Poste de contrôle 12 484 2 0 - prise et chute.

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  • Pendant plusieurs mois, le haut commandement Sith avait planifié l'assaut du point de contrôle de la constellation stellaire Iankahkhion, situé dans le système Aethannon, aux coordonnées stellaires 12 484 2 0. Des sondes d'espionnage furent envoyées, la position ennemie fut analysée sous toutes les coutures. Les chefs d'état major analysèrent la situation, proposèrent des plans que le ministre de la guerre Tarkin rejeta, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'un jeune colonel, Thrawn, lui propose un plan valable.
    Aussitôt le colonel Thrawn fut chargé de son exécution.

    Il mit à profit les mois dont il disposait pour faire installer par une équipe d'ingénieurs militaires d'une porte et d'une rampe en plein territoire ennemi, afin de pouvoir assaillir le point de contrôle ennemi le plus rapidement possible.

    Quand les préparatifs furent terminés, le ministre Tarquin le nomma Commodore de l'escadre d'assaut, et il passa à l'attaque selon les ordres établis.

    Le poste de contrôle 12:484:2:0 était tenu par l'Empire de Wottan, avec une escadre de plusieurs milliers de vaisseaux. L'assaut avait été planifié afin d'accomplir les objectifs de la manière la plus efficace et la moins coûteuse en pertes humaines.

    Le plan était ainsi conçu:
    - des vaisseaux automatisés de type corvette attaqueraient les bombardiers de l'escadre ennemie, tandis que des fléaux massacreraient les défenses fortes.
    - la flotte de Thrawn s'emparerait du poste de contrôle après cela.

    Le rapport de la troisième vague d'assaut fut fourni par une sonde alliée qui orbitait dans le système, et le commodore Thrawn lança sa flotte quelques heures après.

    La bataille fut sanglante, acharnée, méprisante. Les défenseurs n'avaient aucune chance face à la violence de l'assaut. Il s'agissait d'une prise de conquête, brutale et impitoyable. Alors même que la flotte d'attaque était en plein combat une flotte de Wottan jaillit de l'espace avec mission de renforcer l'escadre défensive. Mais Thrawn avait correctement estimé la situation, et le combat tourna en faveur de l'Empire.

    Après plusieurs heures de combat, pendant lesquelles les deux dirigeants des flottes en combat utilisèrent toutes leurs connaissances pour faire faillir la tactique adverse, Thrawn l'emporta.

    Le rapport complet de la prise.

    Immédiatement, les modules de protection qui étaient en transit arrivèrent et furent installé.
    Bien leur en pris car pas moins d'une heure après l'installation de la flotte, une énorme flotte jaillit de l'hyperespace. Les soldats de l'Empire de Wottan étaient furieux qu'un poste de contrôle si proche de leur monde mère fut capturé, et leurs amiraux furent extrêmement réactifs... L'Empire Sith n'avait pas pensé à une réaction si rapide de l'Empereur adverse, et Thrawn espéra que les défenses qu'il avait réquisitionnées dans le cadre de son plan suffiraient...

    Quand la flotte de plusieurs dizaines de milliers d'intercepteurs zetrans largua plus d'un million de chasseurs, la flotte de l'Empire Sith pensa que tout était fini: eux ne disposaient que de 2000 vaisseaux, et près de 12000 défenses avancées.

    Mais c'était sans compter l'extrême coordination de Thrawn ainsi que les capacités des officiers et soldats qui composaient son escadre.

    Après plusieurs heures de combat acharné, la flotte de Wottan fut annihilée. Le poste de contrôle était sécurisé, et une porte spatiale fut immédiatement montée pour permettre aux renforts en attente de rejoindre la défense de Thrawn.

    Rapport de la tentative de récupération.


    A l'époque, le récemment nommé amiral Thrawn ignorait ce qu'il adviendrait. L'amiral Fortbras n'avait pas encore pris le poste de contrôle 12 253 5 0, et les forces zetrannes n'avaient pas encore riposté de toute la force de leurs armées...


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    Depuis 19 mois, l'amiral Thrawn tenait le poste de contrôle d'Iankahkhion.

    De nombreuses attaques, tentatives d'abordage par des vaisseaux pirates et autres actions isolées avaient eu lieu pendant ces longs mois, mais aucune attaque sérieuse.

    Quand l'on signala l'approche d'un vaisseau de classe Titan de type Galadarus qui fonçait à toute vitesse sur le poste de contrôle, l'amiral Thrawn ordonna la mise en place des systèmes d'armement, et plaça les flottes alliées en couches de protection successives. Le vaisseau était catalogué de l'Empire d'Athos.

    Suicide sur le Poste de contrôle.

    Le vaisseau ennemi enfonça plusieurs des flottes de protection, et provoqua de graves dégâts, mais ce qu'il redoutait était une action massive.
    Alors quand un second vaisseau du même type jaillit de l'espace, et agit de la même façon, il sut que la guerre était venue. Malheureusement, il ne pouvait communiquer avec Coruscant: les communications hyperspatiales étaient défectueuses à cette époque hivernale de l'année.

