Les Chroniques de Prydain : l'Empire du Dragon Bleu.

Présentation de personnages, d'alliances, dialogues et intrigues se passent ici.

  • *** en cours de rédaction..premier script au soir 8) **
    https://youtu.be/ZG1RXjdrkpA : Hymne impérial de Prydain


    Chapitre I : la Cérémonie

    Mais poussez pas, voyons, ooh, mais..
    Il y avait du brouhaha, de l'agitation, en effet quelque chose se préparait et les gens étaient rassemblés devant les grands écrans-publics, d'autres étaient confortablement assis chez eux, devant leurs écrans plasma 3D. Chacuns possédaient des petites lunettes pour bénéficier, le moment venu, de l'impression de se trouver à la fois au coeur de l'événement et d'avoir une vue d'ensemble. Une onde fébrile parcourait la population du monde.
    Pendant ce temps, d'autres choses se produisaient. Au coeur de la foule, il y a avait des mouvements contradictoires, indifférents ou presque à l'évènement qui allait se produire.
    Une autre agitation parcourait le personnel de sécurité, à tout les échelons, à tous les métiers. Les forces de police oeuvraient de concert avec l'armée, les troupes d'élite et les organisations gouvernementales officielles et officieuses. Les hommes en noir étaient de sortie, pensa t'il, avec un sourire, après tout il était l'un d'eux. Trente ans de métier, à l'Ombre des officiels, veillant à leur sécurité, comme à celle des populations rassemblées lors des rassemblements publics de toutes sortes.
    Chacuns avaient son rôle, sa place. Lui-même, émetteur dans le lobe d'oreille, il était en ville ; il faisait partie de l'équipe du second cercle, la zone entre 1 et 20 kilomètres autour de la zone de l'évènement à venir, dont le nom de code était : zone alpha.
    30 ans de métier et peu d'erreurs, car loin de l'image idéalisé des "héros " de cinéma, les gens de l'ombre commettaient des erreurs, simplement c'était là, tout l'art de travailler en sous-marin, on pouvait dissimuler, déformer, détourner..les 3 D .. de fameuses emmerdes, moi je vous le dit ! ..
    Les rires, la joie, l'exaltation des masses lui apparaissaient comme un spectacle incompréhensible..forcémment lui voyait tout sous l'angle sécuritaire et professionnel. Il voyait ses collègues nettement dans une foule, tout autant que d'éventuels suspects, le reste, la masse des innocents badauds se fondait en une masse de chaîr et de vêtements..A ce moment-là, il n'aurait pas même reconnu des gens de sa famille ou de ses amis de la vie civile, si il en avait eu !

    La température actuelle de Valinor était estivale et la capitale, Valinoris et sa cité-interdite, Tar-Valon, cuisait sous le soleil, mais ce n'était pas non plus une réelle gêne. Il n'aimait pas le genre d'évènement de grande ampleur qui allait se produire, dans quelques moments, non il n'aimait pas. Tout comme ses collègues, d'ailleurs. Le risque augmentait avec le nombre de masse rassemblée en un lieu, c'était une équation mathématique et de sciences sociales, si fondamentale..aussi incontestable qu'une flamme de bougie brûle.. Il y avait toujours des soucis de différents ordres de grandeur..
    La vie de la cité continuait malgré l'évènement et les membres de franges criminelles de la population ne chômait pas ou fort peu.

    Valinoris était une immense cité alliant les constructions les plus modernes et les plus design, aux quartiers anciens de différentes époques, aux parcs et aux zones vertes qui formaient de véritables poumons verts de la mégalopole. Tar-Valon où il se trouvait était restée inchangée ou presque depuis la plus haute antiquité. De grands murs de pierre blanche et des tours moyenâgeuses, avec leurs bannières claquants aux vents.. la cité interdite où l'élite dirigeante vivait depuis toujours..Autrefois, il n' y avait que des nobles et des religieux, quelques érudits ..et maintenant d'autres populations s'y ajoutaient, mais au fond, rien ne changeait depuis le temps des rois absolus.
    Le souverain de Prydain était toujours un monarque absolu, même si son pouvoir se montrait moins direct que ceux de ses prédecesseurs du temps jadis. Il y avait une assemblée planétaire, des élections, une politique d'éducation pour tous, une vie moderne, des loisirs, des jeux, mais au fond, rien ne changeait, il y avait toujours les puissants, les favorisés et les perdants, les criminels et les servants. Lui -même était un servant, il dévouait sa vie à une cause, celle de défendre l'Etat au prix de sa vie. Et Lui drapé dans ses atours et sa superbe, lui aussi était coupé des choses simples. Lorsqu'on servait l'Etat dans l'Ombre, nulle vie sociale ou tout du moins, tout était factice au fond..cette mission était sa dernière, les tests le disaient et lui même l'affirmait, il était arrivé au bout. Il serait recyclé, bien sûr, comme on disait dans le jargon.. On ne quittait pas Son Service, hormis dans la mort peut-être ..
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    Dernière édition par Prydain le Mer Sep 23, 2015 1:19 pm, édité 1 fois.
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  • Prydain a écrit:****
    ( à venir , en cours d'écriture)



    La cérémonie commença par un effet spécial qui , un temps, saisit d'effroi le public, un bruit de tonnerre brisa un silence pesant et là, surgit, des temps anciens : une nuée de dragons bleus, les dragons de Prydain !


