[PROPOSITION] Descriptions manquantes

Une idée pour enrichir le jeu ? Pour simplifier la vie ou la lisibilité ? c'est ici !
Ven Oct 02, 2015 11:12 pm

  • Faute de nouvelles suggestions, et afin que le nouveau serveur puisse sortir avec toutes les descriptions qui vont bien, voici la proposition concernant les RP manquants. Les auteurs étant :
    Zato Thélios : Rand Faylinden
    Zato Amaranth : Domaine Atlanth
    Spatioport Civil : Rincevent
    Vaisseaux Amaranths : Vyslanté sur une base de Représentant Enrik
    Vaisseaux Ducaux : Vyslanté sur une base de Salvor Hardin
    Tout le reste : Vyslanté

    Remerciements à Maraudeur pour la relecture (Bon, on est pas infaillibles non plus, donc éventuellement à re-relire avant d'implanter ^^").


    Chasseurs RCA

    Busard a écrit:Avec la création de lignes commerciales entre Adréa et Onas vint un accès à l'espace facilité pour les particuliers. Et la présence de flottes commerciales sans défense et de vaisseaux relativement accessibles pour tous implique, hélas, de la piraterie. Les autorités de ce qui était alors une OPU balbutiante se penchèrent sur le problème et conclurent à la nécessité d'une escorte à affecter aux convois civils. Néanmoins, si certains bureaux d'étude présentèrent des modèles de patrouilleurs indépendants, les considérations financières conduisirent les décideurs à voter la commission d'un type de vaisseau bien moins cher : un chasseur. Un tel engin ne pourrait se déplacer hors d'orbite par lui-même, et devrait être embarqué à bord des vaisseaux à défendre pour se déplacer ne serait-ce qu'interplanétairement, mais son coût devenait tellement dérisoire qu'il pouvait être construit en grandes quantités.

    Le Busard, comme il fut baptisé, n'est ainsi guère plus qu'une capsule spatiale sur laquelle ont été installés cinq réacteurs ioniques – un principal de propulsion et quatre de manœuvre – et deux autocanons cinétiques. Cette configuration lui permet d'être utile contre toutes les cibles, sans jamais être idéal. Néanmoins, il est tellement peu cher à produire qu'on le retrouve toujours aujourd'hui, deux millénaires après le premier modèle, en grand nombre dans la plupart des actions offensives.

    Épervier a écrit:La découverte des Domaines Ducaux, et l'hostilité franche de ces derniers, se révéla comme la première menace majeure à laquelle l'Organisation des Planètes Unies dû faire face. Réalisant qu'en cas de conflit ouvert ses quelques forces seraient vite dépassées, et sans avoir assez de temps pour développer de bâtiment de premier rang, l'administration adréanne lança un appel d'offre pour la création d'une nouvelle classe de chasseur.

    Le consortium Langlers Engineering remporta le contrat avec son chasseur intercepteur Épervier, une version lourdement modifiée du Busard. L'ajout de six réacteurs de manœuvre décentrés lui confèrent une habilité sans pareil, tandis que l'allongement de son nez permit d'installer un canon électromagnétique à rails. Celui-ci, couplés aux anciens autocanons, font de l'engin une terrible menace pour les autres chasseurs. L'usage de matériaux composites de nouvelle génération le rend de plus bien plus difficile à abattre que son prédécesseur.

    Il est de nos jours encore considéré comme un rapport honnête entre efficacité et coût, lui assurant une présence continue dans les campagnes anti-piraterie.

    Aigle a écrit:L'affrontement semblait être inévitable entre l'OPU et les Domaines Ducaux, mais la découverte du Dominion Zetran changea la donne. Néanmoins, seul un fou aurait cru dans la durabilité de cette trêve, et la Direction Générale de l'Armement décida de poursuivre la campagne de modernisation de la flotte lancée auparavant. Les Zetrans, ignorants de l’évidente inutilité du chasseur contre le croiseur, s’étaient mis en tête de faire du premier une arme mortelle contre le second, et c'est sur ce précepte que fut basé la conception de l'Aigle.

    Bien que doté d'extensions pouvant faire penser à des ailes, il ne s'agit pas d'un engin atmosphérique. Ces dernières ne servent en effet qu'à abriter seize points d'attache, pouvant accueillir une large variété de missiles et de torpilles. Cette impressionnante dotation est secondée par quatre autocanons et le canon à rails hérité de l'Épervier. De même, son armure fut améliorée par l'ajout de nano-couches de graphène à la résilience exceptionnelle.

    Son rôle de tueur de croiseurs est donc pleinement rempli, bien qu'à coût relativement élevé : un escadron de ces appareils peut aisément revenir aussi cher qu'un Sabre. Son efficience en fait toutefois un atout précieux, à même de surprendre un adversaire imprudent.



    "Petits" vaisseaux Amaranths

    Ira a écrit:L'Ira est un pari risqué des ingénieurs impériaux. L’Empire Amaranth est connu pour sa maîtrise des technologies spatiales depuis bien avant son expansion dans l’espace, alors pourquoi avoir créé ce vaisseau ? L’idée originale de l’Ira était un drone kamikaze télécommandé depuis un ordinateur central, construit en masse dans les immenses usines Amaranths, peu cher en matériaux et en temps d’assemblage, permettant ainsi une production à la chaîne. Hélas, il apparut rapidement que les ordinateurs étaient trop faibles pour coordonner les essaims d’Iras, quand ils n'étaient pas trop facilement piratés par l'ennemi. L'idée d'installer une IA de bord propre à chaque engin fut proposée, mais jugée trop peu rentable. Les spécialistes proposèrent de réinsérer le facteur humain, transformant ce drone en un véritable chasseur monoplace, tout en conservant une effarante facilité de production.

    L’Ira est ainsi équipé de six canons électromagnétique sur l’avant, capables de déverser plusieurs centaines de munitions de quelques centimètres par seconde sur sa cible, criblant les chasseurs adverses, perçant salves après salves les blindages des autres vaisseaux. La vaste "bouche" ouverte à l'avant est en fait un système de captation du milieu exosphérique, permettant de remplir les réservoirs en vol. L’Ira souffre néanmoins de sa capacité de manœuvre très limitée, de la nécessité d'un porte-nefs comme tout chasseur, et de sa structure à pleine plus résistante que du carton-pâte – ce qui ne l'empêche pas d'être, de nous jours, encore employé en raison de son coût dérisoire.

    Saevio a écrit:Les premières guerres que l'Empire eut à combattre mit en lumière une flagrante incapacité à vaincre les nuées de chasseurs ennemis. Les Corvos étaient trop lourds et leurs armes inadaptées, et les Ira montrèrent rapidement leurs limites face aux Shyg'or Melrehns. Les ingénieurs développèrent alors en réponse un chasseur spécialisé dans la traque des autres chasseurs : le Saevio.

    Il est basé sur le corps de l'Ira – et donc toujours en possession des autocanons cinétiques – sur lequel fut rajouté deux nacelles d'équipement. Ces dernières abritent chacune six canons laser de haute-énergie, permettant de déclencher un tir de barrage conséquent, ainsi que quatre résistojets à haute impulsion spécifique dont l'excentricité autorise d'agiles manœuvres. Le seul inconvénient réside dans la fixité des canons : aucun n'est monté sur tourelle, obligeant l'appareil à toujours faire face à sa cible pour espérer la toucher.

    Le Saevio marque le début des flottes technologiques Amaranths, et son concept fut plus tard réutilisé dans l’optique d’un chasseur plus lourd.

    Venia a écrit:Le Venia est le chasseur le plus technologiquement avancé des flottes impériale. Il a été conçu pour escorter et appuyer les Immediators ou les flottes plus massives, et dispose pour ce faire de six canons masers d’une version réduite des puissants K-1PO employés sur les frégates ainsi que de six lance-torpilles destinés aux missiles anti-missiles : c'est un parfait prédateur pour tous les croiseurs.

