L'enfant de l'Aube Rouge...

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.
Lun Fév 03, 2014 2:08 am

  • Alors que Neantia était entrain de chercher une personne plus apte à la communication qu’une meute de Kaced, d’une manière plutôt désespérée, il faut bien l’avouer, elle fut emplie d’une grande joie lorsqu’elle vit Rand arriver à sa “rescousse”.

    Rand lui demanda alors ce qu’il advenait de Tramad, Tehkan, Genayh et Ohuka.

    Neantia balaya la salle du regard, et puis, après quelques secondes de réflexion, elle exposa la situation à son confrère :

    _Hum, Tramad est absent, je ne me rappelle plus exactement pourquoi, mais il me semble qu’il était débordé de travail la dernière fois que j’ai pu m’adresser à lui. Pour ce qui est de Tehkan et Genayh, on les a perdu, ils se sont rués vers le banquet en quête de quelque chose à dévorer dès que nous sommes arrivés, et impossible de remettre la main dessus.

    L’explication ne semblait pourtant pas avoir totalement contenté le Baérien qui fixait toujours la dame verte avec une moue interrogatrice, il lâcha finalement :

    _D’accord, mais pour Ohuka ?

    _Quoi Ohuka ?


    _Et bien oui, Ohuka, je ne l’ai pas encore aperçu, où est-il ?


    Au vue de la mine déconfite de la Kaced, il y avait visiblement un malaise, elle bégaya :

    _Hum, je…, euh…,attends. Cehs! Cehs!


    Cehs qui était tranquillement entrain de rêver, adossé à l’un des piliers de la salle ne réagit qu’au second appel, s’extirpa avec difficulté de sa rêverie, et se dirigea avec une lenteur certaine vers ses deux confrères.

    _Oui? Qu’y a-t-il? Encore une écartade de Meyhd? Une catastrophe provoquée par Genayh? Un cataclysme signé Dyum? Et bonjour Rand au passage!

    _Bien le bonjour.

    _Bon, nous avons un problème, je crois, je crois… qu’on a oublié Ohuka..


    _Dans ce cas, on a un léger, enfin non, un gros, très gros, et surtout très lourd problème sur le dos, quand il va débarquer, on va en entendre parler jusque sur Lothar…

    _En effet, il va falloir trouver un moyen de le calmer, on pourrait lui envoyer Dyum, ou Meyhd, avec un peu de chance, le temps qu’ils aient finis de régler leur comptes, le baptême sera peut-être déjà fini.


    _Hum, ça semble jouable, mais on a déjà utilisé cette technique au dernier conseil, ça marchera pas à chaque fois.


    Au moment où Cehs allait proposer un plan complexe impliquant du petit bois et des allumettes afin de se débarrasser de la mauvaise humeur d’Ohuka, les trois confrères furent interrompus par l’un des serviteurs de leurs hôtes Melrehns.

    _Bonsoir, excusez moi de vous déranger seigneurs Thélios, mais un certains Ohuka vient d’arriver au spatioport, il vous cherche et je suis…

    _Et mince, je vais aller faire un tour dans ce cas. Loin, par là-bas.

    _Moi de même.


    Sur ce, les deux Kaced partirent dans des directions antagonistes, et cela va de soi, totalement aléatoires, laissant le pauvre Rand dubitatif, planté sur place, comme le pauvre Melrehn, qui n’avait visiblement pas l’habitude d’être confronté à des rustres pareil.

    Cehs se dirigea alors vers un groupe de Melrehns, probablement les illusionnistes à en juger par la présence du seigneur Avomgg, encore entrain d’embrouiller la galerie avec ses formules tarabiscotées, le Kaced rabaissa un peu plus sa capuche, et entreprit de se fondre dans la masse, tout en écoutant les Melrehns discuter. Neantia, quand à elle rejoignit le Meyhd, encore et toujours entrain de faire la cour aux belles demoiselles, pour le prévenir de l’arrivée du Kaced le plus rustre de tous, nouvelle qui ne le ravit que très peu cela va s’en dire.

    Bien loin de là, dans une partie annexe de la salle de réception, Tehkan et Genayh, parlaient affaire, tout en passant au crible toutes les pièces pouvant contenir de la nourriture, tandis que Dyum, qui les avait rejoint un peu plus tôt, les suivait en maugréant et en remettant en question l’intérêt de leur folle quête de pitance. Mais cela n’arrêta pas les deux compères toujours aussi affamés, même après avoir volé de délicieux mets à un trio de cuisiniers qui avaient eu le malheur d’être un peu trop réticents à l’idée de se faire chaparder leur travail.
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    Thökh-Ran
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Lun Fév 10, 2014 7:50 pm

  • La fuite des deux Kaced fut si rapide qu'en quelques secondes ils s'étaient éloigné de plusieurs mètres de leur position initiale. Laissant le Melrehn et Rand en plan. Après quelques secondes de réflexions, ce dernier ce dit qu'il ne valait mieux pas trainer trop longtemps à cet endroit.

