[Event RP] Le Mariage.

Les futurs mariés se regardaient dans les yeux, et alors que le maitre de cérémonie allait commencer son discours, un mini-kaktus, haut parleur sorti énonça d'une voix synthétique :

- Oh quel moment rare, une authentique cérémonie Melrehn de répudiation selon les anciens rites ! Ce rite ancien était pratiqué lors de déclarations de guerre ou lorsque les anciens voulaient enlever le poids de la politique a un être. Ainsi, ma maitresse Jazz Inita a reçut de la part du séculaire Empire Uranéen un présent on ne plus précieux car il lui a enlevé des épaules le poids de responsabilité Melrehnique, de ce fait elle peut vivre son mariage sans faire attention à ses moindres faits et gestes, et donc profiter de ce moment unique de sa vie, mais aussi de sa nuit de noce, ou elle pourr...

Le robot s'arrêta net au milieu de sa phrase, soudainement en mode veille.

La voix de Kaktus se fit alors entendre :

- Désolé de l'interruption, il semblerait que le nouveau propriétaire n'ait pas lu le mode d'emploi, aussi je me suis permis de le désactiver à distance. Vous pouvez continuer.

Le maitre de cérémonie, visiblement agacé de toutes ces interruptions, dit d'une voix forte :

- Veuillez éteindre tous vos dispositifs portables, merci.

Le Patriarche Hezen trépignait sur place. Sa nervosité était palpable depuis l'intervention du fossile Uranéen. Il se demandait bien ce qui trottait dans la tête de ce dernier. Après l'intervention passablement douteuse d'une unité robotisée kaktus, le Patriarche se demandait s'il n'allait pas retourner sur Zedra en attendant la fin de cette oh combien longue cérémonie. Jusqu'à ce que cette cérémonie ne débute.

Zoltane regardais la cérémonie, impassible, il ne trahis pas ses pensé quand l'empire Uranéen montra son dédain, les siennes lui appartenais, et même si il étais facile de se cacher dans cette foule, c'était une habitude qu'il avais pris du temps à acquérir.
La guerre avais repris en intensité, ce qui rendais la cérémonie plus scabreuse, la théocratie s'opposait maintenant à certains membres du cercle, et Jazz venais de perdre le respect de l'un des plus vielle empire qui soit, pourtant certain s’accrochaient encore à cette idylle réconciliatrice, mais étais ce vraiment viable?
Les événements commençaient à laisser entrevoir la finalité de cette union, et le dénouement ne semblais pas des plus beau.

La paranoïa commençais à reprendre ses droits, et pour une fois depuis longtemps, le seigneur archiviste souriais, d'un sourire qui n'était pas saint, le reste de la cérémonie serais peut être plus révélateur.

A l'heure où l'évènement tant médiatisé frôlait son apogée, de part et d'autre de la nef les convives ne pouvaient se retenir de laisser parler leur nature.
Les rancœurs ressurgissaient, les débordements se faisaient proches et l'atmosphère se remplissait lentement d'une électricité malsaine.

Assise confortablement, la scientifique ne pouvait s'empêcher de sourire à la vue de tous ces puissants dirigeants, si dignes soient-ils, se livrer à tant de spectacle dérisoire.

Perdues dans ces pensées, Tania ne vit pas tout de suite le petit signal de réception de son nanordi. Quand elle s'en rendit compte, elle ouvrit la fenêtre holographique au minimum, pour ne pas déranger plus la cérémonie. Mais le message qu'elle y vit ne passa pas inaperçu auprès de quelques autres convives, tant son visage blémit et se décomposa.

- "Madame, les satellites 6, 7 et 8 sont rentrés. Tous presque en même temps. Et 6 est fortement endommagé. Terminé."

Tentant de faire tout de même bonne figure, la scientifique essaya de se concentrer à nouveau sur la cérémonie...

Le Prophète sourit en voyant les deux promis se prendre par la main. Le symbole était fort, et il n'échappait probablement à aucun des invités, ce qui expliquait les gesticulations désespérées de certains seigneurs sur le déclin pour troubler la cérémonie.

Aujourd'hui, mes amis, est un grand jour. Depuis des siècles, l'humanité déchirée s'égare en guerres stériles sous la douteuse influence de grands conglomérats militaro-industriels pour qui la paix serait synonyme d'effondrement à court terme. Ces gens qui essaient de se faire passer pour des politiciens visionnaires et bienveillants ne sont que de vulgaires comptables, dont la seule morale est celle du profit, dont la seule motivation est l'appât du gain. Des milliards de morts ne pèsent pas lourd face aux précieux crédits récoltés par la spoliation et le racket. Pour justifier leur avidité, ils n'ont pas hésité à jouer sur les divisions : l'Histoire a été manipulée pour créer des inimitiés profondes entre les factions.

Une des inimitiés les plus anciennes et les plus vivaces, qui s'exprime alors même que je vous parle par une guerre asymétrique et injuste, est celle qui est censée opposer les factions léanthe et melrehnne. Pourtant, ce sont deux éminents représentants de ces factions qui se tiennent devant moi. Le Père prieur Falas et la Mère de la Nuit Jazz Inita ont entendu le message de la Voie de l'Ultime. Convaincus de son bien-fondé et de la nécessité de guider l'humanité vers la sainte alliance, ils ont pris la décision de s'unir pour montrer le chemin à l'humanité.

L'androïde se tourna vers les futurs mariés pour s'adresser à eux, d'une voix tout de même assez forte pour se faire entendre du reste de l'assistance.

Êtes-vous prêts à sceller la réconciliation symbolique de vos factions respectives et à préparer l'avènement universel de la Voie de l'Ultime en échangeant vos vœux ?

(hrp: j'écoute cette musique quand j'écris, écouter la aussi si vous lisez, le contexte colle bien.
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=66u ... ature=fvwp)

Ercon commençait à ne plus pouvoir respirer sous les éclats de voix de son voisin, si bien que Meyhd du émettre un souffle pour apaiser l'ardeur du dernier, au bord du sommeil irréparable.

