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Une déclaration de guerre ? Une bataille épique à raconter ? Venez ici !
Dim Avr 24, 2016 4:48 pm

  • 6 ans après la première attaque cetyn sur Harlonduneï, les esprits n’étaient toujours tournés que vers un seul but, se venger. Faire payer les cetyns pour les atrocités qu’ils avaient commises sur le sol de la planète, entrainant la mort de plus de 300 millions de civils. La famille Earwing, qui avait été élue comme gouvernante d’un sixième du grand Nord de la planète, faisait partie des personnes qui militaient le plus auprès de Tauriel Féataure pour que celle-ci réagisse. Ci cette dernière n’avait nullement l’intention de ne rien faire, il lui manquait la perte de quelqu’un de proche, susceptible de provoquer en elle une réaction encore plus violente. Et c’était une bonne chose, vue qu’elle souffrait d’une maladie la rendant parfois dépressive, voir colérique, sans qu’elle ne s’en rende bien compte. Mais aux yeux d’Alatariel Earwing, fille de Melwig Earwing, les choses étaient prises avec moins de recul, ayant vu son père Daéron mourir lors du débarquement cetyn sur leur fief de Valandën.

    En ce début de mâtiné froide, Alatariel fut convoquée par sa mère pour une raison qu’elle ignorait, car elle n’avait pas atteins l’âge d’administrer leur domaines. Elle parcourut rapidement les couloirs du palais en marbre blanc gris aussi froid que l’air de l’extérieur, avant de toquer à la lourde porte en bois ornée d’un faucon menant au cabinet personnel de Melwig. Sa mère l’appela à rentrer avec une vois calme mais déterminée, aussi Alatariel préféra ne pas s’assoir sur le siège vacant lorsqu’elle entra, trop près à son goût du bureau en bois massif derrière lequel sa mère était assise, et resta debout sur le tapis représentant l’emblème des Earwing : un faucon noir sur rond bleu, le tout sur fond blanc.

    Bonjour. Tu as bien dormi ? Commença-t-elle en guise de préambule. Après tout, convoquer sa fille à 8h du matin par une mâtiné froide n’excluait pas la politesse. Cette dernière répondit brièvement oui, sans bouger les pieds qu’elle avait sur le faucon pour s’avancer davantage.
    Tant mieux, car tu vas devoir t’occuper d’une affaire importante. Tu seras bientôt en âge d’administrer le domaine, n'est ce pas ?
    Oui, répondit Alatariel qui ne voyait pas où elle voulait en venir.
    Tu es donc tout à fait compétente pour descendre sur Arân Thryn parler à Tauriel Féataure elle-même. Je ne pourrai pas me déplacer car je dois superviser les dernières reconstructions nécessaires depuis Valandën, tu seras donc chargée de représenter une partie du Nord au conseil militaire qui doit se tenir prochainement. Evidemment, tu resteras en communication avec moi pour savoir ce que tu dois faire si tu te poses des questions.
    Mais… Commença par répondre la jeune fille, de tout de même 45 ans. Avant de se reprendre et de lui demander. Que voulez vous que je fasse ? Vous avez bien un dessein, un message que vous voudriez que je transmette à l’impératrice ?
    Bien sûr, et crois moi, cela est bien plus important que de simplement représenter notre domaine dans la lutte anti cetyn. Mais tu ferais mieux de t’asseoir…
    Alors la jeune fille se résolut à s’asseoir, et sa mère lui expliqua tout.

    Vers le milieu de l’après midi, Alatariel quitta Valandën après un dernier regard sur le palais aux murs blanc et aux dômes bleus qu’elle n’avait que peu quitté, et pris un avion vers la grande foret située plus au Sud, où se nichait la capitale et demeure de Tauriel Féataure : Arân Thryn.


    Le trajet dura environs deux heures, durant lesquelles Alatariel passa son temps à ressasser ce que lui avait dit sa mère. Il ne fallait pas qu’elle se trompe, ou faire une quelconque bêtise ! Sa mère ne le lui aurait jamais pardonnée.