    Les tactiques habituelles impliquent de concentrer la puissance de feu sur les points faibles des cibles et percer progressivement la coque, salves après salves, Venia après Venia. Il est en outre équipé de contre-mesures thermiques et électroniques, tandis que son inhabituelle proue lui sert de brouilleur thermique – au détriment certes de la maniabilité, mais le Venia n'a pas pour but de combattre ses semblables. Ses propulseurs emploient la fusion froide afin de ne pas générer de marque infrarouge verrouillable, obligeant les chasseurs ennemis à ouvrir le feu au jugé, et les croiseurs à déclencher un feu de barrage moins efficace que les puissants ordinateurs quantiques capables d’acquérir et d’abattre facilement des milliers de cibles. Cette mécanique a un prix, et les Venias sont des chasseurs incroyablement chers, dont une petite escouade atteindra rapidement le prix des célèbres Corvos, pourtant bien plus massifs.

    Corvo a écrit:Le Corvo est le premier croiseur de la flotte Amaranth, et à vrai dire le premier véritable vaisseau spatial produit par les chantiers : il est en effet trop massif pour pouvoir effectuer une entrée dans l’atmosphère. Il fut commandé pour escorter les premières missions interstellaires, et est de fait hypecapable.

    Leur système stellaire étant parsemé des traces d'anciennes batailles, les Amaranths ne se leurrèrent pas et firent de ce premier essai un bâtiment de guerre – quoique fort conventionnellement équipé. Ses six double-tourelles cinétiques et ses vingt tubes lance-torpilles lourdes lui confèrent un pouvoir de destruction fort raisonnable, particulièrement contre les bombardiers. Il dispose également d'un hangar pouvant accueillir vingt chasseurs, afin d'assurer sa défense rapprochée.

    Ses frêles propulseurs ne suffisent cependant pas à mouvoir prestement sa lourde structure, et il n'est pas des plus maniables – malgré l'ajout d'un monumental safran pour diriger les gaz d'échappement des tuyères ; sa conception ancienne implique de plus une absence de composites avancés dans son armure. Le Corvo est ainsi, de nos jours, un bâtiment aisément détruit. Il reste toutefois un symbole Amaranth : celui d’un vaisseau qui aura bravement mené les guerres pendant des années pour la gloire de l’Empereur.

    Immediator a écrit:Les premières guerres de défense menées par l’Empire montrèrent que les flottes Impériales étaient incapables de rivaliser technologiquement avec les véloces vaisseaux surnommés "Intercepteurs". Leur vitesse et leur armement mettaient à mal les Corvos, et leur blindage ne pouvait être percé par les salves des Ira. Le développement du Saevio semblait certes prometteur, mais il était adapté aux combats contre les chasseurs, et une adaptation eût été trop coûteuse. Les ingénieurs Amaranths étudièrent les carcasses et les enregistrements, écoutèrent les récits des survivants des combats, et parvinrent à créer un équivalent Amaranth : l’Immediator.

    Ce croiseur léger rapide , propulsé par dix réacteurs à fusion et équipé de deux réacteurs à safran sur chaque sponson, peut soutenir une accélération impressionnante et prendre de vitesse tous les vaisseaux connus. En revanche, les grandes vitesses le fragilisent grandement, les premiers tests montrant un risque de vaporisation à chaque impact cinétique. L’efficacité du blindage fut ainsi revue à la hausse par l'adjonction de céramiques industrielles à haute performance. Cette nouvelle structure permet à l’Immediator de soutenir les vitesses imposantes auxquelles il est confronté, tout en ayant une résistance structurelle appréciable – quoique plus faible qu’un vaisseau de tonnage équivalent : une masse trop importante nuirait à la célérité du bâtiment. Les systèmes de propulsion consommant une extravagante quantité d'énergie, son armement est relativement léger : tubes lance-torpilles adaptables à divers missiles aux utilités variées, canons masers, hangar abritant soixante chasseurs.

    L'Immediator est de préférence utilisé seul – tout autre vaisseau le ralentirait, le privant de fait de son seul avantage tactique – sur des missions de raid ou d'interception.



    Vaisseaux Ducaux

    Icaria a écrit:Le peuple d'Antaris, depuis bien avant les guerres unificatrices, guerroyait sans discontinuer, préférant la mort au déshonneur. C'est ainsi en toute logique que le gouvernement planétaire chercha dès ses débuts extra-atmosphériques à former une flotte spatiale de guerre, à même de défendre le Duché – mais surtout d'écraser depuis l'orbite toute trace de rébellion. Hélas pour les belliqueuses initiatives du Duc, la récente guerre pesait encore sur les fonds disponibles, interdisant la construction d'un véritable bâtiment de combat. Une ingénieuse solution fut alors dessinée en se basant sur un chasseur mésosphérique : l'Icaria était né.

    Ce vaisseau extrêmement primaire, armé d'une simple paire de canons électromagnétiques et propulsé par un résistojet au tungstène, est capable de s'en prendre à tous types de cibles tout en conservant un coût relativement faible. Il servit fidèlement Antaris puis les autres Duchés durant des années, mais est désormais considéré comme dépassé – ce qui n'empêche pas certaines nations de toujours l'utiliser en masse tant il est aisé à fabriquer.

    Inquadia a écrit:Lorsque le champ de débris orbitant leur étoile se révéla être un amas vaisseaux ruinés, les serfs Antariens connurent une phase d'introspection métaphysique alimentée par les anciennes croyances d'un Mal vivant dans les étoiles. Leur suzerain y vit plutôt une potentielle menace à l'intégrité de son domaine, et commanda à ses ingénieurs un bâtiment de guerre avancé, basé sur les merveilles contenues dans les épaves récemment découvertes. La conception dura des années, les équipes se heurtant à des technologies les dépassant totalement ; mais l'Inquadia sortit finalement des chantiers, équipé de deux canons à particules linéaires, de trois propulseurs nucléaires thermiques, et pour la première fois, d'un hypernavigateur.

    Présentes dans les flottes Ducales depuis la première bataille de Selenyon, ces nefs désormais catégorisées comme des corvettes trouvent toujours leur place dans les armadas des Domaines, leur modeste coût et leur grande efficacité face aux bombardiers compensant leur lenteur et leur caractère rudimentaire.

    Icaria a écrit:Les siècles que passèrent les Neufs à s'entre-guerroyer produisirent nombres d’innovations militaires, dont l'Anteria. Constatant l'efficacité des Icarias, le Duc Leopol finança le développement d'un modèle plus avancé de chasseur, spécialement affecté à la destruction de ses prédécesseurs. Deux propulseurs nucléaires annulaires à refroidissement liquide fortement excentrés couplés à un ingénieux système "d'ailerons" – qui, en absence d'atmosphère fonctionnement en changeant la distribution de la masse de l'appareil – offrent à l'Anteria une maniabilité sans commune mesure, tandis que ses six autocanons assurent une puissance de feu des plus honnêtes.

    Lors des premières escarmouches contre l'OPU, les Trois disposaient ainsi d'un chasseur-intercepteur parfaitement apte à détruire les vagues de Busards qui constituaient les principales défenses de l'Organisation. Ces hauts-faits de guerre assurèrent à ce tueur de chasseurs une place sans cesse renouvelée dans les flottes ducales, particulièrement utiles dans la lutte anti-piraterie.

    Ontalia a écrit:Les Neuf Duchés n'ont jamais été égaux, et les plus faibles durent rapidement innover pour garantir leur souveraineté. La percée provint du Duché d'Ashnor, qui, ne pouvant lutter sur le nombre, se tourna vers la guérilla et la destruction de l'infrastructure économique . Le harcèlement des voies commerciales nécessitait un bâtiment véloce, agile, mais pas nécessairement surarmé. La maîtrise de propulseurs à plasma permit de pourvoir le nouveau-né d'un excellent rapport poussée/masse, tandis que l'usage de réacteurs excentrés – si efficaces sur l'Anteria – lui conférait la manœuvrabilité requise ; mais le principal point fort de cette nouvelle classe de frégate réside dans l'adjonction d'un hypernavigateur d'une puissance jusqu'alors jamais vue, garantissant à l'Ontalia de rattraper toutes ses cibles – et de distancer tous ses poursuivants.

    Une telle propulsion implique hélas une débauche énergétique bridant fortement l'armement pouvant être embarqué : une bordée de cinquante lasers infrarouges de cinq mètres de lentille ainsi qu'un canon électromagnétique spinal ; il peut également héberger soixante chasseurs pour assurer sa défense. Son blindage est, dans le même esprit de célérité, négligeable. La frégate d'interception Ontalia est ainsi parfaite pour des tactiques de frappe éclair.