    Deuxième suicide sur le poste de contrôle.


    Et un autre! Et le schéma se répétait, encore, et encore, et aucun renfort ne pouvait être appelé dans l'Empire. Pourtant, il aurait suffit d'une flottille de 15 intercepteurs contre attaquant la structure défaillante de la terreur ennemie pour l'abattre. Mais comme le dit le proverbe: "pendant l'hiver, personne ne vous entendra crier!". C'était d'ailleurs devenu un sujet de plaisanterie.

    Troisième suicide sur le poste de contrôle

    Pourtant, après ces attaques, la LEGion semblait laisser le poste de contrôle et s'en désintéresser. Parce qu'après avoir sacrifié 3 titans, ils avaient pu estimer les défenses. L'amiral Thrawn avait bien repéré les sondes d'espionnages qui apparaissaient peu avant l'attaque, mais il s'en désintéressa. Il n'accordait aucune importance à ces dernières. Si les Zetrans voulaient voir de quelle puissance il était capable de faire usage, qu'ils assistent!

    Mais alors que la menace LEGion semblait passée, ce fut la menace de l'alliance CHAOS qui se profila.

    Et toujours, toujours, le quartier général ne répondait pas! Fichu hiver qui durait 4 des 12 mois de l'année! Nous étions en plein mois froid sur Coruscant, les vents hyperspatiaux n'étaient pas fondamentalement favorables aux communications longue distance.
    Thrawn avait été entrainé, mais pourtant, il s'inquiétait.

    Quand une flotte de vaisseaux automatisés fléau fut signalée, il recommande aux défenses d'adopter une défense prudente. Les croiseurs amiraux ennemis semblaient avoir été modifiés pour viser et détruire spécifiquement les installations défensives. C'était, il le savait, un des points faibles de la formation adoptée par sa flotte.

    Premier crash ennemi pour détruire les modules de défense.

    Mais alors même que la première flotte attaquait, d'autres flottes jaillirent de l'espace, et filèrent pour se fracasser sur le poste de contrôle et occasionner un maximum de dégâts sur les défenses mobiles.

    Crash et crash et crash encore.

    La formation défensive de l'amiral Thrawn tenait bon. Contrairement au poste de contrôle tombé plus tôt dans l'année, l'ennemi zetran se montrait prudent, et évitait de sortir l'ensemble de ses forces de peur d'une contre attaque sanglante sur les mondes délaissés...


    Quand son lieutenant des communications lui fit passer l'information: une flotte de la LEGion s'approchait à nouveau... filant à une vitesse extrême, elle semblait vouloir occasionner le maximum de dégâts.
    Thrawn comprenait l'utilisation de vaisseaux drones et automatisés, mais des vaisseaux transportant de fidèles soldats, il comprenait mal qu'ils acceptaient ce suicide, car il n'y avait pas d'autres mots...

    Crash toujours.

    Soudainement, son pire cauchemar se réalisa.
    Quand il vit sur tous les écrans les chiffres et indicateurs de proximité de menace s'affoler, il regarda par les vitres de la station. L'espace semblait empli de nouvelles étoiles brillantes sous les feux des tirs en approche. 50000 (!) vaisseaux indiqua l'ordinateur, dont pas moins de 1000 croiseurs amiraux, et 100 terreurs zetrannes.
    Il avait bien sûr reçu le rapport de la guerre de Khehmaht, et il savait qu'il n'avait aucune chance.
    Il ordonna que tous les systèmes soient mis en surchauffe, et en tir automatique. Et il procédait avec le personnel civil à l'évacuation, abandonnant les stocks de pièces détachées et de ressources. Il avait souvent été en désaccord avec l'amiral Fortbras pendant ses années d'instruction, et il méprisait la doctrine de la mort digne. Il pensait être plus utile à l'Empire en abandonnant le navire échoué qu'en mourant.

    Et c'est par les émetteurs longue distance qu'il reçut le rapport complet de la bataille.

    Les défenses automatiques avaient fait mal, mais bien moins que ce qui aurait pu être attendu.

    Prise du point de contrôle par les zetrans.

    Il analysa le dysfonctionnement des défenses mobiles en mode automatique, et se promit de faire un rapport salé auprès du haut commandement de l'Empire.
    Il était en vie et il comptait bien prendre sa revanche. Il tenta bien de convaincre le haut commandement que la faiblesse des communications d'hiver était un avantage que l'ennemi ne faisait qu'utiliser à leur grand désavantage, mais il reçu une réponse négative. On ne voulait pas allouer des budgets à cet épineux problème spatial.

    Trois mois après, il fut envoyé pour remplacer l'amiral Pilchar qui tenait encore le poste de contrôle d'Aeno, contre vents et marées, malgré son grand âge...
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