[RP] L'astéroïde d'Isril

- Au centre de la 1ere , tu trouvera la 2eme , au centre de la 2eme tu trouvera une ligne , sur cette ligne tu trouvera ta liberté.


Cela faisait maintenant 3 jours que licias était enfermé en cellule d'isolement . Depuis son enfermement Licias répéter sans arrêt cette phrase . L'un des gardes inquiéta de sa santé mental et lui demanda :

- Hé ho tu te sent mal ? c'est quoi cette phrase débile que tu marmonne ?

-Rien que tu puisse comprendre .

-Pff abruti , tien voila ta bouffe

Le garde fit passer une assiette par le trou prévu a cette effet puis referma pour aller se boire un verre .

Valmar put enfin se lever, ses côtes étaient guéris, l'infirmière de la prison faisait des miracles mais elle était vraiment pas bavarde. Il avait à peine réussit à lui sous-tirer son prénom, et quelques réponses du type "oui" ou "non", elle n'avait pas l'air bien heureuse ici.
Valmar sortit de l'aile médicale et fut escorté par deux gardes, des nouveaux apparemment, qui devaient le ramener dans son bloc.

L'un des gardes parlait d'une visite d'un empereur agressif, qui avait apparemment réussit à écraser le Chef de la Garde Taggart, et lui faire faire des choses qu'il n'aurait pas faite en temps normal. Comme le bouclage d'un prisonnier spécial, Valmar n'en entendit pas plus.

Il arriva dans sa cellule, s'installa sur son lit et commença à réfléchir, il fallait qu'il sorte de là, retourne sur sa planète, et lance une rébellion pour renverser l'empereur. Avec quelques prisonniers pour gonflés les rangs, surtout des mecs de cette trempe, il pourrait aller loin, très loin. Fallait-il encore sortir de ce caillou minier.

Il marmonna pour lui même, de manière à mettre les choses bien au clair, sur tout ce qu'il avait appris au fils des jours dans la prison : " Alors, on a Licias et toute sa bande, ils ont l'air plutôt nombreux, on a un groupe de contrebandiers aussi d'après ce que j'ai entendu, il parlait de transports risqués. Il y a aussi ce mec étrange avec la radio là... Les gardes ont parlé d'un fou du scalpel, il aurait apparemment "opéré" un nombre incertain de gens encore vivant... Pas de réelle utilité, hormis peut-être ses compétences en médecine ? On verra plus tard. Y'a apparemment un garde-prisonnier, un genre de cas spécial, bon on verra plus tard pour lui.

S'évader... S'évader... Mais comment ? On a plein d'options plus ou moins faisable : voler les Vipers, se débrouiller pour qu'un vaisseaux nous attendent sur un astéroïdes pas trop loin et Hop on se casse ? Pourquoi pas. Une rébellion ici ? Sur la prison. On écrase les gardes avec notre matériel minier ? Je pense que le coup est prévu, ca m'étonnerais que ca passe... Attendre la visite d'un Empereur, et s'enfuir avec sa navette ? Pourquoi pas... Y'a pas de solution, les gardes bloquent toutes les issues, et dans le pire des cas pour eux, ils ont une garde robotisé qui se déclenche automatiquement. Faudrait pouvoir la désactiver... Voir ça avec les techniciens. Ca me semble obligatoire : si on veut s'évader, va falloir neutraliser les robots."

Valmar s'endormit sur cette dernière pensée. Il fit un rêve paisible, où il volait.

Le commun des mortels... Cette prison n'était remplie que de cela, de vulgaires plébéiens pour la plupart, aucuns n'étaient vraiment digne ne serait-ce que de lui adresser la parole. Plaurec hésita un instant à supplier le gardien de le remettre en isolement pour deux années encore, mais il se ravisa, ce n'est pas ainsi qu'il pourrait sortir de ce trou.

Trainant du pied le Sandrasien se dirigea vers le bloc D, certes il fallait qu'il se trouve des contacts avant de pouvoir monter un plan d'évasion, mais le simple fait d'adresser la parole à un de ces prisonniers pour autre chose que lui donner un ordre lui soulevait le cœur.

Le Baron se figea, un groupe de soldats escortant un homme, visiblement un membre de la noblesse, venait de sortir du bâtiment situé de l'autre coté du grillage. Un noble. Enfin une personne d'intéressante sur ce maudit cailloux.

_ Olà l'ami je suis le Baron de Plaurec ! Vous avez surement entendu parler de moi. Je suis ici par erreur, je ne suis qu'un scientifique, sortez moi delà et je vous promet un savoir qui dépasse vos rêves les plus fous !

L'homme passa à quelques mètres de lui sans daigner lui jeter ne serait-ce qu'un regard.

_ A l'ordure ! Siffla le Baron, Voilà ce que je suis pour eux, un simple prisonnier.

Le Sandrasien interpella l'un des gardiens qui suivait de loin le petit groupe. Un certain Taggart

_ C'est qui cet abruti ? Lui demanda-t-il.

_ Lui ? Bah si les cons ont un roi lui c'est l'Empereur Sterinian. Allez maintenant éloigne toi de la clôture et retourne avec tes camarades.

Les « camarades », promis il allait faire un effort pour sympathiser avec eux... Enfin demain, là ça faisait trop pour une seule journée.

On pouvait voir dans le regard du tortionnaire une lueur de satisfaction alors qu'il usait de son art sur le prisonnier.
Depuis qu'il était ici, l'Enorien captif subissait les pires sévices pour qu'il dévoile enfin son secret, un secret si grand et si précieux qu'il pourrait compromettre la paix et la sécurité de ces congénères.

Un coup de fouet explosif claqua de nouveau sur le torse du prisonnier, celui-ci hurla de douleur et failli tomber dans l'évape.
Derrière lui, retentit le rire gras du type qui essayait par tous les moyens d'extirpé la moindre informations que détenait l'Enorien.
Le prédateur se rapprocha de son gibier et essaya à nouveau de lui faire cracher le morceau.

- Alors, toujours pas décidé à me dire tes petits secrets ?
- Non je ... ne dévoilerai pas mes informations.
- PARLE !
- JE NE DIRAIS RIEN !

Déçu et en colère, l'expert en torture allait recommencer de plus belle jusqu’à se qu'un garde l’interrompis.

- Le prisonnier doit retourner dans sa cellule anonca le garde.
- Mais je n'ai pas encore fini de lui ...
- IL SUFFIT ! oh la, venez m'aider à le détacher.

Plusieurs gardiens entrèrent dans la salle des horreurs et détachèrent l'Enorien au dos ensanglanté.
Celui-ci, tomba avec fracas sur le sol en métal et fût relevé par plusieurs bras puissants.

