Le Fléau

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Mar Aoû 23, 2016 4:07 pm

  • Un vent glacial se répandit dans dans la voie lactée, quelques vaisseaux patrouilleur entendit des murmures, ces nombreuses voix annoncèrent la mort et la désolation pour ceux et celles qui résisteraient.

    D’après un communiqué secret envoyé des Provinces de l’Effroi à la dirigeante Tauriel Féataure, l’Empereur Babadook alerta les Sindars que l’un de ses mondes vient d’être envahi par un mal, qu’il nommait, le Fléau sur le monde Tôl-In-Duinath et que rien ne pourra le retirer de ses terres à présent. S'ensuit des explications concernant l’Empire de l’Effroi qui vit depuis la chute de son ancien monde, Ragnar, avec le Fléau, la combattant, la maintenant à un niveau faible et stable. Malheureusement, le monde Tôl-In-Duinath a reçu des vaisseaux militaires provenant de l’Effroi et certains individus auraient été corrompu par le Fléau, semant le chao et le désordre dans la population se voyant possédé par le mal. Une fiche technique vient avec le message, expliquant de quelle manière le Fléau progresse et comment nous pouvons le contrer.

    Le Fléau est une corruption qui serait apparemment née sur Ragnar, une planète oubliée de tous, même de son ancien peuple. Elle est gouverné par une entité, un être qui serait possédé et gouvernerait le Fléau. Cet être nous est complètement inconnu, mais il est certain qu’il existe, les pics d’activités du Fléau croient à chaque réincarnation de leur maître. Son but de tuer, de changer les gens en autre chose ne semble pas être son objectif principal, qui nous est complètement dissimulé.

    Une chose est certain les Sindars devront faire face à une menace d’une toute autre nature, une menace qui ne peut être attaqué par une simple flotte ou contrôlée par de l’infanterie. Il faudra usé de moyen non conventionnel pour que la civilisation de Tauriel Féataure survive.

    Le vent du Fléau semble se diriger également vers deux autres mondes, selon les capteurs d’un laboratoire expérimental de Babadook, les murmures disent qu’il vont également envahir Ralza, un jeune colonie infesté par le même mal que l’Effroi. L’autre planète affecté n’a pas pu être dévoilée, les innombrables voix se superposant étaient trop nombreuses, l’invasion du Fléau sur cette planète serait considérable. Toutefois, les techniciens ont pu déterminer vers quel dirigeant l'épidémie allait s’engouffrer, le dirigeant de l’Empire des Terraniens.

    Le Fléau ne saurait pas s’arrêter tant et aussi longtemps que l’entité ne sera pas détruite sa progression ne fera qu’augmenter, son emprise sur les dirigeants des différentes civilisations ne fera que s’accélérer, son influence transcenderait les empires pour façonner un autre monde selon la volonté de l’entité.
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Mar Aoû 23, 2016 4:11 pm

  • L’imperium article sur « le fléau » :6 mois après le début du phénomène, la situation à Ralza ne semble qu’empirer, passant des attentats terroristes à la guerre civile en moins d’un an, pour nous éclairer sur la question nous avons invité sur notre plateau le chef de la police sur cette colonie : Adam Tasdo
    -Le journaliste de l’impérium : Que se passe-t-il précisément à Ralza ?
    -Chef de la police : Un grand nombre d’habitant de la colonie se sont retournés contre le gouvernement.
    -Pourquoi donc ? Pourtant le niveau de vie dans le gouvernorat est l’un des plus élever de l’empire Amaranth. Qu’est ce qui pourrait les énervés à ce point ?
    -Laissez-moi vous corriger, les habitants de Ralza ne sont pas énervés contre le gouvernement, mais se sont retourné contre lui et cela contre leur grés. Les raisons de cette « guerre civile » sont totalement inconnues.
    -Et qu’est-ce qui vous fait croire cela ?
    -Ce qui me fait croire cela sont les interrogatoires des prisonniers et leurs observations. Lors de leurs interrogatoires, tous les prisonniers ne disaient qu’une seul chose : « Le fléau vous exterminera tous ». De plus, il semblerait qu’ils sont… comment dire . . . possédés.
    -Possédés dites-vous ? Mais c’est impossible ! Il doit bien avoir une explication rationnel à leur comportement.
    -Je l’espère bien.
    -Très bien. Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Et à bientôt.
    Nous espérons avoir plus d’information à vous communiqués prochainement sur l’incident que les forces de l’ordre nomment « Le Fléau ». A très bientôt chères internautes.
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Mer Aoû 24, 2016 1:33 am

  • HRP: cela se passe avant que je reçoive le message de Babadook. Je vais y venir. :wink:

    L'heure approchait des trois heures après le levé du soleil dans la forêt d'Idil, et l'air y était agréablement frais, alors qu'un léger vent secouait la canopée de cette forêt de feuillus, surtout de chêne. Un écureuil qui se trouvait sur l'un de chemin de terre qui partait d'Arân thryn pour parcourir la forêt leva soudainement la tête, ayant entendu des bruits de sabots. Il monta vivement sur les branches d'un Mingaladh à l'écorce blanche et au tronc massif, pour voir deux femmes passer à cheval pour se diriger vers la capitale harlondaise. Tauriel et Cagallie Féataure rentraient vers leur palais après une promenade de trois heures dans les bois sensée les détendre, mais qui avait en fait été souverainement gâchée par la famille Earwing, qui la pressait de rentrer au plus vite discuter d'affaire importante.
    Une affaire importante... Voila qui était plutôt inhabituel, et qui ne présageait rien de bon. Songea Tauriel. Car les deux seules « affaires importantes » qu'avaient connus les Sindars s'étaient soldées par plusieurs millions de morts, une première fois par cetyn, une autre fois par les melrhens de l'Echine de fer.
    Il ne s'était jamais rien passé d'autre, et cela convenait à tout le monde.

    Tauriel, on arrive ! Lui dit Cagallie vaguement agacée, voyant que sa mère adoptive ne semblait pas remarquer qu'elles étaient en vu de la ville.
    Cette dernière sursauta mais ne dit rien, et les deux entrèrent dans la ville construite en pierre ocre et richement plantée d'arbre, et qui était très calme cela dit en passant.
    En pénétrant dans l'enceinte du palais, Tauriel remarqua immédiatement, un vaisseau blanc de 20 mètre de long, dont les ailerons le faisaient ressembler à un oiseau. Sur sa coque était représenté le faucon noir sur rond bleu. C'était le vaisseau privé de Melwig Earwing.
    Voyant cela, elle pressa le pas, ne faisant qu'à peine attention à Cagallie qui de toute façon n'avait pas envie de revoir la nordienne. Elle grimpa rapidement l'escalier large en marbre rouge qui passait sous une voûte taillée dans le second rempart du palais, traversa vivement les jardins ou s'ouvraient quelques fleurs et quelques salades, rentra dans le troisième niveau et arriva presque essoufflé devant la porte Ouest du bâtiment central, qui lui fit vivement ouverte.
    Là, on lui dit où trouver Melwig Earwing, mais celle ci l'ayant entendus arriver et ayant aperçue Cagallie par la fenêtre, vint à sa rencontre et l'amena rapidement dans leur salle préférée pour discuter tranquillement. Elles s'assirent chacune dans un fauteuil.

    Bonjour. Et bien, tu devais en avoir assez des nordistes pour venir me chercher si vite et avec une telle insistance. Aurais tu besoin de te raccrocher à la civilisation ? Plaisanta Tauriel, mais contrairement à d'habitude, Melwig ne répondit pas sur le même ton, et semblait inquiète.
    Il se passe des choses anormales. Fit elle gravement. Et je suis très sérieuse. Des violences ont éclaté sur Tôl-In-Duinath alors que tout devrait aller bien. On recense un nombre croissant de meurtre et de rixe, alors que cela ne devrait pas arriver ! La colonie va parfaitement bien, et les Sindars sont si calme d'habitude !
    Hein ? Il y a vraiment des Harlondais en train de s’entre tuer sur ce monde ? Demanda l'impératrice abasourdie.
    Que oui ! On a même vu un aérochar tirer dans le tas dans un village près de la capitale Eledhuinath. Autant dire tout de suite qu'il ne reste pas grand chose ni du blindé, ni du village : Trois chasseurs ont bombardés toute la zone...
    Tauriel ne répondit rien, mais la tête qu'elle arborait était éloquente. Elle ne comprenait ni ne croyait la valendaise.
    Cela n'est pas tout, ni le plus étrange. La coupa Melwig. On signale plusieurs incendies dans les forêts de Nimbrethil, Ornbrethil, Neldoreth, Nimthatar... Je veux bien que tout d'un coup les Duinéens aient une foule de compte à régler avec leur voisin, mais là !
    Inutiles de me donner les noms de toutes les forêts de la colonie, je ne les connais pas. Elles sont toutes en train de brûler ou quoi ?
    Elle brûlent en effet, et le pire, c'est que ces incendies sont d'origine criminelle...
    D'origine criminelle?! Mais la colonie n'a pas d'immigré non ?
    Ben... Pas plus qu'ailleurs... Autrement dit non. Ces incendies ont été déclenché par des Sindars.
    Des Harlondais qui se mettent à brûler leur propre forêt, mais ils sont fous ! Que se passe t'il sur cette planète enfin ? Explosa Tauriel en se levant. Moi je n'y comprends rien ! Ils ont tout pour être heureux et ils s’entre tuent !
    On n'en sait rien, une minorité de la population semble avoir perdus l'esprit, tout simplement.
    Ils ne m'en veulent pas au moins ?!
    Pourquoi t'en voudraient t'ils ? Je ne sais pas ce qui se passe, mais je suggère déjà de mettre la colonie en quarantaine pour cause de violence répété sur des civils. C'est le mieux à faire. Je ne sais pas ce qu'il y a sur ce monde mais je n'ai pas spécialement envie qu'il se répande ailleurs.
    C'est d'accord, répondit Tauriel qui si elle était calmé, était toujours dévorée par l'inquiétude.
    Il nous faut quelqu'un sur la colonie ! Dit elle soudainement. A moins que les Duinéen sachent très bien ce qui se passent et acceptent de nous en faire part ?
    Ils ne savent pas très bien eux non plus. Et en fait le nombre de communication provenant des autorités de cette colonie est plutôt faible. Non, ce qu'il nous faudrait c'est un harlondais courageux, déterminé, tenace, audacieux, intelligent, juste et incorruptible.
    Et ben... Tu proposes qui ? Certainement pas Cagallie ! Je n'ai pas envie qu'en voyant toute cette violence elle se mette à tirer dans le tas.
    A ce moment là, le visage de Melwig s'illumina sous les yeux étonnés de l'impératrice.
    Moi, je crois avoir trouvé la personne qui pourrait convenir...

    *************************************************


    Arwen ? Demanda Amras Daélyn, Où es tu ? Il faut que tu viennes, c'est assez important.
    L'intéressée soupira dans sa douche. C'est vraiment urgent ? Demanda t'elle en arrêtant l'eau.
    Bah, tu peux finir de te laver, mais ne tardes pas trop. Répondit il, puis il s'en alla retrouver leur fille Ashara, qui devait sans doute flâner dans les tours de Loënde à l'heure qu'il est. Il faudrait lui dire de diriger une partie du domaine pendant l'absence d'Arwen.
    Cette dernière aurait bien aimé profiter tranquillement de sa douche, mais sachant bien qu'elle prenait un temps fou à la prendre lorsqu'elle la savourait, elle se dépêcha de finir de se laver, de se sécher, enfila rapidement sa robe et sortie de la salle de bain du troisième étage pour descendre chercher Amras. Cet imbécile avait oublié de lui dire où est ce qu'il fallait qu'elle vienne.
    Elle le trouva dans le jardin du troisième niveau, celui ci l'attendant calmement en regardant les arbustes non loin de lui.

    Melwig Earwing et Tauriel Féataure ont besoin de toi, elles t'expliqueront pourquoi. Vient.
    Tu ne sais vraiment pas pourquoi ? Demanda t'elle. Après tout, que l'impératrice du Harlond est besoin d'elle était plutôt rare. En fait c'était la première fois.
    Pas vraiment, même si j'ai crus comprendre que cela était très grave.
    Ce faisant, il la guida vers une tour située dans le deuxième niveau ou se trouvait une salle holographique. Ashara était en train de faire patienter Melwig.
    Arwen arriva rapidement tout en époussetant une robe déjà propre de ses mains. Même si elle était nerveuse, elle ne le montra pas. Il en fallait plus pour la démonter.

