Les vaisseaux Ducs ont en effet déjà un nom.
Bon en fait Talarial s'occupe des flambys, alors du coup, voilà, les versions avec moins de fautes et plus de mieux de mes texte
Chasseurs RCABusard a écrit:Avec la création de lignes commerciales entre Adréa et Onas vint un accès à l'espace facilité pour les particuliers. Et la présence de flottes commerciales sans défense et de vaisseaux relativement accessibles pour tous implique, hélas, de la piraterie. Les autorités de ce qui était alors une OPU balbutiante se penchèrent sur le problème et conclurent à la nécessité d'une escorte à affecter aux convois civils. Néanmoins, si certains bureaux d'étude présentèrent des modèles de patrouilleurs indépendants, les considérations financières conduisirent les décideurs à voter la commission d'un type de vaisseau bien moins cher : un chasseur. Un tel engin ne pourrait se déplacer hors d'orbite par lui-même, et devrait être embarqué à bord des vaisseaux à défendre pour se déplacer ne serait-ce qu'interplanétairement, mais son coût devenait tellement dérisoire qu'il pouvait être construit en grandes quantités.
Le Busard, comme il fut baptisé, n'est ainsi guère plus qu'une capsule spatiale sur laquelle ont été installés cinq réacteurs ioniques – un principal de propulsion et quatre de manœuvre – et deux autocanons cinétiques. Cette configuration lui permet d'être utile contre toutes les cibles, sans jamais être idéal. Néanmoins, il est tellement peu cher à produire qu'on le retrouve toujours aujourd'hui, deux millénaires après le premier modèle, en grand nombre dans la plupart des actions offensives.
Épervier a écrit:La découverte des Domaines Ducaux, et l'hostilité franche de ces derniers, se révéla comme la première menace majeure à laquelle l'Organisation des Planètes Unies dû faire face. Réalisant qu'en cas de conflit ouvert ses quelques forces seraient vite dépassées, et sans avoir assez de temps pour développer de bâtiment de premier rang, l'administration adréanne lança un appel d'offre pour la création d'une nouvelle classe de chasseur.
Le consortium Langlers Engineering remporta le contrat avec son chasseur intercepteur Épervier, une version lourdement modifiée du Busard. L'ajout de six réacteurs de manœuvre décentrés lui confèrent une habilité sans pareil, tandis que l'allongement de son nez permit d'installer un canon électromagnétique à rails. Celui-ci, couplés aux anciens autocanons, font de l'engin une terrible menace pour les autres chasseurs. L'usage de matériaux composites de nouvelle génération le rend de plus bien plus difficile à abattre que son prédécesseur.
Il est de nos jours encore considéré comme un rapport honnête entre efficacité et coût, lui assurant une présence continue dans les campagnes anti-piraterie.
Aigle a écrit:L'affrontement semblait être inévitable entre l'OPU et les Domaines Ducaux, mais la découverte du Dominion Zetran changea la donne. Néanmoins, seul un fou aurait cru dans la durabilité de cette trêve, et la Direction Générale de l'Armement décida de poursuivre la campagne de modernisation de la flotte lancée auparavant. Les Zetrans, ignorants de l’évidente inutilité du chasseur contre le croiseur, s’étaient mis en tête de faire du premier une arme mortelle contre le second, et c'est sur ce précepte que fut basé la conception de l'Aigle.
Bien que doté d'extensions pouvant faire penser à des ailes, il ne s'agit pas d'un engin atmosphérique. Ces dernières ne servent en effet qu'à abriter seize points d'attache, pouvant accueillir une large variété de missiles et de torpilles. Cette impressionnante dotation est secondée par quatre autocanons et le canon à rails hérité de l'Épervier. De même, son armure fut améliorée par l'ajout de nano-couches de graphène à la résilience exceptionnelle.
Son rôle de tueur de croiseurs est donc pleinement rempli, bien qu'à coût relativement élevé : un escadron de ces oiseaux peut aisément revenir aussi cher qu'un Sabre. Son efficience en fait toutefois un atout précieux, à même de surprendre un adversaire imprudent.