    - Excusez les, dit il en se retournant vers le serviteur.
    - Un tel comportement... s'offusqu'à celui ci.
    - Bah, ce sont les Kaced, ils ont toujours été un peu excentrique, répondit Rand, agitant la main d'un air désinvolte.
    - Certes, mais je lui dit quoi moi à cet Ohuka ?
    - Dites lui qu'ils s'excusent et qu'il vaudrait mieux qu'il profite de la fête plutôt que mettre la pagaille. Dit il après quelques secondes de silence.
    - Vous croyez que ça va le calmer ? Demanda t'il l'ai dubitatif.
    - Non, mais ça vaut mieux que ne rien dire.
    - Peut être... Et sur ces mots le serviteur se détourna et disparut dans la foule.

    De nouveau seul, Rand avisa Aeren assis près du groupe des Illusionnistes qui écoutait d'un air intéressé les explications du seigneur Avomgg. Bien peu tenté de suivre un cour de maths, il se dirigea vers un buffet afin de prendre encore un peu de cet excellent paté. Mais il ne l'atteint jamais. Alors qu'il marchait dans sa direction, il ressentit une vive douleur au coeur. Chaque respiration était synonyme d'un nouvel élancement. Ses jambes cédèrent, le faisant tomber à genoux, et son regard se voila.
    Aeren ne vit pas sa chute, mais il la ressentit. De par le lien mental qui les unissait, ils pouvaient ressentir en permanence l'état physique et mental de l'autre. Et ce qui suivit l'horrifia. Dans la myriade de petites lumière représentant chaque Baérien au sein de leur réseau télépathique, l'une d'elle disparue. Purement et simplement. L'esprit de Rand n'était plus là. Fermant les yeux, il se mit à parcourir le réseau à la recherche de l'âme de son compagnon.
    Melia, elle, vit et surtout ressentit, la chute de Rand. Son coeur se serra et elle se précipita vers le seigneur des Baériens. L'inquiétude se lisant sur son visage. Attrapant en chemin une chaise, elle fit assoir celui qu'elle avait juré de protéger. Tandis que les Valkirs avaient accoururent afin de former un véritable mur humain entre Rand, Mélia et le reste des invités. Camouflant ce qui s'y passait.
    Cette dernière scrutait le regard du seigneur des Baériens, mais les yeux éteints de celui ci l'inquiéta encore plus.
    L'esprit de Rand était envahit de souvenirs d'un passé lointain. Le génocide du désert d'Agamar, la bataille des pics d'Hypérion, le massacre des terres de l'ouest, la conquête de la cote verte, la retraite des hautes terres d'Ariel, la revanche des terres de l'ouest, l’assaut sanglant des forêts d'Aceria, la défense de la jungle de Rhea, la défaite sanglante du plateau de Thur'Abis, le siege d'Asharis. Tant d'antiques batailles défilaient devant ses yeux dans des flash rapides.
    Aeren continuait sa recherche avec une hâte désespéré, mais il ne trouvait rien. Melia de son coté ne savait plus quoi faire, Rand ne réagissait à aucun stimuli, sauf... Elle approcha son visage de celui du seigneur des Baériens, de plus en plus proche. Lorsque leur lèvres se touchèrent, l'esprit de Rand réapparut dans le réseau, Aeren le sentit aussitôt et dirigea son esprit vers celui de son ami afin de raviver la faible lumière qu’émettait l'âme de celui ci.
    Melia ressentit elle aussi, le retour du seigneur des Baériens et se recula prestement. Quelques secondes plus tard ce dernier réagit, clignant des yeux. Il se releva lentement et passa une main devant ses yeux.

    - Tu va bien ? Demanda t'elle encore légèrement inquiète.
    - Oui oui, répondit t'il avec une voix un peu faible.
    - Que t'est il arrivé ?
    - Pas ici, je t'en parlerais plus tard. J'ai besoin d'être un peu seul. S'il te plait.
    - Très bien, j'espère au moins que cela ne se reproduiras pas de sitôt.
    - Non, pas de soucis là dessus. Répondit il d'un ton las.

    Melia se détourna et se fondit dans la foule. Suivant son exemple, les Valkirs se dispersèrent à nouveau. De son coté Aeren n'avait pas bougé, ressentant le besoin de solitude de son ami. Prenant un verre, Rand se dirigea vers un coins moins "peuplés" de la salle sous les regard curieux de nombres d'invités. Il ne vit pas que Melia le surveillait discrètement, en le suivant à une courte distance. Et il finit par s'adosser à un mur, contemplant le vide d'un regard triste.
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    Rand Faylinden
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Lun Fév 10, 2014 8:46 pm

  • Même si les charmants gentlemen des Domaines d'Ossus avaient convenu de pas mêler la splendide Impératrice avec une brouille mal venue, ils décidèrent finalement de partir. Bartfast supportait mal la foule et cette traîtresse ne cessait d’épaissir ses rangs. Les traitements que le diplomate avait pris pour l'occasion ne suffisaient plus. Si le pauvre homme souhaitait encore rester par excès de zèle, Koutouzof le força finalement à partir. Bartfast étant presque réduit à un état de légume paranoïaque et ne pouvant opposer la moindre résistance, la délégation avait commencé de se diriger lentement vers la sortie, après avoir salué laborieusement les quelques connaissances qu'elle avait croisée.