- Emmenez le dans sa cellule messieurs.
- A vos ordres !

Les gardes envoyèrent le prisonnier torturé par les sévices dans son domaine privé ou il avait pour compagnon de cellule les rats et autres bestioles tout aussi dégoutantes.
Personnes ne se doutait qu'un Enorien était prisonnier dans cette prison.
Sa captivité il la doit à ces maudits traitres qui ont causés mort et destructions sur les mondes de l'empire et qui par la même occasion ont conduis son peuple à partir pour de nouveaux mondes.
Ces chiens voulaient absolument découvrir ou était partis le seigneur Thirenas et le reste des Enoriens survivants afin de les exterminer une bonne fois pour toute mais, ces salopards pouvaient toujours se brosser pour que Julian, ancien Duc de Doranes lâche la moindre information la-dessus.

Les jours filaient à une incroyable lenteur ici, Julian le savait, son calvaire ne faisait que commencer.
Dans son esprit, une seule idée l’obsédait, il fallait qu'il s'évade à tout prix de cette forteresse.

Cela faisait quelques jours que licias restait silencieux. Certains gardes pensaient même qu'il était mort.
En réalité , licias réfléchissait aux moyen de sortir .

-Hummm , réfléchissons . En ce moment la défense extérieur de l’astéroïde doit être neutralisé , reste les vipers , va pas être évident de s'en débarrasser . Même si on lancer une rebellions et que nous parvenions a nous emparer d'un hangard a viper il faut etre capable de les piloters et de pouvoir se battre contre les vipers restant . Des pilotes doit y en avoir d'en cette prison , mais sont-ils bons ? et surtout combien sont-ils ? Va falloir se renseigner la dessus . Mais même pour la rebellions , le rapport des forces n'est pas assez en notre faveur , ils sont armés et pas nous, sans compter la garde robotique , mais bon sa encore sa peut se neutralisé , doit bien y avoir des ingénieurs dans cette prison, faudra en chercher quelques uns . Bon déjà va falloir que je sorte de cette cellule , d'ici je suis pied et poing lies . Attendons de sortir de cette cellule . Je doute que Taggart me laisse longtemps ici . Je crois que Sterinian lui a fait peur et qu'il ne l’apprécie pas beaucoup. Une fois que je me serait évader , je retournerais sur Rotalie pour lui faire la peau , et cette fois je ne commettrais aucune erreur. A moins que je ne le tue ici quand il reviendra ? On verra bien .

Licias las de réfléchir , décida de dormir un peu

Taggart était en train de réfléchir aux nouvelles rondes que les gardes pourraient effectuées lorsqu'on frappa à sa porte.

" Entrez !
- Monsieur, il y'a un officier qui dit avoir accomplie la tâche que vous leur aviez demandé, lui et son groupe, mais pour vous avouer, j'ai du mal à les reconnaitre, on dirait plutôt une bande de maraudeurs cherchant un peu à manger.
- Pourquoi vous ne les avez pas tiré à vue alors ?
- Ils ont donné des informations que seuls des gardes pourraient connaître, alors je leur ai accordé un peu d'attention. Ils arrivent Monsieur.

6 personnes entrèrent dans le bureau, celui qui avait l'air d'être le chef prit la parole :

- Nous avons accomplis notre mission Monsieur.
Taggart ne leva même pas le regard pour voir de qui il s'agissait et dit :
- Et vous êtes ?
- Monsieur... Je suis Zekir, et voici mon groupe. Enfin on était plus nombreux au départ, mais il y'a eu des pertes.
A ce moment là, il leva les yeux pour observer ce maraudeurs en quête de nourriture :
- Oh Merde ! Je vous avais complètement oublié vous, il y a eu tellement de bordel dans le coin que j'avais zappé votre existence ! Bon, et euh, vous m'avez fait un rapport ?
- Pas encore Monsieur, nous n'avons pas pu trouver de quoi le rédiger sur les astéroïdes, et nous venions justement vous demander si nous pouvions prendre un peu de repos et vous le donner ensuite ?
- Nan pas la peine, j'imagine que ca devait pas être palpitant n'est-ce pas ?
- En effet monsieur, hormis la mort de 4 d'entre nous, nous n'avons rien vu. Ah si, à un moment on a crut voir un vaisseau sans pilotes qui fuyaient quelques vaisseaux appartenant surement à des pilleurs ou des pirates.
- Hmm c'est pas bon ça... Ah au fait j'ai une bonne blague pour vous ! Vous vous souvenez du K2X-224 ? Eh ben il est maintenant en isolement ! Ah et au fait, ils sont morts comment vos compagnons ?
- Ben... Vous aller rire hein, mais euh...Enfin il y avait... Je sais pas comment l'dire...
- Venez en au fait, on a pas toute l'année.
- Eh bien... Ils ont fait un concours de saut, en désactivant leur bottes de gravité simulée, ils faisaient des sauts simultanés et celui qui allait le plus haut avait gagné. Mais lors de leur dernier saut, ils ont été percuté par un astéroïde.
Taggart se mit à rire bruyamment, et le reste de l'équipe sourit un petit peu, il fallait l'avouer, comme mort con, y'avais surement un record dans celle-là. Après s'être calmé Taggart reprit :
- Bon je vous assigne une nouvelle mission : Vous allez vous reposer pour l'instant et prendre une douche, ce soir vous irez sortir le K2X-224 de son isolement, et puis vous sortirez les gardes Rotaliens aussi, ils doivent être calmés maintenant, je pense. "

Il leur fit un petit signe de main indiquant clairement "fichez moi-le camp d'ici", mais n'en dit rien.

Licias tournait en rond dans sa cellule comme a son habitude . Il réfléchissait aux meilleurs solutions pour s’évader d'ici . Mais aucune solution miracle ou même possible ne lui venait a l'esprit , ce qui avait le don de l’énerver au plus au point . Son humeur était la plus massacrante possible lorsque la porte de la cellule s'ouvrit :

-Aller dehors t'est libre de retourner t'amuser avec tes congénères , et plus vite que sa , moi a ta place je serais déjà dans la cour.

- Et si tu la fermer pour changer ? J'en ai rien a foutre de ce que tu aurais fait ou pas . Maintenant laisse moi passer tu veux ?

Le garde se décala de quelques pas pour laisser passer licias , le regarda s’éloigner puis pensa :

-Y arrive quoi a celui la ? c'est l'effet isolement qui l’énerve comme sa ?

S'adressant aux autres gardes :

-Bien maintenant on doit aller dans le 4eme sous sol , libérer des gardes Rotalien , apparemment sont dangereux ceux la , prenez vos matraques , on sait jamais.