    Salutation lady Earwing. Commença t'elle. Qu'avez vous à me dire ?
    Nous avons une mission pour vous. Répondit l'autre. Je sais que je vais vous demander beaucoup, mais vous me semblez être la personne idéale pour quitter Harlonduneï, et faire ce que je vais vous dire.
    Dans la salle, Amras et Ashara échangèrent des regard interrogateurs, mais ne dirent rien. Arwen demanda à Melwig de continuer.
    Je vous demanderais de vous rendre sur Tôl-In-Duinath, afin de voir par vous même ce qui se passe sur ce monde, et de nous renseigner un peu. Les Duinéen ne sont pas aussi perspicaces que vous.
    Alors, que dites vous ? Je vous laisse réfléchir.
    Amras et Ashara se regardaient maintenant totalement abasourdies, mais Arwen leur intima de se taire pour prévenir leur réponse. Elle ne regarda plu l'Earwing pendant quelque minutes, l'air perdus car elle réfléchissait intensément.
    J'accepte, dit elle en tournant la tête et en regardant Melwig dans les yeux, nullement perturbée. Où dois je aller et que dois je faire ?
    Vous devrez partir le plus rapidement possible, demain si cela vous conviens. Arwen acquiesça en signe d'assentiment. Sur Tôl-In-Duinath, vous serez logées chez la famille Galadhorn, dans la capitale de la planète Eledhuinath.
    Bien. Avez vous autre chose à me dire ?
    A part de faire attention une fois là bas, non. Et surtout, partez armé, et pas uniquement de dague.
    Et bien dans ce cas il ne me reste plus qu'à vous dire au revoir, et à me mettre immédiatement à la préparation du voyage. My lady, fit elle en s'inclinant.
    Melwig fit la même chose, puis coupa la communication.
    Pourrais tu m'expliquer ? Demanda Amras.
    Plus tard. Répondit elle en quittant la salle pour retourner dans le bâtiment principal. Je vais avertir mes parents et me préparer.

    A Loënde, plus personne ne la revis de la journée. Lorsque la nuit tomba sur Viranem, Amras la trouva accoudée à un balcon qui donnait sur les Ered Narvinyë. Même si on ne les voyait plus dans l’obscurité seulement troublé par les lumières de Loënde, fort douce, et par celles d'autre village, on entendait toujours le grondement perpétuel causé par les orage bloqués par la chaîne de montagne. Elle était bercée par ce bruit lointain, mais l'entendis quand même arriver.
    J’espère que tu as une bonne raison et que tu sais ce que tu fais. Dit il en la regardant depuis l'entré du balcon.
    Oui. Il se passe des choses très étranges sur cette planète, je dois aller voir.
    Elle n'en dit pas plus et s'approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Amras fit pareil et appuya la tête d'Arwen dans le creux de son coup.
    Fais attention quand même, je te connais. lui souffla t'il à l'oreille.
    Arwen se contenta de sourire.

    Le lendemain, elle partie pour Tôl-In-Duinath et finit par arriver intacte à la demeure de Lord Galadhorn à bord de son jet privé. Il n'y avait aucun autre vaisseau dans les environs.
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Mer Aoû 24, 2016 9:04 am

  • L'imperium news:
    L’an 17.035 :
    L’empire vient de lancer l’état d’alerte maximal, d’après les derniers recensements près d’un cinquième de la population aurait été contaminé par le fléau. Le monde de Ralza a été mis sous blocus et toute ses technocités travaillent pour trouver plus d’information sur ce nouvel ennemi et cela avec l’assistance de l’armée. Le gouvernorat aurait perdu près de 1/10 de la superficie de la planète. Un message holographique tourne en boucle dans les spatiaux ports et autres places publiques de la planète donnant les instructions à suivre pour ne pas devenir «corrompu» par le fléau.
    Dix croiseurs militaires ont été mis en orbite par l’armé pour tirer à vue sur tous les vaisseaux qui tenteraient de quitter la planète. Leurs approvisionnements proviennent d’une colonie voisine appartenant au gouvernorat. L’entrée à la planète et également formellement interdit sans autorisation de la capital.
    La façon avec laquelle le fléau s’est introduit sur Ralza reste un mystère mais les scientifiques ont permis d’éclairer un point important :le seul moyen de tuer un corrompu et de détruire son cœur.

    Pour éviter la propagation du fléau à l’extérieur de Ralza et aussi pour éviter la contamination du reste de la population de cette dernière un grand nombre de pacificateurs et plusieurs légions de croisés seront envoyés l’année prochaine pour éliminer la menace.
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Mer Aoû 24, 2016 8:46 pm

  • En l’an 17.036 :
    Alors que Ralza et deux autres mondes se font envahir par le fléau, le gouvernorat envoya un message aux autres empires envahis par le « Fléau » et cela par le billet d’Elena Florente :
    « Chers alliés amaranths, nos mondes se font envahir par une entité inconnue qui ose prétendre vouloir nous exterminer, mais maintenant nous devons contre attaquer, nos scientifiques ont découvert dernièrement que le seul moyen de tuer un être contaminé est de détruire son cœur. Alors faisons en sorte que nos mondes soit nettoyés de ce fléau et chassons le de notre dimension !»
    Alors que la représentante sortait du studio de transmission galactique, elle fut appelée par son assistante qui l’informa que quelqu’un l’avait convoquée au siège suprême. Sans se tarder, elle s’y rendit sans poser de question. Une fois sur place elle se dirigea vers la salle du conseil. Cette salle est utilisée pour les sessions annuelles, où les chef du gouvernement et le cercle militaire du gouvernorat se rencontraient. En y entrant, comme les personnes présentes avant elle, fut étonnée par la présence d’un très haut placé de l’empire, l’empereur Alexis lui-même.
    « -Que nous vaut cette visite ? lui demanda le chef du gouvernement encore étonné .
    -La raison de ma présence est ce nouvel ennemi, celui que l’on nomme « Fléau », lui répondu l’empereur. Cette chose venant d’une autre dimension ose s’attaquer à notre empire, et cette audace ne restera pas impuni. »
    Il se mit à distribuer des enregistrements sans préciser ce qu’ils contenaient, et lorsque ceci fut terminé il annonça à son chauffeur de le conduire à la station d’enregistrement.
    Une fois sur place, l’empereur se plaça dans le studio de diffusion en directe et ordonna de diffuser le message à toute position habiter de son empire : « Mon peuple, l’heure est grave, une entité venu d’une autre dimension et apparu pour nous éradiquer. Cette chose a assaillit notre deuxième plus puissante planète, et pour finir elle a pris le contrôle de 300 millions de nos concitoyens. Ce fléau implante la peur dans nos territoires et pense pouvoir nous éradiquer. Et tout le monde penserait que le combat et perdu d’avance. Et bien laissez-moi vous contredire, nous ne perdrons pas, et notre civilisation perdurera jusqu’à la fin des temps ! Cette corruption est certes puissante mais pas invincible, car il s’est avéré que les pacificateurs et les croisés, par leur entrainement moral ne peuvent s’abandonner au Fléau, et c’est pour ce là que ces soldats seront envoyé pour éradiquer la menace. Et ne laissez point la peur être votre sentiment envers la vermine extra-dimensionnel, mais laisser la colère et la haine se nourrir de votre cœur pour faire front à cette chose. Cette envahisseur pense pouvoir nous exterminé, comme les cetyns autrefois, alors montrons leur également l’étendu de nos pouvoirs et de notre puissance. »
    Dernière édition par l'empire Eternel le Jeu Aoû 25, 2016 12:42 pm, édité 3 fois.
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Mer Aoû 24, 2016 11:38 pm

  • Le lendemain à peine de son arrivé sur la planète, elle demanda à Daéron Galadhorn l'autorisation de partir se promener dans la ville. Elle voulait avoir un premier aperçut de la situation et faire de le soir un rapport complet à l'impératrice, et aussi donner de ses nouvelles à sa famille quoi devait sûrement s'inquiéter. Elle descendit rapidement l'escalier en marbre rosé qui mena à la butte où était construit le palais à coupole des Galadhorn, passa rapidement sous la porte du premier rempart où flottait la bannière de l'arbre d'or sur fond vert, puis s'enfonça dans la ville en apparence relativement calme. En apparence seulement. Des détails anormaux frappèrent tout de suite son attention. Elle pouvait voir sur quelque murs les traces résiduelles des impacts des projectiles énergétiques des armes du même type que celle qu'elle avait à la ceinture. Des arbres semblaient avoir été attaqué à la hache de si de là, chose totalement inenvisageable si l'on se disait que les coupables étaient des Sindars. Selon le message que Tauriel avait reçus de la part de l'empereur Babadook, une entité procédait à l'invasion de la planète en corrompant les humains, et elle se prépara à aller confirmer rapidement cette version des fait à Melwig et Tauriel. Les Duinéen étaient nerveux, et chose plus inquiétante, certains la regardaient...intensément. Avec beaucoup trop d'insistance pour que cela paraisse normal.
    Elle remarqua tout d'un coup une tache de sang sur le trottoir, ainsi qu'un aérochar qui passait dans la même rue qu'elle. Elle le regarda fixement, mais ce dernier tourna vers la gauche dans une autre rue. Alors elle se pencha à nouveau sur la tache de sang, faisant des prélèvements qu'elle mit avec soin dans sa sacoche.
    C'est à ce moment là qu'elle sentit une volonté s'insinuer dans son esprit, et une voix commença à s’adresser à elle à l'intérieur même de sa tête.
    Arwen regarda dans tous les sens, essayant d'en trouver la source, mais elle ne trouva que le moyen de se faire mal au cou.

    Je sais qui vous êtes, Arwen Alaleyla, fille de Maglor et Finduilas, je connais votre nature. N'imaginez pas que vous pourrez en réchapper si vous vous dressez contre moi. Votre opposition vous mènera à votre perte... Mais non votre obéissance. Rejoignez nous et vous connaîtrez la paix éternelle. Fit la vois sourde et distante, mais qui résonnait pourtant terriblement dans sa tête. Arwen se mit rapidement à l’abri des regards dans un massif de buissons planté dans la rue et la elle se pris la tête entre ses mains, crispée de douleur. La vois était en train de tenter de la submerger, en l'envahissant de vision d'horreur sans noms. Elle émit un petit gémissement et se roula sur le sol, torturé. Néanmoins, elle n'était pas vaincue. Il lui sembla trouver la source de cette voix, qui était apparemment sur la colonie, mais entre deux décharges de souffrance, il lui semblait que quelque chose de très important se trouvait ailleurs, relativement loin de ce monde. Alors qu'elle se disait ça, sa volonté commença à lutter contre celle du fléau. Sa propre voix résonna soudainement dans sa tête.
    Vous pouvez toujours y compter, rebut d'une abomination quelconque ! Je ne sais pas qui vous êtes, mais croyez moi, vous allez payer pour ce que vous faites !
    Suite à cela, la volonté extérieure tenta une nouvelle attaque mais Arwen la rejeta complètement de son esprit dans un immense effort de volonté.
    Cinq minutes plus tard, elle se releva, ayant un peu récupérée. Elle s’aperçut alors de deux choses. Premièrement, des duinéen la regardaient un peu apeurés, et se tenaient à une certaine distance. Deuxièmement, une traîné bleu avançait vers un point non loin de l'endroit où elle se trouvait. Elle la regarda d’abord calmement, avant de soudains écarquiller les yeux.

