Créneau raté.

Une déclaration de guerre ? Une bataille épique à raconter ? Venez ici !
Mar Mar 25, 2014 12:43 am

  • Les forces militaires affiliés a l’abominable dindon des neiges s’entrainaient ferme depuis déjà quelques mois, envoyer dans l'espace pour tirer sur tout les astéroïdes qu’ils croisaient (les systèmes de visée étant manuels, la pratique et la pratique semble être les seuls moyens d'exceller)


    Une dizaine de bombardiers de classe II ce baladaient donc non loin d’une colonie du domaine d’Ossus.


    Leurs pilotes admirant un nuage gazeux d’une forme, d’une densité et d’une couleur hautement improbable ; ils étaient totalement absorbés par celui-ci, par les méandres que formait la matière.
    Les constantes fluctuations conféraient au nuage un aspect vivant, fascinant, envoûtant...


    Trois mastodontes sortirent soudain d’hyper espace à quelques centaines de mètres a peine des bombardiers, déstabilisant en un instant les pilotes inexpérimentés.


    Glouglou !! Ils foncent droit sur nous, on détale!!


    Les pilotes tentèrent une manœuvre d’évitement, fonçant plein gaz dans différentes directions.
    Mais cela fut vain; les cuirassés étaient tout simplement trop imposants.
    en dernier lieu, l'un des pilote tenta même d'ouvrir le feu dans l'espoir d’être remarqué, mais il ce décida trop tard, et quelques millisecondes après que les canons ait fait feu ;ne rayant même pas la gargantuesque coque; le bombardier fut détruit.

    C’est d’un zèle presque érotique que les monstrueux engins accélérèrent et percutèrent l'ensemble bombardiers, les broyant tel un marteau de la porcelaine.



    Certains parleront ici de « Risque aviaire » (autrement dit, d’une collision frontale entre une nef et un oiseau, comme si le malveillant petit copain a plume avait volontairement mit un coup de tête a une masse de métal de plusieurs tonnes).

    D’autres diront qu’il s’agit d’un créneau raté, ou encore un « tête à tête » romantique dans l'espace intersidérale.
    Absurde, improbable, ignare, pathétique, étrange... tel est décrit glouglou dit demi neurone.

    que je vous fasse mourir de rire, ou de peur, vous trépasserez tous !

    [23:17:30] Shruikan_ [Raz]: ca en devient juste mythique tellement c'est du troll haut level d'avoir un pseudo comme ca

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Mar Mar 25, 2014 8:00 pm

  • La population des Domaines d'Ossus est très faible d'un point de vu démographique. A peine quatre milliards d'habitants qui vivent dans l'opulence, le luxe, les loisirs, la culture, et sur un refuge fort agréable loin des musiques démoniaques, leur préférant de vieux classiques. Pour faire tourner la boutique, presque tout est automatisé avec forces droïdes, IA et bien d'autres choses semblables.
    Ainsi, lorsque le Consul attaché aux armées, Koutouzof reçut encore une fois encore un de ces fichues messages automatiques, il grogna, feula, jura, pesta même, et il se résigna finalement à lire le soporifique et didactique message.


    ... La flotte aurait heurtée des débris spatiaux en sortie d'hyperespace, aucun dommage n'est à signaler.


    Koutouzof songea :
    « Le jour ou notre flotte ne sera plus automatisée, il fera beau. »

    Puis, il jeta un coup d’œil par sa fenêtre pour admirer la pluie, belle, gracieuse et violente, qui tombait à grands sceaux, comme chaque jours depuis toujours.
    Ossus
     

Mar Mar 25, 2014 11:36 pm

  • La soirée était belle. Koutouzof se trouvait à son bureau avec un de ses amis, et un droïde avait apporté quelques boissons et collations forts agréables. La fenêtre était ouverte et une légère brise fraiche faisait voleter les lourds rideaux de velours. Oui vraiment c'était un instant paisible. Agréable. Que dire d'autre ? Que dire d'autre, si ce n'est que tout à coup, avec un fracas sonore de douce alarme, une attaque fut signalée. Le rapport du combat fût transmis, ainsi que deux autres. Le combat était une victoire de la défense de la colonie de Trios, qui aux dernières nouvelles produisait des champignons et du chrome, entre autres.