La petite équipe de garde descendit au 4e sous-sol , puis ouvrit la porte renfermant les soldats Rotalien .

- Aller debout la dedans vous êtes libres ,rendez vous dans 2 heures pour votre prise de consigne .

Les soldats se levèrent , passèrent l'un après l'autre devant les gardes . Lorsque le dernier arriva a hauteur du chef de la petite équipe de garde , il s’arrêta puis dit sans prendre la peine de se tourner vers le chef d'escouade :

-Toi , tu dira a ton chef qu'il ne paie rien pour attendre , on ne traite pas un soldat de l'empire Rotalien de cette façon , si il a cru nous faire plier en nous enfermant , il se trompe . Un jour nous tiendrons notre revanche . Notre chef ce n'est pas Taggart mais bien l'empereur Sterinian . Ne sous-estimer pas la puissance de l'empire . Nous avons une mission et nous l'accompliront quoi qu'ils nous en coute , et un conseil , ne te met pas sur notre chemin .

Sans dire quoi que ce soit d'autre le soldat parti avec ses congénères dans les quartier qui leur étaient réserver

La cellule de l'Enorien s'ouvrit comme à son habitude dans un fracas assourdissant, se qui n'étonna pas plus son occupant.
Deux immenses armoires à glaces, venaient de pénétrer dans l'antre privé de Julian et arboraient tout deux un sourire machiavélique.
Il faut dire que même si ces deux imbéciles n'étaient pas très futé, leurs constitutions physique compensaient largement leurs défauts d'intelligence.

Comme à leurs habitudes, les deux crétins avancèrent vers le prisonniers enchaîner.
Le sourire toujours au beau fixe, l'enorien avait juré il y a quelques temps, qu'un jour, quand il sera enfin libre de ces mouvements, il donnera aux deux gardes benêts la plus mémorable des corrections.
Mais pour l'heure, il était contraint d'endurer leurs sévices et d'encaisser leurs lourdes frappes.

- Tu sais quel jour on est ?
- Non, et vous ?
- On est le 19 Pookahn, c'est le jour de ta séance privée avec nous, petit veinard.
- Oh, a se que je vois, il vous reste tout un semblant d'intelligence, ne forcez pas trop sinon la machine va surchauffer.

La répartie de l'Enorien lui valut un énorme coup de poing dans le ventre.
Le souffle coupé, une cuisante douleur fit son apparition.

- Tu feras moins le malin quand on aura régler ton compte.
- Il faut déjà trouver le moyen de le faire et pour le moment les gars, c'est pas gagné !
C'est pas pour critiquer mais c'est que sa commence à être du déjà toutes vos tentatives, vous n'avez rien de nouveau en magasin ?

Cette fois se fût une volée de coups au visage.
C'est que piqués au vif, ils donnaient tout et s'épuisaient à vitesse grand v.
Julian cracha du sang par terre et réplique de plus belle.

- Pathétique, c'est tout se que vous pouvez faire ?
Décidément non seulement, il n'y rien la haut mais en plus vous frappez comme des fillettes !
- Attend tu vas voir se qu'on va te faire maintenant !

Les deux gardes s’apprêtèrent à frapper quand leurs chef fit irruption dans la cellule.
Beaucoup moins baraqué que ces deux sous-fifres, cet homme étaient bien plus dangereux que les deux imbéciles.

- Vous deux, corvée de nettoyage des latrines et que sa saute !
- Mais chef ...
- Quoi ? vous préférez être affecté au centre de recyclage des déchets organiques ?

Les deux hommes dirent non et baissèrent la tête.

- Dégagez de ma vue et plus que sa !

Dès que le chef et le prisonnier furent enfin seul, une atmosphère de défit emplis les lieux.
Mais au lieu de répondre à l'appel irrésistible du défit, le chef préféra tourner les talons et s'en aller.
Alors que la porte lourde se ferma et que la pénombre fût redevenue maitresse des lieux, le prisonnier toussa et recracha encore du sang.
Voila son quotidien, souffrances et calvaire chaque jours.
Dire qu'auparavant, c'était le commandant de la garde impériale Enorienne et aussi le capitaine du croiseur Andaman.
Et maintenant, le voila moitié nu, couvert de marques de sévices dans un trou à rat sur un astéroïde presque imprenable.
Ah que sa vie d'autrefois lui manquait terriblement.

Taggart venait de renvoyer deux soldats, il ne savait pas pourquoi, mais il avait de la peine pour cet Individu, après tout même lui ne se rappelait pas depuis quand il n'avait pas vu la lumière du jour. Enfin la lumière artificiel de l'astéroïde pendant la journée, mais la lumière du jour quand même.
Il ne se rappelait même pas son jour d'arrivée, il n'a eu qu'une cellule dans le le bloc de torture.

Il était temps qu'il sorte, il était encore le chef de cette prison, et torturer ce mec tout les jours ne servaient apparemment à rien.

" Toi là, tu sais que c'est un peu ton jour de chance là ? " L'homme ne répondit pas.
" J'imagine qu'ils ont dut t'arracher la langue ce matin, m'enfin ça ne change rien. A présent tu es officiellement mort ! Selon le rapport tu as été démembré trop brutalement par une erreur de calibrage de la machine, on a balancé tes restes dans le broyeurs à métaux.
Ce qui signifie que physiquement tu es libre, que tu peux sortir. Mais que tu restera sur cette prison évidemment, je doute que les gens apprécient de te voir en sachant que tu es mort si tu rentre chez toi nan ? " Taggart crut voir l'homme sourire, mais n'en dit rien.

" Ta cellule est prête, tu seras à la place de l'Obscurien qui n'a pas encore donné signe de vie depuis sa cellule d'isolement. "

Taggart sortie de la cellule et héla les gardes dans le couloir : " Vous là, veillez à ce qu'il se remette de toute ses blessures et à lui préparer une cellule correct. J'aimerais pas qu'il nous claque dans les doigts." Puis il chuchota pour lui-meme : " ce mec pourrait me servir, c'est surtout pour ça qu'il faut qu'on le bichonne. "

Il prit la direction des murs d'enceinte pour une inspection éclair.

Sa fesait quelque moi qu'il était là. D'après son dossier il a monté un groupe terrorist qui consistait a détruire technocité mais a cause d'une fuite a été arrête en détention d'une charge explosive renforcé par une ptite photopile; la même photopile voler a un convoi pour activer une porte de saut

Valmar avait enfin reçu l'autorisation de sortir un peu plus, ses côtes étaient comme neuves, mais il n'avait toujours pas l'autorisation pour retourner dans les mines, et il faut dire que ça l'arrangeait bien.