    Lorsqu’elle arriva à Arân Thryn, seule une partie des représentants des autres familles gouvernantes étaient arrivées, à savoir d’après les emblèmes qu’elle avait pus apercevoir, les Rheynes, les Aerions, les Aldaliehts et les… Edarins. Ceux là, il ne fallait pas qu’elle les côtois pour l’instant. Elle demanda rapidement à l’un des gardes impériaux de l’amener au palais impérial. Et pris avec lui un véhicule sur coussins d’air qui la transporta rapidement à travers les vertes avenues de la capitale jusqu’au palais impérial bâtis en pierre ocre, qui se situait à peu près au centre. Là, le garde l’emmena rapidement jusqu’à la tour d’émeraude au niveau du deuxième rempart, où se tiendrait le conseil. La tour était toute d’ocre, cannelée sur ses 80 mètres de hauteurs, pour finir par une rosace d’émeraude sur son sommet qui projetait parfois la nuit un rayon de lumière verte, d’où son nom. Rien à voir avec la rocaille grise et la neige de Valandën, ne pus s’empêcher de penser Alatariel, mais elle avait mieux à faire. Le garde l’emmena jusqu’à sa chambre, située dans les premiers niveaux de la tour pour plus de commodité. Là, elle s’installa rapidement, avant de partir vers la bibliothèque du palais, située plus à l’intérieur de celui-ci. Elle voulait se renseigner sur un certain Aldaron Edarin… Heureusement, la grande salle remplie de livres à l’écriture fort soignée était à cette heure vide, seule une jeune femme rousse en robe verte étant assise sur un fauteuil de cuir parmi les rayons et les tapisseries. Trop occupée à lire, elle ne jeta qu’un bref coup d’œil sur la nouvelle arrivante, qui après lui avoir fait un signe de salutation s’enfonça dans une autre partie de la bibliothèque pour aller consulter le grand livre des familles gouvernantes.






    Le lendemain, tout le monde était arrivé, et le conseil allait s’ouvrir dans 30 minutes lorsqu’Alatariel fut prête. Elle sorti de sa chambre avec une certaine angoisse, qui ne fit que s’agrandir lorsqu’elle rentra dans la salle garnis de plantes et éclairée par le soleil matinal, situé au sommet de la tour. Elle jeta un petit coup d’œil au plafond vert avant d’aller s’assoir à la place réservé aux Earwing. Tauriel Féataure était déjà là, et attendait patiemment en regardant la ville qui se voyait bien depuis les larges ouvertures qu’avait la salle, sans vitre lorsqu’il faisait beau comme aujourd’hui.

    Alatariel se crispa un peu plus lorsqu’Aldaron Edarin entra dans la salle pour s’assoir à côté du Rheyne présent, mais personne ne s’en rendit compte, puisque Tauriel ouvrit la réunion. Comme Melwig l’avait prévu, Aldaron poussa à une attaque quasi immédiate sur une base cetyn, même si tout le monde était loin d’être d’accord. Il était cependant suivit par les Rheynes, les Aerions, et d’autres, ce qui posait des difficultés à Tauriel, qui ne voulait lancer un assaut que si l’amiral en chef Olotha était sûr de son coup. Hors ce dernier ne l’était pas, et attendait la livraison des croiseurs lourds de classe Namiara pour éviter que les chasseurs ne soient un problème durant la bataille. A la fin du conseil, la situation fut tranchée par Tauriel, qui décida d’attendre encore un peu. Alatariel avait apporté le soutient des Earwing à l’impératrice suite aux instructions de sa mère, ce qui avait en partie permis de rallier d’autres familles à Tauriel. Cependant, Rheynes, Aerions et Edarins n’étaient guère satisfaits, et quittèrent la salle en le faisant savoir. Les autres personnes présentes partirent peu à peu aussi d’un conseil qui avait finalement plutôt ennuyé
    l’impératrice. Seule Alatariel resta, après avoir fait mine de partir, car Tauriel lui avait fait comprendre qu’elle souhaitait la voir.
    Vous voulez me voir ici ? Demanda t'elle timidement.
    Non, à la bibliothèque, à la même heure que celle de votre arrivée. Il n’y a jamais personne à part moi. Et vous direz aux autres si ils vous posent des questions que vous venez me voir pour une affaire courante. Répondit Tauriel.
    Alatariel acquiesça, puis partis de la salle à son tour, et Tauriel la quitta peu de temps après.