    Le second rapport, lui, déclarait que les défenses seraient remises d’aplomb dans quelques années. Le troisième rapport expliquait que le retard de la remise en état desdites défenses subissait ce léger contretemps parce que le Gouverneur de la colonie, le Comte Gretiar Jrukas, avait fait une crise d’épilepsie en voyant le rapport de combat.

    L'ami de Koutouzof déclara alors :

    « Les Domaines Ducaux ne sont plus ce qu'ils étaient.
    - Oui, répondit alors son interlocuteur. Les méprises arrivent si vite de nos jours.
    - Pourquoi ils ont fait ça ? demanda alors l'ami.
    - Sais pas, mais si on commence à se taper dessus... et il laissa mourir sa phrase.
    - C'est une aubaine pour les wisigoths... euh non, les Corporatistes. »

    Le vieux Général répondit d'un hochement de tête nostalgique.
    Ossus
     

Mer Mar 26, 2014 11:55 pm

  • Me laissant guider d’un air hermétique jusqu'à mon salon d’essayage, je me demandais par quel miracle on avait pu me coller sur le râble un costume marron a rayure blanche comme s’en offre certains Bourgois coincés avant de partir en vacance.

    Je me regardais un instant dans le miroir, prêt à tout.
    Premier détail curieux, une fois sur moi, le complet n’avait plus l’air neuf.

    Je me rappelais un zèbre que j’avais beaucoup apprécié, autrefois ; je supportais mal les rayures, ou, plus exactement, les rayures ne me supportaient pas.


    Me fendant d’un sourire mauvais, je fis remarquer au tailleur, tout en le retirant :


    -Il est a recommandé pour les filatures ! Avec sa, on passe aussi inaperçu qu’un furoncle sur le nez de l’impératrice Tinuviel !

    Nonobstant l’ignoble individu, je m’épanchais sur un modèle beaucoup plus classique.
    Affrontant de nouveau la terrible glace, je constatais que rien ne pourrait épargner le spectacle de mon déplaisant facies ;
    La moustache fanée, des dents de cheval hépatique (fausses pourtant) les yeux morts, aux paupières en virgules, un seul et unique sourcil, et nom de dieu, quel sourcil !

    Une forte alarme me coupa nette dans ma contemplation, et je sursautais comme si on avait accordé le droit d’asile dans mon slip au troisième bataillon de fourmis a pied.


    -Ce Domaine d’Ossus me porte ostensiblement sur les précieuses !

    Je vous résume avec ce sens de la concision, ce don du raccourci et ce partit prit de condensé que sont les plus beaux fleurons de mon style.
    Vous passant subrepticement sous silence le massacre aérien pour ce concentré sur l’invasion terrestre ; celui-ci n’ayant duré que quelques secondes.

    Cinq milles bataillons de soldats débarquèrent au cœur de la capitale, glouglou-city, commençant à tirer dans le tas sur les rares civils a découvert dans les rues.

    En seulement quelques minutes, ils furent en vue du bâtiment ou je me trouvais, en plein centre ville.

    Quelques secondes après que les hordes du Domaine d’Ossus aient investit la coure intérieure, les cinq bataillons de gardes moururent.

    Un petit nain apparu dans la courette, nerveux, sec, stricte, sévère, et a l’air profondément dépressif, les mains dans le dos.


    L'air suffisant, il entra.
    Avec arrogance, il parla.
    Son nez d'aigle, sur sa bouche, tombait.
    Et sa bouche, sans grace, zézayait.


    " Voila pour vous, avec nos amitiés, mécréant. On repart ! Cria t-il aux droïdes. "
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Jeu Mar 27, 2014 12:06 am

  • Lorsque Koutouzof découvrit les sombres évènements, l'attaque de dindonpolis - ou un truc du genre - il n'en revint pas.