    Fulguria a écrit:Lorsque l'OPU – bénéficiant d'une industrialisation sans pareil – repoussa les incursions des Trois, ceux-ci se retournèrent vers les autres domaines, désireux d'asseoir leur suzeraineté. Ils décidèrent pour ce faire d'utiliser les savoirs technologiques récemment arrachés et d'ainsi concevoir une nouvelle classe de vaisseau. Leur choix se porta sur un chasseur, bravade arrogante signifiant à leurs compétiteurs qu'ils n'avaient même pas besoin de vaisseau de mur pour les asservir.

    Cependant, même pour une bravade, les spécifications de l'engin font pâlir. L’œil connaisseur reconnaîtra dans le chasseur lourd Fulguria les ailerons et les propulseurs excentrés descendant des Anterias, de même que les autocanons – cette fois présents en douze exemplaires. Ce qu'il ne reconnaîtra pas, ce sont les deux massifs projecteurs à plasma – et les tout aussi massifs réservoirs de tritium nécessaires à l’approvisionnement d'un tel système offensif. Ce qu'il ne verra pas, ce sont les systèmes de visée plus performants, l'IA de bord compétente, les tampons d'inertie plus efficaces. Mais tous, connaisseurs ou non, s'accorderont pour voir dans le Fulguria l'acmé des chasseurs, une arme redoutable – et redoutée – malgré un coût quelque peu excessif.

    Cyberia a écrit:Lorsque Sombre-Lune commença à échafauder les plans qui lui permettraient d'asseoir sa domination sur les autres Duchés, il se rendit compte qu'il ne disposait pas d'une puissance de feu suffisante pour être dissuasive. Plutôt que de lancer de grands programmes de construction qui auraient sans nul doute alerté ses pairs, il ordonna à ses équipes de concevoir un vaisseau plus puissant que tous ceux qu'il possédait.

    Le résultat fut le croiseur Cyberia, qui peut – au moins pour l'armement – être considéré comme un triple Ontalia : trois fois plus de batteries laser aux lentilles trois fois plus grandes, trois canons spinaux aux accélérateurs trois fois plus longs ; mais sont également présents silos à missiles, projecteurs à plasma et hangar près de dix fois plus vaste que celui de son prédécesseur. Le blindage fut également revu à la hausse, incorporant les dernières trouvailles métallurgiques, céramiques et composites. En contrepartie, les systèmes propulsifs sont, certes plus puissants en valeur absolue, mais pas suffisant pour mouvoir le croiseur aussi prestement que les frégates le précédant.

    Le Cyberia est ainsi fiable, puissant, résistant, le tout pour un coût surprenamment raisonnable. Il reste ainsi, même de nos jours, largement employé dans les flottes Ducales, protégeant les unités plus précieuses.

    Lanthosia a écrit:L'Abgnarr devait être la clef de voûte de l'assaut sur Adréa, mais les stratèges remarquèrent que malgré leurs diversions, l'OPU conservait un large nombre de chasseurs en défense de la Capitale. Ces mêmes stratèges réalisèrent qu'un nuage suffisamment dense de chasseurs pourrait venir à bout de leur si précieux bâtiment, n'étant optimisé que pour combattre ses équivalents. Ils devisèrent ainsi une nouvelle classe de croiseur à même de déchiqueter toute chasse adverse, d'un calibre tellement supérieur aux bâtiments précédents qu'elle fut désignée comme croiseur lourd.

    Ce monstre d'un kilomètre de long est équipé de quatre cent trente-deux canons lasers, chacun possédant un immense réflecteur de sept mètres de diamètre. Couplés à une conduite de tir dernière génération, ils assurent au Lanthosia un pouvoir de destruction inégalé, créant une bulle impénétrable autour du vaisseau où chasseurs et missiles sont désintégrés en quelques instants. Il est également pourvu de quatre canons électromagnétiques spinaux afin de ne pas être totalement impuissant face à plus gros qu'un chasseur. Son blindage, quoique formidable, est quelque peu décevant pour un vaisseau de cette taille : les concepteurs ont choisi de privilégier la vitesse à l'armure, faisant du Lanthosia le bâtiment le plus véloce de l'armada – Ontalia exclus. Ces systèmes propulsifs et offensifs sont fortement énergivores, et installer une centrale à fusion suffisamment puissante aurait posé le problème d'évacuation de la chaleur : on choisit ainsi une matrice déca-photopilique pour alimenter l'ensemble.

    De nos jours, le croiseur lourd représente une plate-forme efficace pouvant être vastement modifiée et utilisée sur tous les théâtres, sa puissance de feu et ses capacités d'accélération lui permettant parfois même de se passer d'escorte.

    Atoria a écrit:L'intervention du Dominion Zetran ne fut qu'un contretemps dans les plans Ducaux. Outrés par cette rebuffade, les Ducs se jurèrent de faire, un jour, ployer l'OPU. Néanmoins, bien qu'arrogants ils n'étaient pas stupides, et réalisèrent que leur flotte ne faisait pas le poids face aux armadas zetrannes, et décidèrent ainsi de lancer le développement d'un vaisseau plus grand, plus puissant, mieux armé. Les ingénieurs eurent ainsi carte blanche afin de concevoir un bâtiment à même de rivaliser avec les forteresses volantes qu'étaient les Galadarus.

    Quatre mille quatre cent mètres d'armure enrichie au graphène plus tard, nul ne doute de leur réussite. Véritable monstre, roc inébranlable au sein des batailles, l'Atoria est le fer-de-lance des Domaines. L'usage d'armement à énergie dirigée était commun sur les vaisseaux ducaux depuis l'Ontalia, et le cuirassé n'est pas en reste : profitant de la place disponibles à bord, ils installèrent un laser à électrons libre ayant un anneau d'accélération d'un kilomètre de diamètre, lui permettant de directement tirer des rayons X de haute énergie. Un tel système offensif peut vaporiser les plus avancés des blindages en quelques microsecondes tout en produisant assez de radiations pour empoisonner les équipages des cibles. Douze projecteurs à plasma – chacun plus vaste qu'un croiseur standard – sont de plus montés sur les superstructures bâbord et tribord, tandis qu'un assortiment de canons électromagnétiques et de silos à missiles complètent cette dotation des plus impressionnantes.

    La monumentale masse du bâtiment fait que sa propulsion, quoique incroyablement puissante, ne lui permet pas de se mouvoir plus rapidement qu'une corvette. Tout ces systèmes consomment cependant plus d'énergie qu'il est – conventionnellement – possible de produire ; l'Atoria est de fait alimenté par pas moins de cent photopiles, en faisant un des vaisseaux les plus chers jamais conçus. Cet exorbitant coût est toutefois largement compensé par les terrifiantes capacités de ce formidable combattant.

    Calydhiès a écrit:L'OPU ne fut pas le seul problème des Domaines. La bataille – ou plutôt la débâcle – de Thélios enragea tant les Ducs qu'ils commandèrent un vaste programme de modernisation de leurs flottes, ainsi qu'une restructuration organisationnelle : l'Armada Ducale était née, et avec elle le Calydhiès.

    Si sa taille – quatre kilomètres – et son impressionnant blindage – certes moins impavide que celui de l'Atoria, sur lequel il est d'ailleurs basé – désignent ce bâtiment comme un cuirassé de plein droit, la disposition de son armement en fait quelque chose de surprenamment différent : un bombardier. En effet tous ses systèmes offensifs, qu'il s'agisse des bordées de masers ou des canons électromagnétiques, sont situés sur le "ventre" de l'appareil, orientés vers le "bas". Seuls la défense de point couvre l'ensemble des horizons.

    Le Calydhiès n'a cependant pas été conçu pour attaquer les défenses planétaires, mais plutôt les croiseurs adverses. Profitant de leurs angles morts – l'armement de ce type de vaisseau étant bien souvent spinal – ce Bombardier Lourd vient se positionner juste au dessus de ses cibles pour mieux les détruire.

    Ehatia a écrit:L'Ehatia fut commissionné peu de temps après le Calydhiès, représentant en quelques sorte son opposé. Lui aussi est un cuirassé, mais là où son cousin était assimilable à un bombardier ciblant les croiseurs, l'Ehatia est un croiseur – de bataille, également désigné comme un "cuirassé tactique" – ciblant les bombardiers. Les planificateurs Ducaux choisirent cette disposition particulière en réaction à l'Æsumbra Thélios, leur propre version du bombardier lourd : un tel affront à la puissance de l'Armada étant inacceptable, les Ducs réclamèrent un moyen d’annihiler ces insolents.