Les pensées du Démon le taraudaient, il faillait à son rôle d'Exécuteur, les dieux ne seraient pas satisfaits de son acte, mais il ne pouvait pas s’empêcher de la fixer.
Son regard devenait instable, rougeoyant, ses mains se crispaient sous les gants. Voir son ancienne amour tendre la main à un autre être, il avait du mal à l'accepter.
"Tu aurais dû lui avouer tes sentiments, ta fierté a tout gâché, comme toujours"

L'invité situé devant Meyhd se leva pour huer avec les autres, coupé dans sa transe, Meyhd furieux, empoigna l'épaule du convive qui, sous un rictus d'agonie, se laissa tomber sur son fauteuil.
C'est à ce moment qu'il l'aperçu, Jazz, son regard. Il ne trompait pas, elle était amoureuse, d'un autre que lui.
Suspendu à demis levé, Ercon le dévisageant, sa main se crispait de rage. "Non... ça ne peut pas... arriver..."
Qu'est ce qu'il avait imaginé en venant, prouver son courage ? Quel idiot il avait fait.

Ça allait dégénérer, les invités commençaient à s'exciter, il n'arriverait plus lui même à se retenir, le feu montait... Meyhd repensa à la conversation qu'il avait eu avec son Frère Supérieur Cehs, avant son départ.. :
"- Tu ne devrais pas y aller, Timostheas est mort oui, mais ça n'est pas une raison pour te déplacer. Tu es Thelios, personne ne souhaite ta venu la bas...
- Pas même Jazz ?
- Pas même elle. Elle a fait sa vie, tu es parti de ton coté, oublie le passé.
- Je sais, mais je dois y aller, en honneur à notre frère tombé, tu le sais.
- Dans ce cas, je n'ai d'autre choix que de te soutenir. Saches que la 6ème flotte et le 31ème bataillon n'attendent que ta demande pour s'emparer du secteur, si tu ne veux pas que cette cérémonie est lieu. Beaucoup de nos rancoeurs se portent sur les invités , ce serait faire une pierre deux coups.
- Elle ne me le pardonnerait pas, penses-tu.
- Je sais que tu ne tiendras pas le choc Meyhd, pense à cette option.
- Je suis un Démon, Cehs, tu sais que rien ne nous atteint, mon ami."
Une femme, le Démon était mis à genoux par une femme. Plus rien ne paraissait logique dans cette salle difforme, l'esprit si puissant de Meyhd, n'arrivait plus à distinguer le bien du mal.
Pourquoi les dieux ne venaient ils pas l'aider, pourquoi le laisser souffrir ainsi.
Le verre de ses lunettes commençaient à se fissurer, parcourue d'éclats pourpres, de son regard intenable. La haine de la salle montait, cette haine le nourrissaient. Les gardes situées près de la porte de sortie commencèrent à l'observer, de plus en plus.
Les sécurités de son esprits lâchaient les une après les autres. Il allait commettre l'irréparable. Sa main tremblante, orné du gant béni du conseil Sad-Athas, se posa doucement sur son arme. Ôtant le cran d'arrêt, il esquissa un dernier regard à Ercon, celui-ci l'implorant de se calmer, puis réaligna son regard sur la raison de sa folie, cette femme.
Elle l'avait vu, il l'espérait. Elle avais dû s'en douter, c'était forcé, elle aurait dû refuser sa venue, pourquoi avoir accepté ?
Un léger sourire, laissant apparaître ses crocs de Démon, lui échappa : "Aaah, sauras-tu me pardonner, ma belle ?"
Soulevant son imperméable dans un geste que tant de ses victimes eurent comme dernière vision, il découvrit son Revolver, et de l'autre main, empoigna l'émetteur accroché à son ceinturon.
Délaissant sa voix galante, le plus sombre des Meyhd se fit entendre, un chuchotement que tous entendirent:
"- Tu avais une fois de plus raison, mon ami. Je t'attends."
A des milliards d'années lumières, le Démon Supérieur replaçait le boitier dans sa veste. Appuyant sur le bouton placé devant lui, la flotte se mis en branle.
"- Meyhd, j'espère que tu sais ce que tu fais"

Le calme se fit dans la salle. Retirant ses lunettes tant aimées, le Démon blessé observa longuement la mariée, son mari aussi, mais surtout elle. Son regard noir posé dans les flammes du sien, Meyhd lui murmura les quelques mots qu'il avait eu tant de mal à lui dire, tout au long de leurs entrevues, et qui se prêtait le moins à la situation.
Il n'aurait su dire si ce qu'elle lui répondit était favorable ou une marque de haine, mais il ne pouvait plus reculer, son frère allait arriver.

Levant son arme, observé des dieux, l'impardonnable allait être commis. Un démon allait agir selon son propre chef, que les divins puissent le pardonner.
"Pardonne moi, Jazz."

[HRP/ Comme je me rends bien compte que les encarts HRP en fin de message ne sont pas lus, je place celui-ci au début de mon post.

Comme demandé à de nombreuses reprises, je viens de mettre un peu de dynamisme au sein du mariage. J'attends avec impatience vos réactions RP, mais par pitié soyez cohérents. J'encadre vos actions pour éviter de voir un "Dartrololo" sortir son épée magique avant de pourfendre 125.000 soldats et s'enfuir dans son intercepteur magique. Vous pouvez faire ce que vous voulez mais dans le cadre de ce qui est déjà présent dans mon post.

Enfin, je peux passer mon skype pour voir rapidement des incidences de vos personnages sur le mien, comme par exemple le blesser par un PNJ. Mais a priori, de grosses actions rôle-play s'offrent à vous [HRP]





--- Sergent Waerin ---

Le signal avait été donné par le Père Prieur lui-même, comme cela avait été convenu au préalable entre les différents décideurs politiques de l’évènement. Le sergent tourna le regard vers l’un de ses soldats, qui actionna manuellement un levier.
La rediffusion des évènements de la cathédrale leurs permettaient de suivre tout ce qu’il se passait dans la pièce, sans rien louper de l’évènement.

L'action du soldat mis en marche le piédestal sur lequel se trouvait le couple et l'androïde. Ceux-ci s'élevaient vers le haut du bâtiment sans que rien ne les arrêtent. En effet, au sein de l'édifice, le piédestal n'était en fait qu'un ascenseur censé leur permettre de rejoindre l'au-dessus. Celle-ci venait effectivement de s’ouvrir pour permettre au petit groupe de s'en aller.

Au même instant, des hauteurs de la pièce descendaient un outil de rediffusion holographique. Celui-ci, aussi long que large, rediffusait exactement la scène du mariage telle qu’elle était vu par des milliards de particuliers.

Ainsi, ils purent découvrir que le piédestal venait de finir sa course en haut du Centre de Promotion de l’Intelligence et de Répression de la Bêtise où une foule, remplie de dizaines de milliards de fidèles, scandait le nom des futurs époux.