    A chaque pas, la tension augmentait dans la tête de Bartfast. Ce dernier se souvenait encore du coup d'état qui porta Aeon I au pouvoir. Il se souvenait de la foule... analogue à celle qu'il voyait à présent. Il s'attendait maintenant à voir le même poignard jaillir pour tenter de lui ôter la vie. Mais rien. Rien d'autre que cette sorte d'attente qui le mouillait de sueur. Ses yeux parcouraient frénétiquement la foule. Les "hommes" des services de sécurité des Domaines veillaient au grain. Mais peu à peu, l'un d'eux dû aider Bartfast à marcher.

    Koutouzof, lui, aurait été bien incapable de sonder la foule. Le même jour que Bartfast, il avait été lui aussi blessé. Sa jambe droite, qui n'était plus rien d'autre qu'une prothèse métallique, en attestait. Ses yeux blancs aussi. Ainsi, deux hommes blessés, meurtris par l'Histoire, s'avançaient vers la sortie tandis que Constaton cuvait sa boisson en cahotant.

    Au détours d'une porte, les oreilles de Koutouzof surprirent la discutions d'un couple qui marchait à leur hauteur. La vue de Koutouzof était brouillée, mais il aurait juré que l'un d'eux avait une tête de conjuré. Quelques brides de mots lui parvinrent. « Usurpation » jailli dans cet imbroglio, puis « Mesures extrêmes » et enfin, un éclat de voix. L'autre n'était pas d'accord. Elle parlait fort, fustigeant son collègue. Koutouzof était intrigué. Il essaya de voir leurs visages. Il ne vit pas grand chose, il ne saisit qu'un nom au vol. La femme s'appelait Morwën. Avant de sortir, Koutouzof s'arrêta, il fut immédiatement imité par la délégation. Puis, il lâcha d'une voix sèche :

    «  Oreste.
    - Excellence ? répondit un des encapuchonnés derrière lui.
    - Prend deux droïdes avec toi. Essaye de te renseigner auprès d'une certaine Morwën.
    - A quelles sujets Excellence ?
    - Bartfast, donne lui le rapport. »

    Le diplomate attrapa son holoprojecteur de poche avec des gestes anarchiques et le tendit à Oreste.

    «  Tu en prendra connaissance quand nous serons partis et tu lui posera des questions dessus, lui dit alors Koutouzof. Demande lui également si tout va bien pour l'Impératrice.
    - A vos ordres Excellence, répondit Oreste d'une voix atone en y joignant un salut raide.
    - Bien. Sur ce... »

    Sur ce, le reste de la délégations des Domaines se mis en marche, laissant Oreste seul avec deux droïdes. Oreste enleva son lourd manteau, laissant apparaître la tenue de cérémonie de la Garde du Temple, bleue et cousue d'argent. Un sabre élégant mais fait pour tuer pendait également à sa ceinture, tandis qu'un revolver se cachait avec fourberie dans sa veste. Après avoir confié son manteau au laquais de l'entrée, il prit la direction de la salle des fêtes. Tandis qu'il marchait, il prit connaissance du rapport que lui avaient remis ses maîtres. Il comprenait mieux pourquoi ils avaient tant gigotés. Il nota également que le "vieu" en avait dans le ventre malgré l'alcool. La force de l'habitude, sans doute.
    Ossus
     

Ven Mar 07, 2014 2:31 am

  • *Longtemps, l'Impératrice resta là à discuter de choses diverses et variées avec le groupe des illusionnistes, la soirée de fête battant son plein autour d'eux, sur des fonds musicaux en début de soirée particulièrement... disons, Melrehns.

    La musique, sombre et calme, n'enthousiasmait en général que très peu de personnes, pour être exacte seuls les plus anciens Melrehns accrochés à leurs traditions l'appréciaient.

    Pourtant, cette musique peu adaptée à une ambiance festive était d'usage, car oui, c'était sur la planète mère d'un Empire Melrehn que l'événement se déroulait, alors chacun l'acceptait, plus ou moins facilement: En venant ici, ils avaient, en quelque sorte, signé un contrat imaginaire les obligeant à supporter l'ambiance maussade voir morose d'une cérémonie officielle organisée par un peuple Melrehn.

    Du moins, ça... c'est ce que penserai n'importe quel inculte encore persuadé que l'Empire de Dame Tinuviel est un Empire Melrehn banal, comme les autres, et qui suit les mêmes traditions. Une manière de penser absolument absurde, et bien rapidement, tous s'en rendraient compte...

    C'est ainsi que plus la soirée avançait, et plus la musique semblait devenir un peu plus gaie. Entre ceux dénués d'une quelconque culture musicale et allant jusqu'à penser que toutes étaient choisies au hasard, ceux qui n'en avaient absolument rien à faire, ceux qui imaginaient qu'il y avait une erreur dans le choix des musiques d'ambiances, ou encore ceux qui participaient grandement à la diminution des stocks d'alcools un peu trop rapide au goût de l'organisatrice et qui par conséquent, n'étaient déjà plus aptes à réfléchir à la légitimité du choix de la musique, cela ne se remarqua d'abord que très très peu.

