Tel est pris qui croyait prendre

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.
Ven Fév 01, 2013 6:16 pm

  • [HRP : Ce sujet constitue plus ou moins une suite de ce sujet : viewtopic.php?f=64&t=27171 Dans votre intérêt, et surtout, pour comprendre ce qui se passe, vous êtes invités à le lire avant d'entamer la lecture de celui-ci. Bonne lecture !]

    Alors que les forces rotaliennes avaient pris le contrôle du bâtiment, capturant au passage leur hôte ainsi que l'ambassadeur de la C.S.B., l'ambassadeur Silhim s'était caché. Caché dans un endroit si improbable que personne n'avait, pour le moment, songé à le fouiller. Un endroit, qui, en temps normal, se serait révélé tout aussi mortel qu'une escouade de soldats ennemis mais qui, maintenant le courant avait été coupé par l'envahisseur, ne présentait plus vraiment de danger. Cette cachette était un congélateur, placé dans la cuisine du palais, maintenant aux mains de l'ennemi.

    Coincé à l'intérieur, enfoui sous diverses denrées alimentaires en phase de décongélation, l’Ambassadeur Silhim s’interrogeait sur la façon dont il allait pouvoir se tirer de ce mauvais pas, ou même si cela était possible. À l’extérieur du conteneur de congélation, on pouvait entendre plusieurs voix, ce qui ne présageait pas grand-chose de bon. Osant enfin remuer, il ouvrit le couvercle de ce qui pourrait rapidement devenir son cercueil s’il n’était pas prudent. Ce qu’il vit lui confirma que sa chance, malgré la situation, ne l’avait pas abandonné. Plusieurs soldats rotaliens vidaient sans scrupule – certes, ils avaient gagné, mais bon… - les réserves d’alcool présentes sur place.


    « J’ai pas intérêt à louper mon coup. » Se murmura-t-il à lui-même.
    Il n’y avait que trois hommes en uniformes rotaliens présents, dont un qui dormait déjà sur la table, et, compte tenu de la façon dont les deux autres riaient, ils avaient déjà bu plus que de raison.
    « C’est triste. Si j’avais su qu’un jour, ce genre de choses m’arriverait, j’aurais été plus attentif durant les course de combat au corps-à-corps. »
    Alors que les deux soldats se levaient, dans le but d’aller chercher de quoi continuer à boire, l’Ambassadeur se glissa hors de sa cachette. Il attrapa rapidement les armes du soldat endormi et alla se placer derrière la porte, couteau en main, attendant le retour de l’ennemi.

    Lorsqu’ils revinrent, narrant bruyamment leurs exploits accomplis lors des combats, l’ambassadeur planta l’arme qu’il tenait en main dans la nuque du soldat placé à l’arrière. Les bouteilles qu’il portait lui échappèrent des mains, et, alors qu’elles se brisaient sur le sol avec fracas, le diplomate Obscurci se rua sur son collègue, qui s’asseyait à la table. Il lui frappa le crâne sur le meuble, une fois, puis une seconde, et une troisième. Constatant qu’il ne remuait plus, il l’attacha, le bâillonna, et le plaça dans le congélateur qui lui avait servi de cachette. Il fit de même avec le soldat endormi, que le bruit n’avait pas réveillé, preuve qu’il avait plusieurs grammes d’alcool par litre de sang, après lui avoir enlevé son armure. Enfin, il plaça le corps du soldat qu’il avait tué par-dessus ses deux collègues, et referma le couvercle. Il passa les dix minutes suivantes à enfiler l’armure rotalienne, un peu trop grande pour lui. Il dut se résoudre à déchirer sa robe d’ambassadeur pour caler les chaussures et les épaulières de sa nouvelle tenue.

    Se rendant compte que laisser une mare de sang dans la pièce pourrait finir par lui poser problème, il épongea rapidement l’hémoglobine qui maculait le sol avant de se rendre, un brin tendu, dans le hall du bâtiment. Là, il observa diverses scènes de joie (et entendit également des tas de chansons dénigrant les parties génitales de leur ancien hôte), lui apprenant par la même occasion que des prisonniers avaient été emmenés à bord des vaisseaux rotaliens.

    « Je vais être obligé d’aller les rejoindre… Sinon, je ne vais jamais pouvoir me faire rembourser la robe de l’ambassade… »
    Et puis, l’Ambassadeur Silat lui devait plusieurs repas, consommés à bord de la station diplomatique centrale…
    Les soldats ennemis, heureusement trop occupés à se réjouir de leur récente victoire, ne lui prêtèrent pas la moindre once d’attention alors qu’il montait à bord d’une navette partant rejoindre la flotte en orbite. Les quelques minutes passées dans la navette s’écoulèrent tellement lentement que l’Ambassadeur en vint à se demander si le temps ne s’était pas arrêté. C’était un peu comme se retrouver dans un ascenseur avec quelqu’un que l’on déteste, à la différence près qu’il n’y avait pas qu’une seule autre personne, mais au moins une bonne vingtaine. Toutes armées, qui plus est. Et là, il n’était même pas question d’envisager de sortir par la petite trappe située sur le dessus de la cabine (à supposer qu’il y en ait une sur les navettes) : Le vide spatial est loin de faire partie des endroits les plus accueillants de l’Univers.