    Roquette ! Cria t'elle, suite à quoi elle se jeta vivement sur le côté alors que les duinéens s’enfuyaient en tout sens. Le tir la manqua franchement, mais l'intention était claire. Des corrompus semblaient vouloir la tuer.
    Elle entendit rapidement le bruit de l'Aérochar qui revenait, et elle était sûre qu'il lui en voulait aussi. Elle arma rapidement son arme et se cacha à nouveau dans le massif de buisson.
    A peine débarqué dans la rue, le char envoya une salve de son canon principal mais visa de manière trop imprécise, et en plus il ne savait pas vraiment où elle était. Elle par contre le voyait très bien. Elle fit passer son fusil en mode tir unique et augmenta sa puissance au maximum, puis tira plusieurs coup dans la gueule du canon principal, ce qui transperça le blindage du blindé et tua net le pilote.
    Un autre corrompus lui sauta dessus alors qu'elle courrait vers le palais et était déjà arrivé à la moitié du parcourt.
    Elle poussa un cris et lui envoya une rafale dans le torse, ce qui chose inquiétante ne fit que l’assommer momentanément. Elle lui tira à nouveau dessus avant de poursuivre sa course et d'arriver à la porte d'entré du palais des Galadhorn. Là elle décida tout d'un coup de quitter la planète, et courut vers l'emplacement où se trouvait son vaisseau personnel : la Nelnioralin. Elle fit ouvrir précipitamment la porte de l’astronef blanc au reflet bleuté et s’engouffra dedans à une vitesse folle en cherchant la cabine de pilotage.
    Lord Galadhorn fut prévenus qu'elle retournait à son vaisseau mais n’eut pas le temps de lui demander la raison. Elle décolla le plus vite possible, au mépris de toutes les lois et de la quarantaine, et activa ses armes car elle soupçonnait une attaque. Elle s’éloigna alors rapidement de l'atmosphère et une fois qu'elle se sentit en sécurité, elle vérifia qu'on ne la poursuivait pas, puis entra en communication avec premièrement lord Galadhorn, lui disant qu'elle avait trouvé quelque chose, et qu'il fallait absolument qu'elle se rende sur place. Elle ne savait pas très bien où elle allait.
    Elle lui dit aussi qu'elle lui avait jeté les prélèvement qu'elle lui avait fait, et lui raconta ses observations. Elle conclue par le fait qu'il fallait mettre la colonie en état d'urgence immédiatement, et ordonner aux duinéens de limiter leur déplacement et leur contacts avec les autres.
    Lord Galadhorn lui répondit qu'il le mettrait en place immédiatement, et en parlerait à l'impératrice, puis il lui souhaita bonne chance.

    Peut être que quelqu'un d'autre sera envoyé depuis Harlonduneï, mais n'y comptez pas trop. Finit elle, puis elle coupa.
    Il fallait qu'elle parle immédiatement à l’impératrice pour lui dire qu'elle quittait la planète précipitamment et pourquoi. Tauriel se montra très compréhensive et intéressée par ce que lui dit Arwen, et lui dit de poursuivre ce qu'elle comptait faire mais d'être prudente. Elle espérait un jour la voir sur Harlonduneï pour la remercier.
    Suite à cela, elle envoya un dernier appel pour parler avec ces proches, et ce fut le plus long. Amras et Eärwen, sa deuxième fille, tentèrent bien de l'empêcher de faire ce qu'elle comptait faire, mais ils n'y parvinrent pas, et n'eurent plus qu'à lui dire adieux, en espérant la revoir.
    Après ce dernier appel, elle éteignit l'appareil de communication, vérifia et chargea les armes du vaisseau puis le programma pour aller vers l'endroit qu'elle croyait être important.
    Elle ne pris qu'un bref repas avant de s'endormir pour reprendre ses forces après cette journée si ardue. Le vaisseau sauta en hyperespace pendant qu'elle dormait.
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Jeu Aoû 25, 2016 6:54 pm

  • Lorsqu'elle se réveilla, le vaisseau était sorti de l'hyperespace, et naviguait maintenant dans un système relativement perdus, loin de toute civilisation. Le vaisseau continua alors son voyage en espace conventionnel et une fois n'étant pas coutume, elle décida de prendre son petit déjeuné dans la cabine de pilotage, qu'elle ne voulait plus quitter longtemps sous le moindre prétexte. Elle alla rapidement chercher des fruits dans l’entrepôt du vaisseau, pris un verre dans la cuisine et courut déposer ça dans la salle de pilotage, avant de courir remplir son verre à la cuisine. Elle ne put s'empêcher de pester après l'usage pour lequel avait été conçut ce vaisseau, à savoir le tourisme et le transport principalement. Elle aurait plutôt besoin en ce moment d'un vaisseau de guerre compact et hyperéactif, bien que celui là n'avait aucune leçon à prendre niveau vitesse. Elle commença d’abord par boire lentement une partie de son verre avant de croquer dans ce qui s’apparentait à une fraise géante lorsque soudain, l'écran principal de la salle afficha une structure, vers laquelle elle avançait rapidement, tout en en étant encore éloigné.
    Une porte spatiale.
    Que faisait une porte spatiale à cet endroit loin de tout ? Elle n'en savait rien mais pensa que cela devait être une ruine lanthaniene qui avait traversé les époques pour se retrouver là, totalement abandonnée.
    Elle poussa les restes de son déjeuné sur un tableau de bord à gauche de son siège en cuir, puis commença à amorcer une analyse de la porte, tout en enclenchant les rétrofusées de l'appareil. Elle ne voulait pas approcher de cette chose avant d'en savoir plus, et programma la mise à feu de plusieurs canons et missiles, par précaution, bien qu'elle ne sache nullement ce que cette porte pouvait cacher.
    Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle était excessivement nerveuse. Elle regarda fixement l’écran jusqu'à ce que les résultats de l'analyse lui parviennent.
    La porte était opérationnelle. Il lui fallait prendre une décision. Soit avancer vers cette porte contrôlée par quelque chose qu'elle ignorait, et de sans doute terriblement dangereux, ou repartir trouver la sécurité d'Harlonduneï. La deuxième possibilité était exclue, pour la survie de milliard d'innocents. Elle se surprit alors à penser à un événement passé qui lui avait fait vivre une situation similaire, lorsqu'elle était perdue dans le marais Melfuelin sur son monde de naissance. Elle n'avait eue d'autre choix que d'avancer, et elle avait survécut, ce qui d'ailleurs lui avait donné son deuxième nom : Alaleyla, celle qui traversa l'intraversable.
    De se rappeler de cela la réconforta un peu, et elle remit le vaisseau en marche vers la porte. Elle s'était tirée de ce genre de chose une fois, pourquoi pas une deuxième ? Il en faudrait plus qu'une porte pour l'effrayer, quoiqu'il puisse en surgir.

    Advienne que pourra. Ce dit elle résolument.
    La porte resta totalement inerte, alors que le vaisseau s'approchait rapidement pour la traverser. Elle resta à un tel point inerte qu'Arwen commença à se demander si l'endroit était bien le bon, et si finalement ce qu'elle cherchait n'était pas à l'intérieur même de la structure. Elle en était à ses réflexions lorsque soudain la porte s'activa. Son anneau se remplit d'une éclatante lumière bleu, et Arwen poussa un cris, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Le vaisseau ne put freiner et passa la porte quasiment à pleine vitesse.

    Lorsqu'elle arriva de l'autre côté, encore vivement perturbée par cette traversée subite, elle remarqua rapidement que l’espace conventionnel aux alentours était aussi vide que celui qu'elle venait de quitter. Plus même, les étoiles semblaient plus éloignées. Elle voulut savoir où elle était tombée, mais rencontra alors rapidement un problème très sérieux. La carte galactique du vaisseau ne marchait plus ! Elle était tout simplement dans une région totalement inconnue de tous, et qui n'avait pas encore été cartographié. Paniquée, Arwen tenta de faire marche arrière mais la porte se referma aussi vite qu'elle s'était ouverte. Elle était prise au piège, et elle sentis que ce qu'elle cherchait n'était pas très loin d'ici.

    Et flûte ! Pesta t'elle, même si personne ne pouvait l'entendre. Elle tenta de rentrer en communication avec le Harlond en désespoir de cause mais la distance qui les séparait dépassait la portée de son appareil.
    C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte que ce qu'elle faisait était désespéré, et qu'elle n'avait aucune chance de revoir jamais les siens. Cette chose l'attendait, elle le sentait, et l'empêcherait de prendre la fuite si elle tentait de le faire. Elle ne pouvait qu'aller à sa rencontre, car dériver dans l'espace n'était pas une solution vu ses vivres limités.
    Elle ne pourrait pas survivre, aussi pris t'elle son courage à deux mains et remis le vaisseau en marche vers la source, en se débarrassant petit à petit de ses peurs. Car pour qui est condamné à mort la menace de celle ci n'engendre plus nul trouble. Et puis, s'était Arwen Daélyn.

    Elle ne sut pas exactement combien de temps avait elle dérivé dans l'espace avant de tomber sur cette planète car elle s'était assoupie. Une volonté avait voulut l'assoupir, car ce qui était sur cette planète craignait encore qu'elle ne vienne pas. Elle se réveilla et ouvrit des yeux très étonnés sur le fait qu'elle ait pus s'assoupir dans une situation pareille. Elle haussa les épaules, en se disant qu'au moins elle avait pus récupérer quelque forces, et partis se chercher à nouveau quelque fruits. De retour dans sa cabine, elle commença tranquillement à les manger tout en lançant une analyse de la planète dont elle se rapprochait vivement. C'était une petite planète, plus petite qu'Harlonduneï, mais qui cependant possédait une gravité plus forte. Dû à quoi, elle n'en savait rien, soit la planète était dense, soit c'était un stratagème de cette chose. L’atmosphère était respirable et les températures supportables, bien qu'elle soit totalement inhabité, ce qui était en soit plutôt surprenant vu qu'elle avait l'air ancienne, et que donc la vie aurait eu le temps de se développer.
    Elle entama une manœuvre d’atterrissage sans se mettre en orbite, mais survola quand même une large part de la planète avant de trouver l'endroit où elle sentait le mieux la volonté.
    Elle finit par se poser dans un cratère plat ceinturé par de petites crêtes rocheuses déchirées par quelques fissures. Prenant alors son fusil et divers autres matériels qu'elle plaça dans sa sacoche, elle fit ouvrir la porte qui descendit doucement jusqu'à heurter le sol, et elle sortis du vaisseau dans sa robe bleu grise fait pour monter à cheval, et qui lui assurait donc quand même une certaine liberté de mouvement. En voyant le sol tout de même assez irrégulier, elle se demanda si elle faisait bien de porter des bottes noires, mais de toute façon elle n'avait rien d'autre à se mettre.
    Elle fit un tour de l'horizon, ce monde était étrangement lugubre, plus que ce qu'elle s'imaginait pour une planète morte. Partout se trouvait de la roche ou de la poussière rouge sombre et noire, et ces couleurs étaient renforcées par le rayonnement de la naine rouge autour de laquelle orbitait ce monde. Cela renforçait l'ambiance lugubre et donnait l'impression que le sang avait été versé sur ce monde. Même l'air pourtant respirable semblait piquant.
    Elle ne voyait rien, même si elle sentait que ce qu'elle cherchait n'était pas loin, et elle commença à errer dans le cratère lorsque tout d'un coup une volonté s'insinua dans sa tête. Elle se figea, concentré à la repousser et à savoir d'où elle venait, mais cette terre était son domaine et elle ne pouvait être vaincu sur son sol. Toutefois, la volonté ne la violenta pas et nulle voix ne s'adressa à elle, ce n'était pas celle qu'elle avait ressentie lorsqu'elle était sur Tôl-In-Duinath. Elle se contenta de lui faire sentir précisément l'endroit d'où elle s'échappait.
    Plus curieuse qu'angoissé, et bien décidé à en finir, Arwen courut dans la direction indiquée et arriva rapidement essoufflée au pieds de deux crêtes rocheuse rouges, entre lesquelles une fissure s'ouvrait, béante. Là, elle s’assit un peu parmi les brisures de roches pour reprendre ses esprits et saisir sa lampe de poche. Cette dernière était un collier orné d'un pendentif bleu qui dégageait de la lumière, et elle le mit rapidement à son coup avant de l'allumer.
    Cette lumière bleu lui fit du bien, et elle trouva en elle le courage de s'enfoncer dans la fissure, bien qu'en elle même elle aurait largement préféré faire demi tour. Penchée sur son ouverture, elle pouvait sentir la présence de ce mal, mais celui ci ne semblait pas agressif.
    Elle s'assit sur le sol et commença à descendre prudemment, à quatre pattes.
    Les parois de la galeries où elle commença à s'enfoncer étaient sèches mais avaient des arrêtes coupantes et elle se coupa plusieurs fois les mains, même si les blessures n'étaient pas très profondes. La roche était exclusivement noire, pour ce qu’elle pouvait en juger. Un filet d'air circulait, même si elle ne savait pas comment, mais cela avait au moins le mérite de maintenir l'air respirable. Cependant, au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dans le sol de la planète, elle se sentit de plus en plus oppressée, au point qu'elle dû rapidement faire de nombreuse pauses car sa respiration en était gênée. Elle descendait lentement dans un décors surréaliste à ses yeux, vers ce qui semblait être les enfers, depuis une bonne demi heure lorsque soudain la galerie s'élargit jusqu'à devenir plus circulaire, et ne descendit plus. Les parois étaient aussi plus lisses, et des gemmes rouges étaient maintenant incrustées dans la roche noire, qui renvoyaient abondamment l'éclat de son cristal.
    Elle avait vaguement mal et toujours autant de mal à respirer mais cela ne l'arrêta pas. La température avait monté, bien qu'elle ne s'en rende compte que maintenant.
    La longueur que mesurait cette galerie ne serait jamais connue, car elle avait perdue la notion de distance, mais il lui sembla qu'elle était assez longue car elle mit un temps interminable à ses yeux à la parcourir.
    A son bout, elle déboucha tout à coup dans une immense caverne, dont la voûte se perdait hors de la vue de ses yeux. L'air lui sembla un instant plus respirable mais cela n'était pas le plus important.
    Un temple se dressait en son milieu, dont elle n'apercevait que la façade à cette distance. Intriguée, elle s'en approcha et ne mit pas longtemps à comprendre que cela ne ressemblait à rien de connus. Elle nota rapidement qu'il était immense, tout de métal, et semblait plus ancien que la création même du Harlond. Mais le plus étrange est qu'il semblait vivant, et elle sut enfin d'où venait la volonté. Elle était nichée au cœur de cette structure.
    Cette dernière l'invita à pénétrer à l'intérieur du bâtiment, chose qu'elle fit, l'arme à la main.
    Le temple paraissait désert, et il l'était effectivement. Elle ne put que s'en remettre à la volonté pour lui montrer le chemin à travers les séries de couloirs et de colonnes interminables, jusqu'à ce qu'elle arrive en son centre.
    Là, une pièce dont la porte était ouverte rayonnait faiblement de rouge et elle entra à l'intérieur.
    Dans le centre de sa pièce se trouvait un artefact, enveloppé dans de la vapeur rougeoyante. Et là la volonté l'incita à le prendre. Elle était venue pour ça, aussi accepta t'elle et plongea ses mains dans la vapeur rougeoyante pour attraper cet artefact en forme de cône noir parcourut de lumières rouges et jaunes dans de petites crevasses. Elle fut alors soudain frappée d'une douleur atroce au mains qui remonta dans ses bras, alors que ses veines noircissaient. Elle voulut faire un saut en arrière mais ses mains n’obéirent pas et elle attrapa l'objet. Une douleur fulgurante lui traversa la totalité du corps et elle lâcha un cris perçant avant de tomber sur le sol, toujours consciente.
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Mar Aoû 30, 2016 8:26 pm