    Cependant, au fil des heures, il devenait clair que l'ambiance changeait, et même au sein des invités, on commençait à le ressentir: Comme si le changement de musique d'ambiance transformait les attitudes des gens, de sorte que, à chaque table, on semblait plus rieur et plus enclin à l'humour et à la bonne humeur.

    C'est dans ces conditions plus joviales qu'au départ et, à la grande surprise des nombreux gardes Cnossiens présents, sans qu'une seule bagarre n'éclate pour le moment, que discrètement, la Dame Rouge s'éloigna de la table réservée à son alliance, pour de nouveau, se mettre au centre de la salle, et prendre la parole.*


    -Nouvelles salutations à tous, peuples inférieurs divers et variés ayant fait le déplacement jusqu'à chez moi...

    Bon, bon... très bien, je cesse de me moquer, vous pourriez mal le prendre.
    Mes chers amis, tout d'abord, je tiens à vous remercier, du fond du cœur, -pour ce qu'il en reste-, d'être tous présents et, à mon grand étonnement, que jusqu'à maintenant tout se déroule bien!

    Comme vous le savez tous, il ne reste, si l'horloge géante face à moi ne procède à aucune fourbe tentative de tromperie envers ma personne, plus que deux heures avant que la plus belle chose que je possède, ne soit officiellement baptisée.

    Je sens et je vois, de nombreuses personnes à l'humeur bien peu joviale tout autour de moi. Et soyons clair, cela est... particulièrement très très loin de me réjouir!



    Mes amis, et même, *posant un instant le regard sur la table de l'alliance illusionniste, puis sur celle de l'alliance Arahis, sans oublier certaines personnes bien précises, membres d'autres alliances mais tout aussi proches d'elle* mes frères, pour certains...
    Je sais que vous êtes ici pour une cérémonie officielle, et je sais aussi que, même si personne ne l'avouera, certains sont présents par obligation voir par peur de mes réactions en cas de refus, d'autres encore, veulent juste me faire plaisir par leur présence, et ne supportent habituellement pas les cérémonies religieuses sans grand intérêt pour eux.

    Pourtant, aujourd'hui, ce n'est pas une guerre, ni même une victoire quelconque que je célèbre...

    Si je vous ai réunis ici, et que j'ai été si sélective dans mes invités, ce n'est pas par peur de me faire attaquer par un quelconque rat d'une faction ennemie.

    C'est parce qu'aujourd'hui, j'ai réunis les personnes qui me tiennent le plus à cœur, pour célébrer le plus eau jour, la plus belle chose qu'il m'ai étais donné de vivre: La naissance de ma fille.


    Et il est.. parfaitement, INADMISSIBLE... qu'en cet unique jour ou l'Empire n'est que joie et bonheur depuis tant de siècles, que vous, mes amis et frères, vous ne vous amusiez pas!

    C'est pourquoi, sur une initiative du seigneur Zebo...

    En plus d'ouvrir dés à présent l'accès à la piste de danse, j'ai le plaisir de vous proposer, non pas, de danser simplement pour se faire plaisir, mais de participer à un concours de danse en duo, sans musique ni style de danse imposé!


    *Après quelques instants à essayer de mesurer la qualité des réactions de la salle, partagées entre amusement et appréhension, elle reprit, souriante.*

    Pour se faire, il faut s'inscrire seul, puis les noms seront tirés au sort afin de former des équipes de deux.

    Sachez que tout ceci ne sera pas diffusé sur les canaux intergalactiques
    *tire la langue*, et que l'équipe gagnante remportera... une authentique caisse de Venom grand cru, la seule et unique encore en possession de l'Empire de l'Aube Rouge... et croyez moi, un vin d'une telle qualité mérite bien que l'on se remue quelques peu l'arrière train!"

    *S'inclinant poliment dans plusieurs directions de la salle, elle indiqua d'un geste de la main le guichet d'inscription, aménagé à la va vite puisque l'idée était apparue à la dernière minute, et s'éloigna en observant le fameux guichet, espérant tout de même ne pas faire un énorme flop et que quelques un oseraient participer... après tout, il devait bien y avoir quelques invités courageux, chanceux, talentueux voir même, si désireux d'avoir accès à ce Venom qu'ils seraient prêts à tout pour l'obtenir!*
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    Tinuviel
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Sam Mar 08, 2014 8:49 pm

  • Si le départ des représentants des Domaines d'Ossus était loin d'avoir fait sensation et que la fête continuait dans une atmosphère sirupeuse, Oreste se retrouvait seul face à son sympathique destin. En fait, face à lui il y avait également une charmante jeune femme et cette dernière n'avait rien à voir avec le dit destin d'Oreste. Cependant, Morwën avait beau lui avoir fait de terribles révélations notamment à propos du menu et d'obscures querelles internes au sommet de l'état de l'Aube Rouge, elle n'en restait pas moins lointaine et détachée, comme si son cerveau avait été aspiré - seuls les dieux savent comment - par un programme holographique. Afin de placer la conversation à un niveau accessible culturellement pour son interlocuteur, Morwën rompit le silence par ces mots :