    Le résultat est certes – encore une fois – basé sur le châssis de l'Atoria, sur lequel furent rajoutés quatre extrusions portant de puissants propulseurs fusant de l'Hélium 3 : si sa vitesse et sa mobilité sont plus importantes que celles d'un cuirassé standard, sa résilience en souffre quelque peu – le blindage est toujours formidable, mais moins que ce qui pourrait être attendu pour un bâtiment près de 10% plus grand que son prédécesseur. Les systèmes offensifs reprennent le même système de Xasers que l'Atoria, complété par un assortiment de tourelles cinétiques pour l'autodéfense.

    L'Ehatia, bénéficiant ainsi d'une grande agilité, peut plonger sur les formations de bombardiers, qu'ils soit simples, plasmas ou lourds, et prestement les désintégrer grâce à son armement à énergie dirigée. Il est de fait souvent utilisé en défense des Domaines, mais peut se révéler redoutable lorsqu'il est l'agresseur.

    Myhaniar a écrit:Myhaniar est le nom de l'étoile du système-mère d'Antaris. C'est d'après ses qualités de flambeau balayant les ténèbres que fut baptisé le Vaisseau Amiral de l'Armada Ducale, prêt à apporter la glorieuse lumière des Domaines afin de purger les mondes inféodés des insolents qui auraient l'audace de se dresser contre les Ducs eux-mêmes ; la nécessité de ce titanesque fleuron s'étant faite sentir lorsque les Adréans produisirent leur Semispatha.

    Si l'Atoria est inébranlable, le Myhaniar est immuable, inaltérable, intransigeant, incontestable et irréductible. Ses huit kilomètres trois cent quarante sont protégés par la plus inflexible des armures, composites de céramiques et de superalliages s'entassant sur des centaines de mètres d'épaisseur pour protéger les entrailles du vaisseau. L'armement n'est pas en reste : la place supplémentaire permet aux systèmes à énergie dirigée d'opérer dans la bande gamma. Ce sont ainsi cinq cent trente huit tourelles graser qui parsèment le mastodonte, lui conférant une redoutable puissance de feu contre tout vaisseau de plus faible tonnage. Pour lutter contre ses équivalents, il est doté d'un gargantuesque canon électrique aux rails d'accélération courant sur les huit kilomètres de longueur, propulsant des boulets de plasma à des vitesses relativistes. La polyvalence de cet équipement est parachevée par les habituelles poursuites cinétiques, défenses de point, ainsi qu'un vaste hangar à chasseurs – son accès étant habilement protégé par le nez relevé de l'appareil.

    Le Myhaniar est de fait apte à semer la mort sans se préoccuper des insectes tentant en vain de l'assaillir, pièce centrale d'une flotte comme une étoile est le pivot d'un système stellaire.



    Vaisseaux Léanths

    Tyneh a écrit:La sécession du Cercle ne se fit pas sans heurs. L'Empereur Amaranth, n'acceptant que très moyennement la présence d'une faction dissidente au sein de son domaine, lança plusieurs campagnes d'harassement, afin de décourager les adeptes d'Elendis. Ces derniers, désormais trop attachés à leur indépendance, ne se laissèrent pas faire et commencèrent – bien qu'à regrets – à armer les quelques boîtes de conserve qu'ils avaient en orbite.
    Son armement composé principalement de vieux canons électromagnétiques à solénoïdes lui permet d'être efficace contre toutes les cibles, sans qu'aucune ne se démarque. Le chasseur Tyneh constitue ainsi un engin modérément fiable, premier "pied en l'air" pour tous les Gardiens du Secret désireux de protéger leurs intérêts.

    Uethy a écrit:Bien que fort utile, le Tyneh se révéla bien vite insuffisant face aux forces que l'Empereur déployait en plus grand nombre ; les chasseurs en particulier causant des ravages parmi les rangs Léanths. Les cercles dirigeants réagirent en ordonnant la conception et construction d'un nouveau type de vaisseau, capable d'engager les chasseurs impériaux.
    Pour ce faire, les ingénieurs mirent au point un engin tri-motorisés : une propulsion au plasma principale, conférant de formidables capacités d'accélération, et deux réacteurs ioniques de manœuvre afin d'avoir un rayon de braquage le plus réduit possible. De même, pour maximiser son pouvoir offensif, l'Uethys fut doté de canons laser à haute cadence de tir. Ces derniers agisent de façon locale, en faisant chauffer le matériau de la cible au delà de son point de fusion. Néanmoins, pour des questions de collimation, le tireur doit se trouver relativement près de son objectif.
    L'Uethys représente de ce fait un compromis efficace entre puissance de feu, maniabilité, et coût, expliquant ainsi sa présence toujours renouvelée sur les théâtres d'opérations.

    Anken a écrit:Lorsque l'Empire Amaranth envoya quelques croiseurs patrouiller aux bordures des systèmes contrôlés par le Cercle naissant, celui-ci dû trouver un moyen d'effectuer un geste d'une égale symbolique afin de ne pas perdre la face. Les quelques forces spatiales alors en service n'ayant pas les moyens pour bâtir des vaisseaux de ligne dignes de ce nom, elles choisirent à la place de financer de quoi assurer une tactique d'étouffement : encercler l'ennemi dans un essaim de petits engins, et lui tirer dessus sans interruption – La mort des milles coupures.
    Le chasseur lourd Anken vit ainsi le jour. Près de deux fois plus imposant que son prédécesseur, il est alimenté par une réacteur à fusion miniaturisé, offrant suffisamment d'énergie pour alimenter un projecteur à plasma de haute intensité. Une grande partie du volume de l'engin est conséquemment utilisée pour stocker du deutérium et du tritium surpressés, nécessaires à la production du précieux plasma. Bien que disposant d'une puissante propulsion, sa masse ne peut se mouvoir aussi aisément qu'un chasseur-intercepteur, mais reste néanmoins plus agile que ses proies, les croiseurs.

    Iokah a écrit:Les relations extrêmement tendues entre l'Empire et le Cercle restèrent des années durant à un état de tolérance mutuelle, mais les deux camps étaient au fait de la fragilité de cette trêve. Du côté Léanth, même si tous les regards étaient tournés vers la Quête d'Eledis, les responsables de la défense savaient qu'en cas d'attaque, les quelques chasseurs et défenses qu'ils étaient parvenus à installer sur leurs planètes ne feraient pas grande différence. Ils décidèrent ainsi d'allouer des financements à la réalisation d'un bâtiment militaire digne de ce nom, puissamment armé, doté d'un véritable blindage, et hypercapable.
    La corvette de classe Iokah fut la réponse des ingénieurs à ce cahier des charges. Son armement principal est composé de deux accélérateurs électromagnétiques linéaires, utilisés pour projeter des boulets de plasma ultradense, en faisant un adversaire inné des bombardiers. Il est également équipé d'une grille de défense sommaire à base de lasers infrarouges, et peut accueillir quelques chasseurs pour assurer son escorte.
    Les premiers prototypes révélèrent néanmoins une grande faiblesse : les masses combinées du blindage et des deux canons déséquilibraient le vaisseau, qui partait alors dans une vrille incontrôlable. La correction fut aussi simple que directe, sous la forme d'un réacteur d'appoint apposé en "béquille" à bâbord.
    Bien que complètement obsolète en regard des mastodontes actuels, l'Iokah trouve toujours sa place dans les combats, de par son excellente rentabilité, ainsi que par sa rustique fiabilité.

    Tyrem a écrit:L'Empire Amaranth n'était pas le seul soucis auquel le Cercle Léanth dû faire face. Les pirates, avides de richesses faciles, causaient des ravages sur les routes qu'empruntaient les transports civils chargés de marchandises peu ou pas défendues. Certains convois étaient certes munis d'une escorte, mais la présence de vaisseaux militaires ralentissait considérablement les cargos. Le besoin d'un bâtiment adapté à ce travail d'escorte se faisant de plus en plus sentir, les fonds nécessaires à sa concrétisation furent débloqués.
    Dans une démarche originale, les concepteurs partirent tout d'abord d'un navigateur d'hyperespace profond pour dessiner la nef, et ne s'intéressèrent aux considérations martiales telles que l'armement que plus tard. La frégate de classe Tyrem est ainsi dotée de propulseurs absurdement démesurés pour son tonnage, la rendant ainsi capable d'accélérations à même de battre toute concurrence ; mais pêche quelques peu du point de vue offensif, n'étant armée que par un canon à particules spinal.
    Dans une manœuvre peu conventionnelle, ses massifs réacteurs principaux furent dotés de safrans, permettant de mieux contrôler les gaz d'échappement et donc de le rendre encore plus agile : tout dans le Tyrem, jusqu'à sa silhouette élancée, traduit la vélocité et l'habilité.