    Perdu dans ses réflexions et dans son anxiété, il sursauta presque lorsque la navette s’arrima au vaisseau amiral. Se mêlant au groupe de soldats qui descendait, il bifurqua rapidement à une intersection, s’enfonçant dans l’inconnu. Tournant au hasard pendant plusieurs heures, cherchant le moindre signe qui pourrait l’aider, il frisa plusieurs fois la crise de nerfs.

    « Même à la SDC les plans sont mieux indiqués ! Et pourtant, il faut compter une heure et demie à chaque fois qu’on a l’intention de trouver des toilettes publiques, et même préparer une carte et un sac à dos avec des vivres et des cordes lorsqu’on veut se rendre dans une autre ambassade ! Et là, rien ! Pas un seul plan ! Bon… Au final, c’est plutôt logique… Mais ils sont agaçants ! Est-ce que nous on évite de mettre des plans dans nos vaisseaux pour que les espions s’y perdent ? Oui, mais ce n’est pas la question… »
    Continuant à marmonner et à tourner en rond, il finit par arriver devant un genre d’entrepôt. Entrant dans la salle, il parcourut les diverses rangées de caisses, bien alignées lorsqu’il trouva des caisses contenant de la nourriture. Son estomac se mit instantanément à gargouiller, lui rappelant qu’il n’avait rien mangé depuis une bonne dizaine d’heures. Il grignota une ration destinée au départ aux troupes rotaliennes, puis poursuivit sa fouille des caisses. Il récupéra plusieurs choses qui lui seraient probablement utiles rapidement. Il alla ensuite se placer dans un coin de la pièce, derrière une rangée de caisses, espérant pouvoir dormir un peu avant de poursuivre l’exploration du vaisseau.
    Il fut réveillé bien plus tôt que prévu, il avait dormi deux heures, tout au plus, lorsque la porte s’ouvrit, laissant entrer deux hommes vêtus de l’uniforme rotalien.
    « Tu vas voir, y a plein de trucs à manger, ici.
    - Ouais… Mais qu’est-ce qui va se passer si on se fait attraper par un gradé ?
    - T’inquiète pas, ça risque rien. Jamais personne ne passe dans ce genre de coins. »

    Alors qu’ils commençaient à parcourir eux aussi les différentes caisses, en quête de celles étiquetées « nourriture », l’Ambassadeur risqua un coup d’œil par-dessus le mur de conteneurs derrière lequel il se trouvait. À première vue, ces soldats n’étaient pas des vétérans. Il ne s’agissait plus vraisemblablement que de membres d’équipage. Tandis qu’ils avaient choisi une caisse qu’ils commençaient à vider, l’Ambassadeur s’approcha d’eux, tentant de faire le moins de bruit possible. Arrivant à leur niveau, il frappa le premier à la nuque, l’assommant sur le coup grâce aux gants renforcés de son armure. Il se retourna prestement et agrippa son collègue, et lui plaqua le canon de son arme sur la tempe. Il demanda :
    « La prison de bord. Où est-elle ?
    - Je… Je… Pitié !
    - Où est la prison de bord ?
    - Au niveau… 10. Secteur… Secteur 4.
    - À quel niveau sommes-nous ?
    - Au… Au niveau 3. Par pitié, ne me faites pas de mal ! »

    L’ambassadeur asséna un coup sur la tempe du soldat qui s’effondra. Récupérant des cordes, il attacha et bâillonna les rotaliens avant de les abandonner dans une caisse. Mangeant un morceau, il quitta la salle afin de se diriger vers le niveau 10. Esquivant adroitement les officiers ennemis sur le chemin, qui, de toutes façons, ne sembler pas lui prêter attention, il parvint jusqu’au niveau des geôles. Il convenait maintenant de trouver les bonnes cellules. Prenant à gauche à la première intersection, il s’arrêta brusquement lorsqu’une voix résonna dans son dos :
    « Vous ! Qu’est-ce que vous faites là ? »
    Se retournant lentement, tout en portant discrètement la main à sa ceinture, il aperçut la garde rapprochée de l’Amiral Ysielle ainsi que cette dernière, à environ cinq ou six mètres.
    « Qui êtes-vous ? Et qu’est-ce que vous faites là ? Le secteur est interdit d’accès, sauf pour la garde impériale.
    - Je… Je suis désolé, balbutia l’Ambassadeur, On m’a envoyé vous chercher, Amiral.
    - Me chercher ? Et pour quelles raisons ne pouvait-on pas me contacter directement ? Si nous avons des systèmes de communications, c’est pour que nous puissions nous en servir, non ?
    - Oui, et bien… Justement, nous avons un problème. Un sabotage, semble-t-il.
    - Comment ?
    - Nos systèmes de communications sont… Hors service. J’ai été envoyé pour vous avertir. Il avança d’un bon mètre.
    - Votre nom ? »
    Attrapant la grenade à sa ceinture, il la dégoupilla et annonça, avant que les gardes ne réagissent :
    « J’ai récupéré cette grenade au plasma dans vos stocks de munitions. Elle n’explose qu’en cas de choc, autrement dit, si je la lâche, ou si je l’agite trop fort, si par exemple, vous essayez de me l’arracher de force. Et autant vous dire que si elle explose, vous, moi et la précieuse fille de votre empereur ne serons plus là pour raconter ce qui s’est passé ici. Et sachez que je n’ai aucune intention de vous donner mon nom. La seule chose que vous devez savoir, c’est que j’exige la libération des prisonniers, et que vous nous donniez un vaisseau. Sinon, je m’arrangerai pour ne pas partir tout seul. »
    Il saisit l’arme de poing à sa ceinture et ajouta, en visant le garde le plus proche de lui :
    « Et vous feriez bien de vite vous décider. »
    Quand les Melrehns explosent des portes Cetyns, ils n'ont peut-être pas de médaille, mais au moins, ils ont un RP !
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Ven Fév 01, 2013 7:02 pm