Zato RCARCA a écrit:Visuel de station spatiale, propulseurs en croix, nécessité d'être normal à la surface pour tirer... Si le Dispositif Mobile de Destruction Planétaire Hallebarde montre de grandes similarités d'aspect avec les premiers prototypes de "zatomisateurs", son fonctionnement est tout autre.
Lorsque l'OPU d'alors découvrit les premiers tests de la Zetra en matière de satomisation mobile, la réaction officielle fut de condamner fermement tout le projet. Mais en coulisses, sachant que que blocus et sanctions n'empêcheraient pas l'arrivée d'une telle arme, les ingénieurs de Stryker Industries commencèrent à concevoir un vaisseau d'un calibre équivalent, pour conserver l'équilibre des forces. Ce projet était encore dans les cartons lors du passage à la RCA, mais les fonds désormais illimités que pouvait y allouer Stryker Industries accélérèrent grandement son développement.
Les études de la Thenan Energy Corporation – leader corporatiste de la bobine satomisatrice – montrant qu'il serait impossible pour eux d'avoir et puissance et miniaturisation, les ingénieurs se penchèrent sur d'autres idées moins courantes. Quiconque regardant ce monstre d'un bleu adréan avec un œil de connaisseur reconnaît aisément la solution adoptée, grâce aux pylônes du Hub Hyperspatial présents sur la partie basse de la carlingue.
En effet, pour parvenir à son but annihilant, la Hallebarde utilise une méthode revenant à faire « de l'origami avec l'espace-temps » – dixit un scientifique Thélios abasourdi par la crudité de l'engin. Les condensateurs photopiliques déversent brusquement leur puissance dans un traceur hyperspatial de proximité, créant une amorce de route H traversant directement la planète. La dissipation seule des énergies colossales associées suffirait à endommager au-delà du point de non retour la cible, mais dans un certain esprit plaisantin, les concepteurs de l'arme ont pensé leur dispositif de sorte à ce qu'il soit relié à une couche bien particulière du sous-espace. Une composée entièrement de Sations.
Marginalement moins rapide que les flux directs de sations, cette méthode n'en reste pas moins brutalement efficace, et n'est ainsi confiés qu'aux Amiraux les plus loyaux de la Flotte Corporatiste, qui préfèrent souvent ne pas l'utiliser et se contenter de son pouvoir d'épée de Damoclès.
Zato LéanthNahéria a écrit:Pur bijou de technologie, le Nahéria est le vaisseau militaire par excellence. Sa propulsion puissante n'est surpassée que par celle de l'Avenor mais sa puissance de feu s'en rapproche terriblement. Ce vaisseau est tout d'abord un vaisseau de dissuasion, sa simple vue faisant pâlir n'importe quel commandant, qui se met a prier pour ne pas être ciblé par ce monstre d'argent.
D'apparence, il ressemble à un amas de neuf Nahron disposé en chevron, les trois sections centrales hébergeant le générateur de la bête. Tout le reste est dédié à l'armement, et dans une moindre mesure à la propulsion. Cet appareillage diverge des autres Satomisateurs Orbitaux dans la mesure où il ne dispose pas d'un seul canon principal, mais de neuf modèles réduits de satomisateurs planétaires, dont les flux convergeant peuvent parvenir à détruire entièrement une planète.
Les Amiraux chargés d'escorter un Nahéria narrent les sessions de tir comme magiques, terrifiantes et horriblement dévastatrices. Certains vaisseaux trop proches de la zone de sécurité voient de sévères avaries apparaître sur leurs écrans tandis que la planète se disloque et se brise dans une poussière plasmique aux multiples teintes.
Zato ZetranBehemion a écrit:Pour une civilisation aussi belliqueuse que le Dominion, posséder la plus grande puissance de feu a toujours relevé de l'art de vivre. Ainsi, quand furent découverts les sations et leur pouvoir destructeur absolu, la première priorité de la Zetra fut de posséder un vaisseau disposant de cette magnitude d'armement.