Sur ces entrefaites, Waerin détourna ses yeux de l’écran. C’était à son tour d’entrer en scène.

D’un signe de la tête, sa compagnie composée de deux cents tirailleurs Gomorrhéens se mirent en marche. Les portes de la cathédrale s’ouvrent dans un vacarme effroyable avant de laisser entrer les soldats.

La double surprise était totale pour les invités. Tout d’abord la disparition du Père Prieur et de son épouse, puis ensuite l’entrée de forces militaires.
Ces derniers évènements avaient par ailleurs laissé sans voix la plupart des dirigeants et plénipotentiaires ayant fait le déplacement. Ce qui se passait-là était évidemment hors caméra, toutes dévouées à la retransmission des épousailles en haut du Centre.

Les troupes se déversaient ainsi dans la cathédrale, se positionnant comme il avait été prévu durant les préparatifs de l’opération. Les principaux invités étaient tenus en joue par les troubles-fêtes. Exceptionnellement, trente-huit tripodes et presque douze milles soldats encerclaient le bâtiment. Si celui qui en sortait ne portait pas l’uniforme Gomorrhéen, ceux-ci avaient ordre d'agir en conséquence.

L’écran géant diffusait quant à lui la scène qui se déroulait sur au cœur même de Gomorrhe, loin de toutes ces mésaventures diplomatiques.



--- Amiral Citou ---

Une communication en provenance de la cathédrale lui annonçait que tout se déroulait selon le Plan. Tout sourire, puisque c’était à son tour d’entrer en scène, il se plaça au centre de ce qui était représenté comme l’émetteur planétaire. L’émetteur avait en effet été programmé pour donner des consignes à tous les officiers supérieurs des forces Gomorrhéennes de la planète et en orbite.

- Messieurs, activez la procédure 99.

La retransmission de la communication, lapidaire, par l'opérateur avait des conséquences effroyables. Partout des sirènes hurlaient en boucle « les mesures d’urgences ont été activés, à vos postes de combat, ceci n’est pas un exercice », des voyants viraient au rouge, et des soldats paniqués couraient en tous sens. Les groupes d’assaut encerclaient d’ores et déjà le débarcadère alors que des croiseurs lourds visaient les bâtiments étrangers à partir du ciel.


D’une voix monocorde, une femme annonçait à tous les équipages du débarcadère :

- Des terroristes ont été trouvés au sein de la planète, veuillez déposer armes et bagages pour vous mettre à disposition des forces Gomorrhéennes. Il s’agit d’une mesure d’urgence, tout circonvenant sera sommairement abattu. Je répète, tout circonvenant sera sommairement abattu.
Le droit n’a plus court à Gomorrhe. Une ordonnance du Conseil Exécutif vient de suspendre la participation de la Théocratie Gomorrhéenne a tout les Traités Galactiques qu'elle avait ratifié.

Les soldats et les canons des principaux vaisseaux en orbite basse de la planète attendaient les réactions des groupuscules. Mais déjà, certains équipages déposaient leurs armes avant de lever les mains. Toute action suspecte terminerait en un bang de sang, et Gomorrhe avait assez de troupes pour créer un océan de terreur.
Par ailleurs, l’immense flotte Gomorrhéenne en orbite haute de la planète prenait position. Il s’agissait de la formation de combat favorite de l’Amiral : le casse-noisette.

Celui-ci regardait par ailleurs l'ensemble des écrans de contrôle. Il devait être informé rapidement de tous les évènements qui nécessiteraient une décision rapide de sa part. A l’heure actuelle, tout se déroulait comme prévu. De sa voix la plus nostalgique, il annonça :

- Activez les brouilleurs et le bouclier occultant.

La planète venait donc d’être coupée de l’ensemble du reste de la Galaxie. Les communications n’étaient plus possible, et pour personne. Le brouilleur avait une action exclusive, même Gomorrhe ne pouvait plus communiquer avec le reste de son Empire. Heureusement, et en prévision des évènements, des relais conventionnels de communication avaient été mis en place dans le système solaire. Même si l’information arrivait avec du retard, elle arriverait quand même. C’était essentiel pour la suite des évènements.



--- Père Prieur Falas ---

Falas regardait ému la foule acquise et inconsciente qui se tenait devant lui. Sans eux, pas de pouvoir, et sans pouvoir, pas de préparatifs. Ils étaient tous essentiels à ses objectifs, ainsi donc, il fallait donc les contenter.

Sa main gauche serrait fort celle de sa Dame, alors il leva le point droit en direction de la foule, ce qui eut pour principal effet de produire de nouveaux vivats plus forts encore que les anciens. D’un sourire triomphant, le Père Prieur se tournait vers l’androïde aux couleurs du Dominion. Depuis le début ils travaillaient ensemble, pour le pire comme le meilleur. Ils étaient liés.

A la suite d’un clin d’œil lourd en sous-entendu pour le Dominion, le Père Prieur lui fit sa réponse.

- Oui.

Rapport exécutif de Mulder, Conseiller Spécial du Gouverneur

Comme convenu, nous assistions à la cérémonie depuis l'un des Terreurs de la flotte installée en orbite d'Ancienne Gomorrhe. Nous avions trois sources d'image :
- Les caméras de la télévision Gomorrhéenne ;
- Les caméras dont étaient dotés les hommes de la Délégation ;
- Les images fournies par les services de sécurité de la Théocratie.

Au début, tout se déroulait normalement, mis à part quelques petits incidents (notamment le vieux fossile Uranéen, venu faire le mariole). La cérémonie avait commencé.
Soudain, sur nos différents images, nous avons pu voir un homme armé s'avancer vers le Père Prieur et sa promise. Tandis que les procédures de sécurité de la Théocratie se déclenchaient, j'ai immédiatement ordonné, par radio, aux hommes de la Garde Atlante protégeant Rowin de former le dernier carré autour de lui, armes sorties, armées, mais non débloqués. Nous avions en effet choisi d'emmener ces armes spéciales pour missions diplomatiques : tout aussi efficaces que des armes standard, elles disposent d'un mode leur permettant d'indiquer de façon claire aux observateurs si elles sont, ou non, en position de combat.

Aussitôt, j'ai reçu un très bref et laconique message du Gouverneur Universel.

«La Théocratie va déclencher les procédures les plus strictes. Faites pas les malins, désactivez les canons mais laissez les sortis. Levez les boucliers, et obéissez aux ordres de Gomorrhe. Tu prend le contrôle de la flotte Mulder.»