    « Et de votre coté, rien de nouveau je suppose ?
    - Et bien si, soupira Oreste en lui faisant glisser le rapport. Pas brillant mais c'est tout ce qui s'est passé de notable à notre sujet depuis... très longtemps.
    - Trop longtemps à ce que je vois... c'est quoi ce truc ? Vous avez été pris d'une fantaisie suicidaire ?
    - En fait non. Ce genre de chose on le fait au petit transporteur à ma connaissance, pas avec une flotte qui a une valeur estimée à plus de quatre milliards de zircans… fit alors remarquer le jeune officier d’une voix acide.
    - Oui bien sûr. Mais alors pourquoi cette… chose est exposée à mon noble regard ? interrogea la petite grande dame en face du noble et valeureux chevalier déprimé.
    - A votre avis comment réussissons nous à mettre en vente des centaines d’Oneraiis tous les dix ans en Aelron, alors que nous n'avons aucune position dans ce Cadran ?
    - A vrais dire ça m’intéresse moyennement, mais puisque nous n’avons que ce sujet là, parlez !
    - Et bien, nous demandons à des empires alliés de nous laisser utiliser leurs portes. Ils les ouvrent pour nous et nous conduisent dans la région six. Mais dans le cas présent, cela ressemble fort à une embuscade vous voyez ?
    - De la part de quelqu’un haut placé ? Voir tout en haut, c’est ça que vous pensez ? lâcha alors la Melrehn avec un regard aiguë.
    - Nous n’en savons rien. » finit par répondre Oreste après une pause, même si dans les faits, il avait vraiment son idée la dessus.

    Soudain, le discours de la dame blonde folle et rouge retenti dans la salle. A l'écoute de celui ci, Oreste plongeat dans un certain mutisme et regarda le fond de son verre d'un aire nostalgique et, resta désespérément maussade malgré la musique gaie et les vapeurs douteuses. Soudain, son attention fut retenue par une voix nasale. Il se retourna. La dite voix nasale appartenait à une femme qui semblait se vanter de sa future participation au bal et de sa suprême beauté. Pourtant, cette Melrehn à la peau grise dotée de reflets rosés était loin d'être gracieuse. La première chose de choquante qu'Oreste observait, c'est quelle n'avait pas de cou. Sa tête semblait jaillir d'une opulente poitrine sans avertissement aucun, et la dite poitrine, mise en valeur par des vêtements noirs mais vulgaires était une véritable insulte à la production de gélatine industrielle. Le visage de la femme était pour le moins original. Son nez étant ramassé, on voyait à des dizaines de mètres à la ronde ses lèvres de canard qui lui donnait un air des plus stupides. Cet air des plus stupides était étayé par les propos de cette pauvre femme. Ils étaient aussi cohérents que ceux que tiendrait une huître asthmatique en manque d'eau. Le corps de cette femme et la femme elle même semblaient pourtant bizarrement attirants. En effet, trois vieux papys et deux petits jeunes tournaient autour de ce qui semblait être une ébauche satanique de femme, tout en poussant d'horribles piaillements de plaisirs lubriques presque assouvis. Cette femme et cette triste scène semblait être, pour Oreste, l'annonce de l’apocalypse prochaine, où, un être de gélatine verte et rose, tout rond, descendrait du voile blanc pour transformer l'humanité en hareng. Cette pensée arracha à Oreste un profond sourire, et il lâcha alors à la femme qui se trouvait à ses coté ces mots historiques qui resteront à jamais gravé dans nos mémoires :
    « Elle ressemble à une truie à laquelle on aurait enlevé les écailles. »
    Sa camarade se contenta hocher la tête avec un sourire convenu.
    Ossus
     

Mer Mar 12, 2014 7:11 pm

  • Depuis qu'il s'était relativement "isolé", Rand n'avait cessé de ressasser de sombres et antiques souvenirs. Il était déprimé et la musique n'arrangeait pas les choses. Sa déprime le conduisait à travers des images du passé, un passé mort depuis bien longtemps, et oublié par tous, ou presque. Les souvenirs qu'il revoyait ne véhiculait que de la tristesse, rien d'autres. Le regard perdu dans le vide, ses pensées occupées, il ne faisait plus attention à ce qu'il ce passait autour de lui. Ayant perdu toute notion du temps, il se laissait guider par la musique.
    Au début, il ne remarqua pas les lents changements de cette musique. Plus le temps passait et plus elle devenait moins sombre, plus gaie. Suivant ces changements, ses souvenirs devinrent moins triste, moins déprimant. Jusqu'à ce que la joie prenne le dessus. Des scènes de joie simple illuminèrent son humeur sombre, transperçant les ténèbres où la déprime l'avait mené. Finalement il revit un souvenir qu'il chérissait, même s'il ne lui appartenait pas de prime abord. Admirant à nouveau les vertes prairies d'Aman'Dul la légendaire. Même en pensées elles ne perdaient pas leur beautés et le calme qui s'en dégageaient. Cela le ramena à la réalité, et, désormais apaisé, il parcourut du regard la salle où régnait une atmosphère bien plus gaie qu'auparavant. C'est ce moment que choisit l’impératrice Tinuviel pour faire sa déclaration. Amusé, Rand contempla quelque instant le guichet d'inscription. En tout cas il ne ferait pas partie des inscrit !
    Pendant ce temps, non loin de là. Melia continuait de surveiller discrètement le seigneur des Baeriens. Avec les changements de la musique, elle avait finie par se détendre quelque peu, et avait relâchée sa garde. Ce qui fit qu'elle sursauta lorsqu'Aeren s'adressa à elle.

