Emergeance

Retournons aux origines de ceci. En l'an... en quelle année était-ce déjà ? Hum... J'ose imaginer que si les archives n'en concervèrent quelques traces, ce passage de l'Histoire n'ait été donc qu'un battement de cet immense coeur qu'est l'Univers. Soit. Vous devrez donc en référé à la pertinence de votre narrateur, ce qui n'est, je vous l'accorde, probablement pas la meilleur des solutions.
Reprenons. Il fut un temps jadis, alors que l'Univers était encore jeune, ou l'Institut étendait encore ses bras tentaculaire à travers l'infini de la Galaxie, en quête incessante de nourriture afin de croitre, pour mieux dévorer et grandir proportionellement. De nombreuses civilisations tombèrent, de nombreuses cultures se perdirent sous le joug de ce monstre spatial, mais rien n'advint. Point de sauveur, point d'héroïque bataille, point de héros. La où l'Institut passait, les mondes trépassaient. De nombreux pans de la galaxie furent conquéris, mais ce n'était jamais assez pour ce gouffre insatiable. des systèmes s'armèrent, des bastions furent érigé, point pour défendre, mais pour mieux détruire. Voyez-vous, les arts et le chant n'étaient permi sous l'Institut. Des planètes stériles, froides comme l'acier et traitresses comme un tir plasma.
Des colonies furent fondées en ces temps sombres, afin de mieux dévelloper l'arsenal institutionel, dont une petite planète à haut rendement tellurique. C'est ici que se joua cette petite anecdote (à l'échelle galactique, naturellement), sur cette planète depuis oubliée des registres que nous nommerons en conséquence XY. Sur XY, l'influence de l'Institut allait décroissante. Il me faut dire que cette colonie avait été fondée alors que le déclin avais depuis longtemps été amorcé, l'administration et la gestion s'en ressentait. Pour tout dire, XY était autonome. Ellle remettait sa part de matière première mensuellement, une fois que les navires venaient s'arrimer, pour repartir ensuite une fois l'opération effectué, et c'était là toutes les relations entre XY et l'Institut. Et un jour, le Transporteur Long Courrier attitré cessa de venir. Il aurait, dira-t-on, été détruit lors d'une rixe entre un groupe de rebelles et les forces spéciales. Plus rien ne vint par la suite s'enquérir de leur dettes par la suite, c'est ainsi donc que l'indépendance d'XY naquit : dans la formalitée administrative.
Figurez-vous d'ailleur que la colonie ne déclara sa condition d'Etat que bien après l'abandon effectif de la colonisation. Rien ne perturba tellement le cours de ses habitudes. Elle minait, elle travaillait quelque peu sur la métallurgie, commerçait, vivait son petit train train quotidien sans se soucier des affaires extérieur, et c'était réciproque. Non, rien, vraiment rien ne semblait vouloir briser ce calme, et pourtant...

Les colons qui vivaient sur cette planètes depuis des générations et des générations n'étaient pas humain. Oh, ils en avaient l'apparence, mais ces humanoïdes étaient de très petites tailles. Des petites gens, comme on disait. Cette race, nul ne savait d'où elle provenait. Manipulation génétique, origines anciennes, peut-être même venu d'autres galaxies, personne n'naurait pus prétendre détenir de véritables informations, et pourtant, tous juraient sur leur main qu'ils n'étaient qu'une bande de rejeton batard de la science. Le doute persistant, inutile de polémiquer ni s'étendre sur le sujet. L'élément important est de retenir que le reste de la population galactique, constituée à 80% d'humain, excluèrent moralement tout du moins, ces petites personnes de la société, pour des raisons normalement abolis par la Constitution archaïques mais toujours en vigueur des Droits de l'Homme. Les nains en devinrent donc méfiant, irrascible, paranoïaque, associable, etc... en dehors, naturellement, des êtres de leur race.
Un jour funèste, une capsule de survie à longue autonomie s'échoua à la surface de leur planète, contenant l'ex Empereur Bouzoukis, déchu de ses fonctions quelques centenaires plus tôt. L'histoire reste bien mystérieuse sur son sujet. On ne sait que peu de chose de son règne, ainsi que des conditions pour lesquels il quitta sa chaire. Peut-être était-il bon. Cependant, les nains, alors qu'ils procédaient au processus de "réanimation" à l'hibernement de l'être anormalement rachitique, ne pensèrent, tout en prenant conscience de l'importance de cet être, aux méthodes discutable avec lesquelles il put accéder au pouvoir.
Méthodes qu'il semblait avoir nullement oublié, constatèrent certains des nains, lorsqu'ils fut couronné Suzerain, Björk le Suzerain.