    Les immenses bêtes volèrent, tout en crachant des flammes imaginaires, qui semblaient si réelles que des gens dans les rues se couchèrent sur les trottoirs, en une vaine posture. Puis il y eut toute une série d'images et de scénographies, rappellant différents moments majeurs de l'histoire officielle et des feux d'artifice saisissants, figurant toutes les couleurs du spectre de la lumière stellaire. La scène la plus spectaculaire fut la grande bataille navale qui permit à Cyrus Ier d'unir la planète sous sa férule. L'illusion était si puissante, que beaucoup eurent l'impression de flotter dans les eaux de l'océan et de vivre la bataille, entre les vagues et les éclaboussures d'eaux projetées par les bombardements et les assauts impitoyables des navires.
    On avait réellement l'impression, en regardant d'être dans les airs et dans les scènes de bataille, celles des temps pré-modernes, et celles de l'ère spatiale.
    Puis le point d'orgue de la cérémonie survint. Le grand cor de la Tour Blanche résonna, immense vibration qui parcourut toute la planète, faisant vibrer d'émotion les gens. Quelque chose allait se produire et le lieu de l'action allait se dérouler dans l'enceinte de la cité de Tar-Valon.

    Une musique se mit à résonner et tous purent voir l'hommage de la Nation à son Seigneur. Il y eut une sorte de combat symbolique, entre deux factions, l'une aux armes du souverain, de teinte bleu-azur et pourpre et l'autre symbolisant, l'ensemble des ennemis de Prydain, en teinte grise et blanc.


    Le combat se déroulait dans les grands escaliers menant aux Palais. Les soldats portaient des armures et des cuirasses, des voilures et des capes, des hallebardes et des katanas, de longues épées et des tridents, des bâtons, comme des boucliers et des écussons. La danse guerrière semblait si réelle, il n' y avait pas de sang, mais les choregraphies rendaient hommage à toutes les formes de combat, armés comme à main nues des peuples de Prydain.

    Les troupes affluaient de chaque camp, les Gris contre l'Azur impérial. Et le camp ennemi semblait l'emporter mais cela ne dura qu'un temps. Petit à petit l'ennemi fut divisé en petit groupes, isolés les uns des autres, encerclaient par les troupes arborant l'Azur et le Pourpre. Puis ce fut l'heure de la mise à mort, certains succombaient sous les coups d'autres, s'agenouillaient ; puis le cor résonna à nouveau et toutes les troupes s'immobilisèrent, puis tous les camps confondus, se rassemblèrent et il y eut comme une clameur, un immense hourra fit vibrer les troupes.

    Puis, là, comme métamorphosé en Dragon, apparut le souverain de Prydain, vêtu de l'armure des rois de jadis, paraissant non plus humanoide mais tel un dieu sous forme draconique.
    Les guerriers alors s'agenouillèrent, pour symbolisait la soumission de la planète à l'Autorité de Cyrus, Empereur de Prydain et de Turan ; la musique devint alors plus solennelle encore et le souverain apparut d'autant plus majestueux, que tous étaient à genoux ; il marcha alors seul d'un pas lent et grave vers l'entrée de la Salle du Trône, tout en haut de l'escalier aux cents marches.

    Le souverain s'arrêta et et se tourna vers les guerriers à genoux, et il fit un geste séculaire, à l'hommage des vassaux et des vaincus, celui du Souverain respectueux de Son Peuple et de ses libertés. Il ne s'agenouilla point, mais s'inclina , en révérence, et alors les gardes se relevèrent d'un même élan, poussant un choeur unanime et frappant leurs boucliers de leurs armes.
    Puis le silence se fit et en réponse respectueuse à la révérence impériale, les gardes posèrent un genoux en terre, tenant dressée leurs piques et leurs hallebardes, leurs épées, lames tournées vers le sol.
    Puis il y eut un autre son de cor, prolongé, et lorsque le souverain se plaça sur le trône fait de jade et d'os de dragon recouvert d'or et d'argent, deux cents gardes se placèrent sur les marches, et ce fut le son final de la cérémonie, le même que lors du serment d'allégeance. ( voir bande son au premier post) .
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  • **additionnel au chapitre I, en cours de rédaction**

    Je voyais le rituel mis en place par mes soins, s'accomplir. Tant d'années, tant de temps écoulé depuis les jours anciens, où je n'étais alors que le Prince-Héritier de Prydain.. le royaume était menacé, les étoiles semblaient inaccessibles à l'époque, un rêve de chanteur ou d'écrivain, un rêve de dragon..

    Je restais assis un moment sur le trône, le temps que l'armée me rende hommage, au nom du Peuple. Il était temps à présent que je bénisse la foule. Les services de sécurité étaient à cran. Quelque chose s'était produit, on lui en dirait plus après la cérémonie.

    Le chant solennel de Prydain lui fit revivre, comme à chaque fois, ses souvenirs.
    Dernière édition par Prydain le Sam Oct 10, 2015 12:46 am, édité 2 fois.
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  • Prydain a écrit:****
    Laboratoire XC57 du site ****, niveau -8 sous la surface

    Je n'arrive pas y croire, Docteur !

