Slamidish Olosco était Attaché Essentiel à la Vente des Oneraiis. Son travail – ô combien exaltant – consistait, comme l'indique son ô combien prestigieux titre, à s'assurer que les Oneraiis se vendaient bien. Et il y arrivait plutôt bien. En effet, ce Méta Transporteur MK II, vaisseau phare des Domaines d'Ossus était diablement apprécié en Aelron, comme en Varden. Depuis sa commercialisation, il y deux cents ans, pas moins de quatre mille deux cents vaisseaux furent vendus sans grande peine. Les rentrées pécuniaires étaient appréciable et les marmottes narcoleptiques mercantiles du Haut Conseil étaient contentes. Mais, alors que rien ne le laissait présager, un triste retour de la médaille se profilait à l'horizon, telle la face immonde de quelque barbare... Une sombre nouvelle allait bientôt assombrir la splendide journée de désœuvré que menait Slamidish – comme à son habitude, et comme tout le monde en fait.
Alors que notre ami était à son bureau, lisant une revue sur le voyage spatial de ligne et qu'il savourait le goût du travail agréable, passionnant et bien fait, son adjoint entra avec fracas dans son – trop – paisible bureau.
« Monsieur Olosco ! C'est terrible ! cria l’adjoint essoufflé.
- Quoi ? Le Duc viens de mourir ?
- Non Monsieur, pire encore... on vend des contres façons de nos vaisseaux sur le marché libre !
- Est-ce dieux possible ?
- Oh que oui Monsieur, et ces ignobles malfrats les vendent plus chers que la norme !
- Vite ! Convoquez tout le département immédiatement ! Réunion de crise !
- Tout de suite Monsieur ! »
Un petit quart d'heure plus tard, le département dédié à la vente des Oneraiis tout entier était dans le bureau de Slamidish. Du moins, la moitié seulement du département, l'autre moitié étant dehors, elle suivait ce qui se disait grâce à deux écrans et une caméra disposés dans le bureau de l'AEVO.
« Mes amis, commença l'AEVO, je vais d'abord vous exposer la situation en termes très clairs. » Et il exposa la situation par ces 3 mots : « C'est un scandale ! » Tout le monde comprenait de quoi il parlait. Aussi, un cadre courageux lui répondit alors :
« En effet Monsieur l'Attaché, cela ne peux plus durer.
- Pour qui ils nous prennent ces gueux ? poursuivit l'attaché.
- Oui, pour qui nous prennent t-ils, ces zouaves là ? renchérit le cadre.
- Comment osent t-ils nous traiter ainsi ! Nous avons un honneur tout de même ! s'indigna l'AEVO.
- En effet Monsieur l'Attaché, c'est un acte ignoble ! Ils n'ont même pas changé la cafetière ! »
L'AEVO fut littéralement brisé dans son élan. Il ne parlait pas des gars du Département de Gestion des Affaires Cabalistiques qui avaient occupé la salle de repos durant quelques jours le temps que la leur soit rénovée, non, il parlait d'une affaire ô combien plus grave. Il allait voir ce qu'il allait voir ce cadre administratif de pacotille.
« Je ne parle pas de ça ! finit-il par lâcher. Je parle de ces Zoulous qui osent contrefaire la fierté de notre département ! Et ce n'est point une simple cafetière, non ! C'est la fierté de notre paisible et effacée nation, c'est notre gagne beurre, oui, je vous parle de nos beaux Oneraiis ! Oui, camarades ! On a osé contrefaire nos beaux vaisseaux ! »
Un mouvement d'indignation saisit alors l'assistance, cette dernière s'exaltant de colère, puis se figeant de stupeur, pour se mouvoir à nouveau dans le mépris et le dégoût, pour se figer à nouveau afin d'entendre les dires de l'Attaché Essentiel à la Vente des Oneraiis :
« Oui ! Oui ! Je savais que vous en conviendriez ! On ose souiller le nom de nos beaux vaisseaux ! Qui a osé faire cela ? Je vous le demande !
- C'est un coup des néo-communistes ! fit une voix bovine dans l’assistance.
- C'est un coup de ces loutres d'Amaranths, ces sales opportunistes profitent de tout et surtout des honnêtes gens ! déclara une autre voix plus audible et à coup sûr plus sensée.
