Genèse d'un conglomérat

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.
Mar Mar 11, 2014 2:12 pm

  • [ Chapitre 1 ]

    [ Arkadia ... début de la nuit ,Koylahn IV de l'an 16.135 TSU ]


    Le climat n'était jamais clément sur Arkadia, planète mère de l'Empire du même nom. Malgré tout, on pouvait considérer cette nuit comme incroyablement froide par rapport aux conditions habituelles d'Arkadia.
    Comme si le temps laissait présager des événements qui allaient se passer au cours de cette nuit. Et pourtant, malgré les conditions délicates, l'harmonie régnait sur Arkadia qui était dirigé par Dark Reyoes. Ce même homme qui avait su redresser l'empire en se basant sur une économie redoutablement efficace.

    Ancien militaire haut gradé de la flotte Melhrens, la gestion de l'empire Arkadia lui avait été confié suite à une blessure de guerre, l'empêchant de pouvoir reprendre le commandement de sa flotte. Il avait rapidement bâti un empire économique à partir de pratiquement rien. Oh, il ne l'avait pas fait seul, savoir être accompagné était une qualité importante, et les différents gestionnaires d'exception qui l'accompagnait en étaient la preuve. Et son bras droit en était le meilleur, cet homme qui portait comme surnom "Le Vieux" et qui refusait de se faire appeler autrement depuis que sa réputation eut été faite.

    Une gestion qui ne faisait malgré tout pas l'unanimité ou du moins, qui ne plaisait pas à une personne, son propre fils. Blackerreip, qui avait suivi un entrainement militaire de haut vol fourni par son père, ne comprenait pas. Il n'imaginait pas un seul instant que son père, ancien meneur de guerre, puisse se complaire dans la gestion économique. Cette gestion économique qu'il jugeait totalement inutile à partir du moment où il n'y avait pas de flotte. D'autant que Blackerreip prenait généralement un malin plaisir dans les différents affrontements qui pouvaient avoir lieu.

    C'était justement lui qui serait l'acteur majeur des événements de cette nuit. Seul, face aux bâtiments royaux, il fixait la grande porte qui lui faisait face, sans se préoccuper des avaries qui ne cessaient pas. Ni les morsures du froid sur son visage, ni la pluie qui coulait en grande quantité sur ce même visage, ni même les bourrasques du vent ne le firent bouger. Puis vint le moment où il se décida, il passa la porte pour entrer à intérieure du bâtiment qui abritait son père.

    Un garde le stoppa demandant la raison de sa venue. Il leva les yeux au ciel un bref instant, il était exaspéré. Lui avait besoin de se justifier, il croyait rêver. Il posa un regard méprisant avant de lui lancer.


    Je viens voir mon père. Un souci, peut-être ?

    La question était rhétorique, il n'attendit même pas la réponse du garde, qui balbutiait quelques paroles incompréhensible, pour continuer son chemin. Enfin la dernière porte se profilait devant lui, il s'arrêta quelques instants. Il savourait ce moment, cela faisait longtemps qu'il attendait ce face-à-face avec son père. L’arrêt fut bref, la patience n'étant pas son fort et il entra rapidement. Son père n'étant pas présent, il le fit appeler.

    Il n'eut pas à attendre longtemps avant d'attendre la voix de son père derrière son dos.


    - Mon fils.

    - Père.

    - Que veux-tu par cette nuit froide ?

    - Te parler.
    Blackerreip jeta un regard autour de lui avant d'ajouter. Seul à seul

    A travers le visage du père, aucune expression ne se laissait distinguer. Il se retourna vers ses hommes et leur demanda de quitter les lieux. Puis se tourna à nouveau vers son fils.

    - Soit, parle maintenant.

    Blackerreip n'avait pas l'habitude de mâcher ses mots il fixa son père et ajouta : Ta gestion de l'empire est misérable, on ne peut continuer de la sorte.

