Juste un petit RP, pour remercier Sun-Jian d'un petit coup de main. Il y a effectivement eu bataille, le RC traine qq part dans le champ de bataille je crois. Mais cessons les discussions, enjoy! =)
Il y a dans un paisible système de la Première Galaxie le cœur d’un petit empire, plus reconnu pour son amour de la diplomatie et du commerce que pour sa puissance. Autour d’une simple étoile rouge, que les habitants de cet empire appelle Nassau, gravite Némésis, terre originel de cet empire, ainsi que nombres de ses possessions : Calliope, joyau des colonies impériales, jumelle de Némésis, la station commerciale Hermès, siège des Hautes Autorités Corporatives Némésienne, l’Atelier Industriel Aérospatial des Chantiers Navals Impériaux, la planète géante XIV-S479, troisième source de tritium de l’Empire Souverain de Némésis, mais aussi, Terpsichore, petite dernières des Colonies.
C’est sur ce petit monde tropical en grande partie vierge qu’un général renégat d’une lointaine nation décida de raser, afin de punir l’Imperator Keyan Jenkins de ses dures critiques envers sa trahison. Face à une innocente colonie, peuplé de seulement quelques milliards d’habitants, très peu défendu car encore au stade d’industrialisation post colonial, ce traître envoya en secret une importante force d’invasion, composés de centaines de croiseurs, de milliers d’unités lourdes de bombardements, et de dizaines de milliers de chasseurs, lâchant dans la bataille toutes ses forces. Face à cette armada la timide planète ne pouvait compter que sur une poignée de batteries de missiles vieillissantes, quelques bâtiments de la 1ère Flotte de la Marine Impériale de Némésis et le courage d’un peu plus de millions de soldats prêt à défendre corps et âmes leurs foyers.
Cependant, un du détecteur sub-spatial du spatioport de Canberra, capital de la colonie, détecta subrepticement un trafic d’ampleur plus qu’inhabituel sur une route hyperspatiale menant à la planète. Information aussitôt relayée à l’Amirauté. Quelques minutes après, les imposants radars de Némésis. Les batteries de senseurs ne tardèrent pas à transmettre l’horrible nouvelle : une immense armada s’approchait de la petite dernière de l’Empire. Les simulations furent lancés aux plus vites dans les supercalculateurs de l’Amirauté, et ne rassuraient en rien l’armée : la Home Fleet, même assistés de renforts de la Seconde Flotte, basée sur la lointaine Erato, et mobilisable par porte spatiale en cas d’urgence, ne suffirait même à repousser l’agresseur. Les simulations étaient formelles : seules les défenses planétaires de Némésis pourrait repousser la flotte ennemie. Rapidement les ordres furent transmis : les navires devaient quitter l’orbite terpsichoranne, tandis que Némésis et Calliope dépêchèrent un corps d’infanterie de près de 17 millions d’hommes et du matériel lourd, afin de protéger les civils des barbares exactions du général. A quelques heures de l’attaques la procédure d’urgence fut activé, et de touts les transmetteurs de l’Empire surgirent un message en boucle : quelques signaux brefs, puis longs ; Terpsichore lançait un dernier SOS à la communauté universelle, dernier espoir de 9 milliards d’habitants…
Pendant ce temps, les installations de détections de Némésis, et de la colonie Clio sondaient l’univers, à la recherche de la base pirate. L’activation d’un prototype de détecteur orbital de signaux hyperspatiaux permit d’obtenir en toute discrétion les coordonnées de cette base. Cependant pour des raisons certainement dues aux appels à l’aide la base mobile quitta la planète. Les unités de détection continuèrent leurs balayages, jusqu’à retrouver le signal du convoi de commandement de l’ennemi. Un décret immédiat de l’Imperator ordonna que TOUS les moyens soient mis en place pour arrêter le renégat, conformément au mandat de recherche intergalactique déposé par le seigneur Nickitchi. Mais rien ne semblait pouvoir arrêter la flotte corsaire…
C’est en début de soirée que les sirènes retentirent, tandis que le ciel étoilé se dardait de dizaines de milliers de vaisseau, qui se mirent en formation d’attaque, prenant tout leur temps face à leur modeste cible. Au sol les soldats desserrèrent leurs crans de sûretés, ajustèrent leurs plastrons, hissaient les couleur de l’Empire, tandis que l’ennemi avançait inexorablement. C’est lors de la phase terminale d’approche que l’impensable se produit : des milliers de fenêtres hyperspatiales s’ouvrirent simultanément à quelques encablures de la planète, libérant une gigantesque armada, un nombre incalculable de vaisseau qui se ruèrent à l’assaut de la flotte pirate. Le ciel s’embrasa, tandis que les traits de plasma ionisé et de lasers dardaient, fauchant des hordes de vaisseaux dans un camp comme dans l’autre, inters coupés de multiples explosions de vaisseaux lourds. Les impacts crevaient littéralement les coques, projetant des salves entières de gouttelettes de métaux en fusion dans les ponts ouverts, les chasseurs en flammes s’écrasaient un peu partout, des rafales de projectiles annihilaient des sections entières de vaisseaux ; vu du sol cela donnait un spectacle lumineux, à la fois magnifique et terrifiant. Après des heures de combats indescriptibles, l’espoir revint quand une des Terreurs renégates plongea, sa propulsion hors service, le flanc béant, crachant des gerbes de flammes et de fumée, prenant feu dans l’atmosphère, avant de s’écraser en pleine mer, à tout juste quelques dizaines de kilomètres de la capitale. La terre trembla sous la force de l’impact, et un véritable raz de marée frappa de plein fouet les plages d’habitudes si tranquilles. Deux heures plus tard, plusieurs bâtiments lourds de la flotte de secours concentrèrent leurs tirs sur la seconde terreur, profitant d’une brèche immense dans la formation de l’ennemi, faisant surcharger énergétiquement les photopiles des générateurs du mastodonte, entraînant une fatidique réaction en chaîne et disparut dans une explosion cataclysmique, et tandis qu’un nouveau jour se levait les dernières forces ennemis, coincés entre la flotte et le champs gravitationnel de la planète, furent balayés. De tout l’Empire 70 milliards de personnes crièrent leur joie, célébrant la victoire des défenseurs de Terpsichore. Rapidement une navette fut dépêchée de l’escadre vers Canberra. Le Ministre de Terpsichore et les généraux se pressèrent pour remercier le vainqueur. Toutes les caméras se concentrèrent vers le frêle esquif, qui portait le blason de la Très Sainte Confrérie de l’Atlante, et les couleurs de l’Empire Wu. Sous un parterre de soldats et de civils soulagés, la navette se posa, déploya sa rampe, de laquelle surgit le brave Sun-Jian, Empereur de Wu, et fidèle allié du peuple de Némésis, accueillit en héros, lui et ses homme, dans la modeste cité. Bientôt rejoint par l’Imperator en personne, arrivant de Némésis grâce à un petit Jumper d’exploration spécialement affrété.