Il fallait qu'il trouve Licias, il savait que beaucoup d'options pour s'échapper reposait sur ses épaules, il avait de quoi causer des dégâts suffisants pour détourner l'attention.
Il l'aperçut près des transporteurs en direction des entrailles de l'astéroïde.

Il lui fit de grands signes et cria : " Licias ! Licias ! Il faut qu'on parle !"

Lorsqu'il fut suffisamment proche de lui, Valmar attrapa Licias par le bras et l'emmena un peu plus loin.
" Il faut qu'on trouve une solution et vite, je pense qu'on pourrait peut-être avoir le soutien de quelques gardes Kerhezians, ils pourraient nous être utile. Mais y'a une nouvelle bande de gardes qui en ont après toi apparemment, ils sont une dizaine je crois.
Il faudrait qu'on vole les Vipers tu crois pas ? Mais d'abord il faudrait s'organiser : Il nous faudrait quelques armes, ou au moins des pierres, et si on peut : des explosifs. J'ai une ébauche de plan dans la tête, et faudrait qu'on en parle : Imagine ! On fais diversion avec des explosions quelque part dans la prison, et en même temps on fracasse la porte du hangar. Il faudrait aussi désactiver le bouclier... J'y pensais plus... Enfin bref, on vole les vipers et après faudrait qu'on arrive à trouver un transporteur, qui serait d'accord de nous aider pour l'évasion, on le rejoint en Vipers, et on se casse de ce caillou ! Qu'est-ce que t'en dit ? "

Il fallut à l'Enorien des jours et des jours pour se remettre de ses blessures.
Il avait enduré précédemment des journées entière de torture en tout genres, il ne comprenait pas au début pourquoi le chef des gardes avait eu pitié de lui.
Mais par la suite, Julian comprit qu'en réalité, son "sauveur" voulait qu'il joue le rôle infâme d'informateur au sein de la prison, histoire d'avoir une ... compensation dirons nous.

Mais il faut savoir que Julian est très rancunier, c'était à la direction de la forteresse qu'il devait certaines cicatrices qui ne se refermeraient jamais, aussi, l'Enorien décida de ne pas endosser la peau du personnage.
Le temps est enfin venus, Julian le savait, il devait s'enfuir de se caillou perdu dans le néant froid de l'espace.
Pour cela, il n'y avait qu'une chose à faire, entrer en contact avec les survivants de l'empire enorien encore resté en Varden.

Il savait que certains prisonniers voulaient s'évader de cet horrible endroit, ces rebuts d'empires plus différent les uns des autres était sa seule chance de mettre les bouts et de rejoindre "le havre secret".

Profitant de la sortie dans la grande cour, il repéra Licias en grande discussion avec l'un de ses amis.
Julian se glissa discrètement près des deux compère et chuchota à voix basse.

- Vous voulez vous évadez d'ici ? Je peux vous aider.
Je suis en mesure de vous fournir un soutient logistique non négligeable mais pour cela, j'aurais besoin d'un émetteur assez puissant pour émettre un message vers l'extérieur.
Je vous donne l'opportunité de vous évadez avec moi et dans un vaisseau qui sera notre salut à tous.
Si vous acceptez, faites le moi savoir au plus vite, mon temps est compté !

[edit] : hrp/ haaaa j'ai pas postez assez vite, si ça vous fait rien, on va direque Julian arrive après le départ de Plaurec



Plaurec était assis près de l'entrée des mines, profitant de sa pause pour somnoler lorsqu'un prisonnier passa près de lui en hurlant : « Licias ! Licias ! Il faut qu'on parle ! ».

Le baron poussa un grognement en se relevant. Il allait lui demander de se taire lorsqu'il entendit la conversation des deux hommes. S'approchant d'eux, il posa ses mains sur les épaules comme l'aurait fait un vieil ami et les conduisit à l'écart.

_ Si je puis me permettre, un peu de discrétion ça n'est pas de trop dans une prison de haute sécurité. Surtout lorsque l'on a un projet aussi ambitieux que le votre.

Les deux hommes le dévisagèrent visiblement inquiet à l'idée que le vieux Sandrasien puisse les dénoncer.

_ Je vais être direct, je veux quitter ce cailloux moi aussi, mais, je ne suis plus tout jeune et seul, je n'ai pas une seule chance. J'ai besoin de vous, et vous, vous pourriez bien avoir besoin de moi, surtout maintenant que j'ai entendu votre... Heu, c'était bien un plan ?

Plaurec poussa gloussement méprisant.

_ Si vous voulez sortir en lançant des pierres sur les gardes et en faisant tout exploser sur votre passage, ça vous regarde, a vrai dire je suis même sur que vous sortirez d'ici, mais entre quatre planches...

Le baron s'interrompit. Des bruit de pas, quelqu'un approchait.

_ Ce qu'il vous faut c'est une bonne diversion, et j'en ai une, chuchota rapidement le Sandrasien. Si ça vous intéresse, venez me retrouver dans trois jours derrière la buanderie.

Sans un mot de plus le baron s'éloigna à grand pas.

[HRP] Wah, j'ai pas trop le temps de poster en ce moment, faut que je me relance^^[/HRP]

Ascheriit faisait sa ronde tranquillement. Il croisa "le baron" qui marchait d'un pas pressé, un prisonnier assez spécial mais qui ne posait pas de réel problème...en apparence. Un peu plus loin deux prisonniers discutaient à voix basse. Des plans d'évasions? Encore? Ascheriit n'eut pas le temps d'en apprendre plus, il se retrouva entouré de 4 prisonniers qui n'avait pas l'air de vouloir le remercier pour ses services.

-Besoin de quelque chose?
-On va te faire payer se que tu as fais à Kirzeth !
-Il l'avait cherché, on n'attaque pas un prisonnier ou un garde, et encore moins un garde-prisonnier. Encore moins quand c'est moi.

Durant cette tirade, le cercle s'était resserré et Ascheriit s'était mis en garde, face à la brute qui avait parlé. Il ne se souvenait pas de son nom, et si tout se passait comme il le pressentait, il n'aurait plus besoin de le retenir dans quelques minutes.

Après un instant d'hésitation -un dernier soubresaut de sa conscience?- l'homme en face de lui poussa un hurlement sauvage et passa à l'attaque. Un direct du droit. Ascheriit ne prit même pas la peine de parer le coup, il se décala juste de quelques centimètres. Le poing ne fit qu'effleurer son visage. A chaque nouvelle attaque, Ascheriit se déplaçait. Pas de mouvement superflu, les coups le frôlaient sans le toucher.