  • Les cadavres jonchent les nombreuses cités de Ralza, l’odeur de putréfaction se fait sentir à partout dans les alentours. Le sang coule comme une rivière dans les rues qui fût autrefois des endroits de commerce, d’échange et de joie.

    L’armée déployée pour rétablir l’ordre regarde avec horreur le résultat de cette guerre sanguinaire. Le doute les submergent, tous se demandent s’ils ne pourraient pas tomber dans cette même folie et tué leur proche de leur propre main. C’est dans cette atmosphère de désolation, que le Pacificateur impérial Nervare Géko trouve dans les débris un objet des plus étranges. Il semble émaner des ondes sonores. Les lumières traversant celui-ci commence à s’affoler dans tous les sens, le pacificateur ne prit pas de chance et sommation la destruction de l’objet non identifié. Les soldats prirent positions: ‘’À vos marque, prêt! FEU!’’

    Un énorme nuage ionique se forma par la puissance de feu envoyé contre l’objet mystérieux. Après un certain temps, le nuage se dissipa et les hommes autours de l’artefact reste sans voix, il n’ont pas réussi à lui faire même une égratignure. Soudainement, une carte galactique apparaît par holographique de celui-ci. La carte indiquât un endroit isolé, un lieu où il n’y avait absolument rien qui figurait, pas même un rocher. La carte disparaît aussi vite qu’elle est apparu et l'artefact a commencé à devenir de plus en plus noir, un manteau de poussière commence à l’envelopper. Des vents de plus en plus forts se dirigent vers l’objet et puis dès que le temps se calma, il avait disparu.
    Nervare Géko décida de se rendre à la position indiquée en compagnie de son assistant qui l’attendais dans la base militaire de Ralza.





    Pendant ce temps à la capital Toima.
    Dans la salle du conseil, juste après l’intervention des plus inattendues de l’empereur Alexis, les hauts placés du gouvernement et du cercle militaire furent étonnés, mais ils n’étaient pas au bout de leurs surprises, car les enregistrements contenais des ordres des plus controversés, et qui les laissèrent sans voix.
    à suivre. . . . .
    La vie n'est qu'un gros jeu, soit tu sais y jouer, soit c'est game over .
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Mar Sep 06, 2016 10:20 pm

  • Tu es finalement venue à moi. Fit une voix qui jailli puissamment dans sa tête. Je savais que tu allais me rejoindre, telle est ton péché et tes semblable basculeront tous pour leur vices. Tu n’as plus aucun moyen de m’échapper maintenant. Maintenant, tu vas connaître le Fléau, le vrais, tu vas être mienne et vu ta témérité, tu seras la Reine du Fléau. Tu convertiras tes sœurs en mon nom!
    Arwen n'entendit que faiblement la voix ; et compris encore moins ce qu'elle racontait, elle se contentait de se tordre de douleur sur le sol et de gémir.
    Il semble tout de même que d'avoir lâché l'artefact en tombant finit par lui éclaircir les idées.
    Lorsqu'elle compris les intentions du fléau, elle ne dit rien, car de toute façon ce qu'elle pensait au sujet de cette chose ne l'aurait pas sauvé.
    Elle ne pouvait rien faire, cette chose avait une supériorité écrasante, et cette dernière décida d'en finir. Elle étourdie Arwen d'une décharge mentale et une fois la Sindar inconsciente, le Fléau fit d'elle ce qu'il voulait.

    Arwen Daélyn ouvrit brusquement les yeux et sursauta en se réveillant et respira un grand coup avant de se calmer. Il lui semblait qu'il lui été arrivé quelque chose des très important mais assise dans son lit, elle ne parvenait pas à se souvenir de quoi. Dépité, elle jeta un coup d’œil sur ce qui lui servait maintenant de chambre. Le sol était entièrement recouvert d'un tapis shagy gris bleu qui recouvrait le sol, même sous le lit, qui était d'ailleurs le seul meuble de la pièce. Les murs de cette pièce plutôt petite étaient tous de métal et étaient parfois renforcés par des colonnes qui montaient jusqu'à former une voûte avec le plafond situé deux mètre et demis au dessus du sol. Trois lampes de métal donnaient une lumière jaune orangé qui suffisait à éclairer correctement la chambre, mais pas à faciliter la perception de l'environnement alentour.
    Sa robe n'était également plus la même, constata t'elle fort étonnée lorsqu'elle se redressa pour y voir plus clair. Elle la rendait... plus attirante. Elle était tout de rouge, dans différent tons, et laissait voir le haut des seins avec un décolleté qui était tout sauf harlondais. Cependant Arwen ne fit aucune réflexions sur cette mise en valeur subite de ses charmes car elle était maintenant totalement sous la domination du fléau, qui la voulait sans doute séduisante afin de pouvoir être plus efficace. Néanmoins, cette domination était particulière, car il n'avait jamais eue de reine auparavant, et devait procéder différemment avec elle. Ainsi, il fut contraint de laisser une part de son esprit non corrompus mais utilisa la persuasion pour la mettre sous ses ordres, et celle ci se laissa faire, faisant parfois mime de résister uniquement pour que cela ne paraisse pas trop facile. En échanges de quoi, entre autres, elle pourrait corrompre des personnes à une facilité déconcertante, car la puissance du Fléau s'ajoutait au charme et au caractère d'Arwen.
    Dans les jours qui suivirent, elle fut contrainte d'errer dans le temple car l'entité ne voulait pas qu'elle sorte, surtout pour retrouver son vaisseaux. Il voulait d'abord s'assurer qu'Arwen était totalement corrompus, et même si cela n'était pas le cas, cette dernière ne voulait en montrer aucun signe aussi pris t'elle son mal en patience et ne récrimina pas. De même, elle n'insista pas davantage lorsque le fléau lui fit porter une sorte de couronne qu'elle trouvait horrible, car même si elle était fine , donc en accord avec les standards Sindars, elle était ornée de signe macabres et était marron et noire. L'entité lui interdit également de récupérer ses premiers habits qu'elle brûla, afin de ne pas avoir un élément de sa vie non corrompue auquel se raccrocher, car grande était la volonté d'Arwen et le Fléau le sentait bien. Mais il eue bon espoir car elle ne montra jamais son désaccord, et il finit par l'autoriser à sortir du temple, mais pas à s'enfoncer dans la galerie qui permettait d'en sortir, et Arwen ne désobéit pas.
    Ce ne fut que deux semaines plus tard que le Fléau l'appela et lui ordonna de sortir, car il souhaitait qu'elle aille faire un tour dans la Nelnioralîn. C'était un test de l'achèvement de sa corruption, mais pas seulement.
    Toujours habillée de sa robe peu pratique à son goût, elle sortie alors de la caverne et retrouva le chemin qu'elle avait parcourus pour venir ici. Il n'avait pas changé, pas plus que les conditions extérieures, mais elle n'éprouva rien comparé à la première fois. La corruption lui avait retiré sa sensibilité aux nuisances engendrées par le fléau.
    Il lui fallut également moins de temps pour traverser cette sombre galerie à la lumière de sa lampe que le fléau lui avait rendus et elle déboucha avec joie à l'air libre, qu'elle n'avait pas vu depuis plus de deux semaines. Elle fit le tour de l'horizon de ses yeux avec délice, même si en temps normal elle aurait été abattue de voir toute cette désolation, et respira un grand coup, avant de se mettre en marche résolument. Car la Nelnioralîn brillait sous le rayonnement de l'étoile tout au fond du cratère, et le fléau voulait qu'elle monte à bord. Chose qu'elle souhaitait ardemment par elle même cela dit en passant. Dommage que sa robe l’empêche de courir, car elle aurait bien fait le trajet la séparant du vaisseau de cette manière.
    Une fois arrivé au pied du vaisseau, elle fut surprise de trouver la porte ouverte et craignit un temps que quelque chose, soit monté à bord, avant de se dire qu'elle avait peut être laissé la porte ouverte. Mais cela n'était pas le cas, et en fait le fléau avait put agir sur les mécanismes du vaisseau à cette distance, pour une raison qu'il était seul à connaître.
    Elle rentra rapidement à bord en laissant la porte ouverte, car à priori elle devrait rentrer au temple bientôt. Aussi grimpa t'elle les marches quatre à quatre et parcourra rapidement les coursives et les différentes pièces du vaisseau pour voir si tout aller bien, allant même jusqu'à se jeter sur son lit pour savoir si celui ci avait gardé de son moelleux.
    Finalement, elle se dirigea, heureuse, vers la salle de pilotage pour lancer un dernier coup d’œil sur les systèmes du vaisseau avant de repartir. Une fois la porte de la salle ouverte, elle s'assit sur le siège et tournoya un peu dessus avant d'allumer les ordinateurs de la salle. Elle en était encore à ses tournoiement lorsque soudain un ordinateur signala quelque chose d'anormal. Un autre vaisseau approchait, et avait repéré la Nelnioralîn.
    Elle mis immédiatement les armes en marche et verrouilla le vaisseau, mais le Fléau avait d'autre projet aussi lui demanda t'il de ne pas le détruire, mais de les laisser venir à elle dans le vaisseau.
    Elle prit alors son mal en patience et resta assise sur le siège de la salle en s’ennuyant ferme.

    Le vaisseau de combat des deux soldat de l'empire Eternel trouvèrent rapidement la Nelnioralîn au fond de son cratère et commença à descendre avec circonspection, tout en balayant les environs de ses armes, prêtes à tirer.
    Nervare Geko ordonna à son assistant de se préparer et de revêtir sa tenue de combat, qui se composait d'une tunique grise et d'un pantalon bleu aux tissus extrêmement résistant. Il portait également un fusil à long porté et une arme de point qu'il portait à sa ceinture. En plus de cet accoutrement, Nerva lui avait des broderies dorées sur le haut de son torse et de ses épaules et disposait d'un micro afin de pouvoir s'adresser facilement à des foules, et d'un autre, plus petit, réservé aux membres de son escouade si il en commandait une.
    Le temps que les deux revêtent tout cela et vérifient le fonctionnement de leurs armes, le vaisseau s'était posé à côté de la Nelnioralîn de manière bien plus lourde que la façon dont l'avait fait cette dernière. Ils attendirent alors dix minutes alors que l'IA du vaisseau examinait la nef harlondaise, ainsi que les environs, sans trouver quoique ce soit. Le vaisseau d'Arwen n'était pas vraiment une menace pour eux car le leur était bien plus puissant, et voyant les alentours déserts, ils décidèrent de sortir. La lourde porte s'ouvrit alors qu'une rampe de métal gris glissait lentement jusqu'à toucher le sol, et ils posèrent les pieds sur ce monde désolé.