    Bien qu'étant une civilisation aux fondements plus curieux que belliqueux, les léanths ne purent s'empêcher de remarquer les qualités indéniables du bâtiment dans des rôles offensifs : parfait pour des opérations de guérilla, surgissant des couches profondes de l'hyperespace pour surprendre ses proies. C'est ainsi par le feu que le vaisseau gagna son surnom d'intercepteur.

    Kholan a écrit:Poursuivant la trace de l'Ultime toujours plus loin, le Cercle finit par rencontrer les territoires melrehns. Ces derniers, rendus plus que méfiants par leurs démêlés avec l'Empire, se placèrent immédiatement sur une posture défensive, interdisant l'approche à quiconque. Animés par une foi inébranlable en la nécessité d'explorations dans cette partie de la galaxie, les Léanths se résolurent à créer un forceur de blocus, à même de leur ouvrir les portes de n'importe quel site de recherches.
    Cette origine transpire aisément dans le dessin du croiseur de classe Kholan : ses deux réacteurs PROFFIL-P2 (PROpulsion par Fragments de FIssion sur Lit de Poussière de Plasma) démesurés ainsi que sa proue massive, blindée, éperonnée, lui confèrent la puissance brute qu'il nécessite pour ouvrir le passage, par contact direct s'il le faut.
    L'armement n'est pas en reste, puisque le vaisseau est équipé de canons plasmas lourds soutenus par des rangées de tubes lance-torpilles sur les flancs, faisant du Kholan un fléau pour les croiseurs adverses.

    Sa grande résilience et sa puissance de feu raisonnable en font un passage obligé pour les flottes de toutes tailles, aussi bien en attaque qu'en défense, où il sert le plus souvent de soutien aux croiseurs lourds et cuirassés.

    Nahron a écrit:L'expérience du Tyrem s'étant révélée hautement concluante, il fut décidé de transposer ce concept de vaisseau ultra-véloce à une classe de bâtiment d'un tonnage bien plus important, notamment afin de sécuriser les convois de marchandises qui, avec le temps, devenaient de plus en plus conséquents – et donc de plus en plus ciblés par les pirates. De telles considérations peuvent paraître quelques peu absconses pour celui qui ne voit les Léanths qu'à travers le filtre de la Quête d'Elendis ; mais n'importe quel stratégiste notera que maintenir des lignes commerciales est la base de toute nation trans-stellaire.
    Ainsi, les bureaux d'études du Cercle se penchèrent une nouvelle fois sur la propulsion spatiale, et parvinrent à créer un nouveau type de réacteur à force magnétoplasmadynamique avancé à flux de lithium, autorisant des poussés et impulsions spécifiques sans précédents. Le croiseur lourd de classe Nahron constitue donc, malgré sa masse imposante, un des vaisseaux les plus rapides de la Galaxie. Cette intention de vélocité se retrouve jusque dans la silhouette du vaisseau, aussi racée que son camarade intercepteur – et aussi peu blindée, malencontreusement.

    Une autre question s'éleva lorsqu'il fallu prendre une décision sur l'armement du nouveau né. Les études tactiques révélant une faiblesse inquiétante des flottes léanths face aux assauts massifs de chasseurs, il fut décidé d'armer le bâtiment selon un gréement anti-aérien. Une grille de défense laser rapprochée fut ainsi installée. Travaillant dans l'ultraviolet, elle contribue à constituer une "bulle" impénétrable autour du vaisseau, tout missile ou chasseur osant s'approcher étant impitoyablement déchiré. Ce système, déjà fort honorablement efficace, est épaulé par un réseau de canons cinétiques crachant des obus métalliques à haute cadence, dont le but est de créer un mur d'acier entre le Nahron et ses éventuels opposants, sur lequel viendraient se briser toutes les sortes d'assaillants.

    Une telle propulsion, surtout lorsqu'elle est accompagnée par un arsenal aussi conséquent, nécessite des quantités astronomiques d'énergie : le croiseur lourd Nahron nécessite ainsi dix photopiles pour être correctement alimenté. Néanmoins, sa vitesse et sa polyvalence en font un touche-à-tout efficace, capable de trouver sa place sur tous les devoirs incombant à une Flotte, de l'escorte à la reconnaissance en force.

    Kaomata a écrit:Se retrouvant entre le marteau et l'enclume que représentaient les Amaranths et les Melrehns, le Cercle Léanth dû trouver de nouveaux moyens d'assurer la pérennité de ses mondes, de ses citoyens, et surtout de ses recherches ; mais l'événement précipitant la décision de commissionner un cuirassé fut la production de l'Impérator Amaranth.
    S'inspirant du travail de leurs homologues, les ingénieurs Léanths devisèrent un vaisseau d'un gigantisme à même de rivaliser avec les reliques lanthanienne, avec plus de quatre kilomètres et demi de long.

    En plus de sa taille, le cuirassé Kaomata peut compter sur un blindage extrêmement avancé, capable de résister à un feu nourri des heures durant, ainsi que sur un armement aussi démesuré que lui. Sa proue n'est ainsi qu'une immense bouche ouvrant sur un accélérateur linéaire permettant de projeter des masses de plasma à des vitesses relativistes, et ses flancs renferment des centaines de batteries graser à même de déchiqueter n'importe quel opposant. Son apparition sur un champ de bataille est un funeste présage pour le camp ennemi, car il est peu de calamités aussi redoutables que le Kaomata pouvant s'abattre sur une flotte.

    Un tel mastodonte nécessite pour se mouvoir un propulseur digne de sa taille, défi que ses concepteurs résolurent en l'équipant d'un réacteur ionique à effet Hall d'une échelle sans précédent, donnant au cuirassé léanth sa forme si particulière. Néanmoins, même équipé d'une technologie aussi avancée, il reste un monstre peu manœuvrable et relativement lent.

    L'abondance de systèmes énergivores obligea de plus les bureaux d'études à se reposer sur la puissance brute des photopiles pour l'alimenter et le garder en état de combattre – ce ne sont pas moins de cent d'entre elles qui sont nécessaire à son bon fonctionnement. De même, l'entretien que peuvent nécessiter deux mille trois cent membres d'équipages et mille neuf cent kilomètres carrés de coque se révèle fort pesant sur les finances d'une nation. Le Kaomata est de ce fait un engin extrêmement dispendieux, que l'on ne trouvera hélas – ou heureusement, dépendant du côté où l'on se trouve – qu'en de rares exemplaires parmi les armadas léanths.



    Satomisateurs Orbitaux

    RCA : Hallebarde a écrit:Visuel de station spatiale, propulseurs en croix, nécessité d'être normal à la surface pour tirer... Si le Dispositif Mobile de Destruction Planétaire Hallebarde montre de grandes similarités d'aspect avec les premiers prototypes de "zatomisateurs", son fonctionnement est tout autre.

    Lorsque l'OPU d'alors découvrit les premiers tests de la Zetra en matière de satomisation mobile, la réaction officielle fut de condamner fermement tout le projet. Mais en coulisses, sachant que que blocus et sanctions n'empêcheraient pas l'arrivée d'une telle arme, les ingénieurs de Stryker Industries commencèrent à concevoir un vaisseau d'un calibre équivalent, pour conserver l'équilibre des forces. Ce projet était encore dans les cartons lors du passage à la RCA, mais les fonds désormais illimités que pouvait y allouer Stryker Industries accélérèrent grandement son développement.

    Les études de la Thenan Energy Corporation – leader corporatiste de la bobine satomisatrice – montrant qu'il serait impossible pour eux d'avoir et puissance et miniaturisation, les ingénieurs se penchèrent sur d'autres idées moins courantes. Quiconque regardant ce monstre d'un bleu adréan avec un œil de connaisseur reconnaît aisément la solution adoptée, grâce aux pylônes du Hub Hyperspatial présents sur la partie basse de la carlingue.