Il fallut près d'un siècle pour que les ingénieurs de la Zetra-A mettent au point la Pièce d'Artillerie Orbitale Satomisatrice ZX-817A et presque autant pour que ceux de la Zetra-S conçoivent une structure capable de mouvoir ce gargantuesque canon. Le résultat est un monolithique bloc à la proverbiale couleur rouille, n'étant dépassé en taille que par l'Hydre lui-même. Construction si énorme qu'elle ne peut emprunter ni Rampe ni Porte, celui qui fut nommé Behemion par facétie mythologique renferme un pouvoir que le Dominion n'est prêt à accorder qu'aux Généraux Coloniaux extraits des rangs de la flottille factionnaire.
Ce destructeur de mondes passe ainsi le plus clair de son temps dans ses docks, de par sa vulnérabilité aux interceptions, mais surtout à cause de sa nature même de 'palier' dans la guerre faisant de lui un outil diplomatique, un instrument de dissuasion, avant tout.
Zato MelKharinerin a écrit:La doctrine Melrehn préconise de toujours tout planifier, d'avoir un maximum de coups d'avance sur l'adversaire. Prévoir une situation où détruire des planètes dans leur entièreté s'avère nécessaire était donc une suite logique à la création de l'Ombre. Se souvenant de leur expérience avec Mohr, les penseurs du Peuple Mort débattirent du meilleur moyen de se débarrasser d'une cible planétaire. Deviser de façon aussi sereine du massacre de plusieurs milliards de civils peut s'avérer quelque peu dérangeant pour les autres civilisations, mais les Melrehns ne s'embarrassent pas avec l'éthique si cela peut leur permettre d'accéder à leur fin, et, en l’occurrence, gagner un conflit.
Là où certaines Factions choisirent de miniaturiser les satomisateurs fixes déjà existants, les ingénieurs de l'Anronkan Corporation préférèrent user du concept qui avait fait le succès de l'Alerion Exis : l'énergie cinétique, quand bien même réduire un corps aussi massif qu'une planète en poussière en requiert une quantité ridiculement élevée – de l'ordre de la centaine de millions de yottajoules.
Le canon ainsi conçu mesure quinze kilomètres de long, entièrement occupés par des accélérateurs électromagnétiques permettant de lancer un projectile de cent tonnes à 0,25c ; un tel exploit n'étant bien entendu rendu possible que par l'usage immodéré de photopiles, générant des puissances électriques d'une absurde intensité. Le pouvoir dévastateur du boulet est porté au centuple par sa composition, entièrement faite d'antimatière. L'annihilation parfaite de la matière qu'il croise sur son chemin lui permet de traverser la planète sans même ralentir, ne perdant qu'un peu de matériau à chaque mètre parcouru. Cette désintégration de la substance du manteau suffirait pour détruire tout corps tellurique, mais les scientifiques melrehns se sont rendu compte que leur canon avait un effet secondaire : la concentration de ces énergies, couplée à la friction monumentale d'un obus pénétrant une planète, est suffisante pour déchirer l'espace lui-même en générant des flux de sations. La cible, déjà mise à mal par le tir, est tout simplement vaporisée par cet effet induit.
Le châssis abritant ce destructeur est lui aussi le fruit d'un dur labeur intellectuel, s'inspirant de la réussite de l'Ora Eredhor en matière de blindages courbés. Tel un pangolin, ses plaques d'armure permettent de créer une couverture maximale renfermée sur elle-même, assurant à l'engin une survivabilité exceptionnelle. Et c'est tant mieux, puisque la puissance à accorder à l'armement et la masse due au blindage ne lui permettent pas de se mouvoir rapidement, d'autant plus que son gigantisme lui interdit l'usage de Rampe ou de Porte.
Cet outil de fin du monde, nommé Kharinerin – mot signifiant "Déluge" – en référence à sa capacité à tout balayer, recèle une telle puissance que le Haut-Conseil n'accorde son usage qu'aux Oranors les plus engagés dans la défense factionnaire ; ces derniers l'utilisant toutefois que rarement, préférant user de son aura de terreur comme instrument de dissuasion.