- Camarades ! reprit l'AEVO. Nous ne pouvons laisser cet acte impuni ! Nous devons agir ! Nous devons frapper d'un poing vengeur sur la table cramoisie du marché libre ! Nous devons inonder le marché de notre furie ! Vengeance Cama...
- Une minute patron, fit un cadre calme et posé qui se trouvait au premier rang. Vous pensez vraiment qu'on peut faire quelque chose ?
- Hein ? glapit l'AEVO tout perdu.
- Oui Monsieur. On ne peux ni savoir qui c'est, ni savoir d'où il vient, ni comment il s'est procuré les Oneraiis...
- Ils les auront sans nul doute achetés, fit une autre voix.
- Vraiment ? repris le cadre. Mais pourquoi faire ?
- Pour les vendre un million de Zircan unité plus cher, expliqua le notaire en chef du département. Avec les taxes, ce n'est pas vraiment rentable...
- Euh s'il vous plaît, dit l'AEVO.
- Oui Monsieur l'Attaché Essentiel à la Vente ? firent t-ils en cœur.
- Avons nous des solutions ? Nous devons reprendre la main ! C'est une question d'honneur !
- Bah ! fit simplement le notaire en chef. Si ils veulent être idiots, qu'ils le soient ! Ne perdons pas du temps pour cela, ils arrêteront forcément.
- Oui mais si ils copient carrément le plan et qu'ils en font eux mêmes ? s'insurgea un illustre anonyme présent dans l’assistance. »
Le silence se fit lourd. Le plagiat, la copie, la contre façon. Quel monde abject ! Comment ces choses pouvaient t-elles exister ? Une honte pour l'humanité. Mais l'Intendant à la Cafetière déclara d'une voix sage.
« La copie ne vaux pas l'original. Faisons savoir cet ignoble complot aux gens, et ils se détourneront de l'illusion pour se tourner vers le vrais.
- La sainte religion du commerce ! soupira quelqu'un.
- Ainsi soit-il ! lança un autre avec une ferveur ironique.
- Faisons ça ! s'enthousiasma l'AEVO, ils vont voir ce qu'ils vont voir. »
Et il fut applaudi par un Département Essentiel à la Vente des Oneraiis hystérique, enthousiaste, et plein de foi en un avenir qui promettait encore beaucoup de chômage technique.
Slamidish Olosco se trouva finalement à l'entrée du bureau du plus grand Diplomate que les Domaines d'Ossus n'aient jamais eu, le grand – 1,75m tout de même – l'illustre, le célébrissime Slarti Bartfast !
« Monsieur le Consul, dit respectueusement l'AEVO avec une petit courbette. Vous permettez ?
- Oui bien sur, entrez ! Je vous en prie, installez vous, puis, une fois que l'AEVO fut installé, il fit : Alors, M Olosco, qu'est-ce qui vous amène ?
- Une affaire ignoble Excellence. Mais, seule une déclaration publique de votre part pourrait faire effet à ce sujet.
- Vraiment ? Mais que se passe t-il ? Vous parlez comme si nous avions une conspiration sur les bras ! »
Alors, le brave AEVO raconta sa mésaventure de A à Z. N’omettant aucun détail, déposant en même temps qu'il parlait, un dossier copieux et détaillé sur le bureau du Diplomate. En écoutant cet exposé effrayant, effarant, incroyable, surprenant – et bien d'autres choses - Bartfast fit la grimace. Ses traits se tordirent de dégoût et d'horreur. Le mépris était facilement lisible sur son beau visage de prince pirate au regard franc.
« Et nous ne savons donc pas qui a osé ?
- Non Excellence.
- Diable ! Est-ce possible ?
- Oui Excellence.
- C'est inacceptable !
- En effet Excellence.
- Je ferais une déclaration à ce sujet. Envoyez moi d'autres informations si vous en avez.
- À vos ordres Excellence. Et merci de votre promptitude.
- Bien, vous pouvez retourner à vos affaire, et essayez bien d'en savoir plus à ce sujet.
- Si telle est votre volonté, Excellence. Au revoir. »
Et l'AEVO retourna à ses affaires. Après quelques interrogations avec l'entièreté du Département Essentiel à la Vente des Oneraiis, toujours aussi hystérique, enthousiaste, et plein de foi en un avenir qui promettait encore beaucoup de chômage technique.