    - Melia ?
    - Tu m’a fait peur à venir dans mon dos comme ça...
    - Désolé, c'était pour te dire que tu n’a pas à le surveiller comme ça, tu peut aussi profiter de la fête.
    - Mouais, après ce qu'il c'est passé tout à l'heure j'ai des doutes. Répondit elle avant de se diriger vers Rand, suivit par Aeren.

    Celui ci les aperçut et alla à leur rencontre.

    - Tu à l'air d'aller mieux, lui dit Melia en avisant son air jovial
    - Oui beaucoup mieux
    - Parfait, et n'oublie pas !
    - Oublier quoi ?
    - De m'expliquer ce qu'il t'est arriver tout à l'heure !
    - Ah euh... Oui bien sur, pas d'problême, mais plus tard d'accord ?
    - Parfait.

    Ils discutèrent pendant encore quelques minutes, tandis qu'Aeren balayait la salle du regard, avant d'être interrompu par l'arrivée des Valkirs qui les accompagnaient.

    - Commandant ? Demanda l'une d'elle en s'adressant à Melia.
    - Oui Latel ?
    - On voulait vous demandez, est ce qu'on peut participer au concours de danse ?
    - Bien sur.
    - Super !
    - Eh ! Et si on participait tous ?
    - Pourquoi pas.
    - Désolé, mais la danse c'est pas trop mon truc.
    - Je comprend, tant pis.
    - ça fera presque l'ensemble de la délégation, c'est déjà pas mal.
    - Euh... Moi c'est pareil hein.
    - Allons allons, je comprend qu'Aeren ne puisse pas danser, mais pas toi.
    - Mais oui, tu verra, ça va être génial.
    - Mais j'sais pas danser !
    - Ce n'est pas une excuse. Répondit Melia, ravie de la tournure que prenait les évènements.
    - Le chef à raison. Allez viens t'inscrire toi aussi !
    - Mais je n'ai jamais danser ! Répliqua Rand effaré.
    - Justement, c'est une bonne occasion.
    - Tu ne gagnera peut être pas, mais au moins tu aura essayé.

    Voyant la situation lui échapper, Rand tourna la tête vers Aeren et s'adressa à lui par la pensée.

    - <Un peu d'aide...>
    - <Désolé, j'ai piscine !> Répondit il. On pouvait presque entendre un rire diabolique suivre sa réponse.
    - <Enfoiré...>

    Rand tenta de s'échapper mais il était bloqué par Melia et ses Valkirs. Mi trainé, mi poussé, elles l'entrainèrent jusqu'au guichet d'inscription. Tandis qu'Aeren s'en allait chercher quelque chose à se mettre sous la dent. En quelques minutes, ils furent tous inscrit, sauf Aeren le lâcheur. Les Valkirs libérèrent Rand et ce dernier s'éloigna, préoccupé.

    - Mais dans quoi j'me suis engagé moi...
    Dernière édition par Rand Faylinden le Lun Mar 17, 2014 6:19 pm, édité 1 fois.
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Dim Mar 16, 2014 8:32 pm

  • Le Kaced n’était pas de très bonne humeur, il était même énervé, très énervé, tandis qu’il traversait la pièce en bousculant tous les pauvres êtres se trouvant sur son passage, les écrasant de ses deux mètres vingt-cinq, il maugréait et maudissait ses frères qui l’avaient tout bonnement oublié. Et pourtant, et pourtant, il n’était pas facile d’oublier Ohuka, le plus grand des Kaced, mais également le plus bruyant, caractéristiques qui permirent par la même occasion à Cehs et Neantia de soigneusement esquiver le colosse, qui continua sa course à travers la salle, toujours à la recherche de ses compagnons.

    Au même moment, l’impératrice décida d’effectuer une annonce concernant un hypothétique concours de danse. Nouvelle qui ne ravi pas Cehs, tout au contraire, celui-ci s’était réfugié parmi des diplomates Ducaux qui le regardaient avec un air interrogatif, il était désormais en pleine réflexion, jusqu’à ce qu’une idée, des plus plaisante, n'émerge de son tortueux esprit, il joint les mains sur la tables, et, chose rare, un bref sourire apparu sur ce qu’on pouvait apercevoir de son visage. Il décida donc de rejoindre le guichet où se faisaient les inscriptions, tout en prenant soin de ne pas passer dans le champ de vision d’Ohuka qui s’acharnait désormais sur le personnel pour obtenir des informations, ce qui ressemblait plus à une bagarre de taverne qu’à un interrogatoire dans les règles.