    Que fait on maintenant, maître ? Demanda l'assistant qui se sentait perdu.
    On va d’abord fouiller le vaisseau brillant juste à côté, ensuite on verra. En route, et soit prudent.
    Sur ce, ils partirent en suivant des trajectoires non rectilignes et approchèrent lentement de la Nelnioralîn, armes au point, et Nervare prêts à faire entrer en action les batteries de son vaisseau.
    Ils furent très surpris de trouver la porte ouverte, et cela les rassura car ils pensaient maintenant trouver un vaisseau abandonné, dont la propriétaire avait oublié de refermé la porte. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'Arwen avait laissé la porte ouverte exprès sous ordre du Fléau et que celui ci parvenait à dissimuler sa reine aux yeux de leurs capteurs.
    Ils entrèrent alors et parcoururent les yeux plutôt émerveillés l'intérieur de la Nelnioralîn, à la grande irritation de la propriétaire mais celle si reçut l'ordre de rester là où elle était. Ils fouillèrent la totalité du vaisseau, car Nervare voulait premièrement savoir à qui il appartenait. Son apprenti jeta un coup d’œil dans la chambre d'Arwen et farfouilla dans sa garde robe. Il remarqua que l’emblème de la tête de loup Daélyn revenait souvent mais ne sut pas ce que cela voulait dire.
    Depuis une autre partie du vaisseau, Nervare l’appela alors.

    Dit, tu as trouvé quelque chose ? Hurla t'il. Personnellement je sais juste qu'elle s'appelait Arwen Daélyn, sans doute une harlondaise vu le nom. C'est fou la quantité de fruits et de plantes que j'ai trouvé dans ce vaisseau. C'est vraiment des bouffeurs de verdures ces Sindars !
    A ces mots là, Arwen tressaillit mais ne fit rien. Mais elle avait vraiment envie qu'ils la trouvent maintenant, sans avoir plus besoin des consignes du Fléau, et celui ci fut content de cet incident.
    De son côté, l’apprenti répondit sur le même ton à Nervare.

    Bah, vu la garde robe, cela devait être une noble ?
    Cela c'est pas forcement sûr, je ne connais pas les goûts des harlondaises en matières de vêtements.
    Ce serait bête en plus d'envoyer un noble dans un endroit pareil.
    Peut être qu'elle était exceptionnelle ? Hasarda l’apprenti.
    Si c'est le cas, cela ne lui aura sans doute servit à rien. Plaisanta l'autre, qui chutait de plus en plus bas dans l'estime de la propriétaire du vaisseau.
    On fait quoi maintenant, demanda l'apprenti lorsqu'il retrouva Nervare quelque part près de l'entré du vaisseau.
    On va faire un tour dans la salle de pilotage où doit se trouver normalement l'ordinateur, et puis on s'en va. Il y a peut être quelque chose à faire dans ce cratère mais d'abord on retourne au vaisseau.
    Le jeune hocha la tête puis suivit son maître dans les couloirs blancs agrémentés de plantes vertes et de quelques minis fontaines par endroit, jusqu'à la porte de la salle de pilotage qu'Arwen avait laissé entrouverte.
    Nervare poussa la porte de manière confiante, puis entendit un
    « bonjour ».
    Il s'arrêta net en voyant sur le siège une jeune femme aux cheveux noirs et à la peau blanche, habillée d'un robe rouge séduisante, qui le regardait de manière plutôt irrité.
    L'apprenti rentra dans Nervare quand celui ci s'arrêta et ne vit pas tout de suite la raison de son arrêt. Lorsqu'il aperçut Arwen, il resta là à la regarder bêtement.

    Mais... qui êtes vous ? Demanda Nervare la voix remplit par la stupeur.
    Devinez, se contenta de répondre Arwen.
    Arwen Daélyn ? Hasarda l'apprenti, suite à quoi cette dernière hocha la tête.
    Mais... Comment avez vous put être invisible à nos radars ?
    Parce qu'ils sont mauvais ?
    A cela, les deux hommes ne répondirent rien, car ils ressentaient quelque chose de bizarre et se contentaient de rester les yeux fixés sur Arwen, d'une manière qu'elle trouva odieuse, mais après tout il fallait bien passer par là. Comme les deux ne semblaient tout d'un coup plus vouloir bouger, et là Arwen senti la volonté du Fléau, elle commença à rentrer dans leur esprit pour voir à quoi ils ressemblaient. Une fois qu'elle fut fixée, elle les endormit quelques temps avant de rentrer dans leurs cranes plus profondément, et fit sa besogne.
    Une demi heure plus tard, deux hommes fraîchement corrompus rentraient à leur vaisseau, ce qu'ils allaient y faire n'étant plus du ressort d'Arwen. Celle si remis de l'ordre dans la Nelnioralîn, et espéra y rester quelque temps, mais le Fléau la voulut auprès de lui, afin de voir si elle était bien prête d'une part, et de la féliciter d'autre part, car elle avait parfaitement réussis.
    Lorsqu'elle eu quitté le vaisseau dont elle ferma la porte cette fois si, elle aurait bien aimé faire un petit tour dehors mais l'entité la voulut maintenant, elle avait à faire.
    Alors Arwen rentra au temple, mais elle n'était pas sûre d'y rester encore longtemps.
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Mar Sep 13, 2016 10:30 pm

  • Lorsqu'Arwen fut rentrée, l’entité laissa passer dix jours. Elle espérait durant cette période vérifier la corruption de la Sindar, détecter d'éventuelles failles et les corriger notamment grâce à la persuasion. Premièrement parce qu'elle accomplirait mieux la tache qui lui était dévolue si elle était totalement convaincue de son bien fondé, mais aussi parce qu'arborer des signes visibles de corruption pourrait prouver son attachement au fléau aux yeux des harlondais vigilants. Cela amusa d'ailleurs Arwen car l'entité avait oublié de prendre en compte le style vestimentaire, signe qu'elle ne connaissait absolument pas les us et coutumes du pays.
    Mais cela était bien la seule chose qui l'amusait, car sa dernière partie non corrompus aurait put être découverte. De plus, une large partie d'elle même suivait maintenant le fléau de manière inconditionnelle, aussi se retrouva t'elle souvent déchiré entre deux volonté contraire, passant des nuits blanches en sueur dans sa chambre obscure qui semblait l’oppresser et la délivrer à la fois. Telle était sa condition que la seule chose qu'elle souhait était de quitter ce lieux, pour détruire le Harlond ou pour le sauver n’étant plus que secondaire.
    Heureusement pour elle, le fléau trouva son état satisfaisant, et décida finalement de la convoquer pour lui expliquer ce qu'elle devrait faire. Pour lui, le temps de la chute du Harlond était venue, et sa reine devait en être l'instrument. Instrument d'autant plus important à ses yeux que la situation sur Töl-In-Duinath se stabilisait notamment grâce à Lord Galadhorn, et que la contamination tant sur ce monde que sur les autres tardait à se mettre en place : la majorité des planètes Sindars restaient inviolées.
    Lorsqu'elle arriva dans la salle où elle avait trouvé l'artefact la première fois qu'elle était venue, la voix du Fléau raisonna fortement dans sa tête immédiatement. Forte, mais non douloureuse.

    Arwen, le moment de ton départ est venu. Tu devras rentrer sur ta terre natale, corrompre les autorités de la province du Harlond et m’amener la flotte Sindarine lorsque je te le ferai savoir.
    A cela, elle ne répondit rien mais hocha la tête en signe d'assentiment. Cela faisait un certain temps qu'elle savait ce qui l'attendait, tour à tour heureuse, terrorisée et indignée du rôle qu'elle avait à jouer.
    Pour cela, continua l'entité, tu devras ressembler de façons parfaite à Arwen Daélyn lorsqu'elle vint me trouver. Mais n'oublies pas que tu restes mienne, et que ta place est à mes côtés en tant que reine du fléau. N'oublies pas non plus que tu es unique, et je t'interdis de risquer ta vie inutilement. Tu dois régner.
    Avez vous autres chose à me dire ? Demanda t'elle alors car elle pensait que l’entité avait finit ses recommandations.
    Non, tu peux maintenant partir. Fais attention à toi.
    Suite à cela, elle s'inclina avec respect avant de repartir dans sa chambre. Toute perturbée qu'elle soit, elle n'en oubliait pas les règles des bases. C'est avec un profond soulagement qu'elle fit ses affaires, qui contenaient d'ailleurs toujours dans le sac en bandoulière qu'elle avait lors de sa venue. Au bout d'une demie heure, elle fit un dernier tour d'horizon pour voir si elle n’oubliait rien, engaina sa dague dans son fourreau, alluma et passa sa lampe de poche à son cou, vérifia que sa couronne était bien en place et parti en refermant soigneusement la porte derrière elle. Elle quitta ensuite le temple assez rapidement et s'engouffra dans la galerie sans un regard en arrière, parcourant pour la quatrième fois ce boyaux sinistre.
    Une fois qu'elle eut débouché sur la surface, elle inspira une grande bouffé d'air sans plus y trouver de soulagement, et se dirigea vers la Nelnioralîn sans grande hâte car elle était toujours dans la confusion. Mais elle sut puiser des forces dans l'espoir qu'une bonne nuit de sommeil loin de cette planète puisse arranger les choses, aussi c'est avec un peu plus de détermination qu'elle ouvrit la porte de son vaisseau.
    Les différents panneaux blancs coulissèrent silencieusement pour lui permettre de rentrer en contact avec les premiers signes d'un retour au Harlond. Le vaisseau était en parfait état, les réserves de fruits étaient conservées, l’entrepôt était parfaitement en ordre, les armes étaient chargées et opérationnelles, et aucune avarie n'était à signaler comme le prouva l'analyse complète du vaisseau qu'elle fit faire par l’ordinateur central de la salle de pilotage.
    Lorsqu'elle fut sûre qu'elle n'avait plus rien à faire, elle enclencha la mise à feu et vit avec une certaine satisfaction la surface désolée de la planète s'éloigner rapidement.
    Elle refit alors le trajet qui l'amenait vers la porte en un temps plus cour que la première fois, eue la joie de trouver la porte ouverte lorsqu'elle y arriva, s'y engouffra sans attendre et arriva enfin quelque part dans le Miniriath, la province la plus au Sud des Provinces du Harlond.
    Là, elle vérifia qu'elle pouvait à nouveau communiquer, mais n’appela personne bien qu'elle le pouvait. Elle n'était pas encore très sûre de ce qu'il faudrait leur dire et de toute façon le temps ne pressait pas, elle était encore à au moins 1000 années lumières d'Harlonduneï. Elle commanda donc au vaisseau de mettre le cap sur la capitale sindarine, puis sortie prendre un rapide déjeuner, avant de prendre une douche pour faire peau neuve, bien qu'il y avait encore cette fichue robe qu'elle trouvait horrible, que cela soit la corrompue qui parla ou l'autre.
    Elle alla ensuite farfouiller dans sa garde robe dans sa chambre, mais eu la désagréable surprise de voir que l’apprenti Éternel y avait mit un bazar pas possible. Deux de ses tenues étaient même jetées sur le sol. Finalement, elle ne trouva rien de mieux qu'une robe de chambre vert clair et l’enfila en maudissant la moitié de l'empire Amaranth. Suite à quoi elle se coucha, et même si elle mit longtemps, elle réussis enfin à s'endormir, et son état intérieur devait en être grandement amélioré par la suite.
    Peu de temps après qu'elle se soit assoupie, le vaisseau sauta dans l'hyperespace.