Immédiatement, des ordres furent donnés, nos défenses passives activées, nos défenses actives désactivées. Quelques instants plus tard, nous reçurent une transmission du contrôle Gomorrhéen nous informant de la présence de terroristes au sol, et l'activation de procédures de sécurité.
Ce message fut confirmé par le signal de nos radars : les défenses Gomorrhéenne étaient pointées vers les vaisseaux étrangers, les nôtres compris.

Je me saisis d'un micro, à destination de l'armé Gomorrhéenne. «Ici Mulder, Conseiller Spécial du Gouverneur Universel de la Confédération Atlante, Commandant Provisoire de cette flotte. Nos armes défensives ont été désactivées mais restent pointées sur vos appareils. Nous restons à votre disposition.»

Mémoires de Rowin, Gouverneur Universel de la Confédération Atlante

Rien nous a donc été épargné ! Alors que nous avions déjà dû subir les bêtises du vieux Tenebris, voilà qu'il nous fallait une attaque !
Heureusement, le processus de sécurité avait été bien rôdé. Les époux furent rapidement mirent à l'abri, tandis que des centaines d'hommes armées pénétraient dans la Cathédrale, menaçant les invités.
De nôtre côté, la Garde Atlante avait formée le dernier carré autour de nous, armes dégainées.

Nous avions d'ailleurs aussi dégainée la nôtre, et saisi notre communicateur, à destination de notre flotte. «La Théocratie va déclencher les procédures les plus strictes. Faites pas les malins, désactivez les canons mais laissez les sortis. Levez les boucliers, et obéissez aux ordres de Gomorrhe. Tu prend le contrôle de la flotte Mulder.»

Nous n'avions rien à craindre de ce côté, Mulder était fiable, et de toute façon, il y avait plus sérieux à faire au sol. En effet, les hommes de la Théocratie entouraient chacun des dirigeants présents, tenant notamment en joue notre garde personnelle. La situation était tendue, comme le confirmait les sirènes que l'on entendaient mugir à l'extérieur. «Baissez vos armes, gardez la formation», lancions-nous, à voix basse, à nos hommes. Donnant l'exemple, nous abaissions d'ailleurs la nôtre. «La Confédération Atlante fut, est et sera toujours alliée avec la Théocratie Gomorrhéenne. Nous n'avons rien à voir avec cette affaire et ne faisons qu'assurer notre sécurité.» Parlant à voix haute et posée, nous espérions ainsi rassurer les forces Gomorrhéenne nous menaçant, afin de calmer la situation.

Décidément, le père Falas faisait un bien piètre hôte...

Kaktus, qui était proche d'une des colonnes de photopiles, s'appuya sur celle et se connecta rapidement à son support.
A ce moment là, une vibration de silence assourdissante ne se fit logiquement pas entendre, mais provoqua la désactivation des photopiles, sauf celle a coté de l'IA, plongeant la cathédrale dans une obscurité presque totale.

Les gardes proches mirent en joue Kaktus, mais avant de tirer, ils furent eux menacé par l’androïde, qui pointait vers eux son bras recouvert d'épines menaçantes :

"Si vous approchez je tire, et je rate rarement mon coup. Vous m'aurez peut être, mais je peux vous certifiez que vous tomberez avant moi, a vous de voir si vous voulez vous sacrifier. Ah et au fait, si mon signal disparait, cette lumineuse photopile deviendra instable, et provoquera une réaction en chaine qui risque de faire un joli cratère dans votre belle planète. Aussi je vous conseille de déguerpir, et vite..."

HRP: rooooh, vil hôte! Emprisonner mon Basileus et tant d'autres dirigeants! Voyons donc ce qu'il se passe.... Ailleurs.

Les alarmes résonnaient dans la petite passerelle, tandis que les quelques officiers de quart s’affairaient à effectuer les différents diagnostics de rigueur. Passant de postes en postes, le commandant Riekann, quelque peu perturbé par l’imprévu de la situation. Les alertes-sécurités étaient une procédure des plus classiques, en particulier dans l’atmosphère confiné, et entièrement artificielle, d’un astroport de premier rang, mais rien dans la carrière de l’officier némésien ne l’avait préparé au cas où l’alerte se complétait d’une rupture de communication assortie de la mobilisation d’une force armée aux intentions clairement inconnue entre l’équipage d’un navire en mission plénipotentiaire et le Basileus.

Alors qu’il contrôlait l’état, irrémédiablement verrouillé, des dispositifs d’arrimage, le némésien fut accosté par l’un de ses quartiers-maître.

Commandant, un officier gomorrhéen demande permission de monter à bord.
A-t-il précisé ses intentions ? Répondit Riekann.
Pas directement. Mais on signale que les équipages en stationnement dans l’astroport ont ordre de se tenir à disposition des forces locales.
Très bien. Permission refusé. Dite à notre ‘ami’ que je descends au sas d’embarquement. D’ici là, activez les machines, et mettez l’équipage en alerte.
Dois-je mander une escorte ?
Ca ira. Prévenez quand même le garde à l’embarquement.

Quelques minutes plus tard, Riekann émergea du sas de la frégate. Vision joussive que celle d’un petit contrôleur astroportuaire énonçant de tout son fort l’ensemble des nouveaux textes et décret d’urgence qui lui autorisait si nécessaire saisie et fouille du vaisseau à une sentinelle némésienne qui tachait de garder un air sérieux, systèmes d’écoute du casque coupé.

Ah, enfin ! Commenca d’un ton sévère le gomorrhéen, observant d’un air suspect les galons de l’uniforme de Riekann. Vous êtes bien l’officier commandant de la, nous ferons fi de cette appellation des plus ambigüe, « frégate-diplomatique » Hitvani Kerk…
Hitvány Kereskedő. Corrigea, non sans sourire mesquin, le némésien.
Ne me coupez pas! Hitvány Kereskedő, bref… Êtes vous l’officier commandant?
En effet. Commandant Lajos Riekann, Marine Imp…
Bien ! Coupa le contrôleur, en sortant un holodocument. Nous allons pouvoir commencer. Merci de signer l’avis de saisie de la sus-dite frégate et la mise sous tutelle de votre équipage pour un délai encore indéterminé, conformément aux dispositions d’exceptions prises par les autorités de la Théocratie conformément à la Charte 121A 473 des nations membres de l’ACDC, ligne 43 alinéa 6, datée du 13 Dolahn 15.610 TSU. Votre signature permettra aux forces de l’ordre de régler ce ‘petit incident terroriste’ dans les délais les plus bref.