    Le patient B2, est un pure produit de technologie Cetyn, c'est très intéressant que nous ayons pu l'attraper à temps..nous pourrons peut-être tenter quelque chose contre eux..

    Croyez-vous vraiment que nous ayons autant de temps, devant-nous. Je suis militaire, je ne suis pas cybernéticien ou Savant, moi je vais sur le terrain. Pensez-vous vraiment qu'on pourra retourner cette technologie alien contre l'envoyeur. De toute façon, ne croyez pas qu'il n' y aura pas d'autres attentats. Ils ont faillis réussir ! vous imaginez, cette nation aurait été dirigée par un Cetyn ! D'autres sont là, parmi nous..

    Général, vous n'êtes qu'un maillon, pensez vous vraiment que nous avons omis des choses..peut-être, en tout cas, pas dans le sens où vous l'entendez ..

    Ne vous inquiétez pas, vous apprendrez par votre hiérarchie d'autres éléments, sur la nature du projet voulu par...

    Sur une table d'opération, il y avait une forme humanoïde, ouverte, la tête était recouverte d'un drap. Des robots chirurgiens s'affairaient pour prélever les sucs du corps..Le groupe s'approcha et ils se regardèrent, unanimes dans leur constat. Son visage était si ressemblant, s'en était troublant !
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  • Chapitre Second : la croisière s'amuse


    Les passagers pour le vol A58F3600, sont prier de se présenter à la porte d'embarquement B7....Les passagers pour le vol A58F3600, sont prier de se présenter à la porte d'embarquement B7...

    La foule était nombreuse et fort disparate, dans le grand hall d'accueil de l'Aerospace de Llyrr. Il y avait des familles, des personnes seules, des couples, des groupes, des gens âgés et des jeunes. Je marchais en suivant la file, en direction de la porte d'embarquement B7, en direction de la planète 4 du district impérial. Le vaisseau serait un long courrier, comme on disait, non un vaisseau de plaisance. Le billet était moins cher entre autre chose. Je me sentais bien, du moins je m'en persuadais, je n'allais pas là bas pour des vacances, c'était pour un travail de routine.
    Après le stress des fêtes, ce petit tour là haut serait du gâteau.
    Le chef du bureau l'avait dit : " Oui, c'est la dernière, après tu pourras prendre ta retraite"..

    Mesdames, Messieurs, nous vous rappellons que vos titres d'embarquement doivent être valides, pour être autorisés à monter dans le vaisseau ; Veuillez les passer dans la borne automatique ! Nous vous souhaitons un bon voyage, sur Air Space Cap Jo

    Outre les appareils de détection, il y avait quand même un personnel de sécurité et d'accueil piétinant dans le sillage des portiques. Il plaqua sa carte contre l'écran de la borne et le sas s'ouvrit, puis se referma derrière lui. De là, il suivit un long corridor métallique jusqu'au vaisseau ; d'ailleurs on ne se rendait point compte d'embarquer sur un vaisseau. C'était comme une sorte de paquebot, mais au lieu de naviguer sur les océans, il naviguer dans l'éther et le vide spatial à des vitesses supersoniques. Autrefois, il aurait mis plusieurs jours, d'après ce qu'il avait lu dans des livres de l'histoire des transports spatiaux, la technique à présent faisait que le vaisseau mettait 10 minutes de vol. Plusieurs millions d'unités astronomiques avalés par de puissants moteurs.
    10 minutes pour faire quoi. Et bien juste le temps de boire un verre, se poser dans un fauteuil, marcher le long des coursives pour admirer le vide spatial et ses étoiles. En effet la vitesse était telle qu'il aurait été impossible pour l'oeil de regarder, aussi, les scientifiques et les ingénieurs avaient inventés un système permettant au passager de voir l'espace environnant.
    Le vaisseau décolla, sans que nous l'ayons senti; d'ailleurs je n'avais même pas écouté l'annonce du départ. Je m'en fichais. La planète mère devint en quelques secondes, un point bleu dans l'espace qui finit par s'évanouir.

    Je m'intéressais donc aux passagers qui croisait mon sillage, l'air de rien, par habitude d'espionner et jauger à qui j'ai affaire. Dans le vaisseau, il y avait plusieurs hall de détente, certains étaient comme des salons agréables et design, de la musique classique se faisait entendre en fond sonore, tandis que des personnes discutaient paisiblement, ou somnolaient dans des fauteuils moelleux, leurs sacs sur leurs genoux. Je marchais encore, quittant le salon de la harpe pour atteindre celui des jeunes, que je traversais aussi. Là il y avait de la musique populaire, des sortes de karaoké ou de jeux musicaux..boh ça le dépassait tout ça, toute façon, il n'avait pas eu de jeunesse, du moins cette période là c'était le brouillard. Il continua distraitement et quelqu'un le tamponna, c'était un des barmen. Vu son air, il devait croire avoir l'emploi du temps le plus dur de l'univers ! :lol:
    10 minutes pour être au taquet et amener boissons ou rappeller aux clients où se trouvait le petit coin, tel salon pour distraire les morveux ou pour que le vieux passager ou la vieille passagère puisse rejoindre le salon qui lui conviendrait le mieux.. bizarre profession..
    Etonnant comme un temps court peut devenir long. Il s'ennuyait, quand il décida de s'asseoir dans un des fauteuils moelleux d'un salon..