Vaisseaux LéanthTyneh a écrit:La sécession du Cercle ne se fit pas sans heurs. L'Empereur Amaranth, n'acceptant que très moyennement la présence d'une faction dissidente au sein de son domaine, lança plusieurs campagnes d'harassement, afin de décourager les adeptes d'Elendis. Ces derniers, désormais trop attachés à leur indépendance, ne se laissèrent pas faire et commencèrent – bien qu'à regrets – à armer les quelques boîtes de conserve qu'ils avaient en orbite.
Son armement composé principalement de vieux canons électromagnétiques à solénoïdes lui permet d'être efficace contre toutes les cibles, sans qu'aucune ne se démarque. Le chasseur Tyneh constitue ainsi un engin modérément fiable, premier "pied en l'air" pour tous les Gardiens du Secret désireux de protéger leurs intérêts.
Uethy a écrit:Bien que fort utile, le Tyneh se révéla bien vite insuffisant face aux forces que l'Empereur déployait en plus grand nombre ; les chasseurs en particulier causant des ravages parmi les rangs Léanths. Les cercles dirigeants réagirent en ordonnant la conception et construction d'un nouveau type de vaisseau, capable d'engager les chasseurs impériaux.
Pour ce faire, les ingénieurs mirent au point un engin tri-motorisés : une propulsion au plasma principale, conférant de formidables capacités d'accélération, et deux réacteurs ioniques de manœuvre afin d'avoir un rayon de braquage le plus réduit possible. De même, pour maximiser son pouvoir offensif, l'Uethys fut doté de canons laser à haute cadence de tir. Ces derniers agisent de façon locale, en faisant chauffer le matériau de la cible au delà de son point de fusion. Néanmoins, pour des questions de collimation, le tireur doit se trouver relativement près de son objectif.
L'Uethys représente de ce fait un compromis efficace entre puissance de feu, maniabilité, et coût, expliquant ainsi sa présence toujours renouvelée sur les théâtres d'opérations.
Anken a écrit:Lorsque l'Empire Amaranth envoya quelques croiseurs patrouiller aux bordures des systèmes contrôlés par le Cercle naissant, celui-ci dû trouver un moyen d'effectuer un geste d'une égale symbolique afin de ne pas perdre la face. Les quelques forces spatiales alors en service n'ayant pas les moyens pour bâtir des vaisseaux de ligne dignes de ce nom, elles choisirent à la place de financer de quoi assurer une tactique d'étouffement : encercler l'ennemi dans un essaim de petits engins, et lui tirer dessus sans interruption – La mort des milles coupures.
Le chasseur lourd Anken vit ainsi le jour. Près de deux fois plus imposant que son prédécesseur, il est alimenté par une réacteur à fusion miniaturisé, offrant suffisamment d'énergie pour alimenter un projecteur à plasma de haute intensité. Une grande partie du volume de l'engin est conséquemment utilisée pour stocker du deutérium et du tritium surpressés, nécessaires à la production du précieux plasma. Bien que disposant d'une puissante propulsion, sa masse ne peut se mouvoir aussi aisément qu'un chasseur-intercepteur, mais reste néanmoins plus agile que ses proies, les croiseurs.
Iokah a écrit:Les relations extrêmement tendues entre l'Empire et le Cercle restèrent des années durant à un état de tolérance mutuelle, mais les deux camps étaient au fait de la fragilité de cette trêve. Du côté Léanth, même si tous les regards étaient tournés vers la Quête d'Eledis, les responsables de la défense savaient qu'en cas d'attaque, les quelques chasseurs et défenses qu'ils étaient parvenus à installer sur leurs planètes ne feraient pas grande différence. Ils décidèrent ainsi d'allouer des financements à la réalisation d'un bâtiment militaire digne de ce nom, puissamment armé, doté d'un véritable blindage, et hypercapable.
La corvette de classe Iokah fut la réponse des ingénieurs à ce cahier des charges. Son armement principal est composé de deux accélérateurs électromagnétiques linéaires, utilisés pour projeter des boulets de plasma ultradense, en faisant un adversaire inné des bombardiers. Il est également équipé d'une grille de défense sommaire à base de lasers infrarouges, et peut accueillir quelques chasseurs pour assurer son escorte.