Mais, le dit département se rendit compte que d'autres opportunistes marginaux, zouf, idiots, pignoufesques et totalement imprévus et impromptus – et mille autres choses encore – probablement d'origine Léanths s'étaient eux aussi mis à vendre les honorables vaisseaux.
L'AEVO prit une nouvelle fois les devants, et fit part de cette ignominie au Haut Conseil tout entier. C'est ainsi que par quelques absurdes mécanismes administratifs, une banal affaire de profiteurs stupides et bornés comme des généraux de brigades devint, ô miracle, une affaire d’État. L’État en question était dans tous ses états, passant d'abord de la stupéfaction à une franche stupeur, pour passer ensuite à un stade plutôt long - quelques bonnes secondes – d'incrédulité, pour être enfin outré, vexé et, bien sûr, profondément en colère.
A cette réunion du Haut Conseil, les mines étaient graves. Le cours du tritium était en hausse et celui du métal en baisse, les chantiers étaient engorgés par des commandes qui venaient de seuls les dieux savent où, le Duc était encore sur son lit de mort comme il avait l'habitude de le faire depuis une cinquantaine d'année, et les impacts de ces événements sur les produits de consommation courante étaient insignifiants. Mais, pire encore, une situation ubuesque, frôlant de près la science fiction venait d'être révélée au grand jour.
Tout d'abord, il fut découvert dans cette réunion que le Département de Régulation de l'Utilisation du Papier Peint était inutile. Ensuite, on découvrait, avec une stupeur encore plus grande, que le DEVO, lui, était utile. Pis encore, il se révélait compétent – dans une certaine mesure.
« C'est inacceptable, ça ne peux plus durer, s'indigna Bartfast.
- C'est vrai que nous avons un peu trop de Départements fantaisistes, affirma Susan Calvin, la femme rigoureuse et froide chargée de l’économie.
- Je ne parle pas de ça ! Je parle de cette foutue affaire de plagiat ! s'indigna Bartfast encore plus fort – et en hurlant.
- Je ne pense pas qu'on puisse y faire grand chose, lui rétorqua la puritaine droguée au travail.
- Ah oui ?
- Oui.
- Que voulez-vous, fit Selim, les gens sont, en grande partie, stupides. Ou du moins, ceux que nous considérons comme les autres.
- Hein ?
- Et bien, la principale caractéristique de l'autre, continua calmement l'attaché aux renseignements, c'est d'être con, borné, inculte, stupide, déficient mentalement et physiquement, et, bien sûr, perpétuellement dans l'erreur.
- C'est certes très intéressant Selim, fit Barfast à l'espion psychopathe repenti, mais quel est le rapport ?
- N'est ce point ce que nous pensons en ce moment même des fraudeurs au transporteur ? Et que dire d'eux, que pensent-ils de nous ?
- Je dis que ce sont des sacs à merdes ignobles et abjects ! Ça ne se fait pas ! gronda alors Koutouzof, le grand, vieux, respectable et incontinent Général en chef des Domaines.
- Je suis bien d'accord avec lui, soupira Calvin. D'abord un lot d'une cinquantaine transporteurs vendus à huit millions de zircans, puis deux autres Oneraiis vendus en territoire Léanths à dix millions de zircans.
- Dix millions ? Rien que ça ! railla Bartfast. On fais quoi du coup ?
- Et bien comme d'habitude, fit Koutouzof en jetant un regard entendu aux autres pontes incontinents, vieux, habitués à la vieille école Ossusienne de l’immobilisme passivement actif. On va t'envoyer danser des claquettes avec un beau, très beau discours sur l'honnêteté, le monde juste, la propriété intellectuelle et morale, on leur crache dessus... et après...
- On pourrais réaffirmer notre force économique, affirma Calvin le regard brûlant. Nous allons inonder le marché Aelronite de centaines d'Oneraiis en plus !