    *********
    épilogue du chapitre :
    Mais, que faites vous ? je..
    Les voix autour de moi devenaient inaudibles..pourquoi me faire ça à moi ! un piège..une mission anodine..eu comme un bleu...la réunion avait été ordianire puis tout s'était précipité quand, en principe l'heure de fin était survenu. Un des types m'avait retenu le bras, comme pour m'indiquer " Attends, mon gars, on a pas fini.. écoutes.....et là cette douleur fulgurante au cou...pourquoi??..puis ma conscience s'enfonça dans les brumes indiscibles du néant de l'inconscience, ne se souvenant qu'au dernier instant, du battement de baguette de tambour du chant impérial, qu'il avait tant de fois entendu...
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  • Prydain a écrit: Chapitre Second : la croisière s'amuse


    Les passagers pour le vol A58F3600, sont prier de se présenter à la porte d'embarquement B7....Les passagers pour le vol A58F3600, sont prier de se présenter à la porte d'embarquement B7...

    La foule était nombreuse et fort disparate, dans le grand hall d'accueil de l'Aerospace de Llyrr. Il y avait des familles, des personnes seules, des couples, des groupes, des gens âgés et des jeunes. Je marchais en suivant la file, en direction de la porte d'embarquement B7, en direction de la planète 4 du district impérial. Le vaisseau serait un long courrier, comme on disait, non un vaisseau de plaisance. Le billet était moins cher entre autre chose. Je me sentais bien, du moins je m'en persuadais, je n'allais pas là bas pour des vacances, c'était pour un travail de routine.
    Après le stress des fêtes, ce petit tour là haut serait du gâteau.
    Le chef du bureau l'avait dit : " Oui, c'est la dernière, après tu pourras prendre ta retraite"..

    Mesdames, Messieurs, nous vous rappellons que vos titres d'embarquement doivent être valides, pour être autorisés à monter dans le vaisseau ; Veuillez les passer dans la borne automatique ! Nous vous souhaitons un bon voyage, sur Air Space Cap Jo

    Outre les appareils de détection, il y avait quand même un personnel de sécurité et d'accueil piétinant dans le sillage des portiques. Il plaqua sa carte contre l'écran de la borne et le sas s'ouvrit, puis se referma derrière lui. De là, il suivit un long corridor métallique jusqu'au vaisseau ; d'ailleurs on ne se rendait point compte d'embarquer sur un vaisseau. C'était comme une sorte de paquebot, mais au lieu de naviguer sur les océans, il naviguer dans l'éther et le vide spatial à des vitesses supersoniques. Autrefois, il aurait mis plusieurs jours, d'après ce qu'il avait lu dans des livres de l'histoire des transports spatiaux, la technique à présent faisait que le vaisseau mettait 10 minutes de vol. Plusieurs millions d'unités astronomiques avalés par de puissants moteurs.
    10 minutes pour faire quoi. Et bien juste le temps de boire un verre, se poser dans un fauteuil, marcher le long des coursives pour admirer le vide spatial et ses étoiles. En effet la vitesse était telle qu'il aurait été impossible pour l'oeil de regarder, aussi, les scientifiques et les ingénieurs avaient inventés un système permettant au passager de voir l'espace environnant.
    Le vaisseau décolla, sans que nous l'ayons senti; d'ailleurs je n'avais même pas écouté l'annonce du départ. Je m'en fichais. La planète mère devint en quelques secondes, un point bleu dans l'espace qui finit par s'évanouir.

    Je m'intéressais donc aux passagers qui croisait mon sillage, l'air de rien, par habitude d'espionner et jauger à qui j'ai affaire. Dans le vaisseau, il y avait plusieurs hall de détente, certains étaient comme des salons agréables et design, de la musique classique se faisait entendre en fond sonore, tandis que des personnes discutaient paisiblement, ou somnolaient dans des fauteuils moelleux, leurs sacs sur leurs genoux. Je marchais encore, quittant le salon de la harpe pour atteindre celui des jeunes, que je traversais aussi. Là il y avait de la musique populaire, des sortes de karaoké ou de jeux musicaux..boh ça le dépassait tout ça, toute façon, il n'avait pas eu de jeunesse, du moins cette période là c'était le brouillard. Il continua distraitement et quelqu'un le tamponna, c'était un des barmen. Vu son air, il devait croire avoir l'emploi du temps le plus dur de l'univers ! :lol:
    10 minutes pour être au taquet et amener boissons ou rappeller aux clients où se trouvait le petit coin, tel salon pour distraire les morveux ou pour que le vieux passager ou la vieille passagère puisse rejoindre le salon qui lui conviendrait le mieux.. bizarre profession..
    Etonnant comme un temps court peut devenir long. Il s'ennuyait, quand il décida de s'asseoir dans un des fauteuils moelleux d'un salon..