    « Mais ils sont tous devenus fous ou quoi ? »

    Puis, il fit le liens avec d'autres évènements non moins terribles et sombres...

    « L'autre fous est libre ? Impossible ! »

    Et c'est ainsi qu'une enquête administrative commença...
    Ossus
     

Jeu Mar 27, 2014 9:51 pm

  • Il me fallait un espion capable de s’infiltrer a bord de la flotte du Comte Gretiar Jrukas.

    Aussi je fis appel aux services du plus grand maitre connu dans cette discipline a ce jour, le grand et terrifiant Shruikan.

    Il me demanda de rejoindre son espion a un endroit bien précis, en bordure du territoire zetran.

    Je me dégotais donc une dizaine de corvettes en parfait état de marche, avec une petite escorte de deux cents chasseurs légers, et nous voila partit pour un long voyage à bord d’un appareil relativement luxueux.

    Seul dans mes quartiers, je contemple la barbe –que je prends bien soin de ne pas entretenir- qui commence à recouvrir mes joues, me demandant si mon ignoble moustache finira par disparaitre dans cet enchevêtrement.

    Je me devais de trouver le meilleur agent n’ayant jamais existé, un homme capable de s’adapter a toutes les situations possibles et imaginables.

    Je m’épanchais une fois de plus sur mon facies répugnant quand je sentis un fort pincement -c’est le cas de le dire- sur ma fesse droite !

    Avant que j’ai pu réagir, j’entendis:
    -CLAP CLAP Bonjour le Demi neurone !
    -Mon maitre attend son payement, puis je me mettrais a ton service.


    Le temps que je me retourne, l’individu avait disparu, sans que j’aie pu apercevoir son visage.

    Un sourire illumina ma bouille ; enfin, la chance allait peut être me sourire ;

    Avec un individu pareil, son panel de compétences permettrait sans nuls doutes de palier à mon problème.

    Avec un profond regret, je retirais de mon index le sceau du maitre de la secte des dindons, me préparant a m’en séparé au profit de la putride créature volante.
    Pourvu que cela paye !
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Jeu Mar 27, 2014 11:49 pm

  • A bord de la flotte du Comte Gretiar Jrukas - dit le fous.

    « On est heureux quant on à de l'amour et du vin ! » brailla le méchant et vil Comte hors de contrôle de son administration - et de lui même. Mais bon, hors de contrôle ou pas, il était content le gars, et il avait de quoi. De petit Homme sans rien, il était devenu... pas grand chose, comme l'a jadis dit Marx à son sujet, il était même devenu un méchant très vilainement méchant. Bref. Tout allait pour le mieux. Il se délassait tranquillement dans sa cabine luxueuse, tapissée de velours, avec de beaux tableaux. L'un d'eux représentait d'ailleurs un splendide canard avec un air impérial plutôt curieux, et un autre tableau représentait une éclipse. Ces deux œuvres d'art avaient mille copies au sein des Domaines d'Ossus. Presque tous les gens importants se devaient d'en avoir au moins un des deux. Leur valeur symbolique était grande. Mais ça, c'est une autre histoire.

    Soudain, une alarme retentit, troublant le calme des lieux.

    « Intrusion à bord ! Intrusion à bord ! »

    Le Comte Gretiar se rendit rapidement sur la passerelle. Des droïdes s'activaient, faisant fonctionner les ordinateurs reliés aux senseurs de l'imposant Lanthosia. Sur le tableau de bord, on voyait que dans les immenses couloirs vides du vaisseau un petit point rouge déambulait avec quelques hésitations.

    « Tsss. Que va t-on faire de lui ? » songea le Comte. Puis, après quelques instants de réflexions, il ajouta. « Ventilez moi le compartiment où il se trouve, et plus vite que ça ! »
    Le droïde s’exécuta. Sur le panneau de bord, des petits icônes indiquaient que le secteur était ventilé, et, la disparition du point rouge du bord du vaisseau et sa présence dans le vide sidéral fut une profonde satisfaction pour le Comte Gretiar. Alors, il retourna à sa cabine pour écouter un peu de musique.