Les premiers prototypes révélèrent néanmoins une grande faiblesse : les masses combinées du blindage et des deux canons déséquilibraient le vaisseau, qui partait alors dans une vrille incontrôlable. La correction fut aussi simple que directe, sous la forme d'un réacteur d'appoint apposé en "béquille" à bâbord.
Bien que complètement obsolète en regard des mastodontes actuels, l'Iokah trouve toujours sa place dans les combats, de par son excellente rentabilité, ainsi que par sa rustique fiabilité.
Tyrem a écrit:L'Empire Amaranth n'était pas le seul soucis auquel le Cercle Léanth dû faire face. Les pirates, avides de richesses faciles, causaient des ravages sur les routes qu'empruntaient les transports civils chargés de marchandises peu ou pas défendues. Certains convois étaient certes munis d'une escorte, mais la présence de vaisseaux militaires ralentissait considérablement les cargos. Le besoin d'un bâtiment adapté à ce travail d'escorte se faisant de plus en plus sentir, les fonds nécessaires à sa concrétisation furent débloqués.
Dans une démarche originale, les concepteurs partirent tout d'abord d'un navigateur d'hyperespace profond pour dessiner la nef, et ne s'intéressèrent aux considérations martiales telles que l'armement que plus tard. La frégate de classe Tyrem est ainsi dotée de propulseurs absurdement démesurés pour son tonnage, la rendant ainsi capable d'accélérations à même de battre toute concurrence ; mais pêche quelques peu du point de vue offensif, n'étant armée que par un canon à particules spinal.
Dans une manœuvre peu conventionnelle, ses massifs réacteurs principaux furent dotés de safrans, permettant de mieux contrôler les gaz d'échappement et donc de le rendre encore plus agile : tout dans le Tyrem, jusqu'à sa silhouette élancée, traduit la vélocité et l'habilité.
Bien qu'étant une civilisation aux fondements plus curieux que belliqueux, les léanths ne purent s'empêcher de remarquer les qualités indéniables du bâtiment dans des rôles offensifs : parfait pour des opérations de guérilla, surgissant des couches profondes de l'hyperespace pour surprendre ses proies. C'est ainsi par le feu que le vaisseau gagna son surnom d'intercepteur.
Kholan a écrit:Poursuivant la trace de l'Ultime toujours plus loin, le Cercle finit par rencontrer les territoires melrehns. Ces derniers, rendus plus que méfiants par leurs démêlés avec l'Empire, se placèrent immédiatement sur une posture défensive, interdisant l'approche à quiconque. Animés par une foi inébranlable en la nécessité d'explorations dans cette partie de la galaxie, les Léanths se résolurent à créer un forceur de blocus, à même de leur ouvrir les portes de n'importe quel site de recherches.
Cette origine transpire aisément dans le dessin du croiseur de classe Kholan : ses deux réacteurs PROFFIL-P2 (PROpulsion par Fragments de FIssion sur Lit de Poussière de Plasma) démesurés ainsi que sa proue massive, blindée, éperonnée, lui confèrent la puissance brute qu'il nécessite pour ouvrir le passage, par contact direct s'il le faut.
L'armement n'est pas en reste, puisque le vaisseau est équipé de canons plasmas lourds soutenus par des rangées de tubes lance-torpilles sur les flancs, faisant du Kholan un fléau pour les croiseurs adverses.
Sa grande résilience et sa puissance de feu raisonnable en font un passage obligé pour les flottes de toutes tailles, aussi bien en attaque qu'en défense, où il sert le plus souvent de soutien aux croiseurs lourds et cuirassés.
Nahron a écrit:L'expérience du Tyrem s'étant révélée hautement concluante, il fut décidé de transposer ce concept de vaisseau ultra-véloce à une classe de bâtiment d'un tonnage bien plus important, notamment afin de sécuriser les convois de marchandises qui, avec le temps, devenaient de plus en plus conséquents – et donc de plus en plus ciblés par les pirates. De telles considérations peuvent paraître quelques peu absconses pour celui qui ne voit les Léanths qu'à travers le filtre de la Quête d'Elendis ; mais n'importe quel stratégiste notera que maintenir des lignes commerciales est la base de toute nation trans-stellaire.
