouesses acrobatiques avant de se loger délicatement sur les Lunes, reconvertit en station touristique de grande classe. Le havre des hauts fonctionnaires, des "rares" élus pouvant se permettre le luxe d'un repos onirique et onéreux.
Depuis près d'une quinzaine de révolutions PÅlmål¥enne, l'équivalent de 3-4 mois TSU, il avait préféré se retrancher dans le confort d'une de ses résidences secondaires, naturellement alloué par le Gouvernement Principal pour sa qualité de Fonctionnaire Supérieur de classe B-4. Ses fonctions étant, néanmoins, d'une cruciale importance, il ne pouvait s'y dérober, et continuait à officier par le biais de représentant, voir d'hologrammes si la situation s'y prêtait. Dans la semi pénombre d'une véranda fictive aux courbes voluptueuses, un cognac à la main, avachi, seules les lueurs fugitives des Coursiers Galactiques venaient déranger par moment l'immobilité temporelle du lieu. Le rapport holographique diffusé sur le Câble Gouvernementale (le seul encore actif) était formel : la dernière intervention armée hors du système avait causée, en moins de deux heures 314,568 morts, ou disparu, ce qui équivalait la première situation, car des disparus, sur une planète, on les retrouvait avec plus ou moins 18% de survivants, mais à 2,6 années lumière de l'astre céleste le plus proche, les probabilités de survie étaient, pour ainsi dire, "infime".
Y'avait pas à y redire, et malgré toutes les jolies couvertures propagandistes, le Gouvernement Principale avait largement merdé sur cette histoire. A trop vouloir s'étendre, tout ces saloperies de technocrates avaient chatouillé de trop près la Grande Bête. Et s'étaient ces même bureaucrates qui pleureraient en direct du Câble avec les familles des disparus. Ordures.
Il but son verre, passa sur le canal Sénatoriale. Fallait se changer les idées.
"Bonsoir a tous et a toutes, je me présente je suis K le nouveau propriétaire des 2 plus gros journaux de l'univers. Après leurs rachat pour faillite j'ai décidé de les relancer.
Donc Les 2 journaux sont en compétitions, nous recrutons 10 journalistes soit 5 pour le FIG et 5 pour le JSF. Les journalistes seront rémunéré au taux de 5 pp par articles ( cf condition donné par les rédacteurs en chef ).
Si les journaux fonctionne bien je recruterais 3-4 présentateurs/présentatrices pour des mini émissions a l'hollo écran.
J'attend donc vos CV et petite lettres de motivation ici.
Merci a toutes et a tous"
Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Il redresse son corps fatigué, se vide un nouveau verre, charge diverse données, se prend un holodisque frappé du sceau informatique officiel du Gouvernement Principale, se ressert un coup, entre ses identifiants vocales dans son Centrale, active la dactylographie, et commence à dicter :
Rapport : missive à renvoyer au Sénat, sous cachet officiel. Apposez au pli les accréditations habituelles. Export par relai laser.
Début de transmission :
Je représente, comme l'accréditera mon statut, le district de la Communication Inter-Planétaire du Seigneur Makhzad, et donc de manière indirect sa Parole. En la qualité d'Ambassadeur de son Excellence, cette demande nous parût relever de nos compétences. Naturellement, nous comprendrons que ce poste soit convoité par d'autres instances, et nous comprendrons tout aussi parfaitement que nous ne recevions pour toute réponse que le refus. Dans le cas inverse, nous vous proposerons quelques articles sur les évènements actuelles.
Nous vous prions, Sir, de bien vouloir agréer l'expression de nos respectueuses salutation.
Fin de transmission, vous m'en faites deux copie, l'une pour ma holothèque personnelle, l'autre, vous la renverrez au Bureau des Communications, avec mon cachet. Et commandez moi une autre bouteille.