Poliment, l’officier némésien accepta l’holodocument que lui tendit l’officier, et entreprit de le relire rapidement, s’attardant sur deux trois détails techniques. Après quelques lognues minutes exacerbant un tantinet un officier de contrôle visiblement pressé, le némésien entreprit de rédiger sa mention au bas du document, avant de le rendre au gomorrhéen qui s’apprêta à contresigner le document, avant de constater…

Un refus !?
En raison de l’absence de representation diplomatique permanente Némésienne, ou CL susceptible de s’y substituer, le Hitvány Kereskedő est considéré en législation corporatiste comme une ambassade, statut précisé dans les ordres de missions acceptés par les autorités gomorrhéenne, en faisant donc de facto une légation reconnue par votre gouvernement, dont je suis en l’absence de mon supérieur, le Basileus Jenkins, le directeur, et ce en dehors du carcan légal des Traités que votre gouvernement vient de suspendre. En tant que tel, et étant considéré comme sol némésien, notre frégate est sous couvert, reconnu par mon propre gouvernement, de l’immunité diplomatique. Immunité qui m’autorise, et même m’oblige, à refuser pour l’instant votre ordre. Toute tractation à ce sujet devra se faire directement auprès de mon gouvernement, et devra donner lieu à un ordre direct de mon gouvernement validé par son Haut-Secrétaires aux Affaires Etrangères, ou du Basileus en personne. Je ne vous énumèrerais pas les conséquences que pourraient avoir le viol de notre ambassade. Par ailleurs, en raison du black-out, nous avons été dans l’impossibilité de faire notre rapport auprès des autorités némésiennes, je vous invite donc à vous signaler auprès de l’astronef de liaison que mon gouvernement enverra enquêter, et nous permettre ainsi de rétablir nos communications, et ce notamment avec le Basileus.

Une fois sa prose terminée, l’officier salua son interlocuteur, et retourna tranquillement vers son navire, la sentinelle à sa suite. Seul devant le sas, l’holodocument à la main, le fonctionnaire ne put que constater l’activation du verrouillage magnétique de la lourde porte. Il notifia l’acte sur un petit carnet, avant de passer au navire suivant.

L'ambassadeur d'Eclipse resta impassible avant de déclarer en direction des soldats:

«- Votre acte est une pure folie... Nul ne peut frapper Eclipse sans en payer le prix.»

Avant même que la garde ne puisse réagir l'homme appuya sur la pierre située sur son collier honorifique propre à son fonction.

Quelques minutes plus tard une alarme se fit entendre et en les force Gomorrhéennes virent l'impensable.
Le drone d'Eclipse qui poursuivait son orbite elliptique singulière venait de révéler son secret: au moment le plus propice un minuscule vaisseau jaillit, profitant de l'accélération, et disparut en hyperespace, emportant à son bord l'équipage.

Le drone quand à lui entreprit une descente suicidaire sur la planète, ouvrant le feu sur les défenses jusque celles-ci en viennent à bout.

Alors la pierre de l'émissaire vit son étrange luminosité s'éteindre, signifiant que le vaisseau de la délégation n'était plus. L'émissaire regarda négligemment celle-ci et déclara:

« - Votre infamie, chers hôtes, vient de vous coûter une guerre. Ne pensez pas un seul instant que la Faille qui sépare nos deux amas vous protégera de la fureur d'Eclipse qui prendra grand plaisir à vous faire payer votre trahison.»

Dracus était passif depuis le début des festivités, il ne réagit a presque aucun événement, l'action de l'uranéen l'avait laisser de marbre et celle de tenebris aussi. Après tout, tout ceci ne le concernait guère. Mais lorsqu'un bataillon gomorrhéen entra dans la cathédrale, mis en joue toute les personnalités présente, cela énerva passablement le haut commandeur, ceux qui ne le connaissait pas ne virent aucune différences dans son attitude mais les deux garde du corps de Dracus sentir la différence et commencèrent a frissonné d'effroi. Mais lorsque les lumière de la cathédrale s'éteignirent ne laissant que Kaktus dans la lumière, Dracus se dit que la seul ouverture pour se sortir de se pétrin sont les actions de Kaktus.
La perte de tout réseaux communicatif ne prouvait qu'une chose, la Théocratie avait peur que le monde sache ce qui se passait sur cette planète.

Dracus se leva, cela fit qu'il attira l'attention de quelque membre des tirailleur gomorrhéen, qui pour la plupart mettais en joue Kaktus donc le comportement était sans doute le plus a surveiller actuellement. Et Dracus prit la parole, d'une voix calme et posé:

- Père prieur Falas, pouvez vous nous expliquez le but de cette entreprise, vous devez tout de même vous rendre compte qu'en prenant en joue autant de haut dignitaire vous ne vous attirerez aucune sympathie de la part des dits dignitaire. D'autant plus que le fait que vous ayez coupé toute communication soit des plus suspect. Sachez que ma mort sur cette planète entrainera bon nombre de mesures, même le Draco Sceptrum ne vous en protégera pas. Bien entendu je ne vous menace nullement je ne fait qu’énoncer les risques que vous encourez en agissant ainsi.
*a voix basse a l'attention de ses deux garde du corps*
et surtout vous vous n'agissez pas sans que je vous le dise.

Le Don suivait la cérémonie avec attention ne se laissant pas distraire par les excentricités de certains dirigeants, cependant les récents événements a savoir un nombre non négligeable de soldats le tenant en joue, ne pouvait pas être ignoré. Les trois membres de la délégation Auroreenne restèrent assis au sein de la cathédrale. Don Katrevo ainsi que Selena (une diplomate Auroreenne) restèrent impassible, cette dernière attendant les ordres. Viktor, le garde personnel, du Don quand a lui semblait anxieux; il approchât sa main de son holster mais le Don arrêtât son geste en lui saisissant le poignet.
Tiens-toi prêt mais reste calme surtout. Murmurât-il à Viktor
Puis s’adressant à Selena et Viktor.
Bien, on ne peut pas dire que la cérémonie se passe comme prévu. En clair on est dans de sales draps. Selena essayez de contacter Aurora pour les prévenir de la situation.
La jeune femme pianota sur son nanordi.
Monsieur, je crois que les communications entièrement coupées. Que fait-on ?
C’est donc encore pire que je ne le pensais. Pour le moment on va attendre que certains dirigeants sortent leur grand jeu comme ils en ont l’habitude, et on attend une opportunité.
Le Don glissa sa main dans sa veste et désengageât le cran de sureté de son pistolet, il sortit du même geste deux cigares en proposant un a Viktor.
Vous me ferez penser a remercier notre hôte pour son accueil… chaleureux.