    *********
    épilogue du chapitre :
    Mais, que faites vous ? je..
    Les voix autour de moi devenaient inaudibles..pourquoi me faire ça à moi ! un piège..une mission anodine..eu comme un bleu...la réunion avait été ordinaire puis tout s'était précipité quand, en principe l'heure de fin était survenu. Un des types m'avait retenu le bras, comme pour m'indiquer " Attends, mon gars, on a pas fini.. écoutes.....et là cette douleur fulgurante au cou...pourquoi??..puis ma conscience s'enfonça dans les brumes indiscibles du néant de l'inconscience, ne se souvenant qu'au dernier instant, du battement de baguette de tambour du chant impérial, qu'il avait tant de fois entendu...
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  • Chapitre III : une banale mission d'exploration.

    "Coordonnées, ciblage de sonde, secteur RCA-OPU ; vol orbital enclenché, procédure accomplie"

    Le pilote, chargé du radar, lisait sur l'écran, le court message du système de bord. Il aurait préféré que l'on tombe sur une planète habitable, car il en avait la claque du vaisseau..il aspirait à sentir la terre, l'eau vivifiante sur sa peau, ressentir la douce chaleur du soleil et entendre les oiseaux.. mais boulot oblige !

    Allez, c'est à toi de jouer..pilote les drones de capture, la fenêtre orbitale est stabilisée", lui dit Keva, l'officier de bord, une prydane brune à la moue boudeuse.

    Sur l'écran d'observation, on vit la dizaine de petits drones dépliables qui fonçaient vers la petite lune rocheuse, gravitant autour d'une géante gazeuse, aux nuages colorés et mortels. L'absence d'atmosphère facilitait grandement les choses. Les petites sphères se positionnèrent en " mode stationnaire", telles de petites créatures d'un mètre de diamètre, à peu de distance de la surface morne et désolée.

    Verrouillage cible. Drones de capture, mode vol triangulaire. Cible verrouillée.

    Les drones avaient perçus le signal de la sonde d'exploration. Un artefact était là. Qui l'avait déposé là? Ce n'était pas son travail, ni sa préoccupation. Avec toute la technologie inventée depuis les débuts de la conquête spatiale, la traque d'artefacts était toujours au fond une surprise. La seule chose qui changeait était que la sonde exploratoire indiquait la position d'un objet non-naturel donc un possible artefact.
    Ce pouvait-être des restes de vaisseaux, d'armes, des objets ou des ruines, des appareils..
    La surprise était là, au moment de la capture. Il fallait faire vite, car le milieu était hostile.
    Cette petite lune de 800 kilomètres de diamètre, gravitait dans l'orbite proche des anneaux d'une géante gazeuse. Et bientôt, la surface serait bombardée par des milliers de météores et de blocs de glace.

    Les petis drones de capture vinrent se positionner près de la sonde exploratrice, après avoir frôlé des pics et des abîmes.
    Une petite pomme de terre, telle était la comparaison non scientifique qui lui venait en tête, en examinant son écran de contrôle. Les drones étaient ses yeux et ses mains externes.

    Objet artefact, code " x8lt9c" ; pris. Retour vaisseau ; sonde exploratrice réactivée, retour vaisseau de récolte enclenchée


    Dossier numéro 4084, section B9A6, examen d'artefacts, région d'aelron

    Ses yeux parcouraient le rapport qu'il avait écris sur cette étude d'artefacts. Ce n'étaient que d'anciennes bornes qui utilisaient autrefois certianes anciennes républiques ou fédérations OPU-RCA.
    Ces bornes étaient des appareils de signalisation pour les routes de transporteurs civils. Elles se trouvaient en grand nombre sur cette lune, peut-être abandonnées là, hors d'usage ou rejetées par des pirates..
    Ils les avaient longuement examinées. Les objets avaient subis toute une batterie de test, il n'y avait rien d'intéressant pour lui et son service archéologique.
    Il signa le bordereau pour envoi au service de recyclage et processus technique. Il emprunta ensuite un long couloir éclairé par un sol lumineux, vers le tube d'envoi. Il pianota un code et le sas s'ouvrit ; il déposa le paquet dans le monte-charge, qui devait l'emmener vers le service de recyclage. De drôles de gus ces recycleurs !
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  • ***
    " hey, Barney, lève toi, arrêtes de roupiller, nom de nom, tu veux te faire virer ! ?"

    " Bof t'en fais pas, j'men cogne, qui d'autre voudrait de ce boulot, ya personne pour moi là haut, et pis j'temmerde, tu m'agaces à stresser toujours comme ça :boulet: .. tiens, paquet mis ! "
    L'agent technique qui venait de parler était un peu lourdaud et malcommode, il faisait bien son travail malgré son apparence, mais peu de monde pouvait le supporter, à part Finngus, un type qui avait grandi dans une station spatiale et non sur une planète..il était mince et petit, aux yeux ronds ahuris et nerveux.
    Ils n'étaient pas les seuls à faire ce boulot mais leurs collègues étaient des box, et comme dans tout travail collectif, il y avait les groupes par affinité.
    Puis d'un coup, il y eut une annonce, sur leurs écrans et interfaces : Transmigration Planétaire .

    " Encore une décision du Très Haut ^^, bah nouveau système, nouveau cadran, peu importe, le boulot c'est le boulot ! , s'écria Barney, mâchonnant un chewin-gum, nonchalemment.