Une cérémonie fut rapidement improvisé, tandis que Sun-Jian recevait des mains de Jenkins la Croix de Guerre des Provinces-Unies de Fairbanks, la plus haute distinction militaire de l’Empire Némésien, et fut cité par l’Impératrice Commandeur de l’Ordre du Mérite. L’Hymne National fut joué sur la Grande Place de Canberra, tandis que l’on hissait la bannière de l’Empire Wu aux côtés de l’étendard de l’Empire. Sous un ciel d’un bleu azur flottaient cote à cote le Tigre de Wu et le Faucon de Némésis.
Pendant que la bataille faisait rage dans le ciel terpsichoran, Némésis préparait la contre attaque. Les radars de la planète, jumelés à ceux de Clio suivaient la progression du centre de commandement mobile du Renégat, repérant son point de chute, sur une planète tellurique inexploités du système de Nassau, à quelques UA de la Planète Mère. La vengeance de Némésis allait être terrible pour ce criminel. L’approche d’une flotte alliée vers la planète indiquait que d’autres cherchait à s’occuper de cette affaire. L’Imperator fit de sa capture une priorité. Les plus puissants bâtiments de la Home Fleet furent envoyés vers la petite planète afin d’attendre le convoi, tandis que des pelotons d’intercepteurs se mettaient en formations. Sous ordre direct de la Couronne, l’arme secrète de l’Empire, soigneusement cachés dans un secteur voisin, le MIN Muse, vaisseau de combat de classe Eclair d’Argent, allait faire son baptême du feu. Il partit à la tête du second des quatre pelotons d’interceptions lâchés à intervalle régulier à la poursuite du traître, peu avant la fin de la bataille sur Terpsichore. Sur les écrans de la salle de commandement de l’Amirauté les progressions de celles ci apparaissaient. La flotte du général parvint, par d’habiles mouvements tactiques, à éviter les 75 intercepteurs de la première vague, qu’il avait rapidement repéré. En revanche il ne repéra pas la seconde vague, et ses bases spatiales furent intégralement détruites par les rafales des canons électromagnétiques d’une vingtaine d’intercepteurs et l’impitoyable puissance de feu du Muse. La capsule de survie du général fut repêchée parmi les débris, ainsi qu’une poignée de survivants. Tandis que les derniers vestiges de l’armada explosaient dans le ciel de la petite colonie némésienne, une section de Marines menait le Général dans les cachots de l’Eclair d’Argent, qui entamait la procédure de retour à la base.
En souvenir de ce jour, quelques semaines avant le début de l’Hiver, à la date anniversaire de la Bataille de Terpsichore, quand la nuit tombe les habitants de la colonie invitent des dignitaires et des artistes de l’Empires Wu, et dressent des millions de lampes dans les rues de leurs villes, des modestes bougies aux fenêtres aux vastes installations complexes de milliers d’ampoules sur les grandes avenues, illuminant leur monde, en souvenir de cette nuit ou le ciel s’est embrassé, célébrant la spectaculaire explosion de la dernière Terreur renégate par un gigantesque feu d’artifice, point d’orgue de cette Fête des Lumières, préparés par les meilleurs artificiers de l’empire, et tirés depuis la mer dans le ciel de Canberra, à 4h23, l’heure exacte de l’explosion du mastodonte.
Actuellement, l’Empire Souverain de Némésis investit dans la modernisation des structures défensives de Terpsichore, ses relations diplomatiques ainsi que celle de la Corporation des Systèmes Indépendants, notre guilde, avec la Confrérie Lanthanienne de l’Atlante n’ont jamais été aussi bonne. Dans le ciel azur de Canberra flotte cote à cote les bannières de la CL, de la CLA, et surtout au côté du Faucon de Némésis le Tigre de Wu montre l’amitié entres nos peuples.