    En effet, pour parvenir à son but annihilant, la Hallebarde utilise une méthode revenant à faire « de l'origami avec l'espace-temps » – dixit un scientifique Thélios abasourdi par la crudité de l'engin. Les condensateurs photopiliques déversent brusquement leur puissance dans un traceur hyperspatial de proximité, créant une amorce de route H traversant directement la planète. La dissipation seule des énergies colossales associées suffirait à endommager au-delà du point de non retour la cible, mais dans un certain esprit plaisantin, les concepteurs de l'arme ont pensé leur dispositif de sorte à ce qu'il soit relié à une couche bien particulière du sous-espace. Une composée entièrement de Sations.

    Marginalement moins rapide que les flux directs de sations, cette méthode n'en reste pas moins brutalement efficace, et n'est ainsi confiés qu'aux Amiraux les plus loyaux de la Flotte Corporatiste, qui préfèrent souvent ne pas l'utiliser et se contenter de son pouvoir d'épée de Damoclès.

    E. Amaranth : Dominator a écrit:Ce mastodonte fait près de deux fois la circonférence d'une porte spatiale et est plus long qu'un Vaisseau Amiral. Sa puissance de feu est telle que les condensateurs d'énergie occupent plus de place à bord que les réacteurs du vaisseau. Bien que très lent et incapable de se déplacer par porte spatiale ou par rampe, il s'agit de l'arme ultime de la flotte Amaranth, susceptible de modifier le cours d'une guerre en un seul tir.

    Suite à la création d'une plate-forme satomisatrice mobile par les Zetrans, tous les peuples se lancèrent dans une course à l'armement : Les premiers à posséder l'arme satomisatrice mobile gagneraient toutes les guerres. Pourtant, malgré les centaines d'équipe de scientifiques travaillant sur le projet, ce fut un archéologue qui trouva la solution. En étudiant les ruines d'une ancienne tour de satomisation lanthanienne sur Amaranth, il découvrit un dispositif de navigation spatiale : La tour était en réalité un vaisseau. Une vingtaine d'année TSU plus tard, le joyau de l'empire Amaranth, le Dominator, sortit des hangars et les plans devinrent accessibles aux amiraux ayant prêté serment de combattre pour étendre la domination de l'Empereur.

    On raconte que la seule vue du Dominator sur le champs de bataille est si impressionnante qu'il n'est pas toujours nécessaire d'user de sa puissance pour faire basculer l'issue d'un combat, en effet la simple arrivée de l'immense structure plonge la planète dans le noir et sape le moral de ses habitants. L'avant de l'appareil présente une cavité de confinements par miroirs hexagonaux, lesquels reflètent les Sa-tions de sorte à les accumuler à mesure que les générateurs les produisent, jusqu'à pouvoir les libérer en un tir de destruction. Une fois chargée, l'arme diffuse ainsi une lumière bleutée si vive qu'elle immortalise l'ombre des malheureux sur le sol dans un éphémère portrait d'apocalypse. L'instant suivant, une immense quantité d'énergie est libérée sur la cible, ne laissant derrière elle que le néant.

    C. Léanth : Nahéria a écrit:Pur bijou de technologie, le Nahéria est le vaisseau militaire par excellence. Sa propulsion puissante n'est surpassée que par celle de l'Avenor et sa puissance de feu s'en rapproche terriblement. Ce vaisseau est tout d'abord un vaisseau de dissuasion, sa simple vue faisant pâlir n'importe quel commandant, qui se met a prier pour ne pas être ciblé par ce monstre d'argent.

    D'apparence, il ressemble à un amas de neuf Nahron disposé en chevron, les trois sections centrales hébergeant le générateur de la bête. Tout le reste est dédié à l'armement, et dans une moindre mesure à la propulsion. Cet appareillage diverge des autres Satomisateurs Orbitaux dans la mesure où il ne dispose pas d'un seul canon principal, mais de neuf modèles réduits de satomisateurs planétaires, dont les flux convergeant peuvent parvenir à détruire entièrement une planète.

    Les Amiraux chargés d'escorter un Nahéria narrent les sessions de tir comme magiques, terrifiantes et horriblement dévastatrices. Certains vaisseaux trop proches de la zone de sécurité voient de sévères avaries apparaître sur leurs écrans tandis que la planète se disloque et se brise dans une poussière plasmique aux multiples teintes.

    D. Zetran : Behemion a écrit:Pour une civilisation aussi belliqueuse que le Dominion, posséder la plus grande puissance de feu a toujours relevé de l'art de vivre. Ainsi, quand furent découverts les sations et leur pouvoir destructeur absolu, la première priorité de la Zetra fut de posséder un vaisseau disposant de cette magnitude d'armement.

    Il fallut près d'un siècle pour que les ingénieurs de la Zetra-A mettent au point la Pièce d'Artillerie Orbitale Satomisatrice ZX-817A et presque autant pour que ceux de la Zetra-S conçoivent une structure capable de mouvoir ce gargantuesque canon. Le résultat est un monolithique bloc à la proverbiale couleur rouille, n'étant dépassé en taille que par l'Hydre lui-même. Construction si énorme qu'elle ne peut emprunter ni Rampe ni Porte, celui qui fut nommé Behemion par facétie mythologique renferme un pouvoir que le Dominion n'est prêt à accorder qu'aux Généraux Coloniaux extraits des rangs de la flottille factionnaire.

    Ce destructeur de mondes passe ainsi le plus clair de son temps dans ses docks, de par sa vulnérabilité aux interceptions, mais surtout à cause de sa nature même de 'palier' dans la guerre faisant de lui un outil diplomatique, un instrument de dissuasion, avant tout.
    Dernière édition par Vyslanté le Ven Oct 02, 2015 11:16 pm, édité 1 fois.
    « Si y'a moins de pages sur le RP que de vaisseaux sur le RC c'est pleutre. »

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  • /!\ SUITE DU MESSAGE PRÉCÉDENT /!\ (tout ne rentrait pas en un seul)

    Melrehns : Kharinerin a écrit:La doctrine Melrehn préconise de toujours tout planifier, d'avoir un maximum de coups d'avance sur l'adversaire. Prévoir une situation où détruire des planètes dans leur entièreté s'avère nécessaire était donc une suite logique à la création de l'Ombre. Se souvenant de leur expérience avec Mohr, les penseurs du Peuple Mort débattirent du meilleur moyen de se débarrasser d'une cible planétaire. Deviser de façon aussi sereine du massacre de plusieurs milliards de civils peut s'avérer quelque peu dérangeant pour les autres civilisations, mais les Melrehns ne s'embarrassent pas avec l'éthique si cela peut leur permettre d'accéder à leur fin, et, en l’occurrence, gagner un conflit.

    Là où certaines Factions choisirent de miniaturiser les satomisateurs fixes déjà existants, les ingénieurs de l'Anronkan Corporation préférèrent user du concept qui avait fait le succès de l'Alerion Exis : l'énergie cinétique, quand bien même réduire un corps aussi massif qu'une planète en poussière en requiert une quantité ridiculement élevée – de l'ordre de la centaine de millions de yottajoules.

    Le canon ainsi conçu mesure quinze kilomètres de long, entièrement occupés par des accélérateurs électromagnétiques permettant de lancer un projectile de cent tonnes à 0,25c ; un tel exploit n'étant bien entendu rendu possible que par l'usage immodéré de photopiles, générant des puissances électriques d'une absurde intensité. Le pouvoir dévastateur du boulet est porté au centuple par sa composition, entièrement faite d'antimatière. L'annihilation parfaite de la matière qu'il croise sur son chemin lui permet de traverser la planète sans même ralentir, ne perdant qu'un peu de matériau à chaque mètre parcouru. Cette désintégration de la substance du manteau suffirait pour détruire tout corps tellurique, mais les scientifiques melrehns se sont rendu compte que leur canon avait un effet secondaire : la concentration de ces énergies, couplée à la friction monumentale d'un obus pénétrant une planète, est suffisante pour déchirer l'espace lui-même en générant des flux de sations. La cible, déjà mise à mal par le tir, est tout simplement vaporisée par cet effet induit.