    Trois jours plus tard, Arwen rentrait dans la région du Harlond. Durant les deux jours précédent, la corruption du fléau avait commencé à être compensé par l'idée du retour vers les siens, et même si elle comptait toujours débarquer sur Harlonduneï faire ce que le fléau lui demandait, elle en avait de moins en moins envie. Seule la volonté impérative du fléau contrebalançait désormais l'envie de se détourner et par la même de protéger les Sindars de ce qui s'avançait vers eux. Évidemment le Fléau le sentit, il avait la volonté rivé vers sa reine. Mais elle était désormais trop loin, se rapprochant toujours d'avantage de la place forte imprenable qu'était Harlonduneï, et il ne pouvait plus réellement la contraindre à quoi que ce soit. Il espéra qu'elle tiendrait suffisamment de temps pour qu'il puisse la rappeler, et se maudit de ne pas avoir remarqué qu'elle n'était en réalité pas totalement sous son emprise. En même temps, il n'aurait jamais pus imaginer le fait que quelque sous ses yeux arrive à le berner ! De plus, elle était sa reine, donc totalement hors d'atteinte de tous les autres corrompus. Lorsqu'elle reviendrait, il se promis de l'écraser une bonne fois pour toute pour qu'elle tienne parfaitement son rôle, et attendit relativement inquiet que le premier contact de sa reine avec les Sindars se produise.
    Celui fut réalisé peu de temps plus tard, alors qu'Arwen allait arriver dans l'orbite d'Harlonduneï dans une heure, et qu'elle avait été détecté par les radars harlondais. Alors elle fit émettre au vaisseau son signal qui l’identifierait immédiatement et elle entra en communication avec l'une des stations de surveillance de la planète.

    10 minutes plus tard, Melwig Earwing et Tauriel Féataure étaient prévenus qu'Arwen Daélyn souhaitait rentrer sur Harlonduneï.
    Accueilles la vite à Arân-Thryn ! S'exclama Melwig, j'arrive dès que possible !
    A cela, Tauriel ne répondit rien, mais réfléchis longuement.
    Un quart d'heure plus tard, Melwig était dans son vaisseau et fonçait depuis le Varuïne vers la forêt d'Idil, et constatait aussi qu'Arwen était toujours bloquée en orbite.

    Mais qu'est ce que tu attends ? Demanda t'elle assez tendue. Elle a largement mérité de revenir !
    Tu te sens coupable de l'avoir envoyé la bas toute seule ? Je te comprends, mais réfléchis deux minutes. Où était t'elle lorsqu’elle ne fut pas sur Töl-In-Duinath ? Je ne veux pas prendre le risque qu'elle touche Harlonduneï alors qu'elle pourrait l'infecter.
    Mais c'est Arwen enfin, rien ne peut la corrompre !
    Personne n'est invincible. Répondit sobrement l'autre.
    C'est pourtant ce que tu penses de ta fille adoptive. Rétorqua en dernier recours Melwig qui sentait bien qu'elle avait tord.
    Arwen ne rentrera pas sur Harlonduneï avant qu'il ne soit sûr qu'elle n'est pas corrompus, point final !
    Melwig soupira alors et répondit à Tauriel de faire comme elle le sentait, mais elle ne se pressa que davantage sur le trajet qui menait vers la capitale, survolant actuellement le Conflelin à une vitesse assez hallucinante.
    Pendant ce temps, dans une autre partie du palais d'Arân-Thryn, Cagallie s'ennuyait ferme dans sa chambre. Sa mère était en réunion avec cette blonde venue du Nord qu'elle détestait cordialement, et tout le monde autour d'elle parlait d'Arwen Daélyn.
    Tout le monde ? Se demanda t'elle en fronçant les sourcils alors qu'elle levait la tête et ouvrait la porte de sa chambre pour jeter un œil sur l'extérieur depuis son balcon. Il y avait bien trois personnes dans la cour du troisième niveau qui en parlait, mais cela ne suffisait pas à expliquer l'impression que tout tournait autour de la Daélyn. Leurs voix ne lui parvenait que doucement, et le palais était calme. C'est alors qu'elle sentit l'appel. Elle ne parvenait pas à savoir d'où il venait, mais il n'était pas sur la planète cela est sûr. Et le fléau lui suggera d'aller à la rencontre d'Arwen comme il avait prévus de le faire depuis le début. Et elle accepta. Elle voulait voir cette fameuse Sindarine de ses propres yeux, et cela lui ferait passer le temps.
    Décidé à aller faire cette excursion dans l'espace, elle se mit alors en quête de trouver sa mère pour lui demander l'autorisation.
    Elle finit par la trouver dix minutes plus tard alors que celle ci était toujours en communication avec Melwig Earwing. Ne sachant pas comment lui expliquer le fait qu'elle soit au courant de quelque chose que personne n'était sensé lui avoir dit, elle resta assise calmement à côté de Tauriel et écouta la conversation.

    Je ne sais pas très bien comment vérifier si elle est bien corrompus. Dit tout à coup Tauriel. On a pas vraiment les outils sur Harlonduneï et j'imagine que les apporter depuis Töl-In-Duinath prendrait trop de temps. Je sais qu'il y a des signes physique qui ne trompent pas, mais si Arwen est vraiment comme tu le dis, cela risque d'être compliqué de trouver un Harlondrhim capable de lui résister si elle est vraiment corrompue.
    A ce moment là, Cagallie se racla la gorge et Tauriel tourna la tête dans sa direction.
    Je peux y aller si tu veux, dit simplement sa fille.
    Toi ? Questionna l'Impératrice qui n'avait pas vraiment pensé à cela. Certes Cagallie était la meilleure combattante du Harlond, mais c'était sa fille et l'idée ne l'enchantait pas vraiment, mais après tout, si cette dernière le voulait absolument... Melwig n'était pas vraiment plus d'accord mais ne dit rien. Elle espérait par contre très fort que Cagallie ne ferait pas de mal à Arwen, et se promis de le lui faire payer si elle la touchait.
    Cagallie laissa à Tauriel le temps de poser le pour et le contre. Elle se douta bien que sa mère n'apprécierait pas qu'elle prenne des risques, mais en même temps elle était parfaitement consciente que sa mère l'aimait, et qu'elle accepterait si cela pouvait la défouler un peu. Après tout, Cagallie était d'origine Teranienne, non Sindar.
    C'est d'accord, fit alors Tauriel en regardant sa fille droit dans les yeux. Mais fais attention.
    Cagallie partie alors tout de suite vers le premier niveau du palais, où se trouvait son vaisseau garé dans l'enceinte.
    Tauriel, Cagallie n'a pas intérêt à violenter Arwen si jamais cette dernière est inoffensive ! De toute façon, elle aura du fil à retorde avec elle si elle l'attaque.
    Pour qui prends tu ma fille ? Elle ne la touchera que si cela est nécessaire. Répondit Tauriel. Mais son attention quitta Melwig lorsqu'elle entendit le bruit des réacteurs du vaisseau de sa fille rugir et qu'elle le vit décoller par la fenêtre de la pièce où elle était. Elle pria pour qu'il n'arrive rien.
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Ven Sep 16, 2016 11:40 pm

  • Pendant ce temps, à Loënde, les Daélyns avaient dû composer avec l'idée qu'Arwen était morte, et cela n'avait pas été sans conséquence. La demeure avait perdu son aventurière attitrée. Maglor et Finduilas pleurèrent amèrement la perte de leur enfant le plus cher à leur yeux, et se retirèrent un temps de l'administration de leur domaine, qui retomba entièrement sur les épaules d'Ashara, la première fille d'Arwen, si douée en ce domaine. Amras vécut difficilement la perte lui aussi mais essaya de la cacher, car il se devait de réconforter sa deuxième fille Eärwen, dont plus personne ne semblait se soucier, tous absorbés par leur propre soucis. Cette dernière commença à tomber en dépression dès que l'on perdit trace de sa mère, mais les choses commencèrent à devenir sérieuse uniquement à partir du soir où au cour du repas, Maglor et Finduilas annoncèrent au reste de la famille qu'Arwen devait être considérée comme morte. Depuis lors, Eärwen ne sortit plus se promener à cheval ou à pied dans des recoins perdus, alors qu'elle affectionnait ce genre d'activité presque autant que sa mère. Plus même, si l'on considérait le fait qu'elle pouvait rêver en paix sans avoir à supporter sa sœur trop sérieuse. Elle refusa rapidement de sortir de sa chambre en dehors des repas, et à ceux si elle ne dit plus un mot, et mangea de moins en moins. Arwen la comprenait le mieux, et avait beaucoup d'affection pour elle, et l'attention d'Amras ne suffit pas à compenser la perte de sa mère.
    C'est ainsi qu'Eärwen avait prévus de passer cette journée comme toutes les autres avant cela, à rester dans sa chambre à se morfondre. Perdue dans ses pensées morbide depuis qu'Amras était ressorti de la pièce une demi heure plus tôt, totalement découragé par son état, elle n'entendit pas la course de quelqu'un visiblement très pressé dans les escaliers, et courant dans sa direction.
    Trente secondes plus tard, Ashara ouvrit la porte avec fracas, faisant hurler Eärwen, ce que la nouvelle arrivante estima être une bonne chose : cela prouvait qu'Eärwen répondait encore aux stimulus extérieurs. Peut être même trop sur ce coup là.
    Elle se leva brusquement de la chaise en bois où elle était avachie, et la regarda droit dans les yeux avec une telle violence qu'Ashara recula, avant qu'Eärwen ne s'en prenne violemment à elle.

    Laisses moi tranquille ! Hurla t'elle. Tu n'as pas finis de venir m'embêter ?!
    Ce qui était totalement injuste, car Ashara ne l'avait pas prise à partie depuis assez longtemps. Mais au vu de l'état d'Eärwen, l'intéressée passa outre et se contenta de dire ce pourquoi elle était venue.
    La Nelnioralîn émet à nouveau, annonça t'elle calmement. Arwen demande à rentrer sur Harlonduneï. Tauriel Féataure nous a fait passer ce message il y a dix minutes.
    Eärwen regarda Ashrar les yeux à moitié exorbités et ouvrit la bouche de stupéfaction.
    C'est vrai ? Demanda t'elle alors qu'elle n'y croyait pas encore.
    Si si, tu peux venir voir dans la salle de communication qui n'est pas très loin il me semble.
    Mais pourquoi n'a t'elle pas prévenus ? Demanda alors Eärwen. Question qui lui parut importante car sa mère ne l’aurait jamais laissé dans l'inquiétude alors qu'elle pouvait la rassurer.
    Elle était peut être occupée. Fit Ashara en haussant les épaules. Puis elle partie aller retrouver Finduilas et Maglor. Eärwen remis les pieds dehors quasiment juste après, pour essayer de parler à sa mère. Après avoir traversée rapidement les différentes cours de Loënde sous les yeux assez étonnés des passants, elle entra rapidement dans la salle de communication où se trouvait aussi Ashara. Les parents d'Arwen venaient de partir.
    Elle ne répond pas, annonça sa sœur lorsqu'Eärwen la regarda l'aire de demander ce qu'il se passait.
    Quoi ? Elle ne nous répond pas à nous ?
    Bah il semblerait, répondit Ashara. Enfin tu peux toujours essayer.
    Comme sa sœur lui autorisait à le faire, elle s'approcha vivement de l'appareil de communication et commença à établir la liaison presque sautillante. Sa mère aurait sans doute encore plein de chose à lui raconter.
    Sauf qu'il ne se passa rien, la liaison ne s'établissait pas. Eärwen commença a être inquiète. Elle avait pourtant signalé que c'était elle, sa mère aurait du répondre même pour seulement lui dire bonjour !

    Maman ? Appela la jeune fille, comme si Arwen pourrait l'entendre à 240 000 kilomètres de là. Au bout de quelques minutes, comme aucune réponse ne venait, Eärwen repartit s’asseoir tristement dans le fauteuil en cuir situé à l'angle gauche de la pièce lorsque l'on rentrait dedans.
    Elle est sans doute très occupée. Tenta de dire Asahara afin de la réconforter un peu.
    Elle nous aurait prévenus, puis elle à eu tout le voyage du retour pour le faire. Rétorqua l'autre qui connaissait mieux Arwen qu'Ashara, bien mieux.
    Son appareil de communication ne marche plus ?
    Nan. Ils lui parlent à Arân-Thryn d'après ce que j'ai compris. A moins que cela soit Melwig. Enfin son appareil marche en tout cas! 
    Elle ne va peut être pas bien. Supposa t'elle, et à ces mots son cœurs se serra.
    Eärwen, pas de conclusion hâtive...
    Mais imagines que cela soit vrai ! S'emporta l'autre, elle a peut être besoin de nous !
    On ira lui rendre visite un peu plus tard, pour l'instant il faut déjà savoir si elle peut se poser ou pas.
    Ils n'oseraient quand même pas la bloquer dehors !
    Si jamais elle est contaminée, il le faudra bien. Répondit sèchement Ashara qui commençait à s'énerver.
    Suite à cela, Eärwen s'emporta pour de bon et sortie de la salle, et Ashara eue peur qu'elle ne tente une bêtise quelconque. Surtout si l'on considérait l'attachement qu'elle avait pour Arwen. Ashara se rendit compte avec horreur que sa jeune sœur pourrait très bien tenter de rejoindre sa mère au dépit du bon sens !