  • Sur Nightmare, les soldats chargés de maintenir la domination Rotalienne fêtaient dignement la victoire, buvant un verre pour chaque frère tombé au combat, ce qui en disait long sur l’état des soldats tant la bataille avait été acharnée. Linus Hathyr était membre du 32e bataillon de soutien, son rôle dans cette bataille avait été quelque peu déterminant puisqu'il avait été chargé de diriger les tirs d'artillerie qui firent un ravage dans les rangs ennemis.

    Avec ses camarades de bataillon ils prenaient un repos amplement mérité fait de boissons alcoolisés prises dans les réserves du seigneur Back , Tout se passait bien lorsque Linus décida d'aller chercher du ravitaillement dans la pièce situé juste à côté quand l'un de ses compagnons lui jeta une sorte de substance verdâtre qui s’écrasa contre son armure de combat. Furieux, il décida d'aller se nettoyer aux cuisines qui contenaient également quelques caisses d'alcool. Une fois propre, il se dirigea vers le congélateur présent dans la pièce se disant qu'il devait bien y avoir quelque chose a manger à l'intérieur. Seulement ce fut ses camarades qu'il découvrit. Remarquant le teint livide de l'homme sur le dessus, il s'empressa de vérifier le pouls de son camarade. Ne sentant aucune pulsation, Linus recula précipitamment, terrifié par ce qu'il se passait. Un assassin dans la pièce, il ne voulait pas y croire. Il pointa son arme dans le moindre recoin de la pièce, sursautant a chaque braillement du reste du bataillon resté dans la pièce principale. Faisant partie d'un bataillon de soutien, il n'avait pas mis les pieds sur la ligne de front, ni même tiré directement sur quelqu'un.
    Il déglutit avec difficulté puis se décida d'appuyer sur un bouton situé sur le coté de son pad personnel situé sur l'avant bras de chaque soldat. Ce bouton n’était utilisé que pour une seule chose : découverte de corps sans vie, assassin a proximité. Ce bouton avait pour effet de faire déclencher une petite sonnerie avec une légère décharge électrique permettant de faire en sorte que tout le personnel soit averti de la menace.


    Dix minutes auparavant, à Bord du vaisseaux Amiral Rotalien :

    « Tu es au courant ? L'amiral rentre très prochainement a bord , y'a intérêt à ce que tout soit niquel, on devrait aller nettoyer notre poste tu crois pas ?
    N’empêche, quand j'y repense ça n'a vraiment pas du être de la tarte en bas.

    - Oh oui, heureusement que nous on est la seulement pour garder les munitions. D'ailleurs on ferait mieux d'y aller, on est déjà en retard pour notre quart, les copains vont criser si on se pointe pas tout de suite.
    - Ouais, bah après manger, tu veux ? Je meurs de faim.
    - Tiens, entrons là. Tu vas voir, y a plein de trucs à manger, ici.
    - Ouais… Mais qu’est-ce qui va se passer si on se fait attraper par un gradé ?
    - T’inquiète pas, ça risque rien. Jamais personne ne passe dans ce genre de coins.»

    Alors que les deux hommes étaient penché sur une caisse, une main s’abattit sur la nuque de l'un d'entre eux qui s’écroula immédiatement. N'ayant pas le temps de réagir le second Rotalien se retrouva avec une arme braquée sur la tempe :

    « La prison de bord. Où est-elle ?
    - Je… Je… Pitié !
    - Où est la prison de bord ?
    - Au niveau… 10. Secteur… Secteur 4.
    - À quel niveau sommes-nous ?
    - Au… Au niveau 3. Par pitié, ne me faites pas de mal ! »

    Après les avoir assomés, l’étranger ligota et bâillonna les deux hommes, puis se dirigea vers les cellules. Tout se passait relativement bien lorsque 'il fut interrompu par une voix :

    « Vous ! Qu’est-ce que vous faites là ? »

    L'amiral Ysielle accompagnée par l'un des généraux se trouvait là. Tout deux étaient suivis par des soldats de la garde Impériale.

