A la place Hésiode 15.343 TSU.
Dionysos parcourait les sept mondes Dionysiaques des bouteilles de vin jalonnaient son trajet « Une gorgée pour les enfants et une bouteille pour les adultes » criait-il, arriver au centre de la place il commença son chant :
Psalmodier en chœur l'ébène espérance
Oraisons au démiurge, vaine redondance
L’auréolé chu s'exhibe cornu
Traits sardoniques il ôte son fichu
A la raison obérée, succède l'hilare
Qu'es-tu donc ersatz d'ignare ?
Inféodé à la contingence, conjurant le ciel
Au trépas l’actantiel
Consumer par le véniel est le quémandeur de miel
Singulier refrain est le glas de la fin
Le loup geint quatrain après quatrain
Il se tord et se plaint. S’obture dans un mal non feint
Qu'est ce l'absurde sinon l’humain ?
….
Une voix grivoise coupa le rythme du chant
De qui…ehh…quoi…qui…. parle Dionysos mère ? (une cachinnation suivi d’une autre puis une autre se lancèrent jusqu’à ce que toute la place se mette à rire)
Ha ha !! Quelle voix tu as mon petit on dirait le gouverneur d’HORA. (Hora est un des mondes marins.)
Sur ces mots se termina le spectacle la fête du vin était finie Les comédiens retirèrent leurs déguisements et Protée Gouverneur des mondes marins applaudit vivement, ces mots jaillirent de sa bouche « la représentation de cette année est réussie surtout celui qui joue Dionysos il a fier allure. »
C’est dans une ambiance festinée que protée songea, « Cet Univers se meut, nous nous devons de nous faire connaître. », ce fût une pensée insolite au vu de la situation.
Après des décennies vécues dans cet UNIVERS les dionysiaques décidèrent qu’une tentative de prise de contacte avec les autres mondes pressait. Mais comment faire ? Franchir le seuil de cette risible assemblée n’était point une option. La décision fût prise par Protée qui confia à mèsHer la tâche de nous annoncer. 1000 Sondes MS furent lancées avec un message encodé en leur sain.
Nous sommes Dionysiaques, mais Dionysos n’est point, sa chair ce sont les idées qui parcourent notre peuple et son âme le vœu que nous fîmes de vivre libre ; indépendant ; dans un esprit mutin.
On entendit que la branle ce mouvement de bas en haut est à égal, qu’en achevant de sillonner un sentier il est probable qu’on se rencontre, on entendit que les vices auxquels on s’adonne sauraient nous donner autant de hauteur que les vertus, qu’il est bon de choisir plutôt que de languir dans un entre-deux, nous entendîmes aussi qu’il n’est pas éthéré qui le pense et n’est point malin qui le veut,
Nous clamons qu’il n’y a nulle VÉRITÉ dans le cosmos, que le Noumène est leurre, que nous sommes ce que nous choisissons d’être. Les idées sont nos créations et les platoniciens qui veulent que nous nous collâmes à un schéma préexistant sont des sots, inféoder à des exigences qui nous sont étrangères.
Que parmi les moult civilisations qui essaiment l’œcoumène rares sont celles dignes de nous connaître ; nous côtoyer. Que nous lutterons contre le crétinisme ambiant, et aspirons au raffinement culturel et intellectuel que nous somme technologiste mais nullement scientiste qu’il fait bon vivre sur Pandémonium ainsi que sur les sept mondes que nous célébrons la vie tout aussi bien que la mort que nulle vie n’a de sens si elle n’achève pas de mourir, et que nous ferons avancer ou reculer peu-importe le sens du mouvement L’empire Amaranth.
Dionysos, allégorie des Dionysiaques.