    Eärwen ! Tu ne tenteras rien pour ramener notre mère, compris ?! Cria t'elle. Mais l’intéressée ne l'avait pas écouté et avait tourné les talons à toute vitesse. Eärwen ! Hurla Ashara une dernière fois, complètement dépitée.
    Elle sortie alors afin de regarder dans qu'elle direction, elle était parti, mais elle ne la vit ni ne l'entendit. Elle entendit par contre très bien son père approcher, l'air interrogateur.

    Et bien, que se passe t'il, je t'ai entendu hurler le non de ta sœur, qu'est ce qui ne va pas encore ? Demanda t'il.
    Tu ne l'aurais pas vu passer ?
    Si, elle se dirigeait par là. Répondit il en pointant du bras la direction. C'était l'aérodrome de la citadelle.
    Elle va vraiment le faire... Fit Ashara complètement atterrée.
    Qu'est ce qu'il se passe enfin, ta sœur a définitivement perdu l'esprit ? Questionna Amras qui commençait à s'agacer.
    Cette dernière risque de ramener notre mère ici au dépit du bon sens, voilà ce qu'il y a ! Répondit sèchement l'autre. Je ne sais pas vraiment quoi penser sur son état mental mais il faut l'en empêcher ! Il n'y a pas moyen de la bloquer ici vu qu'elle a déjà prit trop d'avance, mais je vais aller prévenir Tauriel Féataure et notre armée Aérienne qu'il faut la forcer à se poser. Il n'y a pas le choix.
    Oui, bien sûr. Ne put que répondre Amras car il n'y avait pas autre chose à faire. Il alla alors prévenir Tauriel Féataure, ainsi que le reste de a maison de ce qu'il se passait, tandis qu'Ashara retournait dans la salle qu'elle venait de quitter.
    A peine rentrée elle entendit le rugissement des réacteur du vaisseau d'Eärwen qui décollait à toute vitesse. Elle prévint rapidement l'armée, mais ils ne purent pas intercepter un vaisseau aussi rapide que celui là, et sa jeune sœur se retrouva bientôt en orbite à chercher la Nelnioralîn. Heureusement qu'elle ne la trouva pas tout de suite.


    Bloquée en orbite de la planète, Arwen commençait à s'impatienter. Les harlondhrims se méfiaient, tellement qu'elle pourrait bien ne pas réussir à les atteindre. Cependant, ces derniers avaient envoyé Cagallie qui approchait maintenant rapidement de la Nelnioralîn, alors qu'un autre vaisseau semblait la chercher. D'après les informations que lui renvoya son ordinateur central, les deux étaient des vaisseaux rapide et légèrement armés, mais elle ne savait pas qui était dans le deuxième ni ce qu'il comptait faire. Cagallie Féataure devait arriver sans doute deux minutes avant le deuxième vaisseau, et ne sachant pas la raison de sa venue, elle préféra attendre que l’individu en question soit rentré dans la Nelnioralîn avant de faire quoique ce soit.
    Corrompre Cagallie ne serait pas forcement facile avec sa loyauté défaillante, mais pour le fléau, le jeu en vaudrait la chandelle. Il n'avait pas espéré que sa reine rencontre quelqu'un d'aussi important si vite. Encore faudrait il qu'elle reste reine jusqu'à ce qu'elle rencontre Cagallie qui ferait bien moins de difficultés que la Daélyn. Celle si semblait reconnaître le deuxième vaisseau, mais elle n’arrivait pas à trouver à qui il appartenait. Lasse de chercher, elle mit sa couronne sur sa tête et resta dans la salle de pilotage afin que la fille de l'impératrice ne la trouve pas tout de suite. Peut être que l'autre personne devrait être corrompus avant, qui sait.
    De son côté, Cagallie entama les manœuvres d'arrimage alors qu'Eärwen l'avait repéré, et ce demandait ce qu'elle venait faire là. Cagallie pensa la même chose mais elle avait été avertie de l’identité d'Eärwen, et elle ne la craignait pas. Elle vérifia ses armes avant d'ouvrir le sas et de rentrer dans le vaisseau d'Arwen. Si cette dernière état corrompue, cela ne serait pas difficile à remarquer, et le cas échéant, à résoudre.
    Eärwen s'arrima peu de temps après, alors que Cagallie errait dans le vaisseau, étonnée de ne pas trouver la moindre trace ni le moindre indice permettant de savoir où se trouvait Arwen.
    Lorsque Eärwen rentra dans le vaisseau de sa mère, elle ne s’inquiéta pas outre mesure de Cagallie car il était ben visible qu'elle n'était pas corrompus, et parce qu'elle n'était de toute manière pas dans une tenue adéquate pour menacer quelqu'un. Elle rajusta la lourde cape marrons qu'elle portait sur les épaules, vérifia qu'elle portait bien ses gants de cuir ornés à l'avant bras du symbole Daélyn puis elle se mit en quette de trouver sa mère, chose qu'elle ferait rapidement, car elle jouait souvent dans la Nelnioralîn lorsqu'elle était toute petite, avec sa mère justement. Cagallie trouva cette venue fort opportune, car elle pensait maintenant qu'Eärwen, qui ne prenait pas la peine d'être discrète, allait la mener rapidement à sa mère. Et ce fut le cas car Eärwen courut pour la retrouver.
    De son côté, Arwen avait enfin reconnus sa fille. Et cela fut déterminant, car quelque chose lâcha dans son esprit, et Arwen fut de nouveau Arwen, en prise certes avec la volonté du fléau qui demeurait forte en elle, mais elle fut sûre qu'elle arriverait à se libérer. Elle eut quand même peur que sa fille ne souffre d'une quelconque manière par sa faute, et songea à fermer la porte, mais Eärwen l'avait trouvé très rapidement et percuta tout simplement sa mère lorsqu'elle rentra dans la salle de pilotage. Aussi tôt, elle ouvrit grand les bras et s’apprêta à se jeter sur elle mais elle remarqua alors la couronne, l'allure étrange et la robe indécente de sa mère. Elle resta quelque peut interdite devant Arwen alors que celle si se relevait et reprenait ses esprits.

    Mère ? Tout va bien ? Demanda donc Eärwen alors qu'elle allait s'approcher à nouveau, mais sa mère lui fit signe de partir alors qu'elle semblait en lutte intense avec le fléau qui tentait de la remettre sous contrôle.
    A ce moment là Cagallie arriva, et Eärwen tourna vivement la tête vers elle, agacée par cette perturbatrice. Cagallie commença par regarder amuser la jeune fille inoffensive qui semblait irrité par sa présence, avant de se concentrer sur Arwen. A peine la regarda t'elle dans les yeux qu'elle senti une décharge mentale très puissante et s’évanouit, en même temps qu'Arwen. Le fléau tentait le tout pour le tout et avait libéré Arwen pour prendre Cagallie, plus efficace et surtout plus docile.
    Seule Eärwen resta debout, complètement interdite devant ces pertes de connaissances soudaines, mais elle ne resta pas immobile longtemps. Elle courut du mieux qu'elle put parmi tous les encombrements vers sa mère qu'elle appela et tenta de réveiller sans succès. Sentant bien que quelque chose de bizarre s'était passée entre les deux femmes, elle pris alors la décision de les isoler, et se mit en tache de traîner Arwen jusqu'à sa chambre en laissant Cagallie en plan, qu'elle enferma à l'intérieur de la salle de pilotage en verrouillant la porte. Une fois Arwen étendus sur son lit, sa fille la débarrassa de sa couronne et resta là à attendre qu'elle se réveille.
    Celle ci se réveilla assez rapidement. Et fut heureuse de voir la figure inquiète de sa deuxième fille se pencher vers elle alors qu'elle lui demandait si tout allait bien.
    Arwen se redressa et regarda tour à tour sa fille et sa chambre en paraissant essouflée.

    Tu ne vas pas me croire, mais cela fait un mois que je ne me suis pas sentit aussi bien.
    Eärwen pressentit qu'il y avait là matière à passer plusieurs journées à l'écouter, mais elle ne posa pas de question. De son côté, Arwen jeta un regard plus qu'étonnée sur sa robe, avant de se rappeler et de faire une grimace.
    Il faudra que je brûle cette saleté de robe ! Râla t'elle une énième fois contre cet habit plus qu'indésirable.
    Je peux te chercher une autre robe si tu veux. Lui répondit sa fille.
    Pourquoi pas, mais pas maintenant. Cagallie est réveillée ?
    Bah je n'en sais rien, et je m'en moque un peu. Je vais te chercher ta robe.
    Tu restes là. Fit Arwen d'un ton qui annula les protestations qu'aurait pus éventuellement faire sa fille. Elle est peut être dangereuse.
    Tu as une arme ?
    A ces mots Arwen baissa les yeux pour en chercher une, avant de se rappeler que son arme, c'était sa capacité à corrompre. Chose qu'elle n'avait plus, et qui au vu des circonstances était forcément allée quelque part...
    Cagallie est corrompu. Dit elle en écarquillant soudain les yeux alors qu'elle imaginait ce que cela signifiait. Elle n'était pas sans connaître que cette dernière était la meilleure guerrière du Harlond, et qu'elle était armée, elle.

    Il y a des armes de point pas loin ? Demanda t'elle. Elle savait que sa fille connaissait le vaisseau aussi bien qu'elle.
    Oui, dans l’entrepôt, j'imagine. Mais pourquoi tu demandes ça ?
    On va en chercher tout de suite ! Cagallie est pour nous un danger de mort. Et cette fille est potentiellement une machine à tuer !
    A ce moment là, Eärwen commença réellement à prendre peur, mais ne regretta pas d'être venue pour autant. Sa mère avait besoin d'elle, elle ne lui ferait pas défaut. Les deux femmes sortirent en courant de la chambre et atteignirent rapidement une porte qu'Arwen ouvrit avec précipitation, alors que Cagallie commençait à se réveiller. Une fois à l'intérieur d'une petit pièce remplit de chose hétéroclites, Arwen chercha des fusils, alors qu'Eärwen farfouillait de part et d'autres, reposant soigneusement une grenade lorsqu'elle la trouva car elle ne savait pas vraiment ce que c'était et ne voulait pas faire d’ânerie dans un moment pareil. Une fois qu'Arwen eu donnée un fusil à chacune, elle alla ouvrir à nouveau la porte, pour apercevoir fugacement Cagallie qui les avait trouvé. Elle tira une rafale dans le couloir qui menait de l’entrepôt à la salle de réception du vaisseau, et Cagallie eu juste le temps d'esquiver avant de tirer à son tour, mais Arwen avait refermé la porte.
    Eärwen se tenait juste à côté de sa mère, tremblante de peur.

    Tu crois qu'elle peut entrer ? Demanda t'elle.
    J'espère que non ! Mais cela m'étonnerait, elle va sans doute essayer de trouver de quoi enfoncer la porte dans le vaisseau. Il faut réfléchir.
    Et aussi tôt elle se mit à la tache. Qu'est ce qu'elles avaient que Cagallie ne possédait pas ?
    La réponse elle là trouva rapidement :la connaissance du terrain. Et elles étaient deux, encore quelque chose à exploiter pour se tirer d'affaire.
    Alors qu'Eärwen constatait que Cagallie se mettait en effet à fouiller le vaisseau, Arwen imagina donc un plan, et l'expliqua à sa fille. Celle si devrait faire du bruit devant l'entré du sas amenant au vaisseau de la Féataure. Arwen se tiendrait cachée autant que cela se pourrait et pousserait Cagallie à l'intérieur de son vaisseau avant qu'Eärwen ne referme le sas le plus rapidement possible.
    Eärwen ne semblait pas convaincus.

