La reine Cin'Dula

Tous se demandaient pourquoi le seigneur Medyan ne donnait plus de nouvelles et restait cloitré dans ses appartements au palais royal. Très vite, les rumeurs, toutes plus rocambolesques les unes des autres, commencèrent à éclater dans tous les mondes du Haut Royaume. L'une d'entre elles disait que le roi s'était retranché dans son palais pour ... gouter aux plaisirs de la vie et qu'il disposait d'un Harem ou séjournait les femmes les plus belles de tous les systèmes Medyan.

En réalite, la situation n'était pas celle que tout le monde croyait. La raison pour laquelle, le seigneur Deiwos restait chez lui, c'était parce qu'il était mourant. Sa dégradation de santé n'était pas toute récente, elle date depuis sa montée au pouvoir sur le trône de Medyo. A l'époque, il avait vingt cinq ans et souffrait déjà de douleurs mais rien de comparable à se qu'il subissait ces temps-ci. Son système immunitaire n'étant plus capable de le protéger, l'état de santé de Deiwos se dégradait à grande vitesse.

Couché dans son lit, un attroupement de médecins et de ministre autour de lui, le monarque agonisait de douleur. Son visage était pâle,cireux et semblait avoir vieillit de plusieurs centaines d'années. Il n'arrivait plus à distinguer son environnement et à certains moment, il était prit de convulsions.
Deiwos appela son plus fidèle ami, le général Wendam qui s'approcha.

- Wendam, mon ami ...
- Votre majesté répondit Wendam inquiet.
- Je vous ai déjà demander de ne pas me répondre comme cela, j'ai horeur de ce cérémonial pomp ...

Mais Deiwos n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'une quinte de toux frappa le frappa en traitre.

- Deiwos ! s'exclama le général
- Keuf ... ça va, j'aimerai te demander quelque chose.
- Tout ce que tu veux vieux frère, dis moi ce que je peux faire.
- Fais venir ... ma fille, il faut qu'elle vienne au plus vite, je dois lui parler avant que je ne passe sur l'autre rive.

Wendam se tourna vers les gardes royaux et transmit la demande de Deiwos. Les soldats obéirent et s'en allèrent quérir la fille du seigneur Medyan.

On vint frapper à la porte une plus tard, les gardes laissèrent passé la personne dès qu'ils confirmèrent l'identité de celle qui venait d'arriver. elle se mit prêt de Wendam et l'étreignit tendrement.

- Papa, pourquoi m'a tu fais venir ?
- J'ai quelque chose à t'avouer dit Wendam l'air grave.
- Qu''y a t'il père ?
- Wendam, peux tu la faire venir prêt de moi interrompis le roi mourrant.

Le général invita sa fille à aller prêt de l'homme couché dans l'immense lit. A sa grande surprise, elle reconnut la personne qui se tenait prêt d'elle.

- Votre majesté dit la jeune femme avec une voix mélodieuse.
- Bonjour mon enfant, je suis vraiment heureux de te rencontrer, cela fait ... des années que je voulais te voir.
- Des années votre majesté !... mais pourquoi ?
- J'en conclut que Wendam ne t'a rien dit, ne lui en veux pas trop par les révélations que je vais t'annoncer.
- Quelles révélations ?
- Sur ta réelle identité mon enfant !
- Ma réelle identité ? répéta t' elle.
- Oui, mais pour cela, je dois raconter mon histoire pour que tu puisses savoir qui tu es réellement.
Il y a de cela une vingtaine d'années, j'ai épousé la femme que j'aime, la reine Éléonore. De notre union, nous avons eu des faux jumeaux, un garçon et une fille. Mais keufff keufff excuse moi, je ne contrôle pas ma toux, donc ou en étais je ... ah oui, mais comme tu le sait, ma femme et mes enfants ont péris dans le vaisseau consulaire qui les ramenaient sur notre planète.
J'ai longtemps soupçonné les autres maisons noble d'avoir fait le coup pour qu'ainsi, dès ma mort, plus personne ne puisse accéder au trône. Aujourd'hui, je suis arrivé au terme de ma vie, je vais probablement dans les heures qui suivent mourir dans un dernier soupir.

Le roi se sentant faiblir prit doucement la main de la jeune femme et sourit.

- Seulement voila, je ne laisse pas le pouvoir Medyan sans héritier, en secret, j'ai caché ma fille unique chez quelqu'un en qui j'avais et encore à ce jour une confiance absolue. Il a élevé ma fille comme si c'était la sienne, aujourd'hui, elle devenue une jeune femme magnifique, intelligente et avec m'a t'on dit un certain talent pour la diplomatie.
- Et cette fille votre majesté, à qui l'avez vous vous confiée ?
- Il se tient juste à quelques pas de toi mon enfant.

Cin'Dula regarda autour d'elle et ne vit que son père le général Wendam, c'est alors qu'elle eut le déclic.

- Mais alors ...
- Oui, tu es ma fille, celle que j'ai cachée de peur qu'il ne t'arrive quelque chose.
- Non ... c'est ... impossible !
- Il dit la vérité intervint le général.
- Mais ... non, c'est impensable, cela ne ce peut !
Pendant tout ce temps, on m'a cachée mes véritables origines ... toute ma vie est donc une farce !
- Non, ne dis pas ça ! dit le roi la voix de plus en plus faible.
Ne te ronge pas les sangs comme ça, tu as été élevée dans l'amour et la compassion.
Je ne pouvais me permettre de t'avoir à mes côtés, je voulais te ... protéger, que tu te développe au mieux pour que tu deviennes une splendide jeune femme.
- Je ... comprends dit Cin'Dula l'air bouleversée.
- Me pardonneras tu mon enfant pour ce que je t'ai fait ?
- Oui ... je vous euh ... je te pardonne dit elle tendrement.

Elle embrassa le front de Deiwos qui rayonna de plus belle.

- Je peux donc m'en aller, maintenant, je suis sur que la couronne est entre de bonnes mains.
Mon temps est révolu, désormais, c'est à toi de diriger le Haut Royaume avec sagesse et humilité.
Protège le peuple ma fille, protège le et fait de notre civilisation l'une des plus belle et des plus prospère de l'univers.
- Je te le promet dit elle les larmes à l’œil.
- Sache mon enfant que je t'aim ...

C'est le cœur léger et l'âme en paix que le roi Deiwos mourut.
Le Haut Royaume Medyan a perdu son roi et il sera en deuil mais une aube nouvelle se lève.
Désormais, la civilisation Medyanne sera gouvernée par la fille du défunt dirigeant, Cin'Dulla Han.
Le roi est mort, vive la reine !