    Se sentant piégé, l’étranger dégoupilla une grenade et réclama la libération des prisonniers ainsi qu'un vaisseau pour sortir d'ici, mais cette annonce n'eut pour effet que de faire braquer les armes Rotaliennes sur lui. Restant sereine malgré tout, Ysielle s'avance d'un pas en disant :

    « Vous savez pertinemment que si vous faites sauter cette grenade, votre mission, peu importe sa nature, sera un échec ? A moins qu'elle ne soit de me tuer auquel cas vous auriez déjà lâcher la grenade. Donc inutile de jouer au héros, regoupillez cette grenade et je vous donnerai votre vaisseau et vous pourrez partir librement sans qu'aucun mal ne vous soit fait. Sachez cher inconnu que la menace n'a jamais fonctionné sur les Rotaliens. Nous pouvons régler ceci gentiment, et en discrétion si vous voulez bien me suivre jusqu'au hall d'embarquement.

    - Oui, bien sûr... Et à l'instant où j'aurais remis la goupille sur la grenade, je suis un homme mort. Je crois que vous me prenez vraiment pour un...


    L’étranger ne put finir sa phrase : une sonnerie venait de retentir dans le couloir. Elle venait des pads de chaque soldat, Ysielle et le général se regardèrent, ils savaient ce que cela signifiait. Toute la flotte, chaque soldat serait au courant et par conséquent chacun serait sous tension et en alerte maximale.

    Réfléchissant a toute allure , Ysielle se rappela que son armure intégrait un système de repérage ionique ce qui signifiait qu'elle pourrait être suivie par la flotte. Souhaitant par dessus tout la sauvegarde des membres d’équipage ainsi que des hommes présents dans la pièce, Ysielle déclara :

    « Très bien. Général, veuillez accédez a sa requête.

    - Amiral êtes vous sure que...

    - Ne discutez pas général.»

    Se dirigeant vers un pupitre, le général ouvrit toutes les portes.

    Désormais il espérait que cet homme commettrais une erreur pour qu'il puisse régler toute cette affaire.
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Ven Fév 01, 2013 7:49 pm

  • La prise de Nightmare n'était pas passée inaperçue. La Pentarchie n'a pas pour habitude de s'intéresser aux autres melhrens et leurs ennuis tant qu'ils sont mineurs, mais cette fois ci il y avait clairement un problème. Un des espions spécialisé de la Pentarchie, en position pour surveiller et "influencer les choix de certains politiques dans un sens favorable aux deux empires", communément appelé amitié, se trouvait toujours sur place. Celui-ci avait été pris dans l'ardeur des combats, et un projectile non identifié avait détruit son abri. Blessé, il avait survécu, et s'était caché dans les décombres, pour voir les forces triomphantes de "la glorieuse armée rotalienne venue libérer les mondes melhrens de leurs despotes sanguinaires" passer dans les rues.

    Trois soudards s'étaient éloignés des bataillons pour prendre "leur payement dûment mérité", soit tâter la melhrenne et l'oseille fraîche d'une capitale en ruine. L'espion se délecta quelques instants de la tournure que prenait le combat facile contre une proie désarmée, et ricana même lorsqu'un des imbéciles perdit ses yeux contre les griffes de la douce biche melhrenne. Ils étaient à quatre mètres, dans l'immeuble en face. Les colonnes de fantassins avançaient de leur pas martial, des centaines de mètres plus bas. L'espion soupira, il n'avait jamais été brillant aux sauts de longueur, même avec ses implants. Mais ces quatre mètres, avec ces appuis, il devait pouvoir les faire. Il s’élança, et la finesse des constructions melhrennes rendaient hommage à leur robustesse, malgré l'impact, le plancher était solide. Il vola un mètre, deux mètres, trois mètres, quatre mètres. Il s'agrippa de justesse au rebord du second bâtiment, endommagé par la déflagration.
    Le vent sifflait dans ses oreilles, à cette hauteur incroyable, et il savait que le plancher des vaches était bien plus bas. Qu'il haïssait les méta-cités et leur construction en hauteur...
    Les clameurs rotaliennes, chantées par des rotaliens pour des rotaliens en vantant les rotaliens sonnaient comme autant de vers mal placés. Quelle gloire!
    Les soudards avaient maitrisé la femme, et le plus bête des trois semblait chercher désespérément l'entrée de son vêtement. L'espion sorti sa lame, arme de sécurité toujours rassurante. De toute façon, son pistolet était enterré sous les décombres, et il préférait les breuvages aux vertus curatives. Ils avaient le dos tourné, mais la melhrenne le voyait. Un mètre. 50 centimètres.