Les trois acolytes qui n'avaient pas encore bougé entrèrent dans le combat. L'un d'eux avait même réussit à dénicher une barre de fer qu'il tentait de manier sans toucher ses coéquipiers. Mais les coups avaient beau pleuvoir en direction Ascheriit, celui-ci les esquivaient inlassablement.

Soudain, il décida de passer à l'offensive. Il bloqua l'uppercut qui arrivait, et en profita pour briser l'avant-bras avant d'enchainer avec une série de coups au plexus. Le cri de douleur qui aurait dû sortir se transforma en un gargouillis écœurant. Il se glissa le long de la barre métallique qu'on venait de tenter de lui planter dans les côtes et supprima la menace en enfonçant définitivement la trachée de celui qui la tenait. La barre quand à elle brisa le crâne d'un assaillant avant d'épingler le dernier homme, la brute dont le nom lui était inconnu, au sol. L'action n'avait pas duré une vingtaine de seconde.

Ascheriit repris sa ronde, laissant les cadavres de ses adversaires imprégner de sang le sol poussiéreux de la cour. Il aurait sans doute droit à un blâme, peut être quelques coups et une séance de torture, il s'en fichait. Sa vie était déjà une torture permanente. Il s'éloigna avec ces sombres pensées, les doutes qu'il avait sur les deux personnes qu'il avait vu juste avant l'incident lui étant complètement sorti de l'esprit.

Licias se promener en ne pensant cette fois a rien d'autre que le plaisir de prendre l'air lorsqu'un homme l'interpela en criant son nom :

-Qui est assez débile pour hurlez mon nom comme sa ? il veux ma mort ou quoi ?

Lorsqu'il reconnu l'homme licias s’arrêta et l’écouta parler :

-Une dizaine de garde dit-tu ?

Licias lança un bref regard autour de lui et aperçu les fameux 10 gardes :

-Haa tu parles de ceux la ? oui je reconnais le blason de l'empereur Sterinian , je suppose qu'ils doivent être la pour me tuer des que l'occasion se présentera . Tu parles de voler des vipers , oui je veux bien , mais y faut trouver les pilotes adéquates , Cet idée ma traverser la tête , et il se trouve que je connais des pilotes , en faite tous les hommes qui sont avec moi sont pilote , malheureusement , la plupart d'entre n'ont jamais tester leur talent sur ce type de vaisseaux , ils sont pilotes sur d'autre modèle.
Tu disais qu'ils nous faudrait des armes , au minimum des pierre ? Enfin regarde autour de toi , cette prison est une caillasse flottante , et des pierres y'en a partout au fond des mines , pour sa aucun souci . Pour les explosifs , rien de plus facile , ils sont utilisés pour briser la roche dans les mines , il faudrait parvenir a en "égarer" quelques uns. Désactiver le bouclier ? sa serait une riche idée , mais il faudrait le désactiver au dernier moment car je suppose que tu le sais aussi bien que moi , si on coupe le bouclier , l’atmosphère de ce caillou disparait . J'avais plutôt opter par l’acquisition des codes qui permette de le traverser dans problème. Mais sa va pas être simple , je n'ai aucune idée de qui pourrait posséder ces codes hormis Taggart .

Licias fut interrompu par un homme qui semblait ne pas être au mieux de sa forme . L’écoutant quelques instant licias perplexe lui répondit :

-De quoi parles-tu ? D’évasion serait-tu fou ? Tiens j'ai une idée , va voir cette personne la bas juste a coté de la grille , dit lui le mot suivant :" irzil" , il te répondra par :" il faudrait être fou pour prononcer ce mot" . et tu lui dira :" mais tout a fait messire" . Fait moi confiance.

Regardant l'homme s’éloigner , licias ne put s’empêcher de dire :

-Tien étrange tout sa, m’étonnerais que Taggart soit pas dans le coup , on verra bien.

Regardant son ami , il ajouta :

-Ne t'inquiète pas , tu vois l'homme vers qui je l'ai envoyer ? et bien , je ne sais pas si c'est un don , mais il est capable de sentir la sincérité de chacun , mais bon ce n'est pas infaillible . ne comptons pas uniquement sur cette personne, mais c'est vrai qu'il pourrait nous être utile .

Licias fut a nouveau interrompu par un homme qui se faisait appeler "le baron" , il l’écouta parler mais ne put répondre car un homme s'approcher d'eux , leur petit groupe attirer l'attention , licias aller parler a valmar lorsqu'une bagarre éclata non loin d'eux . Licias reconnu Ascheriit un des gardes prisonnier a la botte de Taggart , lorsque la bagarre prit fin par la victoire d'Ascheriit , licias le regarda et grommela :
-Celui la faudra se renseigner sur lui , son aptitude pour se battre pour nous être utile

Licias prit congé de Valmar pour se diriger vers la buanderie lieu de la possible "diversion" proposer par "le baron" , il voulait reconnaitre les lieux au cas ou cette invitation serait un piège.

Ayant transmis son message, l'Enorien s'éloigna pour ne pas faire naitre d'éventuels soupçons.
Le message est bien passé, cependant, Julian décela dans la réponse de Licias une certaine méfiance.
Compréhensible après tout, la confiance est une chose qui ne doit être pas prise à la légère, surtout à l'intérieur de ces murs.
Marchant en boitillant, Julian s'aperçut qu'il était suivis par des gardes.
Essayant de trouver une échappatoire, il se dirigea vers la droite mais fut rejoint par d'autres gardes qui finirent par l'encercler.

Pris au piège, Julian regardait les gardes amassés tout autour de lui.
Il reconnut en un rien de temps les hommes de Taggart.
En voyant l'expression de leurs visages et apercevant chez chacun d’entre eux une envie de règlement de comptes, L'Enorien en conclut qu'il allait y avoir de la castagne.
Oui, ils étaient une bonne dizaine mais cette fois, le prisonnier était libre de ses mouvements.
Du sang va couler, mais pas le sien.

- C'est pourquoi ? dit l'Enorien sur le ton de la plaisanterie.
- A ton avis ? répliqua l'un des gardes ?
- Oh, attendez ... ah sa y est, je dois trouver ou vous avez caché vos cervelles de nigauds.
- Tu vas regretter tes paroles !

Le combat s'engagea, un premier garde essaya de l'empoigner, mais Julian esquiva et frappa à un point de pression précis situé dans le dos.
Deux autres gardes tentèrent de frapper l'Enorien mais ils n'eurent pas le temps de lever le poing que le prisonnier frappa la encore précisément à un endroit précis de l'abdomen.
Trois menaces neutralisés.

