Chaque peuple.
Ils étaient en proie aux exactions, chaque jour plus fortes, du dénigrement grandissant, des nations membres du Projet Olonesse.
Négocier ? mot inconnue, qui ne fait pas partie du dictionnaire
Paix ? idem, un mot sans valeur.
Rentabilité ? maître-mot des ambitions de ces nations.
-il est temps de leur montrer qu’ils ne jouent pas avec des poupées ! cria un général assis à l’autre bout de la table
-Entièrement d’accord, dit un autre, qui exposait fièrement les médailles gagnées par des années de services et de sacrifices.
-ce serras dur, jugea un autre, non sans raison.
Les membres du conseil acquiescèrent.
Tous des généraux, des amiraux, qui avaient fait leurs preuves. Les uniformes parfaitement repassés, allant des tonalités du ver au bleu, en passant par le blanc et le noir pour les plus haut-gradés.
Entre eux, quelques seigneurs, certains avec un regard fougueux, d’autres avec une vision pragmatique.
Tous révoltés.
-nôtre meilleur arme, dit Lienrag, de la maison artreide, maison membre du combinat Asheran, avec son calme habituel. C’est Fourmi.
-Il a la meilleur capacité de production, et la meilleur flotte, mais est-ce suffisant ? ajouta Irëus Lautharo, peut convaincu.
Les seigneurs, les militaires ne dirent plus rien, tous les regards portés sur l’homme qui était au centre de la conversation.
Le regard figé. Il calculait toutes les possibilités, toutes les stratégies.
-pour vaincre, dit-il lentement. Nous avons besoins de créer un vaisseaux de guerre efficace contre les chasseurs, qui sont le principal atout de nôtre ennemie.
Encore le silence, un bâtiment de guerre spécialisé dans les destructions des chasseurs ? beaucoup d’états avaient dans leurs plans un telle monstre, mais les cout, et surtout, sa distance des technologies actuelles ne laissait voir qu’un rêve lointain. Le concept avait était réussi sur Aelron, mais cet amas ce trouve a une évolution technologique située a des milliers d’années lumières de varden, littéralement.
-nous aurons donc besoin, dit l’empereur lunalang. D’une coopération plus soudée dans le plan technologique.
-niveau ressource je ne pense pas que tout le monde puisse aider, répondit lienrag. Mais envoyer des scientifiques ce serrait un apport des plus indispensables que tout le monde peut faire.
La chose fut donc faite, pendant des mois, des années, l’empire du seigneur fourmi, avec des centaines de scientifiques, d’ingénieurs, de travailleurs spécialisés, construit chaque pièce de l’immense puzzle d’un désormais nommé croiseur amiral.
Quand le moment fut arrivé de construire le premier navire, ce fut un carnaval dans l’état-major, la nouvelle fut rapidement transmise dans des réseaux sécurisés ultra-secret.
Un conseil de correspondance fut fait, la décision fut prise, l’opération libération allait commencer.
Les sondes de l’empire partirent par centaines, l’objectif ? les mondes-capital des empereurs Alden et Karl Jutzenbach.
Les mois se suivirent, les rapports d’intelligence s’agglutinaient dans les bureaux de l’Etat-major.
Les vaisseaux faisait des manœuvres, les pilotes, les artilleurs les commandants, les lieutenants, et même les médecins et aumôniers militaires assignés pour l’opération se préparaient.
L’armée conquérante et en cherche de gloire partie, les raids commencèrent, et les rapports se succédèrent.
Tout d’abord pour Karl Jutzenbach :
Rapport 1
Rapport 2
Rapport 3
Rapport 4
Puis sur Alden
Rapport 1
Rapport 2
Rapport 3
Rapport 4
Rapport 5
-ils n’ont que ce qu’ils méritent, dit fourmi satisfait. Bravo a tous pour cette magnifique opération !
Et les généraux levèrent les mains, et les amiraux applaudirent, et les colonels crièrent de joie, et même une vuvuzela solitaire ce fit entendre.