    Le sol trembla, tous tombèrent. Surtout les atours de la melhrenne ne put s'empêcher de remarquer le diplomate, pensée stupide dans un tel moment. La lame avait roulé hors de sa portée immédiate, et les soudards se relevaient, à part l'aveugle, tâtonnant comme un limaçon. Et il était repéré.
    -Putain.....
    Les deux rotaliens dégainèrent leur pistolet. La main de l'un tremblait, il avait trop bu, mais l'autre semblait en pleine possession de ses moyens, comme en témoignait un petit gonflement dans sa combinaison. Une seconde secousse jeta les hommes à terre, mais pas l'espion, qui s'y attendait, cette fois. Et pas la melhrenne. Le pistolet glissa, et notre homme s'en empara prestement. Un tir cueillit les deux leanths se relevant. Et un morceau de verre refit l’esthétique du troisième, nos femmes ont du goût. L'espion récupéra un second pistolet, cacha un troisième, emprunta 3 grenades explosives, et revêtit l'uniforme rotalien, sous le regard de la melhrenne apparemment célibataire...


    **********


    Une navette pleine de soldats emmena le spécialiste zedran sur le vaisseau amiral de "la glorieuse et rutilante flotte d'apparat et de dissuasion minime rotalienne pour la sécurité des mondes rotaliens et leanths", aussi appelé flotte 8.

    Après s'être esquivé de la compagnie de ses amis rotaliens, il fit un tour dans le vaisseau, et quelques canons plasmas peu ou non surveillés eurent à souffrir de quelques défaillances techniques provisoires. Les accélérateurs sont tellement fragiles...
    A une intersection, dans le foutoir royal de vide que constituait le vaisseau amiral rotalien, l'espion emprunta un petit chemin de traverse, un conduit de ventilation qui passait là. Il disposa régulièrement des puces techniques, aux usages divers et variés, et profita de tomber sur une borne technique pour se renseigner sur les circuits du vaisseau.

    **********


    Un taser et deux grenades plasmas manqueront à l'appel, et quelques autres objets forts utiles se dit l'espion, après avoir fait sa main dans les stocks leanths. Mais il manquera aussi les hommes qui les manient, donc pas de problème. J'adore alléger la charge nutritive d'un vaisseau... Maintenant, les prisons.

    Les circuits de ventilations ne desservaient pas le niveau 10, le niveau des prisons, mais il lui fut facile d'y accéder. Il suivit de loin un soldat tout particulier, qu'il soupçonnait bien ne pas être de ce détachement, jusqu'à ce qu'une voix résonne à sa droite, alors qu'il s'approchait de l'intersection empruntée par le précédant homme.
    « Vous ! Qu’est-ce que vous faites là ? »

    Il écouta la suite de la conversation, dégainant discrètement le taser. Il sourit, voilà un melhren malin...
    « Et vous feriez bien de vite vous décider. »

    Il suivit l'état major et le melhren. Il les entendit s'arrêter, peu après une intersection.

    «Ne vous fichez pas de moi, cessez de me faire tourner en rond.»

    Il mit à profit cet arrêt, et surgit rapidement. Personne n'eût le temps de faire quoi que ce soit, il tira.



    Et le melhren paralysé ne bougea plus. L'espion, ou plutôt le tout nouveau canonnier rotalien prit tendrement et regoupilla la grenade plasma.

    - Canonnier Yoltr, Madame. Je suis désolé de ne pas avoir agit plus tôt, mais... je devait ramener la pitance d'un ami geôlier, et j'ai entendu des éclats. Je vous ai suivi, et j'ai... neutralisé la menace, Madame. Mes respects.
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Ven Fév 01, 2013 8:07 pm

  • Malgré la paralysie, certes, pas du corps en entier, grâce à son armure de combat, seulement des membres antérieurs, à savoir : les bras et les mains, l'Ambassadeur Silhim parvint à articuler une réponse :
    « Sombre... Crétin... Vous croyez... Vraiment... Qu'on peut... Regoupiller une... Grenade ? Je ne sais pas... Où... Vous avez... Été... Formé, mais... Je pense... Que vous devriez... Réviser vos cours... »
    S'agrippant plus encore à la grenade, il ajouta :
    « Je... Peux encore... Marcher... Si vous tentez... De fuir... Je me jette au sol... Ça fera... Tout sauter... Et ne me... prenez pas... pour une buse... Ce genre de taser... Ne tire qu'une... fois... En plus... Si vous... Essayez de me... L'arracher des... mains, je vous jure... Que ce sera la dernière... Chose que vous... Ferez de toute votre vie. Il se tourna, très lentement, vers l'un des gardes. Personne n'osait bouger, de peur de le voir mettre sa menace à exécution. Vous... Allez... Chercher... L'Ambassadeur Batuléen. Maintenant... Si vous... N'êtes pas revenu... Dans dix minutes... Je suppose que la... mort de la... Fille de l'Empereur... Réduira votre carrière... À néant...
    Le soldat s'exécuta, et disparut dans les couloirs. De longues minutes s'écoulèrent alors, personne n'osant ouvrir la bouche, pas même l'Amiral Ysielle, qui devait avoir compris, grâce au regard de l'Ambassadeur, qu'il n'hésiterait pas une seule seconde. Enfin, le garde revint, traînant derrière lui l'Ambassadeur Batuléen.
    « Ambassadeur... Je suis heureux... De vous voir... Amiral Ysielle... Veuillez... Ordonner à votre... Garde... De lui donner... Son arme... Je n'aimerais pas... Avoir à le répéter... C'est suffisamment pénible... Comme ça...»
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Lun Fév 04, 2013 4:57 am

  • L'Ambassadeur Silat ne savait pas depuis combien de temps il était enfermé dans les geôles du Vaisseau Amiral Rotalien, en raison de la difficulté d'évaluer l'écoulement du temps dans cet univers de métal clos.