    Le châssis abritant ce destructeur est lui aussi le fruit d'un dur labeur intellectuel, s'inspirant de la réussite de l'Ora Eredhor en matière de blindages courbés. Tel un pangolin, ses plaques d'armure permettent de créer une couverture maximale renfermée sur elle-même, assurant à l'engin une survivabilité exceptionnelle. Et c'est tant mieux, puisque la puissance à accorder à l'armement et la masse due au blindage ne lui permettent pas de se mouvoir rapidement, d'autant plus que son gigantisme lui interdit l'usage de Rampe ou de Porte.

    Cet outil de fin du monde, nommé Kharinerin – mot signifiant "Déluge" – en référence à sa capacité à tout balayer, recèle une telle puissance que le Haut-Conseil n'accorde son usage qu'aux Oranors les plus engagés dans la défense factionnaire ; ces derniers l'utilisant toutefois que rarement, préférant user de son aura de terreur comme instrument de dissuasion.

    F. Thélios : Lux Triumphans a écrit:La fondation de la Flotte Fédérale, peu après la Première Bataille de Thélios, eut deux effets principaux : tenir en respect les armadas ducales pendant un certain temps, et agacer prodigieusement les Hauts-Duchés. Pour garantir son autonomie, la jeune Fédération avait besoin d'une menace à agiter pour dissuader d'éventuels assaillants militairement supérieurs. Les Thelios décidèrent ainsi de créer une version mobile du satomisateur en utilisant comme base un châssis d’Ad Victoriam. La coque du prototype doubla en taille, passant de sept kilomètres six cent de longueur à quinze kilomètres cinq cent. Le blindage fut largement renforcé et les propulseurs grandement améliorés pour compenser la prise de masse. La pantagruélique taille de l'engin l'empêchant d'emprunter Rampes et Portes, et son indéfectible blindage réduisant trop sa vitesse pour espérer échapper aux interceptions, il fut équipé d'un armement d'autodéfense à même de faire pâlir les plus puissants cuirassés.

    Mais ce n'était pas là sa raison d'être : non content d’être désormais le plus puissant bâtiment de la flotte Thelios, le vaisseau était capable de détruire des planètes entières. Les parois des deux "branches" sont couvertes d'un dérivés de cœur de flux temporel, générant des micro-cavités de dilatation temporelle d'un facteur neuf mille sur quelques centimètres. Ces bulles provoquent en s'effondrant un flot de Sa-Tions qui est canalisé et dirigé vers la cible dans un tir en rafales. Si cette dernière sera désintégrée en quelques instant si elle n'est pas protégée par un Générateur Hyperspatial Zéro – ou si celui ci échoue à rediriger le flux.

    D'un pouvoir si affolant qu'elle n'est confiée qu'aux Gouverneurs dépendants directement de la Flotte, cette création fut nommée Lux Triumphans, le Triomphe de la Lumière, en référence aux éclairs blancs des flashs de sations – plus connus sous le nom de "Lumière Blanche".

    D. Ducaux : Aldevarr a écrit:Les vaisseaux peuvent être reconstruits, les serfs remplacés, les structures réassemblées ; mais les colonies détruites sont à jamais perdues. Et sans mondes inféodés, les Domaines ne sont rien, féodalité sans autorité. Les premiers prototypes de satomistateur mobile au sein du Dominion, et bientôt de la RCA, provoquèrent ainsi la plus grande ire chez les Hauts-Ducs. L'équilibre – étant déjà un crime de lèse-majesté à leur yeux – de la guerre froide les opposant venait d'être rompu en leur défaveur.

    Disposant d'un financement illimité mais d'un délai absurdement court, les ingénieurs chargés par le Conseil des Neuf de concevoir une arme du même calibre produisirent rapidement un canon expérimental monté en toute hâte sur un châssis d'Atoria. Le résultat peut toujours être admiré de nos jours sous la forme d'une nébuleuse composée des atomes du vaisseau de test, de son escorte et de leurs équipages.

    La deuxième version, quoique fortement ressemblante, vît un intérêt tout particulier être accordé à son intégrité structurelle. Quatre fois plus grand qu'un Atoria, dénué de faiblesses structurelles telles que les hangars et équipé des plus puissants générateurs de l'histoire spatiale du Domaine, le nouveau prototype parvint à résister aux colossales énergies du tir d'essai. Celui-ci constituait en l'accumulation d'un flux de Sa-tions extraits d'un vide de Casimir par l'usage d'attracteurs de faille modifiés, jusqu'à ce que la densité d'énergie emmagasinée atteigne un seuil critique ; les superstructures annulaires de captation présentes à l'avant de l'appareil se parant alors du vortex bleuté typique des Portes dont elles sont issues et relâchant brusquement les particules en une vague à l'inouïe puissance. La planète de test retrouva le néant éthéré d'où elle était née en quelques fractions de secondes.

    Cette expérience ayant été jugée concluante, le Satomisateur Orbital Ducal fut admis au service. Une arme si terrifiante ne pouvant être confiée qu'aux plus ardents défenseurs des intérêts militaires des Hauts-Ducs, il fut logiquement remis aux Amiraux de l'Armada Ducale qui le baptisèrent du nom d'Aldevarr, signifiant « Vassalité », pour sa capacité à faire ployer le genou de ses adversaires devant l'autorité des Duchés.



    Vaisseaux civils

    Spatioport Civil a écrit:Lorsque la Guilde du Commerce prit son essor, elle développa rapidement un programme de conquête de marchés dans toutes les factions ; il lui fallait pour ce faire une structure à même de diminuer les coûts d'acheminement, de production et de transport liés aux différentes étapes de confection de ses produits manufacturés, accroissant de fait la compétitivité de ses membres. La structure se devait également d'être d'un usage plus souple qu'une station orbitale fixe, tout en étant aussi facile d'accès pour les différents flux.

    Le Spatioport Civil fut donc créé sous la forme d'un grande structure mobile et suffisamment compacte pour emprunter une Porte, pouvant ainsi être déployé et redéployé aisément. Il s'agit donc d'une plateforme harmonisant les échanges productifs dans le système où elle est implantée, régulant les taux de changes et proposant des offres de service libres ; le tout pour une modeste taxe en nature – métal et tritium – payée par toutes les entreprises y faisant affaire. Le Gouverneur l'ayant à charge a donc tout intérêt à ce que le Spatioport Civil garde sa compétitivité en limitant au maximum le nombre de chômeurs dans le système.

    Monopole de la Guilde du Commerce mais susceptible de vente, le Spatioport Civil, à cause de l'important trafic spatial qu'il génère, doit se trouver dans une orbite libre afin d'avoir suffisamment d'espace pour fonctionner.

    Traceur hyperspatial a écrit:Tout personnel navigant sait comment fonctionne l'hyperpropulseur de son bâtiment : une brusque injection d'énergie dans le tissu spatio-temporel environnant permet de percer celui-ci, créant une fenêtre ouvrant sur une couche subspatiale. Dépendant de la technologie de l'hypernavigateur, de la quantité d'énergie en jeu et du rapport poussée/masse du bâtiment, ladite couche est plus ou moins profonde, augmentant d'autant les vitesses accessibles. Des perfectionnements occasionnels permettaient certes d'améliorer la vélocité maximale, mais la situation des voyages supraluminiques resta ainsi durant des millénaires.

    Jusqu'à ce que la Guilde des Transporteurs révolutionne le secteur avec le Traceur Hyperspatial. Ce condensat de technologie de presque neuf cent mètres permet en effet d'établir un lien semi-permanent entre deux systèmes stellaires via un subespace particulier – un autorisant des vitesses encore plus élevée que les couches usuellement brevetées. La question du rapport poussé/masse du bâtiment voyageant est toujours présente, mais des gains de 100 à 900 pourcents sont envisageables. L'utilisation est tout aussi simple : partez d'un système en direction d'un autre relié, payez les cent mille zircans de péage, et lancez votre hypernavigateur pour constater que vous voyagez dans une couche bien plus profonde qu'usuellement.

    La construction des Traceurs est un monopole industriel de la Guilde des Transporteurs – mais pas leur achat. C'est à son possesseur de choisir la profondeur de la couche atteinte – et de fait le facteur d'accélération de la route – ainsi que la durée de vie de cette dernière – non utilisées, les fenêtres hyperspatiales ont tendance à se refermer. Ces deux paramètres jouent directement sur le temps et le coût requis pour tracer ladite route. Il est également intéressant de noter qu'en raison d'interférences gravitationnelles, si une route croise un Trou Noir celui-ci sera détruit.