Bill étais assis tranquillement sur un banc dont émanait une lueur bleutée, il s'endormait doucement en pensant à tous sauf à cette cérémonie qui s'éternisait. Il avait les yeux fermés quand une cacophonie se fit entendre, il ouvrit les yeux et aperçut des centaines de soldats entrer dans la cathédrale. Il jeta un oeil affolé vers l'autel pour comprendre ce qu'il se passait et nota l'absence des fiancés.

Il jura :

-Forcément je suis le seul clampin à n'avoir pas de garde personnelle,… On va gentiment les écouter. Un merveilleux moment de chaleur humaine en perspective.

Voyant que les autres dirigeants se levaient, protestaient, tentaient de s'échapper ou appelaient leur garde, Bill réfléchit deux secondes et conclut que toutes ces réactions n'avaient d'égale à leur inutilité que leur idiotie. Il resta donc assis et se mit à attendre calmement que les choses se posent pour songer à agir, préférant patienter avant de commettre l'irréparable, la ligne rouge étant très facilement déppassable dans ce genre de réceptions au caractère diplomatique hautement inflammable.

Il ferma donc les yeux et se laissa emporter très loin de cette agitation.

(La musique attitrée: http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=66u ... ature=fvwp)

"Imbécile, abruti, idiot, demeuré..." voilà de quoi se qualifiait Meyhd, tandis que la lumière baissait, le laissant sans cible distincte, mis en joue par de simples mortels. "Qu'est ce que tu as fais, tu as déclencher une guerre !"

Réajustant ses sécurités mentales, la colères retombait peu à peu, l'objet de ses douleurs intérieurs n'étant plus dans son champs de vision.
Cela ne collait pas, trop de troupes, même pour un évènement pareil, quelque chose clochait. Un coup monté, où n'importe quoi d'autre.
Mais il y a une chose qui faisait sourire Meyhd, qui le faisait même rire à haute voix, si bien que les petits soldats le pointant restèrent perplexes:
"Je ne suis pas prévu dans ce plan, oh Jazz, je sais que tu ne m'as pas annoncé, je te connais trop"

Fit de ses marionnettes, ils n'étaient pas un problème, tant que les Dieux soutiendraient le Démon, celui-ci ne serait pas inquiet.
Ramassant ses lunettes brisées, il les replaça au bout de son nez, puis adressa un sourire des plus jovials à ses agresseurs, et leur intima:
"Messieurs, vous savez qui je suis, bien sur, et vous me voyez par avance navré de devoir interférer dans vos jolies petits plans de mortels, mais j'ai un vide à combler, dans mon fort intérieur, et ce n'est pas vous qui m'arrêterez."
"Monsieur, regagnez votre place ou nous nous verrons forcé de..."
Rang de sécurité mentale niveau 2, intégrité physique menacée
Ne souhaitant pas spécialement leur mort, Meyhd se contenta simplement de brouiller leurs esprits jusqu'à la névrose passagère.
Ses opposants neutralisés, le Démon s'approcha du mur derrière lui, d'un bleu sombre, passa sa main sur la surface lisse, puis entama de l'escalader, profitant de la noirceur de la pièce.

"Personne ne me piège, pauvre être inférieur. Miss Inita, tu ne me feras pas faux cette fois-ci, nous allons discuter, tout les deux. Rien que tout les deux."

Armelynn, État-Major de la Flotte Confédérée, quelques minutes après le passage des forces théocrates en état d'alerte

- Amiral ! Nous n'avons plus aucune nouvelle du Xanadu !
- Comment ça ?
- Et bien, toutes les communications se sont tues, et le signal de la balise de l'Ambassadeur est inaccessible, comme si... comme si Gomorrhe avait...disparue.
- EVA ?
- Les détecteurs à longue portée confirment la pseudo-disparition de la planète.
- Bon sang... Envoyez un Omega dans le système, histoire de voir ce qu'il se passe !
- A vos ordres.

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La cathédrale était plongée dans le noir depuis l'intervention de Kaktus. Seule les lampes des armes de poing des gardes Théocrates déchiraient l'obscurité. Cyrille Narfiex n'avait pas bougé. Bien entendu, tout cela avait été prévu par les services de renseignements batuléen, à tel point que ça première réaction fut:

- Well, un piège ! Comme ce n'était absolument pas prévisible du tout !

Il fit donc ce qui semblait le plus logique : attendre que ça passe, et contacter le Xanadu, en orbite.

- Commandant, quel est votre situation ?
- C'est pas brillant, la Flotte Théocrate nous a complètement encerclé, et toutes les communications FTL sont hors-service.
- On a une justification ?
- La tentative d'assassinat de l'autre allumé, apparemment.
- Sérieusement? Un pécore avec un flingue à plasma, et il nous balancent cent cinquante régiments ?
- Les relevés orbitaux font état de onze mille trois cent vingt-sept soldats.
- ...c'est bien ma veine. Enfin, tant que l'on en saura pas plus, faites pas les malins. Ça sent carrément le pâté, cette histoire. Et c'est pas parce que vous commandez une Sentinelle Obscurcie que vous pourrez forcer le blocus.
- ...dites donc, dois-je vous rappeler qui est le plus gradé ici ?
- Commandant ! Nous captons quelque chose sur le canal d'urgence ! Un message flash pré-enregistré !
- Allez-y.

*** FLASH ***

DE : FFL-119 Alexander
A : BBG-005 Xanadu
OBJET : Disparition

1 : Ancienne Gomorrhe a disparu des réseaux FTL, situation inconnue

2 : Prière de transmettre état actuel sur même fréquence.

*** FIN ***

- Répondez-leur.
- Bien, commandant.

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Il était désormais impossible pour la navette de redécoller, les amarres magnétiques étant verrouillées en raison des derniers événements. L'équipage était extrêmement occupé à se tourner les pouces en attendant que ça passe, lorsque l'on frappa au sas.