    Il jouait à un quelconque jeu solitaire batuléen en dessinant d'étranges symboles au sol à l'aide d'une fourchette lorsqu'un garde portant l'uniforme Rotalien vint le chercher.


    - Te iot àl ! Elarima'l Elleisy tuev et riov !
    - Je vous demande pardon ?
    - Iom-sius, neihc !
    - ...désolé, je ne parle pas le... euh... rotalien ?
    - Toi y en a suivre moi. Toi y en a comprendre ?
    - ...oui, soupira le Diplomate. Décidément pas doués ces léanths..., pensait-il.

    Il suivit le soldat à travers le dédale que constituaient les couloirs du vaisseau, jusqu'à arriver à une coursive où se tenait l'Amirale Ysielle, quelques gardes, dont un à l'air contrarié tenant un taser paralysant, et, plus surprenant, un soldat en armure, chancelant, s'aidant du mur pour rester debout, mais serrant fermement une grenade à plasma.

    « Ambassadeur... Je suis heureux... De vous voir... Amiral Ysielle... Veuillez... Ordonner à votre... Garde... De lui donner... Son arme... Je n'aimerais pas... Avoir à le répéter... C'est suffisamment pénible... Comme ça...»

    Un des gardes lui rendit son PPG, qu'il s'empressa de remettre à sa ceinture, après avoir vérifié qu'il était chargé.

    - Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe ?
    « Si y'a moins de pages sur le RP que de vaisseaux sur le RC c'est pleutre. »

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Mer Fév 06, 2013 2:01 pm

  • -Inutile ambassadeur , vous saurez tout une fois dans le vaisseau . Général je veux qu'aucun soldat ne soit présent dans le couloir 2 du pont est . Et aussi je veux personne dans le hall d'embarquement . faites affréter des chasseurs pour l'escorte , je veux que la Patrouille ne voie pas ce qui se passe et ne soit au courant de rien . Maintenant messieurs quand vous aurez finit de jouer avec cette grenade nous pourrons y aller peut être ?

    Sa voix claqua dans l’atmosphère confinée tellement que tous les hommes présents la regardèrent avec étonnement .
    Il fallu quelques seconde au général pour réaliser que Ysielle venait de dire . Il finit par comprendre qu'elle se laisser délibérément emporter sans résistance . Tout cela était contraire au code d'honneur rotalien, il n'arrivait pas a comprendre pourquoi elle faisait cela . Soudain un éclair illumina son regard . Il venait enfin de comprendre ce que Ysielle avait en tête . Il se contente juste d'appliquer les ordres de l'Amiral et quitta le groupe pour rejoindre le poste de commandement pour retransmettre les ordres .


    Le petit groupe arriva dans le hall d'embarquement sans problème . Le passage avait été libéré de tout soldat . Mais soudain un groupe de 6 hommes débarqua par une porte de service , il semblait joyeux mais en découvrant la scène ils restèrent sans voix pendant quelques temps puis dégainèrent leurs armes sans trop réalisé ce qu'il se passait . Voyant cela le groupe de la garde impérial qui escorté l'amiral pointa ses armes vers les nouveaux venu exigeant le dépôt de leur arme. Voyant l'agitation que cela provoquer , Ysielle en profita pour sauté sur l'ambassadeur qui fut trop surpris pour réagir et poser sa main sur la grenade puis hurla :

    -Si vous ne déposez pas vos armes tout explose !!! dégagez d'ici , c'est un ordre .

    Ysielle tourna son regard vers l'ambassadeur Silhim :

    -Quand a vous , magnez vous de monter dans cet appareil , vous nous retarder très cher.