    Ohuka de moins en moins patient essayait en effet de soutirer des informations au personnel, personnel qui ne semblait visiblement par comprendre ce qu’il se passait, et surtout pourquoi un Thélios de deux mètre leur hurlait dessus :

    _”Bon, j’n’ai plein l’dos donc toi l’p’tit, t’vas m’dire où c’qu’ils sont les aut’s Kaced parc’que j’commence à perdre patience, et j’suis sûr qu’t’as pas envie qu’tes dents finissent incrustées dans l’buffet”

    Le pauvre serveur, visiblement terrorisé par le rustre, perdait peu à peu contenance, et fut à peine capable de bredouiller quelques mots :

    _”Je… Je… Je ne sais… pas… peut-être… euh…”


    Le Kaced, toujours aussi mal luné, repartit en envoyant valdinguer tout ce qui se trouvait sur son passage, le tout en hurlant :

    _”Bordel, quelle bande d’incapables!”

    De son côté, Cehs avait enfin réussit à atteindre le guichet, sans que son confrère ne l’aperçoive, et se tenait devant le guichetier qui le regardait d’un air empreint d’un mélange de suspicion et d’interrogation, même pour un Melrehns, l’apparence et la prestance, si l’on peut appeler ça ainsi, d’un Kaced ne laissait jamais indifférent, surtout dans le cas de Cehs, dont très peu de personnes avaient eu l’occasion d’apercevoir le visage entièrement.

    _”Sombresoir, vous désirez vous inscrire au concours ? Il me faudra simplement votre nom.”


    Après un court silence, un sourire en coin apparu sur le visage de Cehs, il lâcha :

    _”Je me nomme Ohuka, Kaced Ohuka, et je désire en effet participer à ce concours. Sur ce, bonne soirée à vous.”

    Le Kaced n’attendit même pas la réponse du Melrehn et se retourna pour s’en aller, le tout avec une fierté qu’il avait du mal à cacher. Il marqua soudainement une pause, puis, après une légère hésitation, se retourna pour annoncer :

    _”Et puis, j’allais oublier, inscrivez donc la Kaced Neantia au concours!”

    _”Ce sera fais seigneur.”

    Ses méfaits accomplis, Cehs vagabonda aux alentours des buffets, qui ne lui semblaient pas aussi appétissants qu’il ne l’avait imaginé, ce qui ne semblait pas être l’avis de Tehkan et Genayh qui avaient déplacé des chaises pour pouvoir s’attabler directement au buffet… Le tout avec un Dyum en toile de fond, toujours aussi maussade, et qui semblait s’ennuyer à mourir.
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    Thökh-Ran
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Lun Mar 17, 2014 9:22 pm

  • Les conversations avaient enfin repris un cours à peu près qualifiable de "normal" à la table occupée par les délégations de l'Amirauté Solarienne. Les explications concernant ce jeu Ossussien au nom étrange avaient subitement pris fin lors de l'annonce de l'Impératrice, et ce pour le plus grand bonheur de tous les convives dans un rayon restreint. Le soulagement fut, pour certains, de courte durée, à commencer par le Régent Akhan pour qui la danse (surtout en public) évoquait plus de visions cauchemardesques que n'importe quelle bataille. Il fallait bien reconnaître que la danse n'était pas très présente dans la Nation Obscurcie : on lui préférait bien souvent la littérature ou la musique. Cela dit, le Ministre des Affaires Étrangères ayant interrompu ses explications dès l'arrivée de leur hôtesse au centre de la salle, avait arboré un sourire encore plus large qu'à l'accoutumée dès qu'il eût connaissance du concours de danse. À peine l'Impératrice avait elle fini de parler qu'il tourna son regard vers le Régent. Ce dernier, ayant prévu cette réaction, fit mine de recevoir un message très important. Il se leva, trop heureux que son Ministre ne lui demande pas de quoi il retournait, glissa quelques mots à ses gardes et se retira avec moult excuses.

    Deux des cinq gardes (dont le chef d'escouade) lui emboîtèrent le pas, laissant trois de leurs collègues pour veiller sur les délégations. Le Régent et son escorte firent quelques pas à l'écart de la fête, tandis que certains s’avançaient déjà pour s'inscrire au concours, que ce soit avec l'espoir de remporter le prix ou par simple plaisir. Une fois qu'ils furent éloignés, le chef d'escouade demanda :
    « Vous allez bien, Monseigneur ?
    - Ça va, oui, répondit l'intéressé, C'est juste que si j'étais resté, je suis certain que Baelk m'aurait sermonné. Il aurait dit quelque chose comme "c'est une occasion unique de montrer que nous ne sommes pas des rustres" ou bien "vous comprenez, un dirigeant tel que vous ne peut pas se permettre de refuser" » Il imitait la voix assez aiguë de son Ministre avec une certaine fidélité.
    Les deux gardes, quelque peu rassurés, ne purent retenir un sourire. Certes, leur affectation exigeait d'eux une impassibilité quasi-totale mais le Régent n'était pas réputé pour être à cheval sur ce genre de détails. Bien au contraire. Il reprit d'ailleurs, avec une certaine bonne humeur :
    « Vous ne devriez pas sourire. Vous avez bien vu le temps qu'il a tenu à nous parler de ce jeu, là. Et c'était un sujet tout à fait anodin. Alors imaginez le temps qu'il aurait pu tenir si je lui avais dit que je n'avais pas l'intention de concourir. Non, sincèrement, je rends service à tout le monde en m'éloignant de la table.
    - J'imagine, en effet, Monseigneur, approuva le chef d'escouade tandis que son subordonné acquiesçait, vous nous avez évité un discours disons... rébarbatif. »

