Premier incident

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.
Sam Juil 02, 2011 6:12 pm

  • Sommet du Dôme
    Esperenza
    Le jour du premier indicent


    La resplendissante journée tenait sous son joug la petite communauté d'Esperenza en la balayant de ses rayons solaires concentrés, lorsqu'une légère ombre passa rapidement sur la vallée de l'abondance. Tous ses habitants levèrent le nez vers les cieux et plusieurs eurent un large sourire empli de fièrté à la vue d'un ciel sans nuages. C'était le cas de Grégory Almek, petit homme trapu dans la force de la trentaine, le teint du caramel cuit au soleil, et souriant à l'astre lumineux. Il était l'un des techniciens travaillant à l'usine de conception des dizaines de milliers de satellites solaires orbitant autour des Lunes d'Athéna.

    Ces nuées de moucherons sont parfois si concentrées qu'elles cachent en partie le soleil. C'est l'un des grands accomplissements de sa toute jeune nation. Leurs dix mondes sont tous entourés de tels systèmes qui, périodiquement, larguent d'immenses batteries littéralement parachutées sur la planète. Leurs habitants n'ont plus qu'à lancer une chasse sur leur vaste territoire et ramener leur importante et seule source d'énergie. Plus besoin de dangereuses et couteuses centrales électriques terrestres. Il se tenait d'ailleurs devant leur guide, le Docteur Rakass V. Celui-ci leur expliquait les changements récents dans les panneaux solaires.


    " [...] lé nouveaux panneaux s'ront équipés du système de refroidiss'ment par Hélium trois. Le facteur de température des panneaux affect'ra p'us le rendement [...] "

    Il fut interrompu par une magnifique jeune femme qui lui glissa quelques mots à l'oreille, la dégageant de quelques mèches châtaines. Gregory put voir le leader frissonner longuement. Il bafouilla quelques mots d'excuses avant de couper court à cette conférence et il quitta derechef l'esplanade du Dôme.
    ***
    Rakass entra précipitamment dans l'Agora, grande salle ovale aux murs et mobilier de marbre blanc au centre duquel étaient disposés une grande table tout aussi ovale entourée d'un large arc de cercle de fauteuils. Il jeta son sac à dos sur la longue banquette pourpre, après en avoir extirpé son PorTer qu'il déposa sèchement sur la table. Alors que cette dernière sembla prendre vie et s’il déployait autour toute une arborescence d'actions, de choix et d'options ; il aboya :


    " Ouvrez un canal de communication avec toutes lé colonies!

    - Ou..i, m'sieur. "

    La jeune femme pris place avec hésitation sur une extrémité du fauteuil, chassa nerveusement ses boucles rousses de sa feuille de travail et fit jouer de ses mains délicates sur la table toute illuminée. De gigantesques visages encadrés prirent alors formes autour du guide, placardés sur les murs. Il en manqua remarquablement trois, laissant des trous béants et maculés. Les visages étaient pour la plupart de jeunes gens apeurées, casque d'écoute et lunettes-écrans, attendant manifestement quelque chose. Pour trois autres, il s'agissait plutôt de gens calmes et plus matures.

    " Guidar! Malençon et Lady Marie-Ève, j'suis content d'vous voir. Y'a aucun phénomènes suspects à votre orbites? Les satellites fonctionnent bien?

    - Oui, mon ami, tout va bien sur Émeraude de vie.

    - Cé pareil pour nous, sur Alexandrite.

    - Très cher Rakass, nous allons très bien sur Saphir toride.

    - Bien, on a perdu contact avec Joyau Onyx, Andradite et Diamant jaune. On a envoyé une mission d'sauv'tage avec d'autr' satellites au cas où ils auraient pétés. Cette sur notr' colonie voisine arriv'ra bientôt. "

    Pendant les quelques minutes d'attente où tous les membres liés par cette communication étaient rivés sur leurs détecteurs de courte proximité respectifs, les jeunes officiers de communications des trois colonies restantes furent remplacés par des gouverneurs respectifs. Tous avaient perdus le contact avec les trois colonies perdues au même instant. L'attente prit fin lorsque l'un des emplacements vides au mur soit remplacé par, visiblement, un capitaine de navire civile.

    " Guide! On a atteint Joyau Onyx et livré dé batt'ries d'urgence. Lé satellites ont aussi été déployés. Les habitants parlent d'une attaque éclaire. Plusieurs gros bâtiments et beaucoup de p'tits chasseurs. Ils ont détruit tous les satellites, éventrés lé cargos orbitaux et sont partis avec le stock. Y sont dans l'noir depuis, y ont pas été capables d'envoyer un message, sans le relai orbital. Y'a eu aucun blessés, personne était dans les cargos.