    Plus d'intrusion. Plus d'ennemis. Allons, une petite sieste, il pouvait bien s'accorder cela...
    Ossus
     

Ven Mar 28, 2014 4:27 pm

  • Navrant… Désolant… Catastrophique !!

    Mon espion avait échoué dans sa mission.
    Pire, il l’avait saboté !

    Réfléchissant un instant, je trouvais rapidement une parade ; l’ignoble individu ayant eut le temps de transmettre la géo-localisation de ce comte complètement fêlé.


    -Nous allons aller le débusquer nous même !
    -envoyez une escouade de demi-neurone I et II accompagnés de quelques transporteurs de dindes ; et n’oubliez pas de relire le manuel –comment avoir l’air d’un tyran diabolique- laissé a votre disposition.


    C’est ainsi qu’une escouade représentant le fleuron de la flotte, l’élite des troupes d’élites, la crème de la crème, le must du combattant parfait, de vrais braqueurs professionnels partirent a la rencontre du vile petit homme.

    Comme de bien entendu, le temps qu’ils soient sur place, il n’y avait plus trace de l’ennemi ; celui-ci c’était volatilisé.
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Sam Mar 29, 2014 5:17 pm

  • Mes pas devaient me mener au sein même de l’usine à neurones atrophiés, haut lieux de la stupidité poussée a l’extrême que j’évite habituellement ; mais aujourd’hui, c’est différent.

    La différence est même énorme, puisqu’ils avaient capturés un des hommes du vil comte a l’origine des malheurs du peuple dindonesque.

    Au moment où je pénètre dans l’antre de la sottise, j’aperçois justement un malabar très étrange, qui crie « mort aux dindes » avec une surprenante voix de basse noble.

    Les petits camarades travaillant dans l’usine essayent de le faire changer d’avis en lui balanstiquant des grands coups de chaussettes à clous dans la partie de sa géographie qu’il dépose ordinairement sur une chaise.
    Mais l’étrange être ce moque des gnons, et continu son incantation « moort aux diiindes !! »

    Mon arrivé en pareil conjoncture provoqua un instant de panique, avant qu’une énorme –non, une monumentale !- moustache sur patte me saute sur le derme.


    -Qu’ c’ qu’ v’ v’lez ? Barrit-il.

    Comme cette phrase aux intonations des plus exotiques a été proféré sur un ton interrogateur, ma politesse proverbiale m’oblige censément a lui fournir une réponse.


    -J’ v’ voir l’prisonnier !

    Bougeant ses oreilles a la manière d’un lapin, il Barrit un « p’quoi » presque audible.

    -J’ai perdu ma virginité depuis prêt d’un an et un jour, je viens voir si personne ne lui aurait rapporté !

    Ce rendant enfin compte d’a qui il s’adressait, l’effronté change de ton, devenant mielleux comme une sucette.

    -p’ ici capi’chef !

    Une fois devant le suspect, consternation.
    Ces incapables essayaient de forcer un droïde à parler…

    Le peigne cul métallique commence le panégyrique profil du bienveillant et sacro-saint comte, a l’aide de subjonctifs défaillants, ce foutant comme de son dernier boulon des coups butoirs qui pleuvent sur sa tronche.


    -Arrêtez donc triple buses ! Bande de crétins décérébrés, n’êtes vous donc que des dindons anémiés ??
    Foutez moi sa dans un trou noir, et concentrons nous sur notre cible !


    Mais il était un peu tard pour cela… pendant que mon attention était retenue par le « prisonnier », la flotte censée rattrapée et capturer le comte fut traquée, interceptée en route, et disparue sans laisser de traces.
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Mar Avr 08, 2014 11:17 am

  • Apres une séquence mélo dramatique d’incidents aériens en tout genre, je me décidais enfin de faire la seule chose censée à faire dans cette situation.

    -J’exige une escorte sur le champ !! Que cent mille dindonneaux, dix mille dindes décérébrées, un bon millier de Glouglou archaïque, et autant de demi-neurones que possible ce tiennent prêt a décoller, et a suivre mon vaisseau amiral !!