    Vaisseau Hôpital a écrit:Lorsque le confinement de son réacteur faillit sous l'ardeur du combat, un bâtiment explose et ses composants aussi bien que son équipage retrouvent un état atomique. Mais dans l'immense majorités des autres cas, la "destruction" d'un vaisseau ne représente que sa mise-hors service, laissant une carcasse métallique trouée errer dans le vide. Et dans cette carcasse se trouvent hélas souvent des survivants – quant aux chanceux ayant pu s'éjecter, à moins que leur nacelle ne soit attirée par le champ de gravité d'une planète avoisinante, ils sont de même condamnés à mourir à petit feu au gré des défaillances des systèmes de survie, seuls au sein de la nuit.

    C'est dans ce cadre qu'intervient le vaisseau-hôpital, sauvant les rescapés des batailles. Cet immense astronef tiré du Méta-Transporteur Mark II a troqué ses soutes pour d'ultramodernes installations hospitalières, à même de soigner tous si ce n'est les pires maux connus. L'exceptionnelle taille de l'engin lui permet d'abriter plusieurs milliers de lits ainsi que l'acmé des matériels de santé et autres salles d'opération. Il peut ainsi être utilisé dans un contexte non-belliqueux, afin de sauver une colonie ravagée par une épidémie, ou plus simplement de suppléer les infirmerie des bâtiments en mission lointaine. On le trouve ainsi fort souvent sur tous les fronts, prêt à porter secours à ceux le nécessitant.

    Il n'en reste pas moins basé sur un transporteur, et certains gouverneurs en manque de logistique ont tôt fait d'enlever les lits afin de retrouver un cargo des plus standards.

    Relais Orbital a écrit:Certains ce concentrent sur les richesses des différents mondes, des astéroïdes pour les plus aventureux. La Guilde du Transport Spatial se préoccupe, au contraire, du néant les séparant – ou, pour être exact, de comment traverser ce vide le plus prestement possible en emportant le plus de ressources possible. C'est dans cette état d'esprit que la Guilde se pencha sur la logistique d'une flotte : pour entretenir ses bâtiments, une armada requiert un certain nombre d'aménagements – radoubs, docks, entrepôts, usines – collectivement désignés comme "spatioport". Ces installations sont généralement situées sur les colonies, tandis que les ressources sont souvent produites sur des secteurs, engendrant nombre de convois fort onéreux.

    Le Relais Orbital fut ainsi devisé comme une plateforme à même de manipuler les ressources requises pour la subsistance d'une Flotte directement sur le lieu de leur production, rationalisant l'usage des transporteurs, allégeant de fait le fardeau des colonies : lorsque placé sur un secteur, le Relais absorbe une partie de l'entretien global en agissant comme dix niveaux de spatioport.


    "Nouveaux" Modules Miniers :
    Extracteur tellurique a écrit:La Guilde des Explorateurs a pour leitmotiv la découverte, la connaissance : lever le voile sur les mystères de l'univers. L'exogéologie fait ainsi partie de l'éventail des possibilités, et avec elle de puissants moyens pour investiguer au cœur des planètes. Le profit rattrapa bien vite la Science lorsque l'analyse des résultats montra que dans leurs tentatives d'atteindre le noyau planétaire, les explorateurs avaient récupéré de larges quantités de métal brut, qui plus est fort efficacement. Sentant un moyen de remplir les caisses de la Guilde, les décideurs choisirent de modifier l'appareil en lui adjoignant les raffineries et haut-fourneaux nécessaires pour traiter le métal sur place. Avec eux vinrent les dortoirs, les réfectoires, les zones de vie, et le projet prit rapidement l'apparence d'une ville mobile capable de produire le métal avec une plus grande efficience – et un moindre entretien – que les antiques Modules Miniers – même si l'investissement initial reste fortement supérieur.

    Extracteur Jovien a écrit:L'extracteur tellurique fut un tel succès que la Guilde des Explorateurs chercha à réitérer l'exploit en se penchant, cette fois, sur les géantes gazeuses – dite "Joviennes". Un problème quelque peu évident se posa tout de suite : comment construire une base lorsque la planète ciblée n'a pas de surface accessible ?
    Mettant à profit leurs siècles d'études sur les atmosphères planétaires, les explorateurs conçurent en réponse une vaste station destinée à se mouvoir sur une orbite suffisamment basse pour pénétrer les premières couches gazeuses. Cette structure arachnéenne écope des millions de mètres cubes de gaz à chaque seconde, séparant le précieux tritium des isotopes standards de l'hydrogène. Mais là où les basiques modules miniers rejettent ces excédents, cet Extracteur Jovien utilise l'hydrogène Un et le deutérium récoltés dans une réaction de fusion à plusieurs étages ayant comme finalité la production d'encore plus de tritium. Tout comme son cousin tellurique, ce bâtiment est une véritable ville spatiale où se regroupent nombre d'ouvriers et contremaîtres dans des conditions proches de la vie coloniale.

    Plus efficace et moins onéreux à l'entretien que le module minier de base, l'Extracteur Jovien exigera cependant un investissement initial plus important à son propriétaire du fait de son haut degré de perfectionnement, en contrepartie de rendements en tritium supérieurs.

    Colonie minière a écrit:Certains secteurs miniers sont des mondes inhospitaliers, et les ouvriers y travaillant souhaitent tout sauf s'y éterniser. D'autres planètes exploitées, au contraire, sont tout ce qu'il y a de plus habitables, et attirent rapidement diverses sortes de personnes désireuses de s'y établir – à commencer par la famille des mineurs. De fil en aiguille, les alentours des Modules devenaient des villes-champignons, puis des villes de plein droit requérant une infrastructure agricole pour leur soutenance. Quand le secteur était abandonné, toutes ces installations restaient sur place, inutiles.

    Arriva alors la Guilde des Bâtisseurs, désireuse de mettre son savoir en termes de construction rapide au service de cette niche économique : la Colonie Minière était née. Véritable cité mobile capable de se mouvoir entre les mondes, il s'agit d'une suite extrêmement avancée de minage à même d'extraire le métal avec une efficacité sans précédent ; le tout accompagné de quartiers de vie rivalisant avec les conditions des plus belles œcuménopoles, ainsi que de fermes garantissant une parfaite autarcie. Le personnel compétent étant directement logé sur place et ne nécessitant pas de fréquentes rotations, elle est moins cher à entretenir qu'une flotte de Modules Miniers – malgré un investissement initial plus conséquent.

    Raffinerie Mobile a écrit:L'avantage principal des planètes habitables – c'est à dire, présentant de l'eau liquide à leur surface – est leur capacité à pouvoir produire et du métal et du tritium. La Guilde des Explorateurs ne pouvait ainsi se contenter des Colonies Minières n'exhumant que du métal, et développa ainsi les Raffineries Mobiles. En quelque sorte héritière des plateformes pétrolières d'antan, cette nouvelle structure est conçue pour fonctionner en plein cœur des océans, là où le tritium est le plus abondant ; mais contrairement à leurs "ancêtres", elles sont équipées de grandiloquents espaces de vie, devenant ainsi de véritables villes aux conditions plus que correctes.

    L’œil averti reconnaîtra une réutilisation – motivée par des intérêts économiques – de la superstructure hexagonale déjà présente sur les Colonies Minières. Le matériel spécifique embarqué est néanmoins totalement différent : pompes maritimes, centrales d'hydrolyse, treillis de séparation d'isotopes, réacteurs à fusion transmutant l'hydrogène de base en deutérium puis tritium. Monopole de la Guilde des Bâtisseurs bien que commercialisable, la Raffinerie Mobile est ainsi – comme son nom l'indique – capable de fendre l'espace pour se poser sur un océan, en extraire le tritium, et bouger pour atteindre une nouvelle zone d'exploitation.
    « Si y'a moins de pages sur le RP que de vaisseaux sur le RC c'est pleutre. »

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  • Je dois dire, je suis bluffé !

    Je n'ai pas encore tout lu, mais pour ceux que j'ai déjà compulsé, voici mes impressions.

    Vous avez accompli un travail fantastique, c'est détaillé sans être lourd, le volume de chaque texte est bien dosé et les thèmes traités dans chaque description sont originaux. Vraiment chapeau bas !

    Il y a quelques fautes de ci de là, on corrigera ça à mesure qu'on les découvrira.

    En tout cas pour moi tout est OK pour la publication !
    Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien du tout.
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