Prenant une posture d'attaque, Julian chargea et fit un carnage.
Rapide et frappant toujours à des endroits précis sur le corps, les "chasseurs" devenus "gibier" tombèrent les uns après les autres, complètement paralyser.
A la fin du sombre ballet, tous les gardes sauf un étaient à terre.
"L'épargné" ne broncha pas, tellement prit de terreur il essaya de s'échapper mais sans succès.

Tel un fantôme, Julian réapparu devant le couard et lui assena le coup final.
Et de quinze !

- Pauvres fous, comment avez vous pu imaginer me défier de la sorte !
Je sais que vous m'entendez, dans mon immense bonté, je ne vous ai que neutralisé temporairement.
Dans quelques heures, vous retrouverez toutes vos facultés.
A l'avenir, n'essayez plus jamais de m'intimider, il en va de votre vie !
Sachez le bien, le maître inquisiteur est de retour !

Le chef de la garde se tenait debout face à la baie vitrée de son bureau, et observait les prisonniers. Il en avait vu quelques un discuter entre eux, et d'autres qui se joignaient aux conversation.

Il espionnait surtout l'Enorien, qu'il avait libéré un peu plus tôt, il avait envoyé quelques gardes et leur avait dit de le lui ramener, évidemment ils ont agis comme d'habitude. Mais il fallait l'avouer ce Julian était très bon au combat, et il avait rapidement maîtriser les gardes.

Taggart recula de quelques pas et appuya sur un petit bouton en dessous de son bureau, ce ne fut pas le bon, celui-ci débloqua seulement un tiroir contenant un cigare, et un verre d'alcool fort qu'il avait fait lui même. Il soupira, il allait refermer ce tiroir, lorsqu'il changea d'avis et se servit un verre, qu'il assaisonna avec une pierre rouge. Il attrapa son fauteuil et le rapprocha de la baie vitrée, il s'y assit.
Il mit sa main sous son bureau et chercha le bon bouton, il appuya dessus. Quelques minutes plus tard Le chef de la garde en second entra dans le bureau. Taggart ne prit pas la peine de se retourner et dit :

" J'aimerais que vous alliez me chercher quelqu'un.
- Qui est-ce, Monsieur ?
- Un certain Julian, il est sortit depuis peu du bloc des tortures.
- Doit-on prendre nos armes ?
- Pour cette fois, non, allez-y en habit d'apparat, seul, et débrouillez-vous pour qu'ils vous suivent à n'importe quel prix, hormis sa liberté évidemment.
- Mais monsieur...
- Vous discutez les ordres vous aussi ?
- Non Monsieur.
- Alors allez-y. "

Le second tourna le pas et referma la porte en sortant.

Trois jours avaient passés depuis la conversation entre les trois prisonniers, au fond de la buanderie de la prison, plus méticuleux que jamais, De Plaurec vérifiait les derniers détails avant l'arrivé de ses « invités ».

La buanderie était l'endroit parfait pour le rendez-vous, du fait de son grand âge, le Baron ne travaillait pas dans les mines ce qui lui avait permit de repérer les lieux. Situé dans le bloc F, le plus vieux bâtiment de la prison, la sécurité laissait à désirer, une seule caméra, il lui sera facile de lui tourner le dos afin que personnes ne puisse lire sur ses lèvres tout en laissant les autres comploteurs hors de son champs de vision. Par contre la pièce était truffée de micros. Heureusement Plaurec avait trouvé une parade des plus simples.

L'heure du rendez-vous approchait, le vieux Sandrasien alluma une à une les machines à laver qui s'activèrent dans un vacarme infernale.

_ Aller les futés essayez de m'écouter maintenant ! marmonna le Baron. Les gardes allaient surement remarquer le tour, mais tout cela leur paraitra normal, un simple prisonnier faisant une tournée de lessive. Reste à espérer que ses complices soient assez malins pour ne pas se faire suivre....

Le sourire aux lèves, le Baron s'accroupit pour défaire les lacets d'une de ses chaussures. Si les choses commençaient à dégénérer, il aurait une bonne excuse pour se baisser.. Et sortir le manche de sa cuillères. Il avait passé près de deux nuit à le tailler patiemment, certes il n'était pas aussi tranchant qu'un scalpel, mais le résultat était satisfaisant. Surtout entre des mains expertes. Le Baron n'était plus tout jeune et ses complices semblaient savoir se battre, toutefois le Sandrasien avait suivit quelques cours de combat rapproché lorsqu'il était dans l'armée, de plus il bénéficiait de l'effet de surprise. Si il n'était pas trop rouillé -et si il avait de la chance- il pourrait peu être se débarrasser d'un ou deux adversaires...

_ Bien, la suite promet d'être intéressante songea le Baron.

Licias se réveilla en se disant que le jour de la rencontre avec "le baron" était arriver . Licias n'avais qu'une hâte , savoir ce que " le baron " avait précisément en tête .
Il sorti donc dans la cour , licias retrouva ses acolytes , il donna quelque consigne au cas ou la rencontre devait mal se terminer , il choisit 3 hommes qui avaient servit dans la Strakias , la garde d’élite Rotalienne . Ces hommes s’étaient retrouver ici suite a une bavure énorme lors de l'attaque d'une colonie ennemie. Ils s’étaient alliés a Licias pour sortir rapidement d'ici , leurs destins étaient de combattre sur un champ de bataille et non de croupir dans une prison miteuse.
Licias accompagnés de ces hommes arriva dans la buanderie, l'un des hommes resta a l'entrer , faisant semblant de rien, tendis que licias et les 2 autres entrèrent dans la pièce ou régner un vacarme infernale .
Voyant cela , licias ne put s’empêcher de penser :
-" humm , astucieux , mais en revanche il sera impossible d'entendre Martyus si quelqu'un approche , hummm"

Licias jeta un regard aux 2 hommes l'accompagnant , ceux ci comprirent qu'il fallait rester en alerte maximal , licias pensa qu'au pire il avait toujours l'arme qu'un de ses amis avait récupérer sur le corps froid d'un garde , et si le besoin s'en faisait sentir , il pourra facilement s'en servir .
Licias arriva face au "baron", le regarda droit dans les yeux pour lui indiquer clairement qu'a la moindre traitrise il sera tuer sur le champs

Valmar attendait devant l'entrée du Bloc F. Licias devait le rejoindre et ils iraient dans la buanderie voir ce que le vieillard avait à offrir.