    - Tu n'y connais absolument rien. Nous avons besoin de calme pas de tes stupides idées de destructions.

    Le regard du fils se fit plus menaçant, le père ne le lâcha pas pour autant.

    - L’expansion passe par la guerre et si tu ne peux le comprendre, l'empire va céder.

    - Je suis toujours celui qui dirige, je connais ta vision des choses et je ne la tolère pas dans ma gestion de l'empire. Sors à présent.

    Sourire en coin, Blackerreip dévisagea le dirigeant retenant un "pour l'instant" et tourna les talons. Il trouverait un moyen de faire changer les choses mais il était encore trop tôt. Calmement, il quitta le bâtiment royal. Puis, toujours indifférent au temps déchaîné, il rentra chez lui.
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Mer Mar 12, 2014 11:08 am

  • [ Chapitre 2 ]

    [ Arkadia ... levé du jour , Dolahn VI de l'an 16.135 TSU ]


    Cela faisait longtemps, trop longtemps qu'il était tenu à l'écart. Depuis sa dernière confrontation avec Dark Reyoes, celui-ci l'avait maintenu écarté de toute décision importante pour l'empire. Il ne pouvait plus voir son peuple réduit. Ce peuple qui avait autrefois fait preuve de compétence militaire exceptionnelle n'avait à leur actuelle même plus l'occasion de se mettre quelque combat sous la dent. Lui qui était destin a diriger cet empire tôt ou tard ne voulait pas avoir un peuple lâche et fébrile. Il ne restait aujourd'hui qu'une mollesse ayant d'égale leur puissance d’antan. Il devait agir et il le savait très bien, tout comme il savait que le peuple voulait comme lui un avenir plus glorieux que celui tracé par son père.

    Il avait donc passé ces derniers jours à réfléchir sur le moyen de prendre le contrôle de l'empire. Puis soudainement l'idée avait surgi, d'abord hésitant il était maintenant convaincu qu'il n'avait plus le choix. Aussi immonde qu'efficace, son idée marcherait. Il serait à la tête de l'empire et il le conduirait exactement selon ses idées, selon ses envies, selon ses propres choix. Lui qui avait toujours rêvé de grandeur et mérité ce pouvoir qui lui était dû.

    Il s'agissait donc maintenant de mettre l'idée en pratique. Convaincu que son geste était juste, Blackerreip n'avait jamais songé à réaliser son plan de façon discrète , ni même d'utiliser quelques autres malices qui auraient pu lui permettre de rester dans l'ombre. Il avait donc demandé audience à son père qui avait finalement accepté de le recevoir. Le grand jour était arrivé et rien ne pourrait le stopper dans la réalisation de sa prise de pouvoir. Il s'était préparé pour l'occasion et avait prit soin de chacun des accessoires qui lui servirait au cours de l'opération.

    Le jour se levait lorsqu'il prit la directement du bâtiment royal, fief de l'empire. D'une allure déterminée, il passa une à une les différentes portent qui se présentaient à lui. Il poussa lui-même la dernière le séparant de l'endroit ou se trouvait son père. Immobile, celui-ci attendait dos à la porte. Il se retourna donc à l'entrée de son fils. Chacun défia l'autre du regard et le père compris ce qui allait se passer.


    C'est donc aujourd'hui que tu me tournes le dos fils.

    Blackerreip s'approcha de son père, se tenant désormais à quelques centimètres. Le regard haineux, il prit le temps de lui répondre. Tu ne peux diriger l'empire convenablement, le peuple a besoin de moi pour retrouver sa force d'antan. Sans plus de discussions, il récupéra la dague qu'il avait cachée sur lui. Il y avait certainement plus efficace mais Blackerreip appréciait ce type d'arme et n'hésitait pas à les utiliser quand l'occasion se présentait. Et c'était le cas aujourd’hui. D'un mouvement simple et précis, il trancha la gorge de son vis-à-vis.