    ***
    Salle de conférence *lrt* , Guilde des Explorateurs Prydain

    Dans la salle ronde où se tenait une grande table-interface, des sommités étaient réunies, ils regardaient l'écran et du coin de l'oeil,ils pouvaient voir à la fenêtre, l'imperceptible vibration de l'air et l'illusion spectrale de quelques minutes. Il ne fallait pas la regarder sans lunettes, car le flux était la déformation quantique de la planète..des planètes, déplacées par Grâce et Volonté du Souverain.

    Ce dernier s'était placé sur " le Trône Quantique" comme on le surnommait et d'où il pouvait commander les planètes grâces à des balises de la Guilde interstellaire des Explorateurs.

    La décision impériale s'était abattue comme le couperet sur la nuque du condamné.

    Toutefois, entre le moment de la décision et son application concrète, il fallut attendre un mois. En effet, les compagnies de transport civil devaient cesser leurs vols, sous peine de disparaitre dans le vortex de téléportation. Et il y eut des recompostions d'entreprises..derrière la Transmigration, il y avait des enjeux économiques et stratégiques. Le souverain de Prydain avait toujours su, avec un temps d'avance incroyable, ce qu'il fallait faire au moment "T". Et celà ne plairait pas à certains, qui pensaient que l'empereur aurait du demander l'aval de l'assemblée planétaire, mais le souverain devait estimer que cette décison était de son seul ressort. Et au fond elle l'était, car une telle décision avait du se décider en petit comité.
    Dans les populations des colonies, certains seraient perturbés, en effet, certaines planètes devraient avoir leur propre porte, pour rester connecter au maillage des Possessions.
    Le plan impérial bouleversait toute l'organisation depuis le temps de la GRANDE TRANSMIGRATION D' Aelron, mais avec l'extension des Possessions, il fallait réformer. Certaines planètes ne seraient plus " voisines", d'autres seraient éloignées de la PM. Des familles seraient éloignées, mais au fond, grâce au système de portes, il n' y avait pas de difficulté. Le bouleversement était psychologique. Le temps ferait son oeuvre et puis, le plan impérial était efficace.
    Dernière édition par Prydain le Jeu Sep 24, 2015 11:44 am, édité 1 fois.
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  • *** chapitre en cours***
    Dernière édition par Prydain le Dim Sep 27, 2015 8:20 pm, édité 1 fois.
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  • chapitre en cours d'écriture..possible bond dans le temps
    Dernière édition par Prydain le Dim Sep 27, 2015 8:23 pm, édité 1 fois.
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  • Prydain a écrit:Chapitre IV : Corruption et marché noir

    L'espace intersidéral est comme la mer et les océans sur lesquelles naviguaient les ancêtres, aux temps pré-spatiaux, il y a du danger, de l'imprévu, de la fourberie ; le vocabulaire de navigation est quasi un décalque de la langue des marins sur leurs navires à voiles ou à rames ; rien à changer au fond, si ce n'est le décor, les armes, la technologie. Il y a les pirates, les malandrins, les forbans, les marchands et les voyageurs, voiçi une infime partie de leur histoire

    bip...bip..bip..bip,bip,bip,bip,bip...bip..bip..bip

    Le radar du vaisseau cargo avait repéré le signal de détresse d'un autre vaisseau cargo, dont le vol semblait chaotique ; une avarie, à n'en point douter. Les transmetteurs avaient été enclenchés afin de procéder au protocole de sécurité. Le capitaine Lyneus était mécontent mais, le code de navigation exigeait de porter secours, d'ailleurs, s'il ne le faisait pas, l'ordinateur du vaisseau le signalait à l'autorité portuaire spatiale et il y aurait sanction.
    Il avait plusieurs fois "oublié" d'aider, et il avait eu de sacrées amendes, au bout de 3 refus de porter secours/assistance ( on pouvait ne pas payer si on prouvait avoir été dans l'incapacité d'apporter matériellment de l'aide) , tout capitaine perdait son agrément de pilote et se voyait interdit de naviguer, en plus d'une peine de prison dans une mine de fer à l'ancienne, pour plusieurs décennies !

    Les deux vaisseaux furent ensuite reliés l'un à l'autre, après une manoeuvre peu évidente de vol, car le vaisseau naufragé était en pleine dérive et à l'intérieur de celui-çi, l'équipage ne pouvait rien faire ou presque. C'était bizarre que le moteur de relais ne se soit pas mis en route. Oui, bizarre..
    L'équipage secouru arriva enfin, par le sas de décompression et il se produisit quelque chose; seize individus surgirent du sas, arme au poing.
    Le vaisseau-cargo du capitaine Lyneus n'était pas fait pour les combats, ni en interne et encore moins en extérieur. Et lui et ses " gars" n'avaient pas d'armes.

    Merci de nous porter secours, votre vaisseau est nôtre à présent ; ne tentez rien, restez calme et tout ira bien. Mes hommes savent tirer dans leur cible et nous saurons, si nécessaire vous tuer, sans endommager la carlingue, ok !

    Je suis le capitaine Lynéus, et je..

    Les pirates se mirent à rire et leur chef dit : Et bien capitaine, soyez diligent et menez mes gars à vos marchandises ; Triip, Dan, kaki, allez que notre brave capitaine fasse son devoir ; s'il bouge, trouez le !