Ainsi, les bureaux d'études du Cercle se penchèrent une nouvelle fois sur la propulsion spatiale, et parvinrent à créer un nouveau type de réacteur à force magnétoplasmadynamique avancé à flux de lithium, autorisant des poussés et impulsions spécifiques sans précédents. Le croiseur lourd de classe Nahron constitue donc, malgré sa masse imposante, un des vaisseaux les plus rapides de la Galaxie. Cette intention de vélocité se retrouve jusque dans la silhouette du vaisseau, aussi racée que son camarade intercepteur – et aussi peu blindée, malencontreusement.
Une autre question s'éleva lorsqu'il fallu prendre une décision sur l'armement du nouveau né. Les études tactiques révélant une faiblesse inquiétante des flottes léanths face aux assauts massifs de chasseurs, il fut décidé d'armer le bâtiment selon un gréement anti-aérien. Une grille de défense laser rapprochée fut ainsi installée. Travaillant dans l'ultraviolet, elle contribue à constituer une "bulle" impénétrable autour du vaisseau, tout missile ou chasseur osant s'approcher étant impitoyablement déchiré. Ce système, déjà fort honorablement efficace, est épaulé par un réseau de canons cinétiques crachant des obus métalliques à haute cadence, dont le but est de créer un mur d'acier entre le Nahron et ses éventuels opposants, sur lequel viendraient se briser toutes les sortes d'assaillants.
Une telle propulsion, surtout lorsqu'elle est accompagnée par un arsenal aussi conséquent, nécessite des quantités astronomiques d'énergie : le croiseur lourd Nahron nécessite ainsi dix photopiles pour être correctement alimenté. Néanmoins, sa vitesse et sa polyvalence en font un touche-à-tout efficace, capable de trouver sa place sur tous les devoirs incombant à une Flotte, de l'escorte à la reconnaissance en force.
Kaomata a écrit:Se retrouvant entre le marteau et l'enclume que représentaient les Amaranths et les Melrehns, le Cercle Léanth dû trouver de nouveaux moyens d'assurer la pérennité de ses mondes, de ses citoyens, et surtout de ses recherches ; mais l'événement précipitant la décision de commissionner un cuirassé fut la production de l'Impérator Amaranth.
S'inspirant du travail de leurs homologues, les ingénieurs Léanths devisèrent un vaisseau d'un gigantisme à même de rivaliser avec les reliques lanthanienne, avec plus de quatre kilomètres et demi de long.
En plus de sa taille, le cuirassé Kaomata peut compter sur un blindage extrêmement avancé, capable de résister à un feu nourri des heures durant, ainsi que sur un armement aussi démesuré que lui. Sa proue n'est ainsi qu'une immense bouche ouvrant sur un accélérateur linéaire permettant de projeter des masses de plasma à des vitesses relativistes, et ses flancs renferment des centaines de batteries graser à même de déchiqueter n'importe quel opposant. Son apparition sur un champ de bataille est un funeste présage pour le camp ennemi, car il est peu de calamités aussi redoutables que le Kaomata pouvant s'abattre sur une flotte.
Un tel mastodonte nécessite pour se mouvoir un propulseur digne de sa taille, défi que ses concepteurs résolurent en l'équipant d'un réacteur ionique à effet Hall d'une échelle sans précédent, donnant au cuirassé léanth sa forme si particulière. Néanmoins, même équipé d'une technologie aussi avancée, il reste un monstre peu manœuvrable et relativement lent.
L'abondance de systèmes énergivores obligea de plus les bureaux d'études à se reposer sur la puissance brute des photopiles pour l'alimenter et le garder en état de combattre – ce ne sont pas moins de cent d'entre elles qui sont nécessaire à son bon fonctionnement. De même, l'entretien que peuvent nécessiter deux mille trois cent membres d'équipages et mille neuf cent kilomètres carrés de coque se révèle fort pesant sur les finances d'une nation. Le Kaomata est de ce fait un engin extrêmement dispendieux, que l'on ne trouvera hélas – ou heureusement, dépendant du côté où l'on se trouve – qu'en de rares exemplaires parmi les armadas léanths.