    S'adressant a la garde impériale :
    -quand a vous , vous restez ici . aller prendre vos ordres auprès du général.
    -Bien madame.
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Mer Fév 06, 2013 10:01 pm

  • « Quant à vous, vous restez ici. Allez prendre vos ordres auprès du général.
    - Une seconde.» L'ambassadeur venait de récupérer l'usage presque intégral de la parole. Il avait par ailleurs parcouru le chemin jusqu'au hall d'embarquement d'un pas tellement lent qu'une dame âgée armée d'un déambulateur aurait pu finir le marathon devant lui. Il reprit :
    « Il va nous falloir un pilote. Personne ne monte là-dedans tant qu'il n'y a pas un pilote parmi nous. Et... Il chancela, faillit tomber, faisant monter d'un cran la tension de toutes les personnes sur place, avant de se rétablir. Saleté de taser... Je disais : Vous. Le canonnier, vous montez avec nous, j'ai... Quelques questions à vous poser.
    - Un pilote ? On n'a pas le temps pour ça. Je piloterai moi-même.
    - Hors de question. Je ne suis pas aussi stupide que vous semblez le croire. Je ne sais pas quelle valeur vous accordez à votre vie, mais je suppose qu'elle est suffisamment faible, et votre envie de vengeance suffisamment grande, pour que vous ne fassiez nous crasher sur notre destination. »
    Se tournant alors vers les gardes impériaux, elle ordonna :
    « Allez me chercher un pilote. Et vite. On ne peut pas se permettre de perdre du temps.
    - Bien, Amiral.
    - Hum... L'Ambassadeur Silat venait de se racler la gorge, Je ne voudrais pas vous déranger... Mais... Puisqu'on a l'air d'avoir un peu de temps devant nous... Qu'est-ce que c'est que ce foutoir ?
    - Ambassadeur, nous n'avons malheureusement pas le temps... Je vous expliquerai tout ça à bord. Amiral, j'espère que vous avez de la nourriture à bord de vos navettes ?
    - Bien sûr. Pour qui nous prenez vous ? Il y a des rations de survie. De quoi tenir pour un voyage d'une bonne semaine.
    - Excellent. Je vais vous demander de me remettre vos armes. Toutes, sans exception.
    - Hors de question. Si vous y tenez tant, je n'emporterai pas mes armes à bord, je suis d'ailleurs étonnée que vous ne le demandiez que maintenant, mais je ne vous les remettrai pas. Vous n'êtes pas digne de les porter, elles sont réservées à la famille impériale.
    - Peu importe à qui vous les donnez, tant que vous ne les gardez pas sur vous. Et pardonnez-moi de ne pas vous l'avoir demandé plus tôt, mais, voyez-vous, j'étais légèrement préoccupé par des détails à peine plus importants à mes yeux, à savoir : ma survie. Ou, si ce n'est pas possible, votre élimination.»

    Ce fut à ce moment que les gardes impériaux revinrent, amenant avec eux un pilote. Ce dernier ouvrit de grands yeux quand il vit qui l'avait fait demander.
    « A... Amiral Ysielle ?
    - Bon, donnez vos armes à vos gardes, et nous partons. Vous aviez l'air de vouloir partir rapidement, et, pour une fois, je suis du même avis que vous. »
    Se tournant alors vers le chef de sa garde rapprochée, elle lui glissa quelques mots à l'oreille avant de lui remettre ses armes. Une fois débarrassée de son équipement, elle entra dans la navette, suivie par le pilote Rotalien et le diplomate Batulléen. Avant de franchir à son tour le sas, l'Ambassadeur Silhim jeta un regard vers l'escouade de gardes, qui le lui rendit, après l'avoir chargé de toute la haine possible. Décidant qu'il était réellement plus que temps, il s'engouffra à son tour dans l'appareil.

    « Très bien. Vous, ajouta-t-il en se tournant vers le pilote, faites nous quitter le hangar.»
    Celui-ci alla rapidement s'installer au poste de pilotage. Bientôt, la navette se mit en mouvement. Quelques secondes plus tard, il annonça :
    « Nous avons quitté le hangar. J'attends les ordres de direction.
    - Pour l'instant, vous allez simplement vous éloigner du panneau de commande. Il ajouta, à l'intention de son homologue Melrehn : Je vous serai reconnaissant si vous pouviez les empêcher de s'approcher du panneau. N'hésitez pas à tirer, s'ils s'approchent.
    - Ça nuirait pas à votre plan, si je tuais votre otage ?
    - Arrêtez de vous poser des questions, et faites ce que je vous dis. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je tiens toujours la grenade en main, et j'aimerais éviter d'avoir à le faire pendant toute la durée du trajet.
    - Bon, ne vous énervez pas... »
    Tandis qu'il prenait l'arme rotalienne à sa ceinture, l'Ambassadeur Obscurci retourna vers le sas. Il commençait à se pencher lorsqu'il dit :
    « Si jamais ça ne marche pas, je pense que personne ne s'en sortira vivant. Alors, quoi ou qui que vous vénériez, je vous conseille de lui adresser vos prières au plus vite.»
    Il approcha ensuite, avec une délicatesse extrême, la grenade du sol. Il se détendit lorsqu'il la lâcha et qu'il la vit tenir debout, intacte. Satisfait, il se releva, toujours très lentement, et s'éloigna prudemment. Il se tourna ensuite vers le pilote et lui ordonna :
    « Vous allez ouvrir le sas, maintenant. Expédiez moi cette saloperie dans l'espace. »
    Suivant les ordres, il s'installa de nouveau derrière le pupitre de contrôle, et pressa un bouton. La porte intérieure du sas se verrouilla, et, après quelques instants, la porte extérieure du sas s'ouvrit, expulsant le projectile mortel dans le vide spatial. Hekh Silhim soupira :
    « Voilà. Et ça, c'était la partie facile. »
    Quand les Melrehns explosent des portes Cetyns, ils n'ont peut-être pas de médaille, mais au moins, ils ont un RP !
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Ven Fév 08, 2013 6:35 pm

  • « Voilà. Et ça, c'était la partie facile. »

    Le représentant Obscurci s’assied sur un des sièges du poste de pilotage, puis s'adressa aux personnes présentes dans la navette : l'Amirale Ysielle, l'Ambassadeur Silat, le pilote, ainsi que le soi-disant Canonnier Yoltr.