    - Merci, capitaine! Revenez à Esperenza et envoyez-leur plus de satellites. Mesdemoiselles, messieurs, on est la proie de pirates. Placez-vous tous en état d'alerte planétaire, au cas où ils descendent piller la planète. Tirez à vue, on est en droit d'défendre nos maisons.

    - Oui, Rakass, mais on a b'soin d'nos cargos! On peut pas lé abandonner comme ça. Y nous faut lé ressources dé secteurs miniers pour construire nos cités.

    - Oui, j'sais. Mais pour l'inst...

    - ...On nous attaque! Rakass! Cinq croiseurs et pleins d’chasseurs! Y viennent de débarquer d'...

    - Topaz ardent! Répondez! Bon, ok tout le monde, si vous perdez le contact, on vient vous chercher!

    - Ici Agate chatoyante, Esperenza on a plusieurs chasseurs épaulés d'deux croiseurs qui viennent d'arriver en orbite, y s'attaquent à nos vaiss...

    - Rhââââ! Faites entrez l'Caporal! "

    Le grand colosse entra précipitamment dans une atmosphère un peu plus décontractée. Rakass était sur la banquette et discutait fébrilement avec quatre de ses gouverneurs. Le Caporal Cockburn se plaça naturellement au garde-à-vous.

    " Repos, Caporal. Êtes-vous au fait d'la situation.

    - Oui, mon commandant. Cé une situation très délicate, on a aucune préparation contre ça.

    - Oui, j'sais. Moi qui croyais qu'on pouvait vivre dans l'anonymat, caché et sans faire de trouble. Bon! Il nous faut un plan.

    - Lé missions d'sauv'tage avec satellites ont été envoyées. J'me suis assuré qu'è allaient être escortées dé quelques Chasseurs lourd expérimentaux qu'on a. Si j'me fis à s'qu'on a comme information sur lé forces en présence, ça n'survivrait pas une interception. Mais on peu ben donner un peu d'expérience à nos gars. Y faut garder en tête qui ont encore rien fait d'militaire, cé pour la plus part dé pilotes civiles qui sont plus casse-cou qu'lé autres.

    - Oui, cé ma faute. On n'a pas assez investi dans l'militaire. Cé maintenant qu’lé Lunes d'Athéna vont r'vêtir le casque et saisir la lance de leur icone. J'veux qu'on quintuple notr' chantier orbital et qu'on en installe des similaires sur chaque colonie. On doit impérativ'ment s'dév'lopper une force d'défense. Chers gouverneurs, vous pouvez dès lors construire dé centrales solaires planétaires aux pôles en recyclant vos satellites. On va vous envoyer dé MÉTA-Foreuses pour creuser dé puits géothermiques d'extrême profondeur sur lé régions volcaniques. Commencez à monter dé équipes pour sonder lé potentiels hydroliens dé rivières et fleuves qu'on pourrait harnacher. On va plancher sur un plan d’construction d’défenses planétaires, on vous r’vient là-d’sus. Bonne chasse! "

    Les gouverneurs acquiescèrent tous et mirent fin à la communication.

    " Adrienne? Veuillez annoncer un Conseil Inter-Colonial qui s'ra enregistré et r'transmis aux colonies perdues lors d'leurs retours.

    - Oui, m'sieur.

    - Quand à vous, Caporal, vous allez prendre du grade. Y faut maint'nant qu'on jase et qu'on monte une armée d'Athéna.

    - Oui, mon commandant. "

    Bien que le ton de Rakass était plutôt résigné, une lueur s'alluma dans le regard de celui qui deviendra le Général, puis l'Amiral Travis Cockburn.
    Rakass V
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Dim Juil 03, 2011 9:42 am

  • Esperenza
    Vallée Génèse
    Centre de recherche Osis
    Un an plus tard


    Le Docteur Rakass V se tenait, vêtu d'un sarrau souillé, devant la grande baie vitrée qui surplombait un gigantesque gouffre dans lequel se perdait des millions le litres d'eau. L'homme se lissa les cheveux qui atteignaient maintenant ses épaules et se gratta machinalement la barbe négligée. Il scrutait sans cesse les teraoctets de données qui défilaient devant ses yeux fatiguée. Une fois de plus, les lignes de conditions climatologiques, d'activités de synthèse végétale et de rendement mitochondrique s'interrompirent pour laisser le chercheur cligner longuement des yeux. Il recula et s'effondra dans un lit d'apparence malmenée tout en se frottant les yeux vigoureusement. Il poussa un râle silencieux et s'ombra dans un sommeil incontrôlé.