- Bon et bien... faisons comme ça, concéda alors le diplomate adepte des claquettes et de l'idéologie utopiste diplomatique. »
Le lendemain matin, Slarti Bartfast était dans ses appartements. Le soleil s'était levé, il était 7h30 – heure locale, 7h30 pour une journée de 27 heures – et il se sentait de bonne humeur. Comme d'habitude en fait. Il se lava, s’habilla, mangea, péta joyeusement dans son état de bonheur universel, puis, vers 9h, d'un pas paisible, digne d'une démarche souple de félin indomptable, il se rendit à son bureau.
Sur ce dernier, quelques documents avaient été déposés a son intention, afin qu'il puisse, de son œil d'aigle avisé, les étudier, et défendre une journée diplomatique de plus, la veuve Thelios effarouchée contre le méchant jeune Orphelin gâteux Léanths. Après avoir lu ces ô combien intéressants documents – ce n'est pas du sarcasme pour une fois – le saint homme s'attela à la rédaction d'un discours. Un beau discours sur l'honnêteté, le monde juste, la propriété intellectuelle et morale, et, par dessus tout, les Oneraiis et la fraude.
Vers 13h, il fut satisfait de son travail et, après avoir rangé son bureau, il pris la direction des « Salons de Bouches ». Le nom parle de lui même. Une petite dizaine de salles, aux ambiances et aux tailles variables, aux décorations variables, aux services variables, aux menus variables, et aux convives habitués. Généralement, ces gens respectables faisaient partie de la haute administration des Domaines d'Ossus et on était donc entre gens distingués et cultivés.
Il prit place comme à son habitude dans le « Salon du Spientae », nommé ainsi en hommage à une vieille organisation qui était bien antérieure aux domaines, et même, chose incroyable, antérieure à l'Empire Consulaire et à la « Dictature » de la Démocratie. Il commanda, comme à son habitude, une entrée frugale, un plat principal copieux, un dessert gourmand... jusqu'à ce qu'on s'invite à sa table.
« Alors Bartfast, fit joyeusement Selim. Ton discours est prêt ? » Il parlait d'un ton tranquille, et il s'était installé dans un des fauteuils qui entouraient la table.
« Presque, lui répondit le diplomate. Quelques corrections et ce sera fini. Je ne me prononcerai sur la date de diffusion qu'une fois que ce sera fais.
- D'accord, ça me va. Mais ne traînons pas. Chaque jour, ces malfrats peuvent nous jouer un nouveau tour.
- Bah, laissons les jouer aux idiots. Nos vrais clients n'achèterons qu'à nous et rien qu'à nous.
- Il n'y à pas nos noms sur les vaisseaux. Les ventes au marché libre se font anonymement et tu le sais très bien. Tu pense sincèrement que, ne serai-ce qu'un quart de ceux qui utilisent nos Oneraiis, nos Générateur d'Inertie Zéro, nos Attracteurs de Failles, nos Réservation de Routes Spatial et nos Traceurs Hyperspaciaux savent que c'est à nous que reviennent leurs fonds ? Et nous, savons nous seulement qui nous achète ces vaisseaux ou ces bijoux technologiques ?
- Tu marques un point. Tu en marques deux même. Mais c'est ainsi, le marché libre... est libre.
- Le fait qu'autant de Ducs l'utilisent est une aberration. C'est du capitalisme pur, et tu le sais ! C'est n'importe quoi, c'est contraire à toutes nos valeurs.
- Le fait que nous utilisons des zircans et pas nos bonnes vieilles Livres, est un cadeau fait à la RCA et à la guilde du commerce. Le monde change, Selim. Nous devons changer avec lui.
- Et glisser comme des simplets vers plus de libéralisme ? D'abord des ventes libres, et bientôt, le droit de vote pour la plèbe ? Le pouvoir aux incultes et aux ignares ? La dictature des programmes holographiques-poubelle sur... la culture, la réflexion... et sur nous ?
- Oh que non ! Nous battrons ces gens avec leurs propres armes. Ne nous dénaturons pas, et prenons ce qu'ils ont de meilleur.
- Ça finira mal. Nous perdons tous la tête.
- Et tu pense que nos trois milliards et demi de concitoyens s'en préoccupent ? Ce dilemme n’a pas lieu d'être chez nous, puisque nous somme une nation de « nobles », même si ce mot a perdu tout son sens. Ne t'en fais pas, le rassura-t'il en s'affaissant confortablement dans son fauteuil.