    Un regard vers les différents gardes. Aucun ne bougea, tous avaient compris que le destin de l'empire passait par lui et uniquement par lui. Il savoura le moment quelque instants, enfin le pouvoir lui appartenait, enfin il était devenu le grand dirigeant.

    Sans attendre plus longtemps il fit mander deux personnes. La première à se présenter fut "Le Vieux". Bras droit de son père, il fut effaré en voyant le spectacle de la Grande Salle. Le second à venir fut Apedemak, spécialiste dans la retransmission d'informations par tous les moyens possibles. Une fois les deux hommes présents, Blackerreip commença son discours.


    Si je vous ai convoqué ici ce n'est pas sans raison. Comme vous pouvez le constater, je suis désormais celui qui commande l'empire.
    Le Vieux, tu étais le bras droit de mon père et tes compétences en gestion me seront hautement utiles, j'ose espérer que tu préfères conserver ton poste à mes côtés plutôt qu'une ... autres issues.
    Dit-il se tournant vers l'homme qui se faisait appeler "Le Vieux".

    Un voile d’inquiétude se laissa distinguer sur le visage du vieil homme qui répondit tant bien que mal.


    Oui ... oui, je serais ... ravi de pouvoir travailler à vos côtés.

    Un sourire de satisfaction sur le visage, Blackerreip se tourna ensuite vers Apedemak.

    Mon ami, je souhaite procéder à une petite ... réorganisation de la communication au sein de l'empire. Et je serais honoré que tu acceptes d'être responsable de ce domaine.

    Apedemak inclina la tête pour affirmer son approbation. J'en serais ravi commandant.

    Parfait, j'aurais donc une première mission pour vous. Oh rien de bien compliquer, je vous rassure.
    Faites en sorte que mon peuple soit au mis au courant des événements du jour. Je veux que chacun sache qui est leur nouveau dirigeant.


    Ce sera fait. Apedemak s'inclina de nouveau avant de sortir, suivi de très près par "Le Vieux".

    Blackerreip fit signe à un garde d'approcher et lui ordonna en montrant le corps de son père.
    Nettoyez-moi ça, ça fait ... sale.
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Jeu Mar 13, 2014 5:46 pm

  • [ Chapitre 3 ]
    [Arkadia ... début de soirée, Koylahn IV de l'an 16.139 TSU]


    Cela fait sait déjà quelques années TSU que Blackerreip avait pris le commandement d'Arkadia et de son peuple. Ce même peuple qui d'abord hésitant, était à l'heure actuelle totalement en accord avec ces idées. Le travail d'Apedemak n'y était pas étranger et la communication au sein de l'empire avait été l'un des éléments majeurs de cette entente. Aucun incident n'avait eu lieu après que Blackerreip ai pris le pouvoir et ceci l'avait, il faut l'avouer, légèrement surpris. Lui qui s'était préparé à devoir gérer quelques rébellions, ça n'avait même pas été le cas.

    Ce peuple guerrier qui avait longtemps été endormi était en train de retrouver sa rigueur militaire. Ce peuple qui n'avait rien perdu de sa barbarie et était tout à fait prêt à reprendre sa politique d’expansion comme le désirait Blackerreip. La caserne tournait à plein régime et les constructions de vaisseaux s’enchaînaient.

    Sous l'étroite surveillance de Blackerreip, Le Vieux remplissait sa tâche de gestionnaire à merveille et Blackerreip avait donc décidé de consacrer sa journée à son armée. Il venait d'ailleurs de terminer la "visite" de la caserne. Un passage en revue des troupes avait été fait, le souverain marquait ainsi sa proximité avec ses troupes. Il avait également salué les différentes recrues et était ravi de voir que ces recrues étaient de plus en plus nombreuses.

    En sortant de la caserne principale de la capitale d'Arkadia et alors qu'il comptait se prendre un peu de repos, il fut apostrophé par un homme en uniforme.


    Seigneur, Seigneur. Notre chantier spatial, on a besoin de vous.