    " Et quant à vous autres, obéissez, faites ce qu'on vous dit où gare ! Maintenant, votre nouveau capitaine va changer le cap !
    ***
    Bien plus tard, le petit vaisseau du capitaine Lynéus s'engouffra dans le sas géant d'une base spatiale Pirate. Le capitaine avait été enfermé dans sa cabine comme certains gars de son équipage, il ne savait pas ce qui allait se produire. Il était furieux et résigné. Mais pourquoi lui ! pourquoi tant de poisse ! Et si il avait pris du retard, au port, les autres, ces pirates seraient morts sans son aide !
    ***
    " Pourquoi , mais pourquoi !?
    Les pirates avaient descendus froidement une partie de l'équipage, sans motif apparent et le sang s'écoulait sur le sol métallique de la salle où on les avaient réunis.
    Capitaine Lynéus, vous ne méritez pas votre titre, vous n'êtes guère plus qu'un chauffeur-livreur, voyez les gars, comme il ose nous regarder ; et oui bonhomme, on tue, on massacre, on prend ce qui nous revient de droit ; aller, je te suis reconnaissant, je vais t'accorder une mort rapide, ça te dirait un petit plongeon ?...comment..j'entends pas..oh, il saigne, je lui juste mis une claque..pas solide le pépère ! Allez bonne nage ! ; dit le chef pirate d'un air narquois et fou.

    Le brave capitaine fut conduit dans un sas de décompression, il frappait contre le hublot, probablement des " au secours, pitié !" ; puis l'autre porte s'ouvrit lentement et l'air spatial fit son oeuvre, il y eut un " splash" et le corps fut brisé sous le choc de la décompression.

    ***
    La guerre a ses dommage, le sacrifice des uns assure la réussite des autres.
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  • récit additionnel en cours.. soucis quantique à gérer
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    Dernière édition par Prydain le Lun Oct 19, 2015 11:28 pm, édité 1 fois.
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    Dernière édition par Prydain le Sam Oct 24, 2015 10:19 pm, édité 3 fois.
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  • Prydain a écrit:
    Prydain a écrit:
    Prydain a écrit:**additionnel au chapitre I, en cours de rédaction**

    Je voyais le rituel mis en place par mes soins, s'accomplir. Tant d'années, tant de temps écoulé depuis les jours anciens, où je n'étais alors que le Prince-Héritier de Prydain.. le royaume était menacé, les étoiles semblaient inaccessibles à l'époque, un rêve de chanteur ou d'écrivain, un rêve de dragon..

    Je restais assis un moment sur le trône, le temps que l'armée me rende hommage, au nom du Peuple. Il était temps à présent que je bénisse la foule. Les services de sécurité étaient à cran. Quelque chose s'était produit, on lui en dirait plus après la cérémonie.

    Le chant solennel de Prydain lui fit revivre, comme à chaque fois, ses souvenirs.


    ******
    https://youtu.be/yp4Gtfly_30

    La cité de Tar-Valon était sur le qui-vive, une bise glacée soufflait étrangement en pleine été. Le Roi Awrawn était mort lors d'une bataille maritime, au large de la côte du Kelvyr ; le prince quant à lui était au palais. Il avait une fièvre étrange depuis des semaines. La défaite avait été une victoire, les deux flottes s'étaient annihilées réciproquement ou presque. Et en l'état l'ennemi ne pouvait lancer une attaque par mer sur la capitale ; le royaume avait un sursis. Turan devrait attaquer par la terre, le conflit serait long.

    Pour la première fois, les combats avaient été retransmis par un système de ballons- porteurs de caméras et de dirigeables, les images devaient en principe servir la gloire de la Nation, elles n'illustrèrent qu'un désastre ; le désarroi fut grand et un vent de panique envahit la population toute entière. La propagande se retournait contre le régime et on entendit, dès les premiers jours, après le désastre de Kelvyr, une forte contestation ; les ennemis de la monarchie se relevaient et l'agonie du Prince-héritier rajoutait à la confusion ; une guerre dynastique se profilait et une révolution politique couvait comme un feu volcanique grondant; la seule consolation était que l'ennemi avait perdu beaucoup de sa force d'attaque et il aurait lui aussi à gérer les conséquences dans son pays. Depuis plusieurs décennies, Turan et Prydain se disputaient l'hégémonie du Monde ; ces deux royaumes étaient les plus puissants, ils avaient connus la révolution industrielle, profitant chacun dans leur zone du monde à dominer et assujettir les autres pays, soit par la force, soit par la puissance culturelle, économique et technologique.