    - Bon... Vous, le pilote, vous allez nous diriger vers la plus proche Porte possible.
    - Faites ce qu'il vous dit.
    - ...A vos ordres.
    - Quant à vous, déclara-t-il au Batuléen, je pense qu'il est temps de répondre à vos questions.
    - Oui, euh, merci, euh, alors... Qu'est ce que c'est que ce merdier ?

    Avant toute réponse, Hekh Silhim enleva le casque de la tenue de combat rotalienne, rendant par là même sa voix de nouveau normale.

    - Mais... Mais... Mais c'est vous ? Mais qu'est ce que vous foutez là ?
    - Je vous sauve la vie.
    - Ah, euh... Merci ?
    - De rien.
    - Enfin, au risque de me répéter... c'est quoi ce merdier ?
    - Par "merdier", vous entendez quoi ? Moi déguisé en rotalien ?
    - Euh, oui, aussi. Mais je pensais plutôt à l'Amirale Ysielle qui fait la gueule au fond de la salle. Ou à l'autre type, là. Il a un casque, mais je suis sûr qu'il fait la gueule aussi.
    - Humpf.
    - Qu'est ce que je vous disais ?
    - Bon, alors, pour faire simple... Prendre l'Amirale en otage me semblait être la meilleure garantie de quitter le vaisseau vivants.
    - Certes.
    - Quant au Canonnier, disons que je n'ai pas particulièrement apprécié le fait de me faire taser. De plus, sa présence à notre étage alors qu'il n'avait strictement aucune raison d'y être m'intrigue.
    - Si vous le dites.

    Ils furent interrompus par le pilote

    - Nous somme arrivés à proximité de la Porte, que dois-je faire ?
    - Demandez une ouverture vers Kil...
    - Taisez-vous ! Leur donner le code de Khilkoran ! Je vous pensais plus malin que ça !
    - Ah, klarikr, c'est vrai ! Bon, vous proposez quoi ?
    - Hum... Il faudrait leur donner un code sans risques... Je sais ! Amirale ?
    - Quoi ?
    - Ordonnez à vos hommes d'ouvrir la porte vers le Relais Sigma. Le code est Alpha-Trois-Sept-Huit-Oscar-Sierra-Golf-Neuf-Uniform-Hotel-Hotel-Mike-Sept-November-Trois-Charlie-Yankee-Deux-Zoulou-Quatre-Six-Cinq-Tango-Bravo-Zéro.
    - ...bravo, zéro.

    La Porte se mis à trembler, et l'intérieur de l'anneau se rempli d'une étendue miroitante, d'une couleur bleuâtre. Des perturbations que l'on pouvait comparer à des vagues parcouraient sa surface.

    - Allez-y, traversez.
    - Où allons-nous ?
    - C'est la première position que l'Empire Rotalien a attaqué dans ses opérations de représailles. Elle ne sert plus à rien désormais, et de toutes façons, ils connaissaient déjà le code.
    - Je vois.

    En effet, de l'autre côté de Porte la garnison était plus que limitée. Seul un croiseur de classe Altystheis, escorté par quelques destroyers de classe Oméga. Une puissance de feu réduite, mais très largement suffisante pour annihiler la frêle navette.

    - Navette inconnue, ici BCS Vae Victis. Ceci est une zone sous contrôle Batuléen, merci de décliner votre identification.
    - Vae Victis, ici l'Ambassadeur Confédéré Fenlar Silat. Code d'identification Mike-Victor-Un-Un-Neuf-Lima-Kilo-Zéro-Quatre-Deux.
    - L'ordinateur semble confirmer vos dires... Qu'est ce que vous faites là ?
    - Oh, on ne fait que passer...

    Il coupa la communication, et se tourna vers le diplomate Obscurci.

    - Bon, donc, où vouliez-vous aller ?
    - Ahkiann. Contentez-vous de mettre le cap vers la neuvième région.
    - Bien. Nous en avons pour au moins quatre jours.

    ***


    Ce que ne savaient pas les échappés, c'est que toutes les navettes rotaliennes possédaient une puce de localisation, qui permettait à l'Amirauté de savoir où se situaient ses bâtiments en toutes circonstances. Aussi, à peine avaient-ils passés la porte qu'une frégate rapide sortie des hangars du vaisseau-amiral, et les pris en chasse. Même sans passer par la Porte, elle aurait tôt fait de les rattraper...
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