    Pourquoi ne pas la tuer tout simplement alors ? Il est bizarre ton plan.
    Parce que sur Töl-In-Duinath j'ai eu un mal fou à tuer un corrompus qui était un sindar lambda. Je n'imagine même pas à quel point cela serait difficile avec Cagallie. Maintenant vas y, je surveille.
    Suite à quoi elle ordonna de ne plus faire de bruit et fit signe à Eärwen de partir de son côté alors qu'elle prenait un chemin différent pour rejoindre le sas.
    Lorsque Cagallie retourna à l’entrepôt, elle trouva la porte ouverte et après avoir jeté un coup d’œil rapide à l'intérieur, elle se mit à leur recherche.
    Le fait que le plan réussit tenu plus de la chance qu'à autre chose, même si les harlondais sont capables d'être très silencieux. Ainsi, lorsqu'Eärwen fit le bruit, Cagallie qui était fortement perturbée par sa corruption nouvelle ne remarqua pas Arwen lorsqu'elle rentra dans la pièce du sas, du mauvais côté en plus, Arwen étant plaquée contre le mur juste derrière elle.
    Même si Arwen fut rapide, Cagallie aurait put la contrer si elle n'avait pas trébuché sur un bijou qu'Eärwen avait jeté par terre à tout hasard. Cagallie glissa dessus juste au moment où elle remarquait la présence d'Arwen et s’apprêtait à tirer, alors que cette dernière commençait à lui sauter dessus. Ce temps lui coûta cher, Arwen la percuta de plein fouet et la poussa violemment à l'intérieur de son vaisseau, alors qu'Eärwen fermait le sas. Elle désarrima le vaisseau aussitôt alors qu'Arwen reprenait ses esprits.
    Les vaisseaux restèrent côte à côte longtemps, car chacune reprenaient leurs esprits, néanmoins il ne fallut pas longtemps à Cagallie pour comprendre que ses chances de survies étaient fortement réduites si elle restait dans les parages d'Harlonduneï, aussi mit elle le cap à pleine puissance vers le nord ouest de la région 4, plantant les Sindars là où ils étaient.
    En effet, il leur fallut longtemps pour comprendre que le danger n'était plus Arwen mais Cagallie, et elle était trop loin pour être poursuivie. Quand à Arwen et Eärwen, elles avaient réagit trop lentement et n'avaient de toute façon pas de quoi l'inquiéter.
    Finalement, Arwen put retrouver les siens après avoir revêtue avec joie une tenue toute sindarine, mais avant, Melwig et Tauriel l'attendait à Arân Thryn.
    [i]Elle ne put leur dire grand chose sur Angband car le choc qu'elle avait reçut avait fortement perturbée sa mémoire sur le dernier mois, mais elle leur conseilla quand même d'analyser la Nelnioralîn, et c'est ainsi que le monde fut découvert, bien qu'on ne sut rien sur lui pendant longtemps, car les sindars eurent la sagesse de ne pas s'en approcher.
    Melwig était désolée pour Tauriel, car même si elle n'aimait pas Cagallie, elle savait très bien qu'elle était le seul enfant qu'elle n'aurait jamais put avoir. Elle préféra la laisser seule et retourna à Valandën en embrassant solennellement Arwen avant de remonter dans le Varuïne.
    Tauriel Féataure elle resta abattue, et ne dit plus rien, regardant tristement la fenêtre assise dans un fauteuil. Arwen resta là sans bouger. Elle pensait bien que Tauriel lui demanderait des renseignements sur ce qui était arrivé à sa fille.
    Et cette dernière les demanda, la voix pleine d'inquiétude.

    Finalement, l'impératrice du Harlond demanda si il y avait des chances pour qu'un jour Cagallie soit de nouveau à ses côtés.
    Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'espoir pour vous de revoir votre fille. Répondit Arwen Mais une chose est sûre, elle a encore un rôle à jouer, un rôle que cette chose n'a pas forcement en vue. Il est bien possible qu'un jour elle soit à nouveau en contact avec des sindars. Peut être que vous pourrez l'aider à se libérer ? La présence d'Eärwen fut déterminante dans ce qui c'est passé pour moi.
    Suite à quoi Arwen esquissa à l'impératrice un sourire qui se voulait réconfortant et qui toucha Tauriel, puis elle repartie vers Loënde. Sa famille l'attendait, et elle serait encore à la disposition de Tauriel la bas. Le temps était venu pour elle de se reposer un peu.
    Dernière édition par Tauriel Féataure le Sam Avr 15, 2017 1:01 am, édité 2 fois.
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Jeu Sep 22, 2016 1:06 am

  • Sur la demande de l’Amiral Olsen, Le président John Hastings convoqua un conseil de sécurité. Il ignorait encore la raison, mais d’après Olsen c’était préoccupant.

    Autour de Hastings, se trouvait l’Amiral Olsen, chef d’Etat-major, le professeur Robert Malfrin conseiller scientifique de John, Johanna Crindall Conseillère diplomatique et ambassadrice spéciale du président et le commandant Coltrin chef des services de renseignements. Ce dernier prit la parole :

    « Il y a quelques temps, nous avons intercepté une communication entre l’Empereur Babadook et l’Imperatrice Tauriel Feature. Cette communication parlait d’un mal étrange appelé le Fléau qui avait envahi la planète Tôl-In-Duinath. Nous avons envoyé des satellites sur cette planète et avons filmé ceci. »

    Un film défila sur l’hologramme montrant de véritables scènes de guerre civile, où les habitants s’entretuèrent sans aucune raison. Coltrin reprit :

    « Nous avons surveillé ce système, plus deux autres Ralza du Gouvernorat d’Humanis et Géménia de l’empire de Terra. Tous ces systèmes ont un point en commun, une guerre qui se déclenche sans aucune raison apparente, et qui se propage dans la foulée à toute la planète. Certains dirigeants ont envoyé des unités en renforts, et nous avons constatés que des vaisseaux se sont retournés contre les leurs également, toujours sans aucune raison apparente.
    - Vous avez parlé de Fléau, interrompit Hastings
    - Oui, Monsieur le Président, sur chacune de ces planètes, les gens infectés semblent ne plus contrôler leurs corps.
    - Monsieur le Président, aujourd’hui, nous ne disposons d’aucun renseignement sur l’origine de ce mal et au vu des évènements actuels, il semblerait que ça se répande comme un virus, indiqua Olsen.
    - Un virus, ça tue, ça ne contrôle pas les gens, c’est autre chose ! dit Mafrin.
    - Professeur Malfrin, vous allez étudier toutes les images prises par ces satellites et vous aurez toutes les informations dont vous aurez besoin. Amiral, faites-en sorte que le professeur et son équipe ait tout ce dont ils auront besoin.
    - Oui, Monsieur le Président, répondit Olsen
    - Par ailleurs, il semblerait qu’un membre d’une des familles des plus influentes de l’Empire Elfique ait disparu pendant quelques temps, alors qu’elle était sur Tôl-In-Duinath et qu’elle est réapparue sans savoir ce qui s’est passé entre temps. Nous supposons qu’elle est infectée par ce mal, il s’agit de Arwen Déalyn.
    - Il faut que je lui parle absolument, s’écria Malfrin
    - Ceci risque de poser de sérieux problèmes avec l’Imperatrice Feature, coupa Johanna. Si on rend public toutes ces surveillances, tous ces dirigeants vont se liguer contre nous. Et je ne pense pas que militairement, on soit de tailles à tous les affronter. Monsieur le Président, je pense que la seule chance de ne pas avoir d’ennuis, serait de les contacter personnellement et de leur proposer notre aide.
    - Malfrin, vous avez intêret à être bon sur ce coup-là, dit John, notre avenir en dépend. Autant avec certains dirigeant comme l’impératrice Feature, ou l’Empereur Babadook, je ne pense pas avoir de problème, ils comprendront que c’est pour les aider, et je devrais arriver à les convaincre. Neox de Terra, c’est autre chose, c’est un psychopathe et susceptible de surcroit. Le risque de guerre est très important avec lui. Amiral, vous prendrez les dispositions nécessaires pour une défense de toutes les colonies. Si Neox nous attaque, nous nous défendrons, mais aucune attaque envers l’Empire de Terra.
    - Oui, Monsieur le Président, répondit Olsen. »

    Olsen contacta son Etat-major, et donna les ordres pour monter le niveau d’alerte et que tout le monde se tienne prêt en cas d’attaque.

    John Hastings reprit :

    « Je vais contacter tous ces dirigeants dans quelques jours, avec l’ambassadrice Crindall, nous allons préparer notre intervention diplomatique avec tous les dirigeants concernés. Il me faut du concret. »

    Les jours qui suivirent, Le professeur Malfrin se consacra totalement à l’étude des images de l’Armée. Il décortiqua image par image tous les films et fit des calculs avec son équipe. Au bout d’une semaine il contacta John Hastings :

    « Monsieur le Président, Il faut que je vous vois.
    - Très bien venez, je convoque tout le monde. »

    A nouveau, le conseil de sécurité fut réuni. Malfrin prit la parole :

    « Comme je le pensais au départ, ce n’est pas un virus. Quand un virus se propage, quelque soit sa vitesse de propagation, il s’etend de façon concentrique et le cercle s’élargit. Et si on prend en compte les voies de communication, ça donne ceci. »

    Sur l’hologramme, on voyait la carte de Tôl-In-Duinath, sur laquelle on voyait l’expansion épidémique expliquée par le professeur.

    « Or, reprit Robert, regardez maintenant la propagation du Fléau »

    A nouveau la même carte, mais avec une propagation de l’épidémie totalement différente.

    « Au départ, on pourrait penser qu’il n’y a aucune cohérence. Mais si on analyse bien la chose, on voit que l’épidémie se propage comme si c’était une armée terrestre qui se déplace. Ensuite, j’ai remarqué que les infectés ont l’air d’obéir à quelqu’un. Ils ont toutes leurs facultés, mais ne contrôle plus leur corps. On dirait qu’une ‘intelligence’ a pris possession de leurs corps.
    - Hein, une intelligence ???? interrompit Hastings.
    - Oui parfaitement monsieur le Président. Je ne suis pas certain de mes conclusions, pour cela il faudrait que j’interroge l’Elfe qui a disparu pendant un certain temps.
    - Arwen Déalyn, corrigea Coltrin
    - Oui, c’est ça, reprit le professeur.
    - Professeur, ce que vous me demandez là, est presque impossible. Je vais essayer, mais avec très peu de chance. Je ne pense que l’impératrice Feature laisse un de ses membres de sa garde rapprochée se faire triturer le cerveau. Dit Hastings
    - Pourtant c’est une chance de pouvoir réellement identifier ce fléau.
    - Continuez vos recherches, je vais contacter les dirigeants. »

    Avec Johanna Crindall, John prépara les messages qu’il allait envoyer à chacun des dirigeants concernés par ce mal.

    Et il commença à enregistrer les messages qui donnait ceci :

    « Votre altesse impériale,

    Je sais qu’une de vos colonies est atteinte d’un mal surnommé le Fléau. Dès que j’ai appris la nouvelle, j’ai demandé à mes meilleurs scientifiques de se pencher sur le problème et essayer d’identifier ce que c’est exactement, et de trouver les solutions pour le combattre.

    C’est en ami que je viens vous proposer de mettre toutes mes ressources scientifiques à votre disposition et de partager avec vous les résultats.

    Mon ambassadrice personnelle Johanna Crindall se rendra à votre palais pour vous présenter mes respects et vous présenter les dernières découvertes de nos scientifiques.

    D’après les premières analyses, il s’agirait d’un nouvel ennemi bien plus difficile à combattre que l’est Cetyn, c’est pour cela que je pense que c’est ensemble que nous vaincrons pour la gloire du peuple amaranth et de l’Empereur Horace IV
    ».

    A l’attention de Tauriel il rajouta un deuxième message :

    « Votre altesse Imperiale,

    Il semblerait que Arwen Dealyn qui a disparue alors qu’elle était sur Tôl-In-Duinath, ait été touchée par ce fléau. Je pense qu’il serait profitable que le professeur Malfrin rencontre Mme Dealyn afin qu’il puisse avoir des renseignements qui peuvent d’une importance capitale.

    Il est évident que cette rencontre ne pourra se faire que si vous et Mme Dealyn vous en donniez l’autorisation.

    Je souhaite que vous preniez le temps de réfléchir à la question. Mais plus vite on agira, plus vite on pourra se débarrasser de ce mal.
    »

    John se tourna vers Johanna :

    « Et bien le sort en est jeté. »
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