    Vallée Génèse

    La nuit était déchirée par la pluie qui tombait drûe sur la forêt luxuriante. Les gouttelettes arrosaient les toits des maisons perchées aux arbres dans un vacarme assourdissant. Seul le tonnerre couvrait le bruit de mitrailleuse des précipitations. Dans la vaste villa construite à plus de cinquante mètres, la petite famille aux trois enfants se préparait à dormir. Les parents avaient durement travaillé dans les champs suspendus et les trois filles cherchaient à étendre le temps d'éveil. Alors que la plus vieille argumentait sur l'absence d'école le lendemain, la mère parlait de corvée de garde pour lui faire cesser les interminables discussions par la Toile. La jeune femme sentait qu'elle allait bientôt faire céder son aînée lorsque la vallée toute entière s'éteignit. Un long cri de surprise retenti en écho entre les montagnes du bassin des "Lunes d'Athéna". Tous eurent en mémoire les désastreux évènements de la "Grande panne" qui frappa cinq colonies de leur jeune empire. Aux cris suivit un éternel silence d'attente. Seuls quelques bataillons de soldats, en réserve, s'emparèrent des communications pour recevoir leurs ordres de déploiement. L'insupportable silence fut brisé par le vrombissement bref, soudain et répété des batteries de canons G.M.S, accueillit par des hurlements dispersés de terreur.


    " vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh.

    - vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh.

    - vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh. vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh.

    - vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh. "

    La jeune fermière en nuisette blanche pressait fermement sa fille sur sa poitrine. Cette dernière sanglotait dans le noir. La petite civilisation expérimentait pour la première fois l'action de leur tout nouveau système de défense. Sans projectile, sans lumière, mais dans un vacarme plus assourdissant que le tonnerre, les dizaines de canons disposés sur la planète impulsaient de petits puits de gravité en orbite basse.

    " vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh."

    Le combat dura quelques minutes, mais semblait des heures. Les batteries défensives s'emballaient et partout, les habitants de la planète mère priaient un dieu sans nom pour que tout s'arrête. Puis, sans avertissement, une pluie de missiles s’abattit sur la planète. La frappe ciblée détruisit plusieurs défenses et en mis la plupart hors de fonctionnement. L'explosion scinda la nuit en deux, tétanisa les Athéniens et réveilla leur dirigeant.

    " vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh.

    - ...

    - vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh, vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh.

    - vvvvVVVVRRRRROOOOOOOÔÔÔMPHh. "

    Ce dernier sauta sur ses pieds et s'empara de l'ordinateur, projetant les images orbitales. Ce qu'il y vit fit monter du sang jusqu'à ses oreilles. Vingt-cinq croiseurs, soutes ouvertes, rassemblaient leurs chasseurs alors qu'un Méta-Transporteur quittait l'orbite en accélération hyper-espace. Seuls quelques satellites solaires et un important nuage de débris parsemaient l'orbite de la planète. C'étaient alors des yeux injectés de sang qui scrutaient les navires qui pivotaient maintenant vers une sortie
    orbitale. Il y nota le pavillon battu sur la coque et demanda au centre radar de la colonie voisine de pister la direction de provenance du raid.

    Les vaisseaux disparurent à vive allure et Rakass appela son assistante, la haine dans la voix :


    " Adrienne! Appelez toutes lé colonies, on va avoir un Conseil Intercolonial d'main soir. On va en guerre. On a une cible. "
    Rakass V
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Mar Juil 05, 2011 4:39 pm

  • Esperenza
    Vallée Génèse
    Mont Gabryelle
    Quelques mois plus tard


    La journée était radieuse. Comme toutes ces journées qui annoncent un grand jour. Un jour de célébration, un jour de réalisation, un jour historique. Un grand jour. L'été frappait de sa canicule lourde d'humidité et chargée d'électricité. C'était de cette période où le soleil plombe toute la journée, évaporant plusieurs centimètres de lacs ; et où la nuit plus fraîche déchaîne des torrents de pluie sous les explosions du tonnerre. Les Espereanzis aimaient ce temps de l'année, car partout embaumait la vie. Non pas que la floraison y était particulièrement active, mais la planète en entier vivait. Ses cycles géologiques, climatiques et même astronomiques culminaient dans un crescendo de déferlement d'énergie. Partout les systèmes s'échangeaient d'énorme quantité d'énergie. Et les réactions en chaînes étaient parfois terrifiantes.