- Plus facile à dire qu'à faire, soupira Selim. Qui sait qui sera séduit par ces sirènes ?
- Ah ça, seul l'avenir nous le dira. Mais qui contrôle le présent...
- … écrit l'avenir, je sais. Mais je sais aussi que nous ne faisons que recopier ce qui a déjà été écrit.
- Et alors ?
- Et alors, ne perdons nous pas notre temps ? »
Ces mots laissèrent Bartfast songeur, il finissait lentement son dessert, réfléchissant à la question, puis, répondit évasivement à Selim « Qui sait ? ».
Le lendemain, Bartfast était fin prêt. Son discours était lui aussi fin prêt, et il allait dire quelques mots à la presse, ainsi qu'à ceux qui voulaient bien l'entendre.
« Bonsoir.
Nous sommes depuis longtemps à la pointe du progrès dans les sciences du transport spatial. Les Domaines d'Ossus disposent en effet d'un des meilleurs transporteur d'Amatens : l'Oneraiis. Mais, si son succès est retentissant, nous avons remarqué avec dégoût que certains s'amusaient à le copier avec, sans doute, un certain infantilisme. Nous n'avons aucune idée des raisons qui les poussent à le faire, mais, si il s'agit d'une simple revente comme certains se plaisent à le dire, que ces gens sachent qu'ils sont profondément idiots tant leur sens du commerce est ténu.
Le Haut Conseil et notre bien aimé Duc transmettent, par mon humble intermédiaire, leur plus profond mépris et dégoût pour ces gens, peu importe leurs raisons. Mais qu'ils sachent que nous ne sommes pas fermés au dialogue, et que nous serions ravi qu'ils nous contactent, afin de pouvoir discuter de la situation. Si ils ne nous contactent pas, nous ne les considérerons que comme les ignobles individus qu'ils semblent être.
Copier un chef d’œuvre technique, et le vendre plus cher que l’original, c'est manquer de respect à nos ingénieurs, qui ont travaillé dur pour créer un moyen de transport sûr et efficace, tout en étant accessible à tous les empires dans le besoin. Les méthodes usurières, la bassesses de ces actions... nous laissent au final sans voix et désarmés.
Mais, qu'ils sachent que nous, et maintenant nos clients sont au courant de leurs agissements, et que nous sommes maintenant sur nos gardes.
Merci de votre attention. »
Après ce discours que tout le monde apprécia – à l'exception notable du fraudeur et de Bartfast qui n'avait et n'a toujours pas beaucoup d'amour propre – le message automatique que voici fut envoyer sur certaines ondes, c'est à dire celles où Bartfast avait dansé les claquettes avec un professionnalisme et une conscience professionnel tout à fait diplomatique.
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Varden : 5 785 2
Oneraiis : 7 M de ZRC/u.
Générateur Hyperspatial Zéro : 11M de ZRC/u.
Attracteurs de Faille : 55M de ZRC/u.
Aelron : 6 614 2
Oneraiis : 7 M de ZRC/u.
Générateur Hyperspatial Zéro : 11M de ZRC/u.
Attracteurs de Faille : 55M de ZRC/u.
Vous pouvez également noter, chers et estimables clients, que les Oneraiis furent conçu il y à pas moins de 200 ans par le célébrissime Sergaï Korolev.
Nous vous remercions tous au passage pour votre fidélité qui fait chaud au cœur des petites marmottes que nous sommes.
Le Département Essentiel à la Vente des Oneraiis, entité administrative des Domaines d'Ossus.
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Après cet épisode fâcheux, l'administration des Domaines d'Ossus toute entière se mis en branle. En effet, le Département de Régulation de l'Utilisation du Papier Peint fut dissous, tout comme tout un tas d'autres départements inutile. Après ce petit coup de gueulante diplomatique et ce ménage administratif, les Domaines sombrèrent gracieusement dans une léthargie méthodique et étudié – preuve qu'ils en ont l'habitude...
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Afin de permettre aux auteurs de ce document de s'améliorer, c'est à dire, de pouvoir permettre au Département de Haute Instance des Greffiers de pouvoir vous fournir une expérience encore plus plaisante que celle ci ne le fut, nous vous remercions de bien vouloir nous contacter afin de nous faire part de vos opinions et, qui sait, de vos conseils.