    Un mois plus tard. Alatariel était repartie dans le Nord, alors que les croiseurs amiraux avaient été livrés, et que la flotte harlondaise était prête. Tauriel avait bien évidement tenue compte de l’avertissement des Earwing, et s’était renseignée sur les intentions des familles Rheyne, Aerion et Edarin. Les Edarins, soutenus principalement par les deux autres maisons, voulaient une contre attaque totalement irréaliste aux yeux de l’amiral Olotha, et même aux yeux de ce qui restait de la famille Earwing, qui avaient sut attendre patiemment malgré les pertes subies. Les Edarins n’étaient pas plus à plaindre, n’ayant pour mort que la femme même d’Aldaron, Ernaëlle.

    Tauriel Féataure mis au point un plan, qu’Alatariel se chargea de transmettre à sa mère. La flotte commença à être affrétée, tandis que les derniers calculs étaient transmis à l’amiral. Tauriel convoqua un dernier conseil à Arân Thryn. Il n’avait pas été réuni depuis. Lorsque tout le monde fut pour la deuxième fois installé, l’amiral Olotha fit part du plan de bataille qui avait été conçus, et Tauriel dévoila les représentants des familles qui commanderaient la flotte à bord du Vilyäidin, un croiseur bombardier polyvalent livré par Aegon. Aldaron Edarin, Ethel Rheyne et Danalia Aerion seraient ces commandants. Le silence se fit dans la salle du conseil. Beaucoup s’attendaient à voir les Earwing dans la sélection, gouvernant l’un des domaines ayant le plus participé à la reconstruction. Mais d’autres trouvèrent sage de laisser l’opération aux mains de ceux qui voulaient se venger de manière la plus rapide. En faisant cela, non seulement Tauriel flattait ces représentants impatients, mais en plus, elle les éloignait de la capitale pour un temps, ce qui mettrait fin aux manœuvres qu’ils dirigeaient contre elle. Aux inquiétudes d’Olotha sur la qualité du commandement, elle avait répondus qu’ils ne feraient en fait qu’obéir à ses ordres.





    Lorsque la flotte fut prête, l’embarquement se fit sans trop de cérémonial. Les trois représentants, une fois dans le vaisseau, allèrent dans la salle de commandement pour ordonner à la flotte d’effectuer une dernière révision. Celle ci dura un certain temps, alors les trois allèrent installer leurs affaires dans leurs quartiers respectifs, avant de revenir dans la salle de commandement, où on avait installé les emblèmes de leur famille, à savoir une rose d’or sur fond rose pour les Edarins, un lion rouge sur fond blanc pour les Rheynes, et un papillon jaune sur fond vert pour les derniers.

    Le moment de partir était venu. Olotha donna l’ordre de départ, qu’Aldaron transmit avec fierté au reste de la flotte. L’armada fit lentement mouvement pour se libérer, et s’engagea sur la rampe de la planète pour faire mouvement sur la porte d’une colonie Harlondaise : Melpoméane. La porte fut ouverte une fois que la flotte était prête, et elle la passa pour se retrouver en orbite d’un monde habitable, mais inhabité, de la région 2. Elle se plaça alors en orbite de la planète pour une dernière réorganisation, avant de le quitter pour passer 3 jours plus tard en hyperespace, direction un système voisin, où se trouvait la cible. Dans la flotte tout était relativement calme. Ils n’auraient pas trop de soucis à se faire théoriquement, puisqu’ils avaient de quoi détruire la principale menace quasiment immédiatement, à savoir le zatomisateur et une grande partie des Hédareyns et chasseurs. Les cetyns ne les avaient toujours pas repérés.



    Ils ne les repèrent qu’à la sortie de l’hyperespace, lorsque la flotte harlondaise arriva en lisière du système stellaire. Les cetyns avaient un peu de temps pour s’organiser, car la flotte impériale ne serait à portée de tir que dans 1 jour. Du côté Amaranth, Aldaron ordonna de placer la flotte en formation de combat, comme l’avait voulu Olotha, et une surveillance maximale de la région fut opérée. Une surprise pouvait encore faire tourner cette opération à la catastrophe. La flotte Cetyn commença à s’éloigner de leur planète de base pour intercepter la flotte arrivante. Dans cette dernière, les esprits commençaient à se tendre. Lors de la nuit improvisée instaurée dans la flotte de 10h à 2h avant l’impact, personne ne dormit beaucoup. Les hommes préféraient discuter entre eux, historie de s’occuper, et sans nul doute aussi se préparer à une possible mort. Seuls les commandants, les opérateurs radars, quelques artilleurs et les familles gouvernantes d’Harlonduneï étaient sur le qui vive.