    Son regard se porta sur l'homme en question, les gardes firent un mouvement en avant qu'il stoppa à l'aide d'un signe de main.
    Vous savez que je n'apprécie pas d'être dérangé et ceci encore moins pour me demander d'aller voir quelque chose que j'ai moi-même décidé d'aller voir sous peu. Son regard se fit plus menaçant, cela ne sembla pas perturber le jeune Melrhens.

    Navré seigneur, c'est pour votre vaisseau personnel, on a besoin de vous. Plus tôt on commence, plus tôt il sera réalisé.

    L'argument porta, rien ne l’intéressait plus que son vaisseau personnel. Celui-ci serait à son image, grandiose.

    Soit, allons-y.

    Il renvoya ses gardes et prit le chemin du fameux chantier spatial. Le chantier en question avait été chargé de réaliser spécialement son vaisseau. Une équipe toute particulière y avait été affecté et composait l'élite d'Arkadia. Une marche rapide leur avait permis d'être rapidement face au bâtiment. A peine entré, la personne qui semblait être le responsable l'apostropha.

    Seigneur, on a un souci.
    Quel genre de problème ?
    Vous vouliez une base d'Ora Eredhor, ça va pas être possible, ou du moins il ne pourra pas être plus puissant que les autres vaisseaux.
    Le regard exaspéré, Blackerreip répondit. Parceque vous croyez avoir le choix ? C'est un vaisseau de ce type que je veux, avec des armes plus puissantes que jamais. Vous avez une foutue équipe de recherche plus puissante que n'importe quel autre, vous avez le devoir de réussir.
    Mais Seigneur ....
    Vous n'êtes pas ici pour discuter mes ordres. J'aurais ce vaisseau, que ce soit sous votre commandement ... ou sous celui de quelqu'un d'autre. Vous avez une année TSU.

    Le ton de Blackerreip suffit pour que le responsable comprenne. Blackerreip tourna les talons et quitta l'endroit en laissant le responsable légèrement sonné qui déglutit. Le temps de reprendre ces esprits, ils se tourna vers les différents employés chargés de construire le vaisseau en question.

    Vous avez compris bande d'idiots ? Le Grand Seigneur veut son vaisseau et il aura son putain de vaisseau ! Si je dois en abattre certains pour motiver le reste, croyez-moi ça sera fait ! Les idiots qui veulent se vanter d'avoir travaillé sur le vaisseau du souverain sont nombreux, je pourrais facilement vous remplacer !

    C'est sur ces mots doux que l'ensemble de l'équipe se mit au travail afin de fournir à Blackerreip un vaisseau plus puissant que jamais. Ils avaient une année TSU, le délai serait tenu.
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Ven Mar 21, 2014 5:52 pm

  • [ Chapitre 4 ]

    [Planète inconnue... pleine nuit, Jileahn V de l'an 16.141 TSU]


    C'était une planète autonome. Occupée par un peuple sauvage, elle n'était affectée à aucun empire en particulier. La façon de vivre y était globalement archaïque mais tout se passait très bien entre les différents habitants. Les technologies de ce peuple étaient bien trop faibles pour pouvoir poser de soucis à quiconque et ce peuple était laissé tranquille.

    La nuit venait de tomber, le froid extrême avait repris le dessus sur une journée assez chaude. Chacun était chez soi, il n'y avait donc ni mouvement, ni bruit. L'ensemble laissait paraître une capitale déserte. Mais ceci n'était qu'en apparence, un vaisseau Melhrens venait d'être localisé. Enfin un vaisseau était vite dit, il y avait effectivement un vaisseau à l’allure particulière,qui ressemblait vaguement à un Ora Eredhor, mais le reste de l'armée suivait à n'en pas douter. Le peu de défense que la planète possédait commençait à s'organiser, ou plutôt à s'agiter.