    Prydain dominait le nord de la planète et l'ouest de l'hémisphère ; Turan dominait l'Est et une partie du sud habitable. Les deux pays étaient de force quasi-égale et la guerre mondiale était coûteuse. Le jeu des alliances avec les Etats-intermédiaires avaient entrainés les deux Grands dans un conflit global et armé. Dans chaque camp on dépeignait l'ennemi comme le probable destructeur de la civilisation. Prydain en perdant son roi et sa flotte était comme un bateau sans capitaine, mais pas sans gouvernail ; le gouvernement tentait de calmer la destabilisation nationale ; les alliés de Prydain allaient commencer à flancher, ce n'était qu'une question de mois.
    Seule consolation, l'Empire de Turan avait aussi à gérer l'impact de la perte de sa flotte, ses alliés aussi se montraient hésitants, revêches à l'option de continuer la guerre. Mais Turan était uni politiquement, il n' y avait pas de crise institutionnelle. Il n' y avait pas, de mouvements populaires, porteurs d'idées démocratiques, en tout cas ils étaient fort minoritaires chez les Turaniens.
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  • texte manquant à venir
    Dernière édition par Prydain le Lun Oct 19, 2015 11:54 pm, édité 1 fois.
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  • ****lolo
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  • ******** en cours ****
    Dernière édition par Prydain le Mar Oct 20, 2015 12:26 am, édité 1 fois.
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  • rp à venir
    Dernière édition par Prydain le Sam Oct 24, 2015 11:06 pm, édité 1 fois.
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  • Prydain a écrit:
    Prydain a écrit: Le palais était assombri, le prince se mourrait et même si, pendant quelque jours il semblait aller mieux, nul médecins ne pouvait plus le guérir ; le mal incurable avait gagné. Avec le Prince Cyrus s'éteindrait la dynastie des rois et probablement la monarchie. Les républicains attendaient, tels des vautours, les prétendants au trône attendaient aussi leur heure.

    Il y eut de nombreuses tentatives au fil des jours, pour faire arracher au prince agonisant, une lettre d'abdication ou du moins un testament reconnaissant tel ou tel, comme son héritier. Mais le Prince pouvait compter sur quelques loyaux et influents serviteurs et aussi sur son propre bon sens. Cyrus avant sa maladie, avait toujours été reconnu pour son sens politique plus aiguisé que celui de son père.

    Un soir, les principaux meneurs des camps ennemis ou rivaux de la dynastie, furent invités au Palais. Aucuns n'osa refuser, ils pensaient tous pouvoir en tirer profit; ils s'imaginaient chacuns que le Prince allait accorder sa bénédiction à leur cause. Même le chef des révolutionnaires déclarés, le bouillant et tempétueux tribun Bregorn, se senti flatté et curieux, même s'il redoutait quelque chose.
    Le palais avait rondement mené cette entrevue, chacuns des protagonistes fut amené, en ignorant que d'autres seraient aussi reçus.

    Les couloirs du palais étaient sombres et les serviteurs tenaient des chandeliers d'argent pour éclairer le chemin ; on aurait dit une demeure hantée, un silence funèbre de mausolée planait au-dessus de leur tête et l'atmosphère pesante fit frissonner les invités.



    Chacuns des protagonistes fut étonné de voir qu'il n'était pas seul, dans le salon et lorsque un valet revint par une autre porte, annonçait la venue de Sa Majesté, l'étonnement laissa place à l'humilité. Le Prince avait revêtu de beaux atours, il se tenait droit et à quelques pas derrière lui, se tenaient deux conseillers..l'un était un ministre éminent et l'autre, le Maitre-espion de la Couronne, le chef des RG.
    Tous firent une courte révérence au prince et ils s'asseyèrent dans de grands fauteuils confortables, face à l'héritier des rois.

    Ce dernier leur adressa un long monologue, où il leur fit part de sa grande connaissance des uns et des autres, et à chacuns il leur révéla une information secrète, sous couvert de métaphore ; c'était une façon subtile de dire que le Palais savait tout de leurs agissements. Il leur fit la leçon et leur dit, que même si leurs ambitions étaient louables, il fallait penser au pays et à sa pérennité. Il leur fit signer un pacte politique, engageant le pays à poursuivre l'effort de guerre et la mise en place d'un gouvernement d'union nationale ; la guerre ne pourrait aller jusqu'au terme logique, mais il fallait venger la défaite navale et forcer Turan à venir aux tables de la négociation. Les alliés du royaume devaient être respectés...
    Le prince, hormis quelques éternuements inquiétants, tint la dragée haute à ses interlocuteurs politiques, et tous, à la fin de l'entretien, pensèrent que ce jeune homme aurait été un grand roi et un grand leader ; lorsque l'audience fut terminée, au bout de 3 heures , chacuns des rivaux ressenti une grande gêne à quitter le prince. Son charisme et sa force de conviction les avaient séduits et même le farouche républicain Bregorn dit :

    Votre majesté, je vous suis reconnaissant de cette audience et de ce pacte politique que vous proposez, il me permet d'étouffer les plus extrémistes de mon camp mais, en même temps, vous ne me facilitez guère les choses, je serais contesté mais la difficulté ne me fais pas peur; toutefois, j'ai un regret. Je suis républicain, je pense que la souveraineté est celle du peuple, par le peuple et pour le peuple !
    mais, n'en déplaise à mes militants, vous êtes à mes yeux, le seul roi que je reconnaisse digne de la souveraineté du peuple.





    *****
    épilogue : Bregorn revint chez lui; le visage et la parole du prince occupait ses pensées. Des larmes lui coulaient le long des joues. Oui, lui, le vieux républicain avait été touché par le prince Cyrus ; il était fier de son roi.. quelle étrange pensée, de considérer ce jeune aristocrate, issu d'une longue lignée de despotes comme un homme bien, un homme d'honneur ; son fils aurait eu son âge. Son coeur lui disait que le prince mourrait bientôt, il ne pouvait rien pour l'aider. Et il trouvait tragique que celà arrive en ces temps difficiles, pourvu qu'il tienne encore quelques semaines, le temps pour lui de calmer le jeu avec les ultra de son propre camp.
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