    Il faudrait au moins sa pour être prit au sérieux, me dis-je.
    Même si ce paris –venir palabrer de manière diplomatique avec une telle escorte- est très risqué, la peur de cet ennemi potentiel, et probable, n’en rend pas moins mes mains moites, tout comme nombreuses autres parties moins charmantes de mon anatomie.

    Avant de m’engager dans la coursive y menant, je jette un dernier coup d’œil a la magnificence du cuirassé chèrement payé auprès d’un autre membre des domaines.
    Le Destructeur de coin-coin semble tenir ses promesses, et bien plus encore.
    En plus d’être doté d’armements a la puissance éblouissante, et d’avoir un blindage inédit pour mon peuple ; lui conférant un avantage plus qu’écrasant sur les autres équipages dindonesques ; mon nouveau vaisseau amiral était tout simplement sublime.

    Je pris les commandes du magnifique prototype, et filais vers la planète mère des Domaines d’Ossus ; trois jours de voyages en perspective, si je voulais attendre mon escorte, voila qui avait de quoi me faire tressauter le palpitant !

    Apercevant un petit astéroïde qui poursuivait sa trajectoire habituelle ; et ayant été la cause d’une destruction d’un demi-neurone de classe II lors d’une collision, le bougre d’astéroïde ! ; Je décidais de foncer dessus, poussant à plein gaz la propulsion conventionnelle.


    Je ne sentis même pas l’impact.
    Quel bonheur !
    Du moins jusqu'à ce qu’un des débris touche un transporteur de dinde, d’où seuls une centaine de dindonneaux purent sortir a temps, sur les vingt milles qui y attendaient paisiblement.


    -Bon, ce n’est pas le tout de déconner !
    Nous allons tenter une approche diplomatique avec les Domaines d’Ossus afin de mettre un terme à cette querelle ridicule qui nous oppose à son perfide, et petit comte.



    Je m'engouffrais alors dans le "tunnel" d'hyper-espace, précédant l'imposante et hétéroclite escorte.



    -Trois jours et quatorze heures plus tard-


    -Nous allons bientôt débarquer prêt de la naine rouge « Runy ».
    Placez-vous en position défensive, pendant que je transmets le message au Sanctuaire d’ Ossus ; dés que nous auront notre réponse, on file !


    Avec une légère pression due a la décélération, le Destructeur de Coin-coin apparu a quelques al seulement du Sanctuaire.

    Aussitôt, une transmission partit à l’attention de La Duchesse Lianne d'Artois, IIe du nom.




    « Sincères et gloutissime salutations ma dame ;

    Je suis l’abominable dindon des neiges, représentant de mon peuple et de ma race ;

    Nonobstant les us et coutumes des duchés, l’un de vos comtes à mener divers actions militaires a notre encontre, notamment une frappe sur des centaines de milliers de civils.

    Nous avons tentez en vain de poursuivre et de châtier l’ignoble individu, mais il nous a échappé, et sa localisation actuelle nous est inconnue.

    J’ose espérer que vous pourrez nous aider à mettre un terme à ces querelles intestines nuisant grandement aux domaines.

    Dindonesquement votre ; glouglou dit demi-neurone. »



    -La messe est dite, fis-je doucement.

    Pendant que le message était réceptionné, les quelques milliers de vaisseaux firent un veritable rempart de leurs coques au Destructeur de Coin-coin; bien que la manœuvre soit des plus inutiles, elle a une certaine prestance.
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    que je vous fasse mourir de rire, ou de peur, vous trépasserez tous !

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Mar Avr 08, 2014 10:38 pm

  • Sur le Sanctuaire rien ne bougeait. Le temps était à la pluie, ce qui était habituel, et les normes de température et de pression étaient elles aussi aux normes locales. Même si une extraordinaire et étouffante chaleur régnait sur les lieux, pas moins de neufs degrés Celsius contre cinq habituellement. Les rues étaient presque désertes. Ça et là, devant quelques restaurants et commerces, devants quelques abris conviviaux, quelques très rares passants pressaient le pas, cape au vent, réservant une main pour tenir leur haut-de-forme afin que le vent ne les emportât pas, prenant le soin cependant de réserver l'autre main pour ouvrir les portes avec promptitude, tant le vent était mordant. Un seul mot peut décrire l'atmosphère qui régnait sur les lieux : paisible. Oui tout était paisible. Calme. Maître de soi. Stoïque. Enfin, pour les normes des Domaines d'Ossus...