- Vous êtes bien l'autorité suprême de ce vaisseau plénipotentiaire ?
- Affirmatif. Capitaine Maruu, Flotte Confédérée.
- C'est ça, c'est ça. Votre vaisseau est confisqué pour cause de chasse au terroriste. Merci de votre indifférence.
- ...ouais, enfin, c'est une navette de descente, hein, vous allez pas en faire grand chose non plus.
- C'est pas mes oignons.

Le fonctionnaire passa au vaisseau suivant, cochant une case sur son calepin.

Le Patriarche était passablement ennuyé. Le déploiement de force de Nouvelle Gomorrhe était tapageur, mais sans réel intérêt pour lui. En revanche, ce démon qui prenait des risques insensés l'amusait fortement. Il le suivit du regard, ses yeux perçants les ténèbres. Jugeant une ouverture créé par le précédant invité, il s'approcha du mur énergétique. Il recueillit les traces diverses du démon, ADN, morceau de lunettes, et entreprit de les transmettre à sa frégate en orbite. Ces informations peuvent toujours être utiles pour la Pentarchie. Il aperçut diverses fuites par téléportation, et sourit intérieurement de l'ingéniosité du père Prieur. Sans la désactivation des photopiles, ce genre d'escapades aurait été impossible. Il secréta une bave collante, et entreprit de gravir à son tour le mur, suivant la trace olfactive du démon. Tout ce qui se dirait là haut l’intéresserai fortement. Il pria néanmoins que le démon contrôle ses émotions. Son arrivé en public devant les millions d'holo-spectateurs, sinon plus, ne serait que navrante pour lui, dans tout les sens.

Le Régent Maraudeur avait été quelque peu surpris par la réaction des forces Gomorrhéennes, mais sa surprise fut encore plus grande lorsque le représentant de la "Confédération du Frigo" mit en service un androïde supposément mortel, scène dont le Régent n'avait rien raté car, ayant passé une grande partie de sa vie dans les villes souterraines d'Érigia, il était nyctalope. Il fallait bien avouer que le Régent n'avait nulle envie que le marriage se termine dans une explosion de photopiles, aussi, il garda ses commentaires pour lui et se contenta de lâcher un :
- Diantre, nous voilà bien eus... en direction de Kehrel Ghild.

Cependant, et ce malgré la confiance, toute relative, qu'accordait le Régent au Père Prieur, certaines précautions avaient été prises afin de pouvoir réagir au cas où la situation tournait mal, ce qui était actuellement le cas.

Les précautions en question étaient actuellement en place dans la navette qui avait servi à amener la délégation Obscurcie jusqu'au sol d'Ancienne Gomorrhe. Il s'agissait d'une escouade d'élite, composée de six soldats, et menée par le Falun (un grade de l'armée Obscurcie correspondant aux responsables des opérations spéciales) Kharril. Cette escouade, postée dans la navette depuis l'arrivée sur la planète avaient pour responsabilité d'assurer la sécurité du Régent. Ils reçurent rapidement des informations concernant la situation à l'intérieur de la cathédrale, mais également en ce qui concernait le blocus des vaisseaux en orbite.

Après quelques minutes de réflexion concernant la marche à suivre, le Falun Kharril donna ses ordres à ses hommes :
- Les gars, va falloir appliquer la procédure décrite durant le briefing. Pour ceux qui dormaient, je vous rappelle vite fait le truc : On récupère le cadeau diplomatique, on se casse avec, après avoir activé les systèmes furtifs. Ensuite, on rentre jusqu'à l'avant poste de la Nation en Aelron, pour transmettre l'information. Des questions ?
- Non, Falun !
- Parfait. On y va, ça devrait pas poser trop de problèmes, le vaisseau en question est à même pas 100 mètres de la navette.

L'escouade sortit alors prudemment de la navette diplomatique, afin de se diriger vers le vaisseau qui avait été offert au Père Prieur Falas pour le marriage. Ce même vaisseau qui avait été équippé de systèmes furtifs extrêmement élaborés qui devraient, en théorie, permettre de traverser la zone de blocus sans être vu. Heureusement, il n'y avait que peu de soldats Gamorrhéens pour surveiller les vaisseaux au sol, car ils étaient tous supposément vides. Les soldats purent donc atteindre sans grande peine (et sans la moindre effusion de sang) Le Réunion (c'est le nom qui avait été donné au vaisseau, que le Régent avait d'ailleurs omis de préciser) et y monter à bord. Les sytèmes furtifs furent rapidement activés et le vaisseau décolla prestement.

- "Oh merde... Est-ce qu'un jour cette galaxie se tiendra tranquille ?"

A la vue et l'annonce des évènements si soudains, le commandeur prit une petite minute pour réfléchir à la suite. Il avait anticipé une réaction au sein de la cathédrale mais ne pensait pas avec toutes les flottes et défenses en présence qu'une action de ce type ne puisse se produire.

Pianotant rapidement sur son nanordi il contacta le croiseur de la commanderie en orbite :

- "Commandant, ne restez pas ici. Pas de mise en alerte, vous décrochez et rentrez à Kerae. Je me trouverai un taxi. Terminé."

- "Bien commandeur. Bonne chance..."

Puis, se faufilant dans la foule, il rejoignit une jeune femme rousse, encore assise à sa place et passablement énervée par la tournure des choses.
Le prenant par le bras et la levant sans lui demander son avis :

- "Tania, tu ne reste pas ici. va te mettre sous la protection d'un allié potentiel. Un Amaranth si possible. Tiens, le Don par exemple, ça devrait aller.
Ah oui !! je pense que tu as du venir dans ton vaisseau personnel. Je veux que tu l'utilise. Arranges-toi pour savoir ce qui se passe dehors et l'origine de cette prise de contrôle. Donnes-moi toutes les infos possibles. Allez, file !!!!"

Ne laissant même pas à la jeune femme le temps de répondre, le commandeur se déplaça vers le centre de la nef et s'assit le plus confortablement possible. Ne pas être pris dans un courant de panique ni dans le feu d'une fusillade. Pour le reste, on verrait bien...

La brusque apparition des soldats ne pouvait pas tomber pire. Les choses allaient déjà suffisamment mal pour ne pas avoir en plus à rajouter ce genre de catastrophe.

- "Mais c'est pas vrai !! ça fait des siècles que j'ai pas mis une robe, et tout ça pour rien ! Dire que j'ai divorcé pour ne plus avoir à vivre des tensions pareilles !!! Nyx ! si t'es dans les parages, faudra que tu m'expliques ce que j'ai pu te faire pour que tu me laisses tomber dans tous ces problèmes !!!"