    Mais, sous l'épais couvert de la canopée esperenzie et bien au-dessus de la terre ferme, ses habitants étaient en totale sécurité. Aucun vent ne pouvait rompre les arbres millénaires aux feuillages luxuriants et les crues de l'énorme rivière, résultat des chaînes de montagnes à l'origine de la vallée, ne les dérangeaient outre mesure. Ce n'était là que ces surprises de la nature qui divertie chaque jour. Et puis les Athéniens ne perdaient rarement une occasion de se servir lors de chaque échange entre le ciel et la terre ; les mers et les cieux ; le coeur de la planète et sa surface. Ils avaient réussi à ne puiser entièrement leur énergie que par les surplus de la planète toute entière, un petit peu et partout : foudre, marées, vagues, géothermie, vents, rivières, soleil, décomposition, mouvements tectoniques, flux métalliques du noyau. Tout y passait.

    L'après-midi arrivait et c'était une toute autre énergie qui était palpable, dans la vallée peuplée de quelques milliards d'individus. Le soleil baignait les visages radieux, tous dirigés vers le ciel. Car, depuis déjà plusieurs jours, onze énormes vaisseaux en forme de coupole étaient en vol stationnaire tout autour de la planète et très près du sol. Leur présence intimidait la nature qui ne manquait pas de faire fuir tous les animaux à des kilomètres et faire s'abattre sur ces engins toutes les pires catastrophes. C'était là le fruit de tant de recherche et tant de nuits blanches que Rakass V n'en considérait pas tout à fait la teneur de l'exploit à venir. Lui-même au commande du Terraformeur du Mont Gabryelle, il était en permanente communication avec les dix autres appareils à égale distance les uns des autres. Sous chacun d'eux se tenait une immense structure cylindrique verdoyante dont l'extrémité semblait se perdre dans chaque vaisseaux.

    Tranquillement, depuis plusieurs heures, les mastodontes remontaient vers l'espace en érigeant littéralement une tour sous ceux-ci. À mesure qu'ils montaient et accéléraient doucement, la structure semblait changer de couleur, bouger légèrement, changer...vieillir. Alors que de vastes arcs d'acier et de titane flottaient autour de la planète, l'équipe de terraformation en atmosphère stimulait parfaitement la pousse d'arbres aux dimensions inimaginables. La synchronisation des influx électriques, lumineux, solaires et le calcul des apports en nutriments simples, à l'atome près, permettait aux vaisseaux de contrôler et accélérer magistralement leurs croissances.


    " C'en est presqu'une mélodie ", pensa-t-il.

    Au "sol", les habitants exclamèrent leur joie et leur admiration lorsqu'ils perdirent tous de vu l'engin et, de ce fait, l'extrémité de l'arbre qui s'élançait maintenant du sommet de la montagne jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude. En atmosphère, les vaisseaux étaient tous arrêtés.


    " Quarante-huit point trois cents quatre-vingt-un kilomètres, messieurs. On est à la limite d'la première étape. Quand vous aurez fini l'boute, serrez l'collet su' quatre-vingt-un mètres. On a just'une fenêtre de quelques minutes pour faire fusionner lé écorces de deux et troisième niveaux avec lé câbles. Après, on monte à cinq kilomètres par heure, pis on tresse lé câbles. Quand on s'ra à deux cents kilomètres, on pourra arrêter notr' progression et attendre la connexion avec l'anneau. Ça va être important de garder une tension sur lé câbles. Restez en communications constante. "

    Le soir tomba sur la vallée et, étrangement, le temps fut clément. Peut-être Esperenza voulait-elle féliciter cette jeune nation qui venait à peine de traverser une nouvelle étape dans son élévation vers autre chose de plus grand. La planète verte étaient maintenant munie d'un vaste avant poste orbital qui lui permettrait d'agrandir leur chantier spatial bien trop petit. Le "Ring", comme appelé familièrement, était accessible par ces gigantesques arbres modifiés génétiquement, piliers de leur salue.

    La nuit fut marquée d'une grande célébration qui s'étendit sur les jours suivants. Il en résultat un extraordinaire boom démographique, record de la nation. C'est à partir de cet instant que la croisade débuta réellement. C'était un jour, comme ça, où les grandes choses s'accomplissent ; où les nations se créent et les rêves se vivent. C'était un jour historique et là haut, tout là-haut dans les dédales de cette gigantesque structure, des millions de robots s'affairaient à fondre, machiner, assembler. Tout là-haut, le bruit de la guerre retentissait.
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