Il passait en revue les différentes solutions qu'ils avaient, apparemment : on avait une bonne diversion à l'horizon grâce à l'ancien, le pro du scalpel, enfin s'il avait vraiment un plan. Ensuite il y a l'ex-torturé qui aurait apparemment un vaisseau à nous fournir.
Le plan se met en place on dirait, mais on a rien de bien concret, faudrait quand même qu'on avance.

Il s'assit sur un banc et observa la cour en espérant voir arriver Licias. Il n'arrivait toujours pas. Valmar se leva et partit en direction de la buanderie. Il fit deux fois le tour du bloc pour vérifier que personne ne le suivait.

En arrivant devant la porte de la buanderie, un garde s'y tenait d'un air nonchalant, mais cela ne trompa pas Valmar, qui l'avait d'ailleurs déjà vu.

" Salut, tu peux me laisser entrer ? J'suis venu voir Licias et le vieux
- Ah, j'allais te briser en deux, mais vu que t'a l'air d'y être convié je te laisse passé. Répondit le garde."

Il entra alors et remarqua les regards que s'échangeaient les deux hommes. Il referma la porte et s'approcha.

_ Bien. Vous êtes là. Le « Baron » ne prit même pas la peine de se tourner vers eux, excusez moi cette de cette impolitesse, mais je suis filmé. D'un geste de l'épaule il indiqua l'unique caméra de la pièce. Aussi vous demanderais-je de ne pas avancer plus loin, car voyez vous, j'ai passé beaucoup de temps à gagner une assez bonne réputation auprès des gardiens, moins on nous verra ensemble et mieux ça sera. D'ailleurs Licias, si vous pouviez éviter d'amener vos gorilles la prochaine fois... Il sont très voyant et je doute qu'ils aient assez de cervelle eux tous réunis pour avoir une idée intéressante.

Plaurec entendit quelques insultes dans son dos, mais rien de plus, visiblement Licias avait une grande autorité sur eux. C'était déjà ça.

_ Comme je vous l'ai déjà dit j'ai une ébauche de plan pour sortir de cette prison. Certes, il y a quelques lacunes, mais vous devriez pourvoir m'aider à les combler.

Comme vous savez, nous sommes sur un astéroïde, un endroit qui pourrait sembler idéal pour une prison, mais qui a aussi quelques gros inconvénients auxquels ses bâtisseurs n'ont pas pensé. A votre avis, que se passerait-il si le bouclier tombait en panne ?

Le Baron ignora la caméra et prit le risque de jeter un coup d'œil par dessus son épaule pour dévisager ses deux complices. Visiblement il n'avaient jamais envisagé cette possibilité. Tant mieux.

A nouveau le Sandrasien reporta son attention vers les machines à laver avant d'ajouter d'une lasse :

_ Ça serait terrible... Bien sûr la prison a des générateurs de secours dans chaque blocs, mais il se trouve que le bloc F, celui ou nous nous trouvons aujourd'hui est le plus ancien de la prison. J'ai entendu dire qu'il allait bientôt être rénové, et c'est pour cela qu'il a attiré mon attention. Son générateur de secours se trouve à l'extérieur, dans la cour.
Si jamais il se trouvait lui aussi hors d'usage, alors on peu imaginer que plusieurs centaines de prisonniers se trouveraient privés d'oxygène... Et la température qui ne cesserais de dégringoler, imaginez un peu ! Le Baron éclata de rire. Oui ! La meilleure diversion qui soit ! Vous savez combien payent nos pays pour que nous restiez enfermer ici ? Très cher soyez en assuré, aussitôt l'alerte déclencher les gardiens fonceront secourir les prisonniers, ou plutôt le revenu qu'ils représente pour eux. Bien sûr il y aura surement plusieurs dizaines de morts, mais au moins leur vie aura servit à quelque chose, me (hem) nous permettre de nous échapper.

Seulement il y a quelques défauts, il me faut un peu d'explosifs pour pour le générateur, et ne travaillant pas dans les mines je n'y ai pas accès. Il m'en faudrait juste quelques grammes, et quelqu'un capable de fabriquer un détonateur. Vous pourriez me fournir les explosifs, seulement soyez prudents, ne sortez que de très faibles quantités à la fois, les gardiens sont tout sauf des idiots, je suis sûr et certains qu'ils faut un inventaire chaque soirs, si quoi que se soit cloche, ils retourneront toutes les cellules les unes après les autres.

Pour ce qui est du bouclier, il m'aurait fallut une sorte de pirate informatique capable de déclencher une panne généralisée et d'empêcher le bouclier de redémarrer, il faudra aussi trouver une occasion de se connecter sur un de leur ordinateurs...

Le point le plus délicat reste à venir. Même si tout se déroulait bien, nous ne pourrions que nous emparer de quelques spiders et sans hyperpropulsion nous resterons coincé dans se système... Il nous faut donc un autre vaisseau.

Voilà,j'ai besoin de vous pour accomplir ses tâches, ou du moins pour trouver des gens capables de nous aider.

Le « Baron » s'arrêta, désormais c'était à eux de faire leur choix....

- Il vous faut un vaisseau ?

Cette voix apparus derrière le baron qui sursauta et fut pétrifié de terreur en voyant le nouveau venu.
- Veuillez m'excuser votre grâce, la force de l'habitude.

Valmar, Licias et le Baron machin chouette regardèrent avec appréhension l'inconnu en noir.
La première question qui venait a leurs esprits était :"comment a t'il fait pour déjouer les gardes postés à l'entrée ?".
- Oh, je supposes que vous vous demandez comment ais je pu réussir à entrer ?
Ma foi, vos deux gorilles ont été assez aimable de me laisser passer.

Le type retira sa capuche et laissa apparaitre son identité à l'ensemble des personnes présente, tout en évitant la caméra au fond de la pièce.
- Bien, il semblerait que vous ayez besoin d'un vaisseau pour partir de cette fichu prison !
Je peux vous le fournir, seulement, il y a un os.
Le seul outil de communication capable d'envoyer une tel transmission est dans le bureau du directeur de la prison.
Il faudra donc trouver un moyen de se faulire à l'intérieur et de la, je pourrais envoyer la demande de soutient qui nous permettra à tous de foutre le camp de cette ... chose.

Les trois prisonniers regardèrent l'Enorien d'un air suspect, "pourquoi lui faire confiance ?" était comme inscrit en lettre d'or sur leurs front perlé de sueur.
- Ah, vous craigniez un retour de bâton ... sachez aussi que je me demande la même chose, les grands esprits se rencontrent.
Et bien, je dirai que vous n'avez pas trop le choix, un croiseur lourdement armé, sa ne sort pas tout à fait de la poche de n'importe qui.
Je suis votre unique chance de salut, il ne tient qu'à vous d'accepter mon aide dans se domaine.