Rouge de colère, elle avisa l'un des soldats Gomorhéen qui s'était aventuré un peu à l'écart de son unité. Il fallait se défouler sur quelque chose et ce fut lui...
Se levant rapidement à son passage, elle lui tapa sur l'épaule. A peine retourné, il ne vit pas arriver le poing qui lui était destiné, et se retrouva assis par terre. Se relevant rapidement pour reprendre son poste, il n'était pas dit que ce soldat aille raconter sa déconvenue. Dans les commandos on n'apprenait pas à se battre contre des ladies en robe fourreau et talons hauts...

La scientifique eut à peine le temps de se rasseoir qu'elle était brusquement prise par le bras et presque propulsée vers un groupe de diplomates. reconnaissant l'ex gouverneur de Talminore, elle ravala la colère et les remontrances qui lui venaient, pour obtempérer.

Tania se rapprocha donc de Don Katrevo, et avec un grand sourire enjôleur :
-"Monsieur, ravie de vous revoir. Dans cette foule de gens inconnus et patibulaires, me permettrez-vous de rester à vos côtés ? Votre présence me rassurerait énormément..."

Ce faisant, elle alluma son nanordi et envoya un bref message vers son vaisseau...

Le Don analysait son environnement, à la recherche d’une faille pour se tirer de ce guêpier. Lorsque ses yeux tombèrent sur une silhouette forte plaisante appartenant à Duchesse Tania.
Heureux de vous revoir, vous êtes bien sur la bienvenue et pouvez vous considérez vous sous ma protection. Mais il est certain que votre présence a mes cotés rassurerai plutôt les soldats face à votre colère.Ajouta-il espérant détendre l’atmosphère.
Vous avez tout de même l’avantage d’être souvent sous estimée en combat et vous en tirez magnifiquement partis. Votre tempérament est à l’image de votre chevelure… enflammée. Se tournant vers Selena, la « diplomate » Auroreenne. Cela vaut aussi pour vous, mais évitez de suivre l’exemple de la Duchesse

Zoltane regarda la scène, il vit les soldats envahir la cathédrale, il mis machinalement sa main sur son menton en plissant un de ses yeux rouge, il s'attendait bien à quelque chose mais pas à sa.
Il coopéra quand les soldats lui demandèrent de se mettre dans le rang, il se mis à réfléchir, encore une foie il attendrait la suite des événements, mais étais-ce la bonne chose à faire?
A défaut de voir le prochain coup de l'adversaire, il devrais jouer ses propres coup, le vaisseau resterais en orbite, de toute façon une mission d'exploration ne pouvais faire peut à personne.

Totalement concentrée sur le point d'orgue de sa cérémonie de noces, la Matriarche de la Nuit ne sembla même pas percevoir les remous alentours. Rien ne paraissait troubler l'harmonie qui émanait de l'ovale parfait de son visage.

Sa robe en lamé sombre formait une corolle délicate que la gravité d'Ancienne Gomorrhe menaçait à tout instant de troubler, tout en elle reflétait la nuit et l'immensité de ses promesses.

Les yeux rivés à ceux du Père Prieur Falas, elle formula la promesse tant attendue d'une voix claire et ferme.

- Oui je le veux …

Tandis que la cérémonie suivait son cours et s'achevait dans la liesse générale, Jazz Inita laissait dériver ses pensées.

Voilà, pfiouuu, nous sommes désormais officiellement unis par les liens sacrés du mariage. Il paraît que dans la culture Léanth, les nouveaux époux s'éclipsent en un lieu connu d'eux seuls pour consommer leur union. Je préférerai que nous suivions la coutume Melrhen, qui est tout son contraire : le couple nouvellement uni doit satisfaire à toute une gymnastique copulatoire et à des exercices de conjugaisons charnelles devant une assemblée d'invités...Vivement la Nuit de Noces !!!

Elle fut tirée de ses rêveries par une sorte de rumeur agitée qui venait de partout à la fois. Sur un signe de sa part, sa demoiselle d'honneur lui expliqua brièvement la situation de crise engendrée par l'arrivée impromptue et menaçante de Kaced Meyhd.

Un Kaced amoureux en vaut deux, pensa-t-elle, son intervention était fort flatteuse mais elle était persuadée qu'il ne ferait rien qui puisse lui nuire directement ou indirectement. Un passé commun les liait, elle l'avait connu sur les champs de ruine de guerres anciennes, il avait été un adversaire redoutable mais également respectueux et intègre. Tout de go elle ajouta :

- Je souhaite obtenir une entrevue privée avec le Kaced dès que possible.
- Vous n'y pensez pas ma Dame ?! S'écria son entourage direct.
- Je ne suis ni une poupée, ni une marionnette, je fais encore ce qu'il me plaît, et je demande une entrevue privée avec le Kaced. Nous avons des choses à nous dire, cela a de bonnes chances de mettre un terme à toutes ces tensions qui sinon risquent fort de me gâcher cette journée !

Elle ajouta pour elle-même :
Ensuite il sera temps de prononcer le discours officiel et de lancer mon bouquet de roses photopilées dans la foule des invités afin de révéler et de porter chance à d'autres empires désireux de déclarer eux aussi leur flamme, non plus sur l'autel du sacrifice mais sur celui des liens sacrés du mariage.
Une ère nouvelle est en marche, celles des alliances au-delà des différences.

Au sein de l'immense cathédrale, bon nombre d'invités s'impatientaient.
Parmi ceux-ci, Tania Ivanova n'était pas en reste. Faisant les 100 pas auprès du Don, elle ne cessait de maugréer et de pianoter sur son nanordi pour tenter de récupérer des informations sur les évènements extérieurs.
C'est alors qu'elle reçut enfin des nouvelles provenant de son vaisseau
- "Sonde 9 rentrée. Sonde 10 en mouvement, résultats d'expérience possibles. Attendons confirmation."

Se tournant vers les troupes en position la scientifique commençait à trouver le temps long et regarda s'il n'y avait pas la moindre faille qui permettrait de sortir discrètement....

Le bruit d'une vibration se fit entendre, Zoltane sortit alors un petit objet qui ressemblait à un moyen de communication, il y lut le message qui y étais inscrit et le rangea.
Il réfléchit un instant tout en fixant dame Ivanova.
Puis il renvoya un message, et se mit à chercher autour de lui.
Il glissa discrètement un mot a l'oreille de l'un de ses suivants puis se tourna vers le centre de la cathédrale.