    Cependant, au Sanctuaire même, le véritable Sanctuaire, cet immense parc au centre de la ville, où tous les canaux convergent, où toutes les informations des Domaines d'Ossus se déversent, là où se catalysent les attentes les plus diverses et là d'où partent les ordres les plus bigarrés, l'IA centrale de la colonie du Sanctuaire, Magister, qui contrôlait et régentait tous les systèmes civils, retransmit un message en provenance d'une flotte diplomatique vers une autre IA. Cette IA, du nom de Nastresis, était elle chargée de la bonne gestion des défenses du Sanctuaire même, comme de la colonie. Lorsqu'elle fut "face" au message, elle réagit d'une manière très humaine pour n'importe quel habitant des Domaines d'Ossus.

    Elle fût littéralement sur le cul, même si cela était théoriquement impossible pour une IA.

    Que faire ? Aucun de ses protocoles ne lui permettaient de congédier cette demande diplomatique zoophile en bonne et due forme. Personne n'avait le droit de poser les pieds sur le Sanctuaire, fussent t-ils considérés par leur propriétaire légal comme des pattes ou des roulettes ! En effet, les personnes ayant été autorisées à le faire se comptaient sur les doigts d'une main, quand bien même Nastresis n'avait pas de main à proprement parler. Diable ! Que faire ? Puis, au bout d'à peine quelques millisecondes de plus de réflexion, Nastresis transmis le message au Consulat des Affaires Extérieurs et du Commerce. Ce Consulat qui changeait sans cesse de nom avait à sa tête le renommé Slarti Bartfast, et avait pour second le ridicule Constaton de Norlarate. Bartfast étant à une réunion du Haut Conseil, ce fût Constaton qui dû agir.

    Sa première réaction fût d'être sur le cul. Mais littéralement là encore, il en était tombé sur sa chaise, les jambes sciées de surprise. Mais qui était ce zouf ? Quelle impudence de sa part ! Peut être fallait-il l’envoyer balader ? Et puis de quel Comte parlait t-il ? La nation était en crise... le Conseil était réunit et tous les nobles étaient dans le voisinage du Sanctuaire pour affaires ! Étrange. Il prit alors une décision. En phrases courtes, il expliqua à Bartfast dans un bref message la situation, et il adjoignit le message holographique.


    ********


    Dans le salon du Haut Conseil, où siégeait le Haut Conseil, c'est à dire, la Duchesse Lianne d'Artois, seconde du nom, Yurin Koutouzof, Grand Maréchal et tout ce que les armées peuvent avoir comme titres ronflants, Slarti Bartfast, Consul à la Diplomatie et au Commerce, Susan Calvin, Grande Coordinatrice de l’Économie et enfin Selim, le Consul attaché aux Renseignements ; l'atmosphère n'avait presque jamais été aussi officielle. Koutouzof parlait du problème que connait tout tacticien, le fameux "croiseur ou cuirassé ?" aussi connu sous le nom de "fromage ou dessert ?". Il s'interrompit pour lâcher ces officielles paroles qui n'étaient pas moins marquées d'une réelle inquiétude, peut-être celle que l'on porte à un ami proche lorsque celui-ci semble avoir reçu en plein vente un coup de patte de la part d'un Datiti Sauteur.


