J'écris ces mots rapidement, il ne me reste plus beaucoup de temps. Déjà l'air commence à être saturé de fumée, mais j'essaye de garder mon calme, malgré le vacarme de mes camarades, tous en proie à la panique et à la folie au vu du funeste destin qui nous attend. Je m'appelle Hug. Varden, je suis né là bas, ou exactement, cela n'a que peu d’intérêt. De toute façon je ne reverrai plus mon monde natal. Mais ça, je le savais depuis longtemps, depuis que j'ai été recruté et assigné à cette mission à bord de ce vaisseau. J'ai été recruté comme mécano voilà maintenant dix mois, par un dénommé Marcel Hert. J'aurais mieux fait de refuser, de lui jeter son contrat à la tronche, et m’enfuir le plus loin possible, si j'avais su ce qu'il adviendrait de moi.
Peu après mon recrutement, je me suis retrouvé affecté à un croiseur, un terrifiant vaisseau de guerre lourd Amaranth. Je devais veiller au bon fonctionnement des moteurs de manœuvre du bâtiment, avec une petite équipe de cinq autres mécanos, recrutés tout comme moi dans des mondes perdus d'Aelron ou Varden. Nous sommes restés un mois a quai, sur une colonie dont le nom nous est resté inconnu, avec pour seuls objectifs de faire notre boulot et de ne pas quitter le vaisseau. Puis un jour, nous avons reçu l'ordre, de qui, de ou, nous n'en savons rien, mais nous avons reçu l'ordre de décoller vers une nouvelle colonie, dans le but de passer une porte spatiale. Ce petit manège c'est répété trois mois environs. Notre flotte c'est trimbalée de par et d'autre de la galaxie, sans but précis. Et moi, je réparais les turbines, ressoudais les connecteurs du dispositif de contrôle, huilais les compresseurs. j'avais fini par m’y habitué, et m'était fait à l'idée qu'il en serait ainsi juste qu'à la fin de mes vieux jours, que j'allais passer le restant de ma vie à réparer ce fichu vaisseaux, dans la paix et le calme, avec pour distraction les blagues vaseuses d'un équipage visiblement en manque. Et puis finalement, notre flotte c'est stoppé, quelque part aux abords d'une colonie, perdue dans les ténèbres insondables de l'espace.
Nous sommes restés plusieurs mois à quai, dans l'attente de nouvel ordre. L’atmosphère était de jour en jour plus tendu. Il paraissait évident que finalement tout ces voyages avaient un but précis. Les choses se précisaient dans mon esprit, je commençais à redouter le but de notre mission finale. Mais rien ne filtrait du haut commandement.
Et puis, tout c'est enchaîné. Nouvel ordre. Nous avons emprunté la porte spatiale. Le halo lumineux de la porte qui s'active, et mon cœur qui chavire légèrement lorsque notre vaisseau franchit le cercle vers sa destination. Puis tout s’arrête, et la porte ce referme derrière nous. Et devant nous, j’aperçois alors ce que j'avais redouté. Une immense flotte Amaranth. Tous sont venus. J'identifie d’abord les puissants CDE, avec à leur tête la monstrueuse flotte de leur chef, Darth Sidious. Un membre de mon équipe s'approche de moi. Le regarde éberlué, il m'explique que cette flotte est un regroupement de plusieurs grands seigneurs Amaranth. Il reconnaît l’étendard du conquérant Deus EX Machina, et celle de l'actuel dirigeant STO, Helios, ainsi que Headran et Hervé. De la CDE, j'aperçois également la flotte de l'habile Persiflar, et de Vakko, qui regroupait la puissance militaire de Ichigo et Ziiko, tous connu dans tout l'Aelron. La flotte du mystérieux Spectre est également au rendez-vous. Le tableau est parfait. La puissance, la grâce, le respect et l'honneur dans un seul et même unique cadre. Cela m'aurait presque arraché une larme si je n'avais pas été moi même dans le décor. Les différentes forces en présence terminent de se positionner. Des nouveaux ordres nous sont transmis. Nous allons devoir emprunter la rampe de la colonie. Et au bout, ce sera la guerre, le bruit des cannons, le goût de la destruction, et l'odeur de la mort. Les flottes ce mettent en mouvement, une a une. Nous sommes happés par la rampe, tout s’accélère. Je me prépare mentalement. En temps que mécano, je n'aurais pas grand chose a faire durant le combat. Juste a redouter, et espérer. Peut-être prier un peu. Nous ralentissons. Par les hublots, je peux alors enfin distinguer notre cible. C'est évident, on ne peut pas la rater. Malgré les forces et défenses en présence devant, elle est tellement longue que l'on ne voit qu’elle. Une plateforme de lancement, d'une taille indescriptible, inimaginable et surréaliste. Conçue certainement par les meilleurs ingénieurs leanths. Eux n'ont sans doute pas du être recruté a la va vite n’ importe où. Quelques manœuvres encore, et le combat s'engage. Les forces leanths en présences ne sont pas de taille, la coque de leurs vaisseaux fond comme neige au soleil sous la puissance de nos plasmas. L'affrontement est de courte durée. Quelques minutes seulement, la zone est balayée. L'ordre de replie est annoncée, ainsi que celui de lâcher les bombes P :
http://celestus.fr/CelestusV2/RC/Uni2/1 ... nqyzmg.htm
Je n'ai pas le temps d’apercevoir la rampe, notre flotte est déjà sur le retour. Très vite, la peur m’envahis. La sensation de ralentissement du a une suppression ce fait ressentir. On ne supresse pas pour le plaisir. Une alarme retentis. L'équipage a mes côtés hurle, gesticule et s'empresse vers les vaisseaux d’amarrages. Peine perdu, les Leanths sont déjà sur nous. Je s'en vibrer la toile de notre vaisseau sous mes pieds, et tout ce fond dans le néant.