    La caserne principale, si l'on pouvait lui donner cette appellation donnait les ordres, les soldats commençaient à sortir des bâtiments militaires brisant le calme d'une nuit qui avait commencé comme toutes les autres... et pourtant.

    Le commandant lui semblait absent, il fixait le vide comme s'il réfléchissait à une solution. Il fut interpeller par son second.


    C'est une sacrée flotte commandant, on a fait quoi pour mériter ça ?

    Ça c'est une très bonne question...
    Léger soupire, il ne savait absolument pas ce qui se préparait et son armée était en très mauvaise posture.

    Un homme entra afin d'indiquer que les tourelles de défenses étaient toutes prêtes. Cela n'entama pas le pessimisme du commandant, son peuple n'avait jamais été porté sur la guerre, leurs armes étaient faibles et il ne tiendra pas longtemps face un envahisseur déterminé. Oh il pouvait toujours se dire que la flotte n'était pas ennemi mais dans ce cas pourquoi ne s'était elle pas signalée ? La question ne resta pas en suspens bien longtemps, un premier tir ennemi fit trembler les bâtiments. A son tour le commandant quitta la caserne pour rejoindre ses hommes à l'extérieur. Il ferait face, pas bien longtemps probablement mais il se jura de défendre son peuple.

    Les tourelles étaient détruites unes à unes, les hommes tombaient encore plus vite. Jamais son armée ne pourrait résister aux tirs ennemis. Puis une douleur atroce le fit chuter, il venait d'être touché et c'était sa jambe droite qui venait d'essuyer le tir. Un regard vers celle-ci lui suffit afin de voir qu'il était dans un sale état. La douleur s’amplifia, le temps semblait infiniment long mais il n'avait plus la force de se relever.

    Quelques voix firent resurgir le commandant qui était toujours au sol. Combien de temps s'était-il passé, il n'en avait absolument aucune idée.


    La défense de la planète est intégralement mise hors d'état de nuire. On a gagné.

    Il reste encore des personnes vivantes sur cette foutue planète à ce que je sache, on n'a pas terminé.

    On pourrait simplement asservir le peuple restant, la planète est à nous désormais.

    Qui décide ici ? On ne va certainement pas leur fournir les moyens de se développer au travers de nos technologies pour qu'ensuite ils se rebellent avec nos armes. Et puis je ne veux aucun sous-êtres dans mon peuple, on extermine tout le monde et on y amène nos hommes.


    L'ordre était clair, les soldats étaient de toute façon ravie de pouvoir participer à ce genre "d’événement" qui avait force de culte religieux pour ce peuple.

    Ce qu'il avait entendu le révulsa, le commandant déchu émis un grognement qui attira l'attention du souverain ennemi. Il sentit la présence du fameux Blackerreip qui s'approchait de lui. Le souverain ennemi le releva, il croisa son regard pendant quelques brèves fractions de seconde. Un regard empli de haine qu'il ne put maintenir. Il eut envie d'injurier cet homme qui avait détruit leur existence paisible mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Ce fut son vis à vis qui parla en premier.


    Comme ça, c'est toi le chef de tous ces cadavres.

    Pourquoi agir de la sorte ?

    Pourquoi pas ?


    Un petit rictus s'était dessiné sur le visage de Blackerreip après la question du commandant. Une fois la réponse envoyée, il égorgea le commandant et le laissa retomber au sol. Il se tourna ensuite vers ses hommes.

    A partir d'aujourd'hui, la planète s'appellera Zarkadia.
    Maintenant, nettoyez moi ça.


    Un homme sorti du rang et lui parla d'une voix faible et timide.

    Peut-on s'amuser un peu pendant la besogne... Il baissa ensuite le regard. .. enfin vous savez, les tortures... ce genre de choses.

    Nouveau rictus sur le visage du souverain.

    Évidemment, où serait le plaisir sinon ?

    Il n'en fallut pas plus aux soldats pour réaliser le premier génocide du règne de Blackerreip.
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