    Les trois hommes restèrent silencieux quelques instants, profitant du calme et de l'absence de compagnie. Le Régent finit par reprendre :
    « Il faudra quand même penser à y retourner. Il se tourna vers le chef d'escouade et lui intima : Falun, contactez vos hommes à la table et demandez-leur si le Ministre y est toujours.
    - À vos ordres, Monseigneur. Il attrapa sa radio d'un geste rapide et établit le contact avec les gardes restés à la table. Ici le Falun. Est-ce que vous me recevez ?
    - Affirmatif, répondit une voix dans la radio. Un problème ?
    - Aucun. Je voulais juste savoir si le Ministre était toujours avec vous.
    - Négatif. Il vient de partir s'inscrire pour le concours, avec la Directrice Sonckaj. Rekar est parti avec eux, Falun.
    - Parfait. C'est tout ce que je voulais savoir. Fin de la communication. Il rangea sa radio dans le compartiment de sa tenue qu'elle occupait quelques instants plus tôt et informa le Régent de la situation : Il n'est plus à la table. Il est parti s'inscrire avec la Directrice Batuléenne, Monseigneur.
    - Il est décidément très prévisible. Je pense que nous pouvons profiter de son absence pour retourner à la table. »

    Le Falun acquiesça silencieusement et reprit sa position aux côtés du Régent tandis que son subordonné faisait de même et le groupe se mit tranquillement en marche, décidé à ne pas arriver trop vite.
    Quand les Melrehns explosent des portes Cetyns, ils n'ont peut-être pas de médaille, mais au moins, ils ont un RP !
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Jeu Mar 27, 2014 8:02 pm

  • Tandis que l’impératrice quittait le devant de la scène, le Démon Meyhd ne pouvait s’empêcher de la suivre du regard. Son ton frais avait attiré son attention, il aimait cela. Sa robe flottait dans le sillon de sa démarche, halo si parfait que le beau sir se perdait dans sa contemplation. Il aimait les femmes, cela va s’en dire, tout le monde le savait, mais celle-ci avait quelque chose… d’envoûtant. Les melrehns, surtout le coté féminin de la chose, l’avaient toujours fascinés, et il se reconnaissait beaucoup de points communs avec ce peuple, presque une affinité.
    Tandis que son regard progressait le long des douces formes du corps de cette créature, le démon ne put que s’attarder sur les contours si graciles de ses jambes, si pâle , remontant lentement pour arriver…

    « Non, crétin. » grogna Meyhd en secouant sa tignasse, la moitié de ses cheveux durement rangé sous son chapeau lui retombant devant les yeux en un gros fouilli.
    Poursuivant ses observations, il dériva sur la table à laquelle elle s’assit, toute la clique illu machin, les renfrognés du bulbe, rien de bien passionnant. Puis le mari. Cette vue ne fut pas pour plaire au démon.
    « Humpf, gringalet » souffla t’il entre ses mèches hirsutes.
    Remettant sa crinière en place sous le couvre chef, il se remit à réfléchir.
    Danser… Meyhd adorait danser, il le faisait toujours lors des invasions planétaires, c’était un bon moyen d’esquiver les tirs et, par la même occasion, de s’amuser. « Ne donnez pas une épée à quelqu’un qui ne sait pas danser », comme disait le proverbe. C’était aussi un excellent moyen de se tenir en forme et de pavaner un peu devant la gente féminine…
    Les yeux s’illuminèrent derrière ses lunettes, deux reflets pourpres, tandis que l’idée germait dans son esprit. Un sourire commença à se dessiner…

    *Splach*
    « - Hum… Neantia ?..
    - Oui Meyhdounet ?
    - Aurait tu l’amabilité de ramasser le verre que tu viens de renverser sur moi ?
    - Hein ? Oh ! Excuse moi, je n’avais pas remarqué… » Dit-elle en s’empressant de ramasser son verre.
    « - Comme d’habitude hein ?
    - Oh arrête de geindre, il ne restait qu’un fond de toute façon »
    Grommelant dans sa barbe, le démon ôta son manteau tâché, et du même mouvement, se mis en route pour s’inscrire à cette danse, tout en regardant l’impératrice attablée. Il le fit si bien qu’il percuta son frère Cehs de plein fouet, lui qui revenait en sens inverse :
    « - Rah fais gaffe où tu marches, empaffé !
    - Excuse, c’est pas ma journée. Dis t’as vu la petite Tinu, sympa non ?
    - Pas mon style, pis c’est une vrai boule de nerf, bon pour te choper une migraine.
    - Hum ouais, m’enfin pour une fois que ce serait pas à cause des coups de canons hein. Qu’est ce que tu fichais au guichet, tu comptes faire une chorégraphie d’Aphran ?
    - Héhé non, j’ai planifié quelques petites… surprises, On va bien rire. »
    Pas besoin d’en dire plus, Meyhd savait que ça allait mal finir à présent.
    Après une petite tape sur l’épaule, chacun reprit sa direction, tout deux arborant un fin sourire.
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    "Moi déféquer sur Cehs."
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    Kaced Meyhd
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