    « Un problème Consul Bartfast ? » dit alors Koutouzof au livide personnage qui était à coté de lui. Bartfast répondit presque aussitôt :
    « Mes excuses, mais je viens de recevoir une missive étrange. » Il marqua une pause et regarda sa Duchesse avec un certain embarra : « Elle vous est adressée qui plus est.
    - Étonnant, dit alors Lianne. Ce n'est pas la première fois que quelqu'un essaie de s'adresser directement à moi ou mes prédécesseurs ?
    - Il semblerait, Ma Dame, que c'est plutôt la première fois que l'on prend ce genre d'ignominie au sérieux. Mais il est vrai qu'au regard du message, je ne sais moi même que faire. J'en reste la bouche bée et les bras pendants, pour être franc.
    - Et bien montez nous ce message cher ami. » Dit alors la Duchesse avec un léger sourire à ravir les âmes.

    Ce fût fait.

    Le silence.

    Un être biblique passa.

    Encore quelques secondes de silence... puis Koutouzof repris ses habitudes de troupier, oublia l'étiquette forcée qu'il avait adoptée, et lâcha sa phrase favorite avec le claquement sec d'un fouet :
    « C'est sérieux ? » Bartfast répondit comme à son habitude : « Il semblerait. »

    Alors, tous se tournèrent vers leur Duchesse.

    A nouveau le silence.


    « Et bien... commença Lianne, je pense que nous pouvons les congédier après leur avoir expliqué la situation, en ce qui concerne un face à face éventuel... Mais... quelqu'un sait de quel Comte il parle ?
    Tous opinèrent négativement.
    - Bon, en ce cas, faisons lui une offre. Qu'il capture le Comte et son vaisseau amiral, qu'il nous les livrent... et nous aviserons ensuite, dit-elle en roulant les yeux avec dédains.
    - Permettez moi Ma Dame, mais je pense que je viens de saisir un détail qui a son importance.
    - Parlez ! fit la Duchesse amusée de voir le Haut Conseil retrouver sa vie et son naturel.
    - Et bien... je vais vous expliquer. »

    Et il expliqua. Il expliqua avec talent et le langage imagé et coloré qui était le sien. Les rapports étranges, la défection d'une partie de la flotte automatisée qui avait reçu des contre-ordre, les reprises de contrôle de Nastresis, une requête sur les canaux militaire venant d'un certain Gretiar Lucas et mille autres retournements de situations.

    Finalement, le Haut Conseil tomba d'accord, et on fit transmettre par Nastresis un long message. Très long. Ce dernier prit le nom improbable de
    MI-DIND-1 (ou, missive dindon 1 pour les intimes). Dans ce message, il fût expliqué que le Sanctuaire... était un Sanctuaire avec tout ce que cela importait. Que la nation était aux prises avec mille réformes. Impossible d'organiser une rencontre entre Lianne d'Artois, seconde du nom, et l'étrange apparition qui prétendait être Ducal. Puis, l'offre fût transmise. Des dédommagements si le Comte était capturé et livré à un certain endroit, et si possible, en main propre sans avoir recours aux services postaux.

    Puis, pour la flotte du Duc dindon, ce fût le silence. Les hommes au faciès atroce, à la peau du coup pendente et au cerveau Zetranien n'ouïrent plus rien en provenance du Sanctuaire.



    [HRP]Dsl pour la couleur de Lianne, mais mon stock est épuisé et les autres couleurs sont déjà réservées...[/HRP]
    Ossus
     

Dim Avr 13, 2014 9:17 pm

  • Gretiar Lukas était devenu fous pour beaucoup. Les Domaines d'Ossus auraient bien aimé l'arrêter, mais voir des troupes automatisées Domaines d'Ossus tirer sur d'autres troupes automatisées des Domaines d'Ossus aurait été purement et simplement idiot. Mais plus le temps passait, et plus le Comte Gretiar Lukas, dit, le fous, désigné par Koutouzof comme étant un danger publique, venait une nouvelle fois de justifier la haine que l'univers entier semblait lui vouer.

    Qu'adviendra t-il par la suite ? Le Duc Dindon prendra t-il à nouveau le Comte en chasse ? Réussira-t-il à l'arrêter ? Nul ne le sait, ou du moins, une feuille de thé en saurait autans que nous à ce sujet qu'elle n'en sait sur la Corporation du Thé Andréanne.
    Ossus
     

Dim Avr 13, 2014 10:03 pm

  • Glouglou demi-neurone était en route pour sa planète, et son lit douillet, après ses exploits contre la volms ; quand il fut prévenu d’un nouvel assaut de Gretiar Lukas en personne.