L'Enorien sourit de toutes ses dents, il n'avaient pas le choix, ils devaient accepter son offre si ils voulaient partir de se rocher perdu au milieu de l'immensité sombre et froid de l'espace sidéral.
- Ah oui, dernière chose, il n'y a que moi qui puisse commander se vaisseau, alors, n'essayer pas de me rouler, il en va de votre vie.
Alors, que décidez vous ?

Licias continué de fixer le "baron" lorsque celui ci se décida a parler . L’écoutant attentivement , licias réfléchissait comment adapter son plan , il pourrait être réalisable mais le hic c’est qu'il n'existait pas de plan B , si celui la devait échouer , il n'y avait aucun moyen de se retourner, licias se promit d'y réfléchir alors qu'il s’apprêter a quitter la pièce un homme dont la voix lui était inconnu parla . Cette voix fut la 1ere qui glaça le sang de Licias , sa 1ere réaction fut de se dire que le baron les avaient trahi , cette penser le fit sortir le pistolet qu'il avait sur lui , les 2 gardes Rotalien se placèrent devant lui , bousculant Valmar . Fixant L'homme , Licias se demanda comment il avait fait pour passer l'homme poster a l'entrer qui avait pourtant reçu l'entrainement au combat au corps a corps le plus perfectionner de tout l'empire Rotalien , leur réputation n’étant plus a faire , licias se dit qu'il se devraient de prendre d’énorme précaution concernant la confiance qu'il accorderait a se type . Licas fit un signe a l'un des 2 hommes qui l'accompagnait , ce dernier comprit les ordres qu'il recevait , et alla voir ce qu'il été advenu de leur compagnon a l'entrer . Attendant que l'homme soit sorti pour prendre la parole :

-Tien tien tien , et d’où sortez vous ce " croiseur lourdement armé "? a oui j'oublier , excusez moi mais j'ai un peu de mal a croire que vous soyez le seul apte a commander ce vaisseau , voyez vous j'ai moi même commander un croiseur de combat Rotalien avant mon arriver ici , et au dernière nouvelle , un vaisseau ce n'est rien d'autre qu'un assemblage , de métaux , d’électronique , une informatique quantique pour les plus évoluer d'entre eux , mais en aucun cas un seul homme ne peux le commander , et bien sur il vous faut un équipage plus ou moins grand suivant la taille du vaisseau en question . Je ne vous suivrait uniquement lorsque vous m'aurez apporter toutes les réponses aux question que vous ai posez . Croyez bien qu'il serait suicidaire de vous faire confiance aveuglement .

Le pistolet toujours a la main , licias tous ses sens en alerte surveiller cet homme pour le moins étrange.

- Par la déesse des Flammes, quel ardeur dans vos propos mon cher Licias.
Bien, je suppose que vos questions méritent bien quelques réponses de ma part.
Soit, écoutez moi attentivement car je ne le répèterait pas.
Le Croiseur de combat dont je vais solliciter l'aide pour nous échapper, n'est pilotable que par quelques privilégiés.
Voyez vous, mon vaisseau a une particularité assez intéressante, il n'obéit que sur une onde mentale bien particulière, en l’occurrence, la mienne.

Pour se qui est de l'équipage, mes hommes à bord suffiront largement à pourvoir à la maintenance et aux divers problèmes que nous rencontrerons en cours de route.
L'Andaman n'est pas un vaisseau comme les autre, comme je l'ai dit précédemment, il m'obéit au doigt et à l’œil.
Donc, il ne tient qu'à vous de faire ... profil bas dirons nous.

L'Enorien se rapprocha de Licias et cala son regard dans le sien.
- Quand à la question :"d’où je sort un vaisseau ?" Et bien, vous le saurez bien assez tôt.
Pour l'heure, j'ai besoin de savoir si vous acceptez mon aide et de par le fait, travailler ensemble et se faire ... confiance, ou bien si vous la refusez et prenez le risque de vous faire prendre après votre évasion audacieuse en speeder.
Je sais que l'idée de se faire confiance ne vous enchante pas et croyez moi, cette pensée est réciproque mais il faut parfois prendre des risques pour vaincre les obstacles sur notre chemin.
Alors, quel est votre décision ?

Licias était sceptique, cela se voyait bien sur son visage, pourtant, sa seule échappatoire était de travailler en commun avec l'Enorien.
Mais les explications de Julian allait il le convaincre d'unir ses efforts afin de s'échapper de se trou à rat puant et humide ?
Et surtout, si supposition il acceptait l'aide de l'inquisiteur, allait il respecter l'accord et de se fait ne pas trahir sa parole ?
Pas le choix, c'est un énorme risque à prendre mais le jeu en vaut la chandelle.

-Hrem ! Hrem !

Ascheriit s'avança dans la pièce alors que les occupants sursautaient une fois de plus. Au moins ils passeraient sans problèmes les tests de résistance cardiaque. Jouant d'une main avec sa matraque électrique -éteinte- d'une main, il fixa les uns après les autres.
Les expressions qu'ils lisaient étaient bien différentes suivant les personnes. Alors que certaines avaient visiblement l'intention de supprimer, d'autres n'affichaient qu'un air vaguement ennuyé.

-Vous savez, la cour est très bien pour discuter entre prisonniers, se rassembler dans un endroit censé être discret tout en postant des armoires à glace devant la porte n'est justement pas discret. Si le nouveau sol avait déjà été relié au reste du dispositif de sécurité, les micros intégrés vous auraient parfaitement entendu...bénissez la cour des comptes.

Le fait qu'il n'est pas posé de questions sur leurs activités -à vrai dire il s'en doutait fortement- ni même parlé de dénonciation, chose qu'il ne comptait pas faire, fit que personne ne réagit dans la pièce.

-Quoi qu'il en soit, vu que je ne pourrais plus tomber par hasard sur vos petites réunions vu que je suis désigné volontaire pour la surveillance dans les mines à partir de demain, je vous conseille d'être plus prudent à l'avenir...

Ascheriit sembla vouloir ajouter quelque chose mais à ce moment là un garde entra à son tour dans la pièce.

-Ascheriit ! Le directeur veut vous voir dans son bureau, tout de suite ! Et vous faites quoi là vous tous !
-On profite du bruit monsieur. D'ici deux mois les machines seront changer, et nous n'auront plus ce magnifique bruit pour nous déchirer les tympans.
-Arrête de te foutre de ma gueule et va au bureau du directeur ! Je t'accompagne pour être dur que tu ne te perde pas.

Ascheriit et le garde quittèrent la pièce. Trop tôt...mais il devrait s'en contenter.