    L’armada allait rencontrer cetyn, le moment de se battre était venus. Plus de tergiversation ni de discussion inutile. La flotte se plaça immédiatement là et comment elle devait être. Les 600 000 canonnières se placèrent en forme de V inversé, ce qui fit que les deux parties extérieures des branches du V étaient très exposées, alors que le centre de la formation pouvait tirer en étant à l’abri. Seules celles qui se trouvaient au centre étaient commandées par des équipages humains. Un peu plus loin se trouvait les cinq croiseurs lourd Namiara, dont la portée couvrait quasiment la totalité du champ de bataille. Et encore plus loin, se trouvait les deux cuirassés. Monstres de métal, dont l’un spécifiquement adapté pour écraser l’envahisseur. Ils marchaient plutôt lentement, d’une allure calme et déterminée. Des deux côtés, les armes furent chargées tandis que chacun jaugeait l’adversaire.
    Puis vint la salve. Les batteries des deux flottes firent feu quasiment de concert. Les deux cuirassés visèrent le centre de la formation cetyn, où se trouvait le zatomisateur. Les projectiles de plasma partirent tels des comètes frapper l’appareil ennemi qui fut mis rapidement hors d’état de combattre.

    Mais pas assez rapidement pour empêcher de lourdes pertes au niveau des canonnières, et aux niveaux des croiseurs. Comme le voyait très bien Aldaron, Ethel et Danalia, les croiseurs lourds Namaira semblaient ne pas devoir sortir vivant de la bataille. Ethel ordonna à un groupe de 100000 canonnières de se détacher de la formation principale pour aller éperonner un Hédareyn, tandis qu’Aldaron faisait réorienter les armes lourdes du Vilyäidin et de l’Eregeldalië sur les porte nefs restant, avec pour cibles principales les Hédareyns. Les autres portes nefs n’étaient guère un danger, mais la masse de chasseur représentait un problème d’une toute autre importance. Parmi ceux si, nombreux étaient ceux qui ciblaient les bombardiers, et plus de 30 000 Vaelyns se groupèrent et firent mouvement pour arrêter la formation de canonnières qui s’en prenait déjà violement à un Hédareyn, sans que celui ci puisse faire grand-chose contre des vaisseaux aussi petits.

    Pour les mettre en échec, il ne restait plus que 3 croiseurs lourds, mais en contre partis, plus de la moitié des chasseurs ennemis avaient été éliminés. Danalia ordonna alors à l’un de ces trois d’en finir avec le groupe de Vaelyns, alors que les deux autres termineraient de nettoyer l’espace des chasseurs environnant. Le sacrifice de ce croiseur, qui en s’exposant au feu de l’Hédareyn fut détruit, conclu la bataille en faveur de la province du Harlond. Les derniers chasseurs furent exterminés, tout comme le dernier Hédareyn survivant et son escorte, qui eurent malheureusement le temps de détruire un dernier Namiara.
    Ce qui restait de la flotte, à savoir un Namiara, 200 000 canonnières et les deux cuirassés se prépara alors à regagner la porte. La victoire n’avait pas été simple, mais c’était un début. Et sur Harlonduneï on s’apprêta à célébrer la nouvelle. Seules trois personnes, à savoir Tauriel Féataure, Altariel et Melwig Earwing, attendaient quelque chose d’autre.






    Après la bataille, les hommes partirent dans leur quartier se reposer. Deux heures plus tard, le Vilyäidin était très calme. Seul Ethel Rheyne était dans la salle de commandement, les deux autres étant assoupis.

    Seul lui vit la brusque surcharge du générateur principal du vaisseau, sans doute causé par les séquelles de la bataille sur ce dernier. Deux minutes plus tard, le Vilyäidin explosa d’un seul coup, tuant tout ces occupants. Au nombre duquel Aldaron Edarin, Ethel Rheyne et Danalia Aérion.

    Personne ne sut vraiment si c’était Tauriel elle-même qui avait préparé cela, ou s’il s’agissait juste de ce que l’on appelle parfois un « tir critique ».





    HRP: Oui, il n'y a pas de RC. Mais les faits datent un peu, donc je l'ai perdue.
    Et oui le titre est digne de l'elfe de Naheulbeuk, mais j'étais pas inspirée :mrgreen:
    En fait, l'explosion du Vilyäidin est du fait de Melwig Earwing, et non de Tauriel, qui a laissé Melwig régler les comptes avec les Edarins.
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