    Aussi, il fit bifurquer le bombardier tactique, et, ce foutant comme de ses plumes ventrales de la disruption galactique causée par la volms, ce dépêcha de rejoindre la planète cible.

    L’attente ne fut pas longue, les milliers de transporteurs, et les trois imposants croiseurs amiraux apparurent, surpris par l’abominable dindon des neiges en personne a bord du bombardier tactique.

    L’échange de tirs fut bref, un premier croiseur fut mis hors d’état de nuire grâce a une fulgurante rafale des tourelles lasers, tandis qu’un second était littéralement broyé part une salve de plasma.

    Glouglou avait bien l’intention de capturer le compte, et donc de ne pas détruire le dernier croiseur amiral, qui tentait désormais de fuir.

    Mais l’un des canons plasma mobil ouvrit le feu et transforma en une boule de feu le vaisseau, et le comte à l’intérieur de ce dernier.

    De rage, glouglou détruisit les derniers transporteurs sur place.

    Allant ranger son précieux jouet, il ce demanda comment justifier aux Domaines d’Ossus ses accusations, maintenant que le suspect était mort…

    Absurde, improbable, ignare, pathétique, étrange... tel est décrit glouglou dit demi neurone.

    que je vous fasse mourir de rire, ou de peur, vous trépasserez tous !

    [23:17:30] Shruikan_ [Raz]: ca en devient juste mythique tellement c'est du troll haut level d'avoir un pseudo comme ca

    [31/03/2014] Troll à deux têtes: C'est du grand art
    [31/03/2014] Troll à deux têtes: C'est le Picasso de la litterature :D

    [23/03/2014 20:18:45] Véovis: il est vraiment coton celui là aussi dans le genre...
    glouglouteur fou
    Cadet
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    Gouverneur: l'abominable dindon des neiges

Mer Avr 16, 2014 5:06 pm

  • Il fallait effacer les traces. Détruire tout ce qui avait servit. Le Duc Dindon n'était qu'une couverture après tout. Deux étranges personnages étaient en grande conversation à ce sujet.

    « Mais, dit Gretiar, je ne puis perdre ces vaisseaux. Nous en auront besoin comme vous savez et...
    - Il suffit ! l'interrompit Herbert Birlan. Suicidez les. Et plus vite que cela. Faites vous passer pour mort, évadez vous si vous pouvez. Nous avons les données que nous voulions. La suite à présent ! Vous voulez que je vous suicide avec votre flotte au nom de la Duchesse ?
    - Tsss. Prenez garde Birlan. J'agis comme vous pour la Corporation... et je doute que nous puissions nous partager cette situation très longtemps. Ne précipitez pas les choses.
    - Oh la ferme ! J'ai les flottes et les troupes de cette folle à disposition et... il s'arrêta devant le sourire narquois de son interlocuteur. Quoi ?
    - Vous ne les aurez pas pour toujours vous savez ? Merci à vous de parler aussi librement avec moi.
    - Petit bâtard !
    - On réglera cela à la prochaine réunion de la Corporation si vous voulez bien. Échappez vous vous aussi, si vous ne voulez pas être suicidé vous aussi, ou soyez plus convenable avec moi. Je suis sûr qu'Oreste se fera un joie de vous démembrer lorsqu'il aura connaissance du peu de respect que vous avez pour sa Duchesse... »

    Birlan interrompit la communication. « Le fumier ! » grinça t-il avant d'ajouter pour lui même : « Un salopard pareil, j'avais jamais vu. »

    La flotte fût suicidée. Gretiar prit la fuite sans que personne ne le sut, et, il se tapis quelque part prenant avec lui de quoi monter une activité de malfrat... Les Domaines d'Ossus perdirent sa trâce et les Dindons aussi... et le reste de l'univers en avait cure. Un vilain de plus dans la nature